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Effectivement, j'ai trouvé aussi que c'était trop parisiano-centré.
Typiquement pour montrer les maison de lotissement "à l'américaine", il aurait pu aller n'importe ou en France, et il ont choisi L'ile de France; Dommage.
Pour l'évocation des gratte-ciels et de la densité, en revanche, Paris était incontournable.
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Les paradoxes des espaces périurbains :
http://www.calameo.com/read/0007951359f3dc2aa6f87
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Ces hectares de terres agricoles mangés par le béton
Depuis quelques années, la France voit ses terres cultivables se réduire sous la pression urbaine. Reportage en Vendée, où élus et exploitants commencent à réagir face à l'invasion des grandes surfaces et des lotissements.
Belleville-sur-Vie, 4 000 habitants, sa gare, ses écoles, ses vestiges d'une ancienne église bâtie au XIIe siècle... et ses lotissements. Autrefois, ici, les soirs d'été, fondues dans un épais nuage de poussière, les moissonneuses-batteuses sillonnaient à n'en plus finir les champs de blé. Puis, peu à peu, des pavillons de plain-pied sagement séparés par des haies de thuyas taillées au cordeau sont sortis de terre au gré des plans locaux d'urbanisme, grignotant toujours un peu plus de cette terre grasse et fertile.
...
L'Express, 15/11/2013
http://lexpansion.lexpress.fr/economie/ … 14531.html
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Transfert depuis un autre thread :
NyZen a écrit:
Je crée juste un petit topic pour vous dire que j'ai assisté à une conférence sur l'étalement urbain avec
Daniel Coulaud, expert géographe en urbanisme (40 ans de métier) et anciennement maire d'une ville de 8000 habitants.
Selon cet expert, l'étalement urbain est une bonne chose et les mairies, l'état, n'ont pas à interférer le désir du citoyen qui souhaite avoir son petit pavillon de banlieue.
Lorsqu'on lui expose le problème des suppressions en masse des terres agricoles françaises, il répond que ce n'est plus un problème sachant que le marché de l'agriculture est aujourd'hui mondialisé, et qu'on peut importer ce qu'on veut quand on veut. Et pour lui l'important n'est pas la quantité mais la qualité de la production des produits agricoles.
Lorsqu'on lui parle de l'augmentation de la facture énergétique pour l'automobilisme vivant en banlieue et travaillant au centre ville, il répond que c'est pas un problème, puisque à l'avenir il y'aura les voitures électriques, la démocratisation du covoiturage et des transports en communs.
En outre, il pense que les grattes ciel sont une totale aberration, et qu'aujourd'hui les gens fuient les centre ville en grande partie à cause des nuisances sonores.
Que les villes qui mettent en place des pistes cyclables c'est également une aberration, puisque ces "pistes n'amènent à rien en général" et que de toute façon on aura toujours besoin de la voiture.
Et que dans son idéale, chaque village serait plus ou moins desservi par un "tram-tramway".
Bref, vous pensez quoi de ses points de vue ?
Personnellement, j'ai trouvé ce type complètement idiot (j'argumenterais pourquoi plus tard).
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NyZen a écrit:
Bref, vous pensez quoi de ses points de vue ?
Cela paraît absurde, à contre-courant des idées actuelles mais en partie conformes aux pratiques.
Aux États-Unis, toutefois, ses idées paraîtraient sans doute moins absurdes. On croit là-bas, ou on le croyait en tout cas il y a quelques années, que la solution aux problèmes climatiques peut être technologique.
J'ai déjà vu des experts dire que l'artificialisation des terres, finalement, n'est pas si importante que cela compte tenu de la taille de la France par rapport à d'autres pays européens.
S'agissant des nuisances sonores, je serais curieux de savoir si elles sont réellement en progression avec les politiques menées par beaucoup de villes (et tout particulièrement Paris) pour réduire la place de la voiture en centre-ville. Il est possible toutefois que ces politiques aient plutôt déplacé que supprimé les zones de bruit. Autrement dit, les nuisances en général augmentent-elles réellement ou les gens les acceptent-ils de moins en moins ?
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Thierry a écrit:
S'agissant des nuisances sonores, je serais curieux de savoir si elles sont réellement en progression avec les politiques menées par beaucoup de villes (et tout particulièrement Paris) pour réduire la place de la voiture en centre-ville. Il est possible toutefois que ces politiques aient plutôt déplacé que supprimé les zones de bruit. Autrement dit, les nuisances en général augmentent-elles réellement ou les gens les acceptent-ils de moins en moins ?
Sur ce point précis, je note que les politiques de réduction de la place de la voiture ont plutôt conduit à encourager l'usage des deux-roues, qui sont généralement bien plus bruyants que les voitures. Une réglementation et un contrôle policier du bruit des deux roues me semblerait opportun.
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Quant au discours rapporté par NyZen, je suis souvent complètement désarmé face à ce genre de discours, tant il semble s'appuyer sur les principes et des concepts qui ne sont pas les miens.
J'ai l'impression que ce sont des discours quantitatifs, basés sur une conception de la vie et du bonheur fondés sur la consommation d'espace, de loisirs et de denrées, mais absolument pas sur les interractions entre humains et les grands équilibres écologiques.
Ces discours quantitatifs semblent être passés complètement à côté des théories de l'analyse systémique.
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Ce discours est abberrant et en complète contradiction avec la réalité. Chacun peut s'en rendre compte en prenant des exemples dans sa vie quotidienne, dans sa ville.
Là où j'habite, la communauté d'agglomération et des sociétés d'aménagement signent régulièrement des accords avec des organisations agricoles pour éviter l'étalement urbain et si cet étalement est inévitable, lors de l'aménagement de ZAC par exemple, on essaie de laisser en culture le plus longtemps possible des terres agricoles si elles ne sont pas occupées. Un autre concept souvent appliqué là où j'habite est le "renouvellement" de la ville sur elle même en réutilisant les friches industrielles, miltaires, ferroviaires,... situées en pleine ville.
Concernant la mondialisation de l'agriculture, ce concept va en contradication avec le "produire local", l'agriculture biologique, qui sont en train de se développer (cf. notamment en Italie). De plus ce concept d'agriculture mondialisée est fortement émetteur de CO2.
Dans ma ville les pistes cyclables sont en plein développement, les tronçons isolés sont raccordés, de nouveaux tronçons sont aménagés et les pistes cyclables mènent toujours quelque part. Des contre-sens cyclistes dans les rues en sens unique sont aménagés. Des tourne-à-droite cyclistes aux carrefours à feux sont autorisés.
Concernant la voiture électrique, elle va se développer bien sûr, mais sa démocratisation importante dans le société n'est pas pour demain. Je pense qu'il ne maîtrise pas bien le concept de covoiturage non plus, ce système fonctionne bien par exemple entre 2 grandes villes, là où le nombre de personnes souhaitant faire cette liaison est important et où les horaires et les lieux peuvent coïncider du fait du grand nombre de personnes. Entre un petit village et une métropole où 2 à 3 personnes font le trajet quotidien, les horaires et les lieux d'arrivées ne peuvent pas coïncider, c'est une évidence, le covoiturage aura beaucoup de mal à se développer.
Enfin en ce qui concerne le "tram-tramway" et le développement des transports en communs dans les zones rurales ou "rurbanisées", là je n'ai pas d'argument, le principe de réalité l'emporte, ça n'existe pas! Il n'y a plus beaucoup de voies ferrées qui sont aptes à accueillir du trafic passager (cf. un peu partout en France). Un tram-tramway est investissement extrêmement lourd (même si les voies existent déjà) et il ne sera viable que s'il relie de petites villes à une grande ville et pas des villages à une grande ville.
Dernière modification par sdr51 (02-12-2013 10:35:25)
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C'est un discours qui peut être aberrant... Mais qui n'est pas forcément et totalement faux.
Je vais prendre l'exemple de Houston.
C'est sans doute la ville des USA qui croit le plus rapidement et qui a l'un des taux de chômage les plus faibles des USA avec 6,2% en 2013! (2,1 millions d'habitants contre moins de 300 000 en 1930)
-Elle n'a absolument aucun plan d'urbanisme
-Étalage urbain très important
-Usage de la voiture généralisé
-Transports en commun peu développés
C'est l'une des rares villes des USA à ne pas avoir subit la crise des surprimes. Et il n'y a pas eu d'éclatement de la bulle immobilière! L'endettement des ménages y est beaucoup plus faible qu’ailleurs.
Pourquoi? Sans politique de rétention foncière, Le foncier disponible est très important, il ne vaut donc rien et les prix immobiliers sont les plus bas des USA. Spécificité locale, les maisons en dur sont beaucoup plus nombreuses! Les gens ayant plus d'argent à mettre dans la qualité des matériaux!
L'utilisation de la voiture est largement compensé par la faiblesse des prix immobiliers et la faible spéculation sur ceux-ci! Houston est la ville des familles!
Bien évidemment, Houston est un cas à part et qui ne peut pas être transposable en France (la terre autour de Houston n'est que peu fertile et est disponible en quantités énormes)
Or, que constatons nous ? Les centres villes sont chers. Le moindre programme immobilier à Nantes centre dépasse les 4000€ m2 Il est presque impossible pour une famille de la classe moyenne de se loger dans le privé en centre ville ce qui explique le développement des lotissements en périphérie... Et quand on impose du logement social dans un immeuble (dont les logements seront achetés par la société HLM à un prix inférieur au prix de revient) , le promoteur a tendance à répercuter le manque à gagner sur les logements privés restant!
Oui, la ville dense est onéreuse et la réglementation toujours plus importante ne fait qu'augmenter les coûts!
L'argument de la voiture ne tient pas longtemps, surtout avec des transports en communs de + en + coûteux et des voitures qui consomment de moins en moins! A l'épreuve des faits, le pavillonnaire est souvent la seule solution viable économiquement pour une famille!
le phénomène de gentrification a toujours lieu après une politique de requalification urbaine... C'est une réalité!
Dernière modification par Nabu (02-12-2013 14:44:43)
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sdr51 a écrit:
Concernant la voiture électrique, elle va se développer bien sûr, mais sa démocratisation importante dans le société n'est pas pour demain. Je pense qu'il ne maîtrise pas bien le concept de covoiturage non plus, ce système fonctionne bien par exemple entre 2 grandes villes, là où le nombre de personnes souhaitant faire cette liaison est important et où les horaires et les lieux peuvent coïncider du fait du grand nombre de personnes. Entre un petit village et une métropole où 2 à 3 personnes font le trajet quotidien, les horaires et les lieux d'arrivées ne peuvent pas coïncider, c'est une évidence, le covoiturage aura beaucoup de mal à se développer.
Dans ma petite commune (3000 habitants) , il y a 2 voitures électriques (une renault Zoé et une Citroën C Zéro) et le parking à covoiturage ne cesse de se développer. De 5 voitures en 2012, c'est passé à 20...
Dernière modification par Nabu (02-12-2013 14:39:21)
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En Ille-et-Vilaine (département où la campagne est de densité moyenne et les 2*2 voies sont nombreuses et gratuites), les parkings de covoiturage (situés au niveau des échangeurs) sont pleins à craquer, et si il n'y en a pas on se gare comme on peut le long des routes.
(Il y a peu de vols dans les voitures ;) )
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Nabu a écrit:
Or, que constatons nous ? Les centres villes sont chers. Le moindre programme immobilier à Nantes centre dépasse les 4000€ m2 Il est presque impossible pour une famille de la classe moyenne de se loger dans le privé en centre ville ce qui explique le développement des lotissements en périphérie...
Dans un immeuble plutôt ancien sans parking ni ascenseur, le prix ne sera pas le même … ?
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Le centre ville est cher, ok, mais pourquoi ? Parce qu'il y a de la demande ! C'est plutôt en construisant massivement en centre ville et en étendant nos centres que nous ferons baisser les prix.
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Nabu a écrit:
sdr51 a écrit:
Concernant la voiture électrique, elle va se développer bien sûr, mais sa démocratisation importante dans le société n'est pas pour demain. Je pense qu'il ne maîtrise pas bien le concept de covoiturage non plus, ce système fonctionne bien par exemple entre 2 grandes villes, là où le nombre de personnes souhaitant faire cette liaison est important et où les horaires et les lieux peuvent coïncider du fait du grand nombre de personnes. Entre un petit village et une métropole où 2 à 3 personnes font le trajet quotidien, les horaires et les lieux d'arrivées ne peuvent pas coïncider, c'est une évidence, le covoiturage aura beaucoup de mal à se développer.Dans ma petite commune (3000 habitants) , il y a 2 voitures électriques (une renault Zoé et une Citroën C Zéro) et le parking à covoiturage ne cesse de se développer. De 5 voitures en 2012, c'est passé à 20...
Oui, 3000 habitants, et dans une commune de 150 ou 300 habitants?
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djakk a écrit:
En Ille-et-Vilaine (département où la campagne est de densité moyenne et les 2*2 voies sont nombreuses et gratuites), les parkings de covoiturage (situés au niveau des échangeurs) sont pleins à craquer, et si il n'y en a pas on se gare comme on peut le long des routes.
(Il y a peu de vols dans les voitures ;) )
L'Ille-et-Vilaine a une densité de 146 hab/km2 soit nettement plus que la moyenne française : 113 hab/km2 et bien plus que beaucoup de départements du Massif Central ou de l'Est de la France où ça tourne autour de 50 à 60 hab/km2 voire bien moins.
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thib8500 a écrit:
Le centre ville est cher, ok, mais pourquoi ? Parce qu'il y a de la demande ! C'est plutôt en construisant massivement en centre ville et en étendant nos centres que nous ferons baisser les prix.
Exact, les prix élevés de l'immobilier en France viennent de :
1. Il y a de la demande (beaucoup de personnes sont prêtes à payer le prix demandé souvent très élevé).
2. "C'est le prix du marché".
3. Le foncier est cher.
4. Les charges sociales sur la main d'oeuvre sont élevées.
Dernière modification par sdr51 (02-12-2013 17:29:47)
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Nabu a écrit:
C'est un discours qui peut être aberrant... Mais qui n'est pas forcément et totalement faux.
Je vais prendre l'exemple de Houston.
C'est sans doute la ville des USA qui croit le plus rapidement et qui a l'un des taux de chômage les plus faibles des USA avec 6,2% en 2013! (2,1 millions d'habitants contre moins de 300 000 en 1930)
-Elle n'a absolument aucun plan d'urbanisme
-Étalage urbain très important
-Usage de la voiture généralisé
-Transports en commun peu développés
C'est l'une des rares villes des USA à ne pas avoir subit la crise des surprimes. Et il n'y a pas eu d'éclatement de la bulle immobilière! L'endettement des ménages y est beaucoup plus faible qu’ailleurs.
Pourquoi? Sans politique de rétention foncière, Le foncier disponible est très important, il ne vaut donc rien et les prix immobiliers sont les plus bas des USA. Spécificité locale, les maisons en dur sont beaucoup plus nombreuses! Les gens ayant plus d'argent à mettre dans la qualité des matériaux!
L'utilisation de la voiture est largement compensé par la faiblesse des prix immobiliers et la faible spéculation sur ceux-ci! Houston est la ville des familles!
Bien évidemment, Houston est un cas à part et qui ne peut pas être transposable en France (la terre autour de Houston n'est que peu fertile et est disponible en quantités énormes)
Or, que constatons nous ? Les centres villes sont chers. Le moindre programme immobilier à Nantes centre dépasse les 4000€ m2 Il est presque impossible pour une famille de la classe moyenne de se loger dans le privé en centre ville ce qui explique le développement des lotissements en périphérie... Et quand on impose du logement social dans un immeuble (dont les logements seront achetés par la société HLM à un prix inférieur au prix de revient) , le promoteur a tendance à répercuter le manque à gagner sur les logements privés restant!
Oui, la ville dense est onéreuse et la réglementation toujours plus importante ne fait qu'augmenter les coûts!
L'argument de la voiture ne tient pas longtemps, surtout avec des transports en communs de + en + coûteux et des voitures qui consomment de moins en moins! A l'épreuve des faits, le pavillonnaire est souvent la seule solution viable économiquement pour une famille!
le phénomène de gentrification a toujours lieu après une politique de requalification urbaine... C'est une réalité!
Dans ce modèle expansionniste, quid du coût d'entretien des infrastructures de transport (autoroutes, ponts) et des infrastructures de réseaux (eau potable, eaux usées,...).
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sdr51 a écrit:
Oui, 3000 habitants, et dans une commune de 150 ou 300 habitants?
Ce sont rarement les communes de 150 habitants qui souffrent le plus de l'étalage urbain...
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sdr51 a écrit:
Dans ce modèle expansionniste, quid du coût d'entretien des infrastructures de transport (autoroutes, ponts) et des infrastructures de réseaux (eau potable, eaux usées,...).
Chaque modèle à ses avantages et ses inconvénients!
Pour le réseau... Une ville dense aura proportionnellement au nombre d'habitants un réseau d'eau usée/électrique moins grand, moins étendu que pour une ville moins dense.
La contrepartie c'est que le mètre de "réseau" sera plus coûteux à entretenir dans une ville dense! Plus un réseau est dense, plus c'est complexe et plus c'est coûteux... Les gains d'un coté sont perdus de l'autre!
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Nabu a écrit:
sdr51 a écrit:
Dans ce modèle expansionniste, quid du coût d'entretien des infrastructures de transport (autoroutes, ponts) et des infrastructures de réseaux (eau potable, eaux usées,...).
Chaque modèle à ses avantages et ses inconvénients!
Pour le réseau... Une ville dense aura proportionnellement au nombre d'habitants un réseau d'eau usée/électrique moins grand, moins étendu que pour une ville moins dense.
La contrepartie c'est que le mètre de "réseau" sera plus coûteux à entretenir dans une ville dense! Plus un réseau est dense, plus c'est complexe et plus c'est coûteux... Les gains d'un coté sont perdus de l'autre!
Euh non, l'idée c'est que le mètre de réseau coûte à peu près la même chose à entretenir où qu'il soit. Par contre dans une ville peu dense (étalée), il y a beaucoup plus de réseaux (en longueur) à entretenir alors que dans une ville dense, avec un réseau relativement court on dessert beaucoup plus de personnes.
Dans le même ordre d'idée, dans le cas de construction de réseaux neufs, ça coûte beaucoup moins cher dans une ville dense (peu de longueur à faire pour desservir beaucoup de gens) que dans une ville peu dense (grande longueurs de réseaux à construire pour desservir peu de population).
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sdr51 a écrit:
Nabu a écrit:
Chaque modèle à ses avantages et ses inconvénients!
Pour le réseau... Une ville dense aura proportionnellement au nombre d'habitants un réseau d'eau usée/électrique moins grand, moins étendu que pour une ville moins dense.
La contrepartie c'est que le mètre de "réseau" sera plus coûteux à entretenir dans une ville dense! Plus un réseau est dense, plus c'est complexe et plus c'est coûteux... Les gains d'un coté sont perdus de l'autre!Euh non, l'idée c'est que le mètre de réseau coûte à peu près la même chose à entretenir où qu'il soit. Par contre dans une ville peu dense (étalée), il y a beaucoup plus de réseaux (en longueur) à entretenir alors que dans une ville dense, avec un réseau relativement court on dessert beaucoup plus de personnes.
Dans le même ordre d'idée, dans le cas de construction de réseaux neufs, ça coûte beaucoup moins cher dans une ville dense (peu de longueur à faire pour desservir beaucoup de gens) que dans une ville peu dense (grande longueurs de réseaux à construire pour desservir peu de population).
Oui, et on en voit un exemple pratique dans le déploiement de la fibre optique :
- dans les grands centres-villes les opérateurs se font une concurrence effrénée (mon immeuble, qui est l'une des tours de logements les plus hautes de Paris et donc l'une des moins chères à équiper, a été servie très rapidement) ;
- dans une ville moins dense, ce sera bien si une mutualisation des efforts permet de proposer une offre unique ;
- quant aux zones rurales, seule une intervention de la puissance publique permettra (lorsque le père Noël viendra la semaine des quatre jeudis) de déployer un jour la fibre.
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Nabu a écrit:
Je vais prendre l'exemple de Houston.
C'est sans doute la ville des USA qui croit le plus rapidement et qui a l'un des taux de chômage les plus faibles des USA avec 6,2% en 2013! (2,1 millions d'habitants contre moins de 300 000 en 1930)
-Elle n'a absolument aucun plan d'urbanisme
-Étalage urbain très important
-Usage de la voiture généralisé
-Transports en commun peu développés
(…)
Bien évidemment, Houston est un cas à part et qui ne peut pas être transposable en France (la terre autour de Houston n'est que peu fertile et est disponible en quantités énormes)
Si, la Côte d'Azur :)
https://maps.google.fr/?ll=43.648001,7. … h&z=14 : et ce ne sont pas que des maisons : ici, une petite zone commerciale : https://maps.google.fr/?ll=43.644235,7. … 6,,0,-5.73
Je ne sais pas si vous avez remarqué que les cartes Michelin les plus récentes (à l'échelle 1cm:2km) prennent enfin en compte l'étalement urbain des 30 dernières années : avant, on ne voyait que les zones urbanisées densément ou les anciens hameaux, les lotissements récents n'étaient pas marqués. Maintenant, ces lotissements sont indiqués par une zone beige claire (ça n'est pas encore le cas sur le site internet viamichelin).
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Ah oui, effectivement.
Impressionnant ton premier lien.
Quelle horreur le deuxième lien que tu nous a mis Djakk, en terme d'aménagement.
Eclairage du carrefour giratoire fait par des spots sur poteaux, ligne THT qui passe en plein au-dessus du centre commercial, pas de trottoir ni de passages piétons partout autour du giratoire (giratoire mi-urbain, mi-interurbain), bordure de trottoir de caractéristiques interurbaines, balises blanches (pour interdire le stationnement?),...
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Concernant le taux de chômage du Texas, je serais curieux de connaître le taux de participation à la population active et l'évolution de cette participation depuis 2008, mais là n'est pas le sujet.
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sdr51 a écrit:
Ah oui, effectivement.
Impressionnant ton premier lien.
...Et si tu te déplaces sur la carte, tu constatera que ça se prolonge, que ça se prolonge...
D'autres exemples à la même échelle ? Quelques parts près d'Avignon, de Toulouse, de Bordeaux, entre Grenoble, Chambéry, Bourg-en-Bresse et Lyon, Annemasse et Annecy, Lens et Lille, vers La Rochelle ou encore dans l'Essonne... On continue ?
Dernière modification par Chéricutz (03-12-2013 17:58:32)
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