Muséum d'histoire naturelle de Nice

Le muséum d'histoire naturelle de Nice, également connu sous la dénomination Musée Barla, est le plus ancien musée municipal de Nice. Il ouvre ses portes en 1846 dans un local du Palais communal (place Saint-François), et est alors constitué des collections du naturaliste Jean-Baptiste Vérany (1800-1865) : oiseaux, mollusques, minéraux et fossiles. En parallèle, le savant Jean-Baptiste Barla (1817-1896) constitue peu à peu une importante collection privée – poissons, plantes à fleurs, champignons locaux... – qui est réunie en 1863 avec la collection du muséum au sein de la Maison Barla établie au 6, place Garibaldi.

Au décès de Jean-Baptiste Barla en 1896, l'ensemble de ses propriétés et collections est légué à la Ville de Nice, dont une propriété du boulevard Risso qui communique avec la Maison Barla¹. Le muséum d'histoire naturelle y est ainsi aménagé au tout début du XX^e siècle, puis s'étend progressivement dans divers corps de bâtiments voisins pour constituer in fine l'actuel établissement :

- une bâtisse R+2 implantée coté nord le long du boulevard Risso, construite par la veuve Rapello (née Thérèse Imberty) après l'acquisition du terrain en 1871² ;
- un petit corps de bâtiment intermédiaire R+1 d'une seule travée, construit à la suite d'une demande de Thérésius Blanchi déposée en 1892³ ;
- une bâtisse à arcades composée d'un rez-de-chaussée avec double-hauteur, implantée coté sud le long du boulevard Risso, construite à la suite d'une demande de Jean-Baptiste Barla déposée en 1873⁴ (il s'agit de la propriété léguée par ce dernier en 1896 et implantation d'origine du nouveau muséum) ;
- un long bâtiment R+1 en cœur d'îlot datant du début du XIX^e siècle⁵, lieu originel d'exposition de la collection de ce musée.


Après un ravalement de la façade principale sur le boulevard Risso, l'établissement ferme en 2025 pour mener un chantier de rénovation des intérieurs : refonte de la signalétique, modification de l'accueil, création d'une boutique et de vestiaires, aménagement en sous-sol d'une salle polyvalente et d'une salle de lecture. À terme, le musée doit également être doté d'un jardin pédagogique de 250 m² au sein de la Promenade du Paillon lui faisant face⁶.

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