- Résidence des Floralies
Construit
Données techniques
≈19,50 m
Pur produit de l'architecture utopique des années 70, ce vaste ensemble brut de décoffrage qui compte 277 logements est basé sur le principe de la trame proliférante (1). Le premier projet d'Alauze et Vives date de 1971. Il fut fortement modifié lorsque le nouveau promoteur imposa d'autres architectes, Remoissonnet et Leroy.
Une ribambelle de parallélépipèdes semblent dégringoler de la colline de part et d'autre de la voie qui traverse la résidence. Au travers d'un jeu savant de pleins et de vides courent des escaliers donnant par l'extérieur sur des coursives communes, puis des terrasses privatives.
Malmené par le temps et par sa situation très enclavée, ce lieu en copropriété a fait l'objet de plusieurs études et plans de sauvegarde qui ont montré toute la difficulté d'une rénovation selon les normes de confort et de sécurité actuelles, notamment au niveau de la thermique et de l'accessibilité.
Les décisions prises par la municipalité en 2008 semblent s'orienter vers une reconstruction des logements sous la forme d'un éco-quartier(2), puis vers une possible démolition de l'existant à terme (3).
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(1) A voir sur le blog archi-mp.
(2) Consultez les différents scénarios envisagés par ]l'Agence Urbane sur le site de la Mairie de Ramonville-Saint-Agne.
(2) Plus d'informations sur ces deux articles de La Dépêche du Midi :
- Ramonville-Saint-Agne. 11, 5 M € pour sauvegarder et reconstruire les Floralies ;
- Ramonville-Saint-Agne. Les Floralies ouvrent la voie de l'écoquartier.