La Charmeraie

Cette résidence de style post-moderne possède de belles qualités en terme de typologie. Rejetant les stationnements essentiellement dans un parking aérien de trois étages placé côté rue et habillé de bardeaux de terre cuite accrochés, elle dégage une cour intérieure peu encombrée de véhicule et largement arborée.

Les logements - une centaine de types variés, du T1 au T5 - s'organisent autour de celle-ci, à mi-chemin entre l'hôtel particulier et la place de village, jouant avec la typologie toulousaine de la chartreuse et permettant au bâti de s'immiscer dans la profondeur de la parcelle, à l'origine maraîchère. A l'arrière se développent des jardins privatifs pour les appartements situés en rez-de-chaussée, complétés par un square appartenant à la résidence et à l'usage de ses occupants.

L'ensemble est compris dans un vaste bois irriguant tout l'îlot et formant un volume végétal de 50 mètres de large, 200 mètres de long et 30 mètres de haut, apte à préserver les riverains de la chaleur de l'été toulousain. L'ensemble compte des variétés diverses d'arbres de hautes tiges, antérieurs à l'urbanisation du secteur.

Celle-ci est intervenue après que la digue eut été construite pour protéger ces terres inondables et malsaines, parsemées de petits ruisseaux qui expliquent la présence de nombreux saules donnant le nom à la rue.

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