22, rue des Pyrénées

Voici un exemple très intéressant de maisons jumelles qui montre la valse-hésitation des goûts stylistiques des maîtres d'ouvrages de l'époque en terme d'ornementation ; alors même que les deux logements sont en tout point identique au niveau fonctionnel et constructif.

La typologie des deux bâtiments mitoyens est ainsi symétrique : alignement sur la rue, mais en retrait pour laisser la place d'un jardinet ; pignon à forte pente s'élevant en R+2 ; entrée principale commandée par un emmarchement menant au perron.

Mais alors que le 20, rue des Pyrénées opte pour un décor plutôt néo-régionaliste, le 22, rue des Pyrénées se teinte d'éléments Art nouveau : lambrequin ajouré d'une spline graphique, balustres du salon étonnamment chantournées, garde-corps des étages en fer forgé développant des volutes typiques, céramique à motifs floraux éthérés, consoles de toit en bois blanc...

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