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Construit
≈8,00 m
À la suite de l'aventure de l'urbanisation Mirail menée en collaboration avec Team X et dans le cadre de laquelle Atelier 4 réalisa quelques opérations1, il restait encore sur ce secteur des zones à urbaniser après que le masterplan de Candilis ait été abandonné sans avoir été achevé, notamment sur le secteur de l'université2.
Le lotissement du Mirelet , à l'interface de la voirie primaire du Mirail, de la fac et du secteur de Reynerie, fait partie de ces opérations qui, si elles ne sont pas directement issues du plan d'urbanisme initial, en portent la marque ne serait-ce qu'en terme de trame urbaine sur laquelle elles viennent s'implanter et sur le positionnement, en adéquation ou en réaction, qu'elles adoptent vis-à-vis de la morphologie de l'ex-ville nouvelle encore fraîche. Il est d'ailleurs intéressant dans cette perspective de comparer la manière dont, avec 10 ans d'écart, la même agence produit deux ensembles de logements individuels à 500 m de distance qui, à première vue, n'ont pas grand chose en commun : La Tourasse-Lestang et le Mirelet.
Si l'organisation en grappe de bâti autour de placettes collectives reste similaire (la voiture pénétrant cependant plus loin à l'intérieur de l'enclave), si l'irrigation par la trame verte et par les cheminements piétons reste primordiale, l'apprêt architectural est rigoureusement différent : point ici d'esthétique moderniste ; pas de béton blanc, de volumes cubiques ni de toitures terrasses. Les références convoquées pour le Mirelet sont celles des villages du Sud-Ouest : ruelles, décrochés de volumes, petites fenêtres, éléments de modénatures ou de métallerie gratuits et surtout couvertures deux pentes en tuiles.
Preuve au-delà d'une continuité de la réflexion urbaine3 qu'au milieu des années 70 un changement d'époque dans l'histoire de l'architecture s'est amorcé. La page de la modernité est définitivement tournée en 1979 quand sont livrées les 60 maisons modulaires du Mirelet. La rupture se traduit cependant au final plus du point de vue morphologique que typologique.
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