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Hospice de la Grave

Creative Commons LicenseCreative Commons LicenseCreative Commons LicenseCreative Commons License Chéricutz
Identifiant PSS #9004
Nom Hospice de la Grave
Noms alternatifs Hôpital Général Saint-Joseph de La Grave ; Hôpital Saint-Sébastien des Pestiférés ; Le Grand Enfermement ; Les Dépôts de mendicité ; Les quartiers de force...
Quartier Secteur 2.1
Adresse(s)
  • place de Langé
Statut

Construit

Construction 1197
Fonction(s) Santé, Monument, Édifice religieux
Label(s)
  • Classé monument historique

Données techniques

Niveaux R+6
Hauteur totale estimée

≈31,00 m

Surface du terrain 70 000 m²

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À propos de cette fiche

Ajoutée par Chéricutz le 19/09/2008
Dernière mise à jour par Chéricutz le 15/07/2009
Architecte(s) / Maître(s) d'œuvre
Maître(s) d'ouvrage
  • Les Capitouls

Cet imposant édifice apparait mentionné dans les textes à partir de 1197. Formant une enclave dans le ville médiévale, il a connu une histoire mouvementée et sombre faite d'épidémies de peste ou de lèpre pendant environ 5 siècles.

Sa première histoire bâtie se confond avec celle des remparts de Saint-Cyprien dont il occupait les tours qui servaient à la fois dispensaires et prisons au marges de la ville. La liste des noms que ces lieux intégrés à l'Hospice portent fait, aujourd'hui, froid dans le dos :Hôpital Saint-Sébastien des Pestiférés ; Le Grand Enfermement ; Les Dépôts de mendicité ; Les quartiers de force... Il s'agissait de fait d'enfermer, entre autres, pauvres (accusés de propager les épidémies, fous et prostitués.

De fait, tout comme son homologue et quasi voisin l'Hôtel-Dieu, l'Hospice de la Grave a dès le départ été conçu comme une sorte de soupape de sécurité pour la ville permettant si ce n'est de soigner, à tout le moins de confiner les éléments dangereux pour la santé physique et morale du reste de la cité.

Cependant la majorité des bâtiments actuels de cet hôpital ont été en fait édifiés à partir de 1758, date à laquelle est également entamée la construction de la Chapelle Saint-Joseph de la Grave qui forme aujourd'hui encore l'un des plus haut point de la ville et l'un de ses symboles visuels majeurs. On observe ainsi un bel ouvrage de facture classique en briques foraines formant en plan masse un damier composé de corps de bâtiment et de cours ombragées, surplombées par la masse imposante de la chapelle.

Constamment agrandi au fil des siècle, l'Hôpital à finit par prendre une ampleur spatiale considérable (environ 7 ha) intégrant, hormis la tour Taillefer (35 m) et la chapelle (51 m) des bâtiments des années 70 culminant à plus de 30 m.

C'est aujourd'hui à l'image de Purpan une "ville dans la ville" qui verra bientôt disparaître comme l'Hôtel-Dieu ses fonctions hospitalières. Différentes variantes de réhabilitation ont été évoquées par les municipalités successives, parlant de résidence étudiante, de Cité de la Danse ou encore de complexe hôtelier 4***


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