Publicité
Construit
≈22,00 m
La rue Laganne, qui longe en contrebas le cours Dillon, a bénéficié dans les années 1980 d'une opération d'aménagement concertée qui a vue fleurir une typologie d'immeuble aux caractéristiques particulières.
Les résidences de standing (1) comme celles-ci bénéficient en effet d'une morphologie pyramidale intégrant de vastes terrasses - en porte-à-faux desquelles sont enchâssées de solides jardinières. Avec le temps la végétation y est devenue franchement exubérante et fournit un cadre idyllique à ces logements à l'architecture à la fois rigoureuse et sensible.
Les habitants sont réellement privilégiés, les larges baies vitrées embrassant dans un même regard la vue sur la Garonne, les frondaisons du mail qui recouvre le cours Dillon et les bosquets de la prairie de Filtres.
Cette période de l'architecture, à la fois généreuse et moderne, a représenté une sorte d'apogée pour les immeubles de logements à Toulouse - un must dont on retrouve d'autres exemples (2). Malheureusement cette typologie a été emporté par la crise de 1993 ; depuis lors ne se succèdent que les pâles copies-cassoulet des promoteurs immobiliers d'aujourd'hui, hormis peut-être certaines opérations aux Amidonniers, sur la ZAC de Pouvourville ou encore sur la ZAC Job (3) ...
(1) Les résidences du cours Dillon :
- 15 bis, rue Laganne ;
- 17-19, rue Laganne ;
- 27-31, rue Laganne ;
- 37, rue Laganne.
(2) Les "immeubles-pyramides" à Toulouse :
- La Place Occitane ;
- Le Belvédère ;
- 4, boulevard Bonrepos
(3) La ZAC Job :
- 1-3, rue Jean Bardou ;
- 5, rue Jean Bardou ;
- 7-9, rue Jean Bardou.
Publicité