- 76, allées Charles de Fitte
Construit
- Classé monument historique
Données techniques
≈13,00 m
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En 1827, la municipalité de Toulouse décide de regrouper les abattoirs de la ville sur un seul site, dans un souci d'hygiène et de rationalité. Elle choisit un terrain à la lisière extérieure des remparts en cours de désaffectation tout autour de la ville, et confie le projet à l'architecte de la ville, Urbain Vitry.
Celui ci adapte le modèle des abattoirs modernes en vogue à cette époque à Paris en concevant un édifice de style néo-classique et de typologie toulousaine, évident et harmonieux.
La composition du plan est simple et efficace et propose un très beau bâtiment qui, au-delà de sa fonction industrielle, présente des aspects nobles propre à un monument dès sa conception d'origine.
Sur un plan symétrique, Vitry dispose une halle centrale agencée comme un nef, flanquée de deux bas-côtés. Décollés du bâtiment principal s'ajoutent deux pavillons d'entrée, deux longères latérales et deux pavillons arrières qui se rejoignent par un hémicycle recouvert de toits formant une succession de sheds.
En 1989 les abattoirs sont fermés et classés Monument Historique dans la foulée, tandis que les extensions réalisées par Jean Montariol en 1929 sont détruites.
Un concours international d'architecture est lancé en 1995, portant sur la reconversion de l'ensemble en Musée d'art moderne et contemporain ainsi que sur la création - en lieu et place des constructions industrielles annexes qui s'étaient accumulées sur le site au fil des ans - du jardin Raymond VI entre allées, musée, Garonne et remparts limitrophes à l'Hospice de la Grave. Le bâtiment sera achevé en 2000.