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Construit
28,00 m
28,00 m
C'est à partir de 1456, que Charles VII incite la ville de Montpellier à lever une taxe sur la réalisation future d'un ouvrage d'art en deux tronçons (un à Montferrier l'autre dans Montpellier) destiné à acheminer l'eau de la source Saint Clément vers Montpellier. Le developpement important de la ville au cours du XVIe siècle exigeait d'urgence une alimentation en eau plus conséquente que celle offerte par les 35 puits de quartiers.
A l'initiative du conseil de ville, en 1673, un certain Pascal avait fomenté le projet d'amener les eaux de la source du Boulidou de Saint Clement.En 1712, l'ingénieur Clapier, monte un projet sérieux pour tansporter les eaux de cette source. Ce projet sera repris, en 1752, par Monsieur de Montferrier Syndic General du Languedoc, en collaboration avec un ingénieur hydraulien d'Aramont dans le Gard et menbre de l'Académie Royale Henri Pitot de Launay. Ce dernier homme, completera le parcours initial, pour être approuvé par le conseil d'Etat, le 11 avril 1753.
Pitot de Launay pilotera ainsi la construction de cet aqueduc en deux tronçons largement inspiré du Pont du Gard. Le raccordement à la ville avec trois arceaux supplémentaires et le chateau d'eau du Pérou fût l'oeuvre de l'architecte Montpelliérain Jean Antoine Giral.
Le 7 décembre 1765, lors d'une inauguration mémorable, l'eau par simple gravité fût acheminée pour la première fois jusqu'aux promenades du Pérou.
La construction complète avec les trois derniers arceaux fût menée jusqu'en 1776. L'aqueduc se compose aujourd'hui de 53 grands arceaux de 8 mètres d'ouverture et de 183 petits de 2,78 mètres. La hauteur de l'édfice avoisine les 28 mètres pour une distance parcourue de 14 km.
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