- 111, rue Saint-Honoré
- rue de l'Arbre Sec
Construit
- Inscrit monument historique
Données techniques
≈14,00 m
À propos de cette fiche
La première fontaine de la Croix du Trahoir fut édifiée sous François Ier en 1529, par Jean Goujon. Elle fut reconstruite en 1606 puis déplacée de quelques mètres en 1636 afin d'améliorer la circulation dans la rue Saint-Honoré.
En 1775, l'architecte Jacques-Germain Soufflot fut chargé de la rebâtir à nouveau. Il l'inséra dans un petit bâtiment faisant l'angle des rues Saint-Honoré et de l'Arbre Sec. La fontaine est orientée sur cette seconde rue, sa décoration est l'œuvre du sculpteur Louis Boizot.
À l'origine et jusqu'au milieu du XXe siècle, les deux étages supérieurs étaient des locaux techniques. En 1966, ils deviennent le siège du consulat de la Principauté d'Andorre. Vidé en 1995, le bâtiment reste vide jusqu'en 2002, puis se voit squatté par un collectif d'artistes. Aujourd'hui, ce même collectif, le Laboratoire de la Création, l'occupe à titre légal : on y trouve ainsi une petite galerie d'art au rez-de-chaussée, quatre ateliers d'artistes dans les étages, et un studio de musique au sous-sol.
La fontaine elle-même a été inscrite au titre des Monuments historiques le 2 février 1925.