Ensemble des Hautes Formes2

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Cet ensemble de 209 logements¹ est considéré comme emblématique de la renaissance de l'architecture des logements sociaux dans les années 70-80 à Paris. Tout fonctionnalisme est ici rejeté. Les huit immeubles liés dans un seul bloc ont permis à Portzamparc de ne pas créer deux tours d'allure banale comme il était prévu initialement.

Un square, une place et une rue (la rue des Hautes Formes) sont construits au centre, et un espace intérieur est créé. Cet ensemble a en effet été conçu sur les vides qu'il produit, sur les espaces qu'il dessine, de manière à composer l'espace extérieur comme un espace intérieur - manière la plus sûre de lutter contre le fonctionnalisme issu de la Charte d'Athènes.

L'entrée de l'ensemble est symbolisée par une arche, et chaque immeuble est relié aux autres au moins par des linteaux qui ont pour fonction de structurer tout l'ensemble en une seule entité, grâce à des parois symboliques.


L'ensemble des Hautes Formes constitue finalement le premier exemple d'îlot ouvert², concept urbanistique développé par Christian de Portzamparc à partir des années 70 et mis en application à grande échelle sur le quartier Masséna de la ZAC Paris Rive Gauche³ à partir de 1995.

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