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Pistons et Cylindres1

© Sipane Hoh
Identifiant PSS #22552
Nom Pistons et Cylindres
Noms alternatifs Résidence du Pré-Yvelines, Maisons OCIL
Quartier Pré-Yvelines
Adresse(s)
  • rue rouge ; rue mauve ; rue bleue ; rue verte ; rue ocre ; rue orange ; rue brune ; rue jaune ; rue rose
Statut

Construit

Construction 1970
Fonction(s) Logements

Données techniques

Niveaux R+1
Hauteur totale estimée

≈6,00 m

À propos de cette fiche

Ajoutée par Chéricutz le 06/12/2009
Dernière mise à jour par tertiaire le 06/12/2009
Architecte(s) / Maître(s) d'œuvre
Maître(s) d'ouvrage
  • OCIL

Onze hameaux totalisant 200 logements forment ce drôle de lotissement dont le toponyme couramment utilisé est bien curieux : "Pistons et Cylindres", voilà bien traduite toute l'affection que lui porte ses habitants qui depuis 1970 arpentent les sentes, les venelles et les placettes composant l'espace public de quartier hors-norme d'Élancourt, l'une des 7 communes de la ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines.

Construites à l'aube des années 70 dans un courant communautaire qui voit faiblir le pouvoir planificateur de l'État en manière d'urbanisme au profit des opérateurs privés, ces logements, tous individuels, sont de deux types :
- 81 maisons de plain-pied comportant 3, 5 ou 6 pièces (les pistons) ;
- 119 maisons mitoyennes en R+1 disposant de 4, 5 ou 6 pièces (les cylindres).

Ses architectes, Martine et Philippe Deslandes, ont disposé des grappes de bâtisses où la voiture ne s'engouffre qu'à peine, limitée dans son champs d'action à rejoindre des raquettes encerclées de garages sans pour autant pouvoir jamais atteindre la porte des habitations ; celles-ci ne sont accessible qu'à pied. De multiples espaces verts communs irriguent l'ensemble de l'opération, permettant notamment de circuler jusqu'à la crèche, toute de cercles imbriqués.

Ce qui frappe surtout au-delà des formes architecturales simples, c'est la douce poésie qui émane de ces rues où la végétation a depuis près de 40 ans eu le temps de s'épanouir : les noms de rues (rues rouge, mauve ou ocre...), inscrits en lettres géantes et colorées, égayent comme des sculptures minérales la courbes des voiries ; les pignons s'agrémentent de hiéroglyphes pop plein d'humour ; les fenêtres en losanges se bisbillent avec la rigidité fragile des cubes de béton projeté qu'elle percent...

Bref, il fait bon vivre dans l'utopie quand celle-ci se patine de l'humanisme discret de ses concepteurs.


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