Résidence La Bruyère - Bât. 1

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La résidence de la Bruyère est une copropriété située dans un quartier de Bondy en pleine mutation (elle se trouve en effet dans le futur quartier nommé "Les Rives de l'Ourcq" qui prévoit notamment la requalification de la RN 3 en un boulevard urbain ainsi que l'aménagement d'un grand projet d'ensemble aux abords du Canal de l'Ourcq). Cette copropriété, située entre la piscine municipale Michel-Beaufort et la limite avec Les Pavillons-sous-Bois, a été construite en 1961 et elle regroupe 176 logements répartis à travers quatre bâtiments de 10 étages (ils comptent 44 logements chacun). 2/3 des résidents sont propriétaires, mais ont un faible niveau de ressources et sont fortement endettés. De plus, cette copropriété a une situation financière médiocre, puisqu'elle est frappée par un important taux d'impayés (environ 70% du budget réalisé).

La copropriété a commencé à se dégrader dès la fin des années 1990, et certains propriétaires ont quitté leur logement dès qu'ils en avaient les moyens. C'est pourquoi en 2000, un administrateur a été nommé pour tenter de réduire les impayés de charges et remettre en place une bonne gestion de cet ensemble résidentiel.

Malheureusement, le conseil syndical a été dissous, et les copropriétaires furent aussitôt déssaisis de leurs préoccupations.

En 2007, la composition socio-démographique de la copropriété bondynoise était la suivante : on dénombrait 67 % de copropriétaires occupants, ainsi que 30 % de résidents ayant des revenus modestes (des chiffres en-dessous de la moyenne de l'Île-de-France).

En 2009, suit à un cumul des difficultés auxquelles doit faire face la résidence La Bruyère, un Plan de sauvegarde a été mis en place.

Deux ans plus tard, en 2011, une première phase de travaux d'urgence a été mise en œuvre grâce à un montage financier permettant un préfinancement par des subventions publiques. Ces travaux ont coûté 635 000 euros T.T.C.

Cependant, la précarité sociale qui frappe la copropriété de la Bruyère ne permet pas la réalisation d'un travail de redressement financier de cette dernière (appui au syndic pour la réduction des dettes de charges, lancement de procédures, désendettement de la copropriété vis-à-vis des fournisseurs, etc.) ou l'accompagnement social (ouverture de droits, recours au Fonds de Solidarité pour le Logement, orientation vers d'autres acteurs du social), et ce, en prévision d'une mise sur pied d'un programme de travaux significatif. Les travaux en question sont d'ordre thermique, et ces derniers qui favorisent une réduction des charges courantes de copropriété pourraient toutefois nécessiter un effort financier trop lourd pour des résidents déjà endettés vis-à-vis du syndic les représentant.

C'est pour cette raison que les futurs travaux envisagés devront tenir compte de cette situation sociale afin d'assurer aux copropriétaires de meilleures conditions de vie pour rester dans leurs logements.

Durant l'hiver 2012-2013, 800 résidents de la copropriété se sont retrouvés sans chauffage, en raison des nombreuses pannes qu'a subie la chaufferie qui alimente les 176 logements de la résidence¹.


Le bâtiment 1 est celui qui borde l'avenue Gallieni (l'ancienne RN 3).

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