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La Secrétaire d'Etat à la Politique de la Ville, Fadela Amara, vient d'ouvrir un blog accessible à tous dans le cadre de la préparation d'un "plan banlieues" pour la fin de l'année. Je pense que les questions "sociales" auront une place prépondérante, mais le volet urbain également. Occasion de s'exprimer et de faire passer quelques idées
http://pourmaville.skyrock.com/1.html
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j'adore tout simplement, c'est pas souvent qu'on est sollicité pour quelque chose par le gouvernement, je trouve surtout génial le fait que l'on écoute les gens qui viennent directement de ses quartiers qui eux seront résoudre les problème a leur sources plutôt que de laissé ça a des hommes politique qui sont souvent pour la plupart issus des beaux quartiers
Très bonne initiative
Surtout que cette femme a grandit dans un bidonville donc très très bien placé a ce niveau
Dernière modification par F@b (01-08-2007 23:53:54)
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Why not, à suivre...
Mais pourquoi un Skyblog, ils n'ont pas les moyens de mettre en place leur propre plate-forme au Ministère du Logement et de la Ville ? (bon, je pense avoir compris la manœuvre, sachant que la même ficelle avait été utilisée -tant à gauche qu'à droite- avant les Présidentielles, pour solliciter le 'vote des banlieues'... navrant )
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ouais navrant pendant les élections mais la c'est un blog, c'est différent, enfin pour moi quand j'entend blog, j'entent simplicité, chaleur, jeunesse, la j'ai laissé une petite idée sur le blog, alors que si sa aurais été un site, je sais même pas si je serais allez dessus ...
EDIT : un site pardon un site
Dernière modification par F@b (02-08-2007 02:05:48)
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hum... c'est un blog mais pas un blog ? Relis-toi et édite ton post, parce que là c'est incompréhensible
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Mouais... Jai horreur de ce ton faussement copain (pardon, "pote"), de cette manière de s'adresser au lecteur (présumé djeun-de-la-téci, c'est un skyblog) en le tutoyant (et en alternant bizarrement tutoiement et voussoiement dans une même phrase), tentative grotesque et pitoyable de s'abaisser au niveau supposé médiocre du public visé, dont j'espère qu'il ne sera pas dupe, derrière le masque convenu d'un "respect" factice, de la condescendance dans lequel il est tenu par l'Institution, y compris par des politiques issus du monde associatif et de cette prétendue "société civile", dont la représentativité serait censée plus légitime que celle des élus, mais en réalité depuis longtemps récupérés par le "système" (désolé pour le poncif, du reste pertinent en l'occurence, mais après tout moi aussi je peux bien me laisser aller à la facilité et puis là je commence à fatiguer vu que je suis en train de battre le record de la phrase la plus longue écrite sans respirer sur ce forum... Ouf !).
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Idem que Fred75 mais en plus court, le ton employé dans ce blog est vraiment ridicule ...
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parce que en France il faut s'exprimer avec de grandes phrases et de jolis mots pour faire quelque chose de bien? désolé de vous contredire, mais avec nos grandes phrases et nos jolis mots voila ou on en est arrivé...
Et puis il y a une norme de language a respecter quand on fait de la politique? regarder les vidéo, elle parle avec le même ton que ce qui est écris sur le blog ... c'est ca le parlé "vrai"
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F@b a écrit:
parce que en France il faut s'exprimer avec de grandes phrases et de jolis mots pour faire quelque chose de bien? désolé de vous contredire, mais avec nos grandes phrases et nos jolis mots voila ou on en est arrivé...
Et puis il y a une norme de language a respecter quand on fait de la politique? regarder les vidéo, elle parle avec le même ton que ce qui est écris sur le blog ... c'est ca le parlé "vrai"
Personne n'a parlé de grandes phrases ni de jolis mots, mais juste de parler correctement.
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Je vous trouve bien ingrats et je suis pas loin de rejoindre l'avis de F@b.
Même si j'ai quelques doutes quant aux bienfaits supposés de la "démocratie participative". On peux toujours y voir de la démagogie mais je ne vois pas le problème à ce que nos élus sortent du cadre doré de leur ministère et s'adressent au public des banlieues, ou à un certain public (pas exclusivement représentatif c'est sur). Après tout c'est pour ces quartiers et ces publics que ce ministère existe non ? et c'est plutôt une bonne chose que l'institution s'adresse à ces jeunes avec leurs codes et leur langage, plutôt que de rester sur une communication strictement institutionnelle qui de toute façon ne les atteindrait même pas...
Ca veut pas dire que les lois vont être réécrites en langage sms, quoique ça serait peut-être un peu plus compréhensible pour tout le monde
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Ce n'est pas la première fois que des politiques s'adressent au grand public et lui "donnent la parole" via des blogs, des forums ou, tout simplement, des enquêtes d'opinion. Cela a été le cas lors de plusieurs grands projets de loi ces dernières années ou de certains candidats à l'élection présidentielle. Mais ce n'est pas parce que le public s'exprime qu'il se fait entendre. Ici la ministre a une crédibilité que d'autres n'avaient pas, cela peut aider certaines personnes à mieux accepter les politiques. En cela ce n'est pas une mauvaise chose, donc pourquoi pas ? Mais il faut être conscient que, jusqu'à preuve du contraire, c'est de la communication à sens unique : du haut vers le bas.
La démocratie participative, c'est autre chose. C'est par exemple lorsqu'un groupe varié mais numériquement plus limité de citoyens reçoit les moyens de comprendre à fond les dossiers et de formuler des propositions ou de porter un jugement informé (exemple : les conférences de consensus). Mais on n'est pas trop habitué à ce genre de chose en France, sauf dans certains domaines restreints. On se méfie des corps intermédiaires (syndicats, associations), auxquels on ne donne jamais beaucoup de pouvoirs.
S'il s'agit simplement de connaître les problèmes des banlieues, ils sont connus depuis longtemps. De nombreux rapports les ont décrits, personne ne les ignore. Et sûrement pas la ministre, qui vient des banlieues et y a milité pendant des années. Je ne vois pas bien ce qu'elle va apprendre sur ce blog...
(le ton du skyblog ne me gêne pas particulièrement ; la langue française n'est pas sacrée, il faut juste parler un langage aisément compréhensible par les personnes qui sont la cible de ce blog)
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Le ton ne me gêne pas, en revanche si Fadela Amara s'exprime plutôt naturellement sur les vidéos, l'enrobage sonne vraiment faux, et ce décalage je pense qu'il est tout-à-fait perceptible par la cible visée. Ensuite Skyblog n'est pas un code mais une marque. Outre le fait que Skyrock soit autant détestée qu'appréciée en banlieue (contrairement aux idées reçues --> donc erreur de casting ?) je trouve que c'est envoyer un mauvais signal pour un ministère public que de se plier aux codes (ses amis...) d'un service commercial, de même que de parler à une population discriminée en l'assimilant à une marque. Bref, c'est au mieux maladroit, au pire démagogique.
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Je parlais bien du blog, pas des vidéos. En outre je rejoins le renard sur le fait qu'il me paraît malvenu d'associer la comm officielle d'un ministère à une marque et une société commerciales. Rien n'empêchait de faire concevoir et héberger un blog sur mesures par un prestataire payant mais discret (qui n'affiche pas sa marque sur le site).
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Archicool 01-09-2007
Faut il passer la banlieue au Kärcher ? s’interrogera l’architecte, ancien candidat à la présidentielle, Roland Castro, le 4 septembre 2007 à l’ENSOP.
Conférence publique du bouillonnant architecte engagé dans la vie citoyenne et qui est bien décidé à l’ouvrir; Roland Castro, le 4 septembre 2007 à 20H00, à l’ENSOP * Cannes-Ecluse, ( Rangez vos maillots, sortez vos képis, l’ENSOP ne se trouve pas sur la Riviera, mais en Seine et Marne ( 77 ) et c’est : l’Ecole Nationale Supérieure des Officiers de Police ( http://www.ensop.fr )
Roland Castro spécialiste du remodelage urbain des quartiers issus de l’urbanisme bâclé des années 60 [...]
Extrait du texte de présentation de l’éditeur : “ Parce que ces banlieues renferment des gisements humains insoupçonnés, parce qu’elles ont moins besoin de “nettoyage” que d’embellissement et de considération, parce qu’aucun des quartiers qu’ils a transformés n’a été touché par la flambée de l’automne 2005, Roland Castro livre son rêve d’une France, “ sans Kärcher”, ouverte au métissage, garante de dignité et de fraternité !”
[...]/cgi-bin/presse/pg-newspro.cgi?id_news=3296
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En ce moment au forum Libération de Grenoble, un des débat sera (samedi 15 à 9h30):
"Banlieues : maires poules ou maires fouettards ? " avec Patrick BRAOUEZEC et Eric RAOULT.
Mais bon ce sont des débats plus politques qu'architecturaux/urbanistiques...
Pour les curieux, le programme: http://forumdelibe.blogs.liberation.fr/ … e-pro.html
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Le "plan banlieue" a été présenté par Nicolas Sarkozy.
Discours complet : http://www.lefigaro.fr/assets/pdf/Polit … eues-1.pdf
Article du Figaro :
Le Figaro a écrit:
500 millions d'euros pour désenclaver les quartiers sensibles, déploiement de 4.000 policiers supplémentaires. Le chef de l'État a dévoilé le plan banlieue vendredi. Un plan qui fait aussi la part belle aux mesures éducatives.
(...)
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Thierry a écrit:
Le "plan banlieue" a été présenté par Nicolas Sarkozy.
(...)
C'est du Sarkozy (ou du Guaino) tout craché dans le style. Pour le contenu, je me limiterai à quelques aspects relatifs à la politique de la ville. Merci de ne pas dériver sur les autres aspects du discours qui sont beaucoup plus polémiques...
Voici donc quelques éléments du discours. Je me contente de synthétiser ce qu'il dit, ce qui suit n'est pas nécessairement mon opinion :
Le constat :
- « Le malaise ne vient pas seulement de l’urbanisme et de l’architecture, il n’est pas seulement économique ou social, il est plus profond, il est aussi identitaire, il est culturel, il est moral, bref il est humain et pas seulement matériel. »
- La politique de la ville a été consacrée à des territoires particuliers, identifiés au sein de la ville : « Pendant 20 ans on a concentré l’essentiel des efforts et des moyens pour corriger ce que l’architecture et l’urbanisme des années 60 et 70 avaient de démoralisant et d’inhumain »
- or, cette politique a été un échec : les quartiers classés en Zone urbaine sensible il y a douze ans n'ont pas progressé.
L'analyse :
- les urbanistes et les architectes ne suffisent pas. C'est aussi l'affaire des politiques et de la société.
- une politique centrée sur les territoires ne suffit pas : « A quoi servirait-il de rénover les bâtiments, à quoi servirait-il de développer les territoires, si l’on ne s’occupait pas en même temps des personnes ? »
Des propositions :
- que tous les ministres responsables de politiques touchant la vie des habitants des quartiers, et pas seulement le ministre de la ville, mobilisent leurs services sur cette question.
- institution d'ici au 1er septembre d'un représentant de l'Etat dans chaque quartier, avec « une véritable autorité sur les services de l'Etat dans le quartier »
Pas d'annonce de moyens financiers nouveaux, semble-t-il.
Ah, j'allais oublier : il faut « réinventer la ville », c'est un « enjeu de civilisation » .
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Thierry a écrit:
Le "plan banlieue" a été présenté par Nicolas Sarkozy.
Discours complet : http://www.lefigaro.fr/assets/pdf/Polit … eues-1.pdf
Et vous avez la version audio/video sur le site de l'Elysée :
http://www.elysee.fr/webtv/index.php?in … ideoId=356
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Banlieues : alerte rouge avant l’explosion annoncée
[...]
Pourtant 5 ans après la loi d’orientation et de programmation pour la ville et la rénovation urbaine du 1er aout 2003, quatre ans après les émeutes urbaines qui ont objectivement fait trembler le pouvoir politique de l’époque avec un impact planétaire, ce rapport aurait du faire l’effet d une véritable bombe quand il est démontré, données officielles à l’appui, que la pauvreté et le chômage ne sont pas en recul, bien au contraire, dans les 751 quartiers objet de l’étude publique.
[...]
http://jprosen.blog.lemonde.fr/2009/12/ … -annoncee/
Dernière modification par micou (02-01-2010 22:26:22)
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La Gazette.fr, 16/12/2010
Les acteurs de la politique de la ville sonnent l’alarme
Les quartiers sensibles continuent de se dégrader dangereusement, selon l’ Inter-réseau du développement social urbain qui déplore le manque d’ambition du gouvernement.
[...]
http://www.lagazettedescommunes.com/512 … %99alarme/
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Après la région IDF qui emprunte à la BEI, la politique de la ville pourrait passer en politique de cohésion européenne :
Maurice Leroy rencontre le commissaire Johannes Hahn, avant d'importantes négociations
"Je souhaite voir la ville pleinement prise en compte dans les critères de la politique de cohésion", a affirmé Maurice Leroy, ministre de la Ville, chargé du Grand Paris, lors d'une rencontre le 19 janvier à Paris, avec Johannes Hahn, commissaire européen chargé de la politique régionale.
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La Gazette.fr/AFP, 15/04/2011
Maurice Leroy annonce un rapport sur le Programme national de rénovation urbaine 2 à l’automne
Le ministre de la ville, Maurice Leroy, a annoncé le 14 avril 2011 à Meaux (Seine-et-Marne) qu'il "remettra à l'automne au Premier ministre François Fillon un rapport" avec des propositions sur "le Programme national de rénovation urbaine (PNRU) 2".
(...)
http://www.lagazettedescommunes.com/628 … -lautomne/
D. Gerbeau, La Gazette.fr, 19/04/2011
Politique de la ville : la deuxième génération des Cucs est arrivée
Maurice Leroy a réuni, le 19 avril, les collectivités retenues pour les nouveaux contrats urbains de cohésion sociale expérimentaux. Détail du fonctionnement des prochains CUCS expérimentaux.
(...)
Les sites choisis dépendent de villes « emblématiques de la politique de la ville », selon Maurice Leroy, comme les Minguettes, Mantes-la-Jolie, Grigny, ou intéressants de par leur diversité, comme les Grésilles à Dijon, les quartiers sud à Dunkerque…
(...)
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Michel Tendil, Localtis.info, 9 novembre 2011
Des quartiers au bord de la rupture
Réunis pour la deuxième édition des Assises de la politique de la ville, le 8 novembre à Amiens, élus, universitaires et responsables associatifs ont dénoncé un "désengagement de l'Etat". Selon eux, la question de la participation des habitants aux projets se pose avec de plus en plus d'acuité pour éviter une situation de rupture avec la République.
(...)
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Bonjour,
Je m'intéresse aux bruits (comme nuisance sonore) dans la ville.
Je me demandais s'il pourrait être bon de créer des zones avec une contrainte particulière au niveau du bruit. Par exemple, un quartier "calme" où il serait interdit de faire du bruit de jour comme de nuit. A l'inverse, il pourrait y avoir un quartier "24h/24". Ce dernier serait sans doute un quartier très animés par les commerces et services le jour et par le monde de la fête la nuit.
Avantage/Inconvénient de la zone "calme" : des riverains plus sereins mais possible spéculation immobilière ; des entreprises obligés d'utiliser d'autres techniques moins sonores
Avantage/Inconvénient de la zone "24h/24" : un pôle économique qui pourrait être toujours en mouvement; Lieu où les jeunes ne dérangeraient pas; etc. mais futur zone de non-droit ?
(c'est un début de réflexion)
Sinon, je me disais, et pourquoi pas une zone "inversée" où le jour et la nuit serait inversé au niveau des réglementations. Le quartier vivrait la nuit et s'éteindrait le jour. Les travailleurs de nuit seraient content.
Quels impacts sur le fonctionnement de la ville?
Est-ce qu'une règlementation similaire existe déjà chez nos voisins?
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Je te simplifie le problème : les quartiers "24h/24" ne contiennent que des commerces, des services, des bureaux, des bars et des boîtes de nuit : aucun logement.
En fait c'est comme ça à Tokyo ;-)
Après, comment faire cela dans les villes françaises … simple : une densification des zones commerciales de périphérie !
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