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Je me lance également dans mon analyse de ce territoire de Villemur-sur-Tarn :
C'est un territoire en devenir, à mon sens, et qui est amené à s'interconnecter de plus en plus avec l'agglomération toulousaine mais aussi le sillon Garonnais, zone de forte croissance entre Toulouse et Montauban, et l'espace de croissance ouest tarnais.
Effectivement, le secteur de Villemur participait déjà depuis quelques temps à l'extension périurbaine de Toulouse. Le fait de ne pas être dans l'aire urbaine au sens INSEE est uniquement dû au fait que Villemur est un pôle d'emploi rural important et rayonnait sur son propre petit bassin de vie.
Avec la hausse de l'accueil démographique de l'aire urbaine toulousaine, la difficulté de plus en plus grande de libérer du foncier répondant à la demande à Toulouse et sa proche périphérie et surtout du fait du renchérissement considérable du coût foncier et immobilier, de plus en plus de personnes tendent à s'éloigner de plus en plus. Villemur est un exemple parmi d'autres de cette extension et du véritable boom de la frange périurbaine (il n'y a qu'à voir les chiffres de construction et de croissance d'habitants sur Grenade, Fronton, Castelnau d'Estretefonds, L'Isle-Jourdain, St-Sulpice, Auterive, Carbonne ,Cazères, Nailloux .....).
Donc pour résumer, ce n'est pas un phénomène propre à Villemur mais effectivement cette commune participe de plus en plus à la croissance de l'aire urbaine toulousaine.
Aujourd'hui, c'est une zone qui est relativement fragile :
- tissu industriel important mais basé sur 2-3 locomotives (si on rajoute Lapeyre à la Magdeleine) qui sont insérés dans des marchés mondialisés avec toutes les incertitudes qui s'y attachent.
- éloignement des axes de communication important (pas de voie ferrée, autoroutes relativement distantes). Donc c'est un espace relativement enclavé.
Par contre, c'est un territoire au coeur d'un secteur à fort potentiel de développement, que ce soit à travers les dynamiques actuelles mais aussi les projets :
- dynamiques des bassins d'emplois de Toulouse et Montauban qui amène des double actifs à chercher des lieux de résidence intermédiaire, dynamique des espaces bordant les axes Toulouse - Albi (St-Sulpice, Gaillac) et Toulouse - Montauban (Grisolles, Castelnau avec Eurocentre, Montbartier, ...).
- l'avenir est prometteur en terme économique : projet de grande zone économique à Saint-Sulpice et Buzet -sur-Tarn, projet important également à Montbartier. Or, Villemur est à mi-chemin.
- L'avenir est également prometteur en terme d'accessibilité : gare TGV de Montauban peut-être du côté de Montbartier, Passage éventuel du grand contournement routier.
De ce fait, la dynamique de construction et d'accueil sur le secteur de Villemur ne devrait pas se réduire mais pourrait même s'accentuer. Après savoir si l'INSEE va considérer que Villemur est dans l'aire urbaine toulousaine, cela pourrait très bien arriver suite au prochain recensement 2008 avec des périmètres redessinés dans les années qui vont suivre.
En pratique, d'ores et déjà Villemur fait partie de la réflexion sur les SCOT de l'aire urbaine toulousaine.
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Merci Ptiloulou pour ton analyse. C'est vrai que bien des communes sont dans la même situation que Villemur (j'en ai parlé parce que j'y habite et donc je connais un peu le sujet !).
J'apprend plein de choses intéressantes sur ce forum, c'est Génial !
Donc en fait, le développement de Toulouse entraîne toute une réflexion sur une cohésion d'aménagement du territoire si je comprend bien.
Et vu que les communes qui font partie de cette réflexion sont de plus en plus éloignées du noyau toulousain, est-il possible d'imaginer que des villes comme Montauban ou Albi viennent interférer sur cette réflexion de par leur propre rayonnement (ou vont-elles se "soumettre" à celui de Toulouse ou le compléter) ?
Je sais pas si ma question est claire, désolé, je suis novice !
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Au sujet de ta dernière question, il s'avère que les villes moyennes de Montauban et Albi ont en définitive (et contrairement à des idées reçues) un développement qui leur est propre : il est plus limité qu'à Toulouse mais il a été tout de même remarquable ces dernières années pour ces deux villes. AUujourd'hui, elles ne sont pas dans une situation de dépendance vis à vis de Toulouse et, par exemple, pour Montauban il y a autant de Montalbanais qui vont travailler à Toulouse que de toulousains qui vont travailler à Montauban (je simplifie sachant qu'il s'agit des habitants de chacune des agglomérations).
Bien évidemment, le lien entre ces villes est très important et il a été initié une démarche de réflexion stratégique commune sur l'aménagement de "l'aire métropolitaine" qui comporte, outre l'agglomération toulousaine, toutes les villes moyennes à proximité (Auch, Castres, Foix, Pamiers, Saint-Gaudens, Albi, Montauban- manquent malheureusement les villes audoises). L'objectif est de créer une complémentarité entre Toulouse et ces villes moyennes. Reste que vu la taille de certaines (Saint-Gaudens par exemple) on est tout de même sur un rapport de dépendance à Toulouse assez forte. La limite est donc étroite entre liens de complémentarité et de dépendance et cela dépend des domaines abordés (en enseignement supérieur on reste par exemple sur de la dépendance).
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C'est tout à fait ce que je voulais savoir mais j'aurais pas pensé que des villes comme Foix ou Saint-Gaudens rentraient dans cette réflexion.
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Effectivement, pour Foix, cette réflexion est moins évidente que Pamiers. Avec une dizaine d'année de retard sur la seconde, Foix se réveille effectivement (démographie, construction, commerces dans la partie Sud, en direction d'Andorre) et il était donc juste qu'elle participe à cette analyse spatiale.
Dernière modification par Philippe (28-11-2007 21:14:46)
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Pour rappel, quelques liens vers les informations sur la constitution de l'aire métropolitaine toulousaine qui rassemble environ 1,5 million d'habitants.
Présentation succinte
Déclaration d'intention Aire métropolitaine de Toulouse issu étude AUAT (Agence d'Urbanisme Toulouse aire urbaine).
Projection de population en 2020 soit 2 114 000 habitants.
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j'ai regardé les projections, tu sais de quand elles datent?
parce que si on prend que la commune de TOULOUSE il est probable qu'au 1er janvier 2008 elle soit d'encviron 450 000 h soit que 7 000h de moins que la projection base pour 2020!!! et que 27 000h de moins que la projestion haute!!!! donc si le reste des projections est aussi réaliste je me demande ce que valent ces chiffres.
en effet au rythme axtuel donc pas d'accélération en 2020 la commune de TOULOUSE à surface égale ( on peut pas présumer de l'avenir) devarit atteindre environ 520 000h au minimum.
pour l'a gglomération j'ai pas calculé mais bon ça doit " a vista de nas" 1 050 000h environ et l'aire urbaine là pas d'idée
Dernière modification par midi.31 (04-12-2007 22:52:26)
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@ midi 31 : les projections d'alors étaient basées sur un prolongement des tendances 1990-1999 (environ +14.000 habts/an sur l'aire urbaine). Or, la croissance s'est accélérée très fortement ces dernières années pour atteindre une moyenne de + 19.000 habitants/an. Effectivement, les premières projections sont dépassées et nécessitent des recalages : ce qui est en cours de réalisation dans les travaux InterSCoT
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Effectivement, je suis tout à fait d'accord avec vos analyses.
Il est vrai que c'est un peu "choquant" de penser que Toulouse intra-muros "n'aurait" que 477 000 habitants en 2020, alors qu'aujourd'hui on a dépasé les 450 000 et qu'à ce rythme (s'il persiste à n'en pas douter), on aura dépassé les 520 000 habitants en 2020.
Au 1/1/2008, la population que j'estime tourne autour de 457 000 habitants pour Toulouse intra-muros, soit +67 000 depuis 1999. Sans contexte la plus forte croissance démographique des grandes villes-centre françaises. A quand des arrondissements comme à Lyon ? (7 comme le réclame un prétendant à la mairie).
La banlieue (couronne urbaine) est estimée à 437 000 habitants, soit +66 000. L'ensemble de la banlieue gagne l'équivalent de ce que gagne la ville centre. La croissance est donc diffuse de façon assez équilibrée si l'on peut dire avec un retour au centre (phénomène de densification qui se fait sentir).
Bref, l'agglomération urbaine de Toulouse tourne autour de 894 000 habitants contre 761 000 en 1999. L'évolution est donc de 133 000 habitants en 9 ans soit l'équivalent d'une ville comme Limoges, Amiens, Tours ou Clermont-Ferrand!
Concernant la couronne péri-urbaine, elle est également en accélération sous le phénomène d'éloignement des ménages toulousains à 20/30/40km dans des pavillons dont le foncier est moins cher.
Passant de 204 000 à 261 000, soit +57 000 en 9 ans.
L'aire urbaine atteind donc 1 155 000 en 2008 soit +190 000 en 9ans. Bref presque l'équivalent d'une agglomération comme Caen ou Angers.
On va voir ce que va impulser les nouveaux projets économiques de la ville pole santé, aérospace campus, quartier d'affaire ... vont permettre à la vile d'améliorer encore son dynamisme !
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Et je rajouterai, étant donné le contexte de croissance de la ville, que invité01 ne parle que le la croissance organique. Si l'on rajoute les communes touchées par l'agglomération, et surtout les nouvelles villes qui s'intègrent à l'aire urbaine, notre extension permet de tutoyer les 1 200 000 habitants.
Pas mal, non ? Les équipements doivent effectivement suivre. Malgré les critique de favoritisme, la ville n'a pas encore les équipements structurants pour cette population, sans compter que lorsque ces équipements seront en place dans 6 ou 7 ans, nous en seront à près de 1 400 000. D'où la nécessité de penser des équipements pour prévenir l'avenir. Un retournement de situation peut exister, mais les scénarios à la "Nice" (fort ralentissement) ne sont pas réellement possibles pour une question d'environnement économique.
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invité01 @ : "d'éloignement des ménages toulousains à 20/30/40km dans des pavillons dont le foncier est moins cher."
je suppose que tu parle de maisons, individuelles,quand tu parles de pavillons et pas de pavillons d'hôpitaux.
je dis ça carça fait très parisiens pavillons et pas toulousains
sinon on devrait pas tarder à avoir les chiffres de la population des grandes villes non?
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Oui effectivement ce sont des extensions de communes par lotissements pavillonnaires qui touchent les franges de l'aire urbaine.
Comme le rappelle Philippe quand on prend en compte l'étalement spatial de l'aire urbaine, celle-ci va s'étendre jusqu'à des communes comme Montech ou Verdun dans le 82, L'Isle Jourdain dans le 32, Mazères et Saverdun dans le 09, Bram dans le 11, Rabastens, Lavaur ou Lisle/Tarn dans le 81 sans compter toutes les petites communes voisines de celles-ci.
Les 1 175 000 habitants de l'aire urbaine en 2009 deviendront sûrement du 1 250 000 habitants après extension.
Idem pour l'agglo urbaine ou les 908 000 habitants de 2009 deviendront sûrement du 950 000 habitants avec extension urbaine.
Pour le moment :
- nous n'avons aucun étude de l'INSEE avec toutes les grands agglos en 2004 et 2005, et les chiffres des communes s'arrêtent à 2005. Nous n'en avons même pas les chiffres 2006.
- en espérant qu'il y aura quelque chose pour les villes pour le 01/01/2007.
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Qu'est ce qui se passe ?
L'INSEE est en train de reviser à la baisse la population de certaines communes (un peu partout).
De belles polémiques en perspective de la publication de la prochaine population officielle des communes .
Si vous avez des infos .
La Depeche a publié un article sur Castanet le 11/01/2008
http://www.ladepeche.fr/article/2008/01 … Insee.html
Recensement. 11 553 habitants selon la mairie, 10 220 selon l'Institut.
A la recherche des Castanéens perdus...par l'Insee
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C'est ce que j'ai remarqué. Je suis également très surpris du chiffre de Castanet qui n'aurait pas gagné d'habitants depuis 1999 ???????????????
WOW Fonsorbes doit être pas loin du record en France pour les villes de cette taille : 6909 h en 1999, 10 891 h en 2007... 5.9% de croissance annuelle Surement intégrée à l'unité urbaine en 2009 et on devrait facilement passer les 910 000 h
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Le recensement en cours confirme l'attractivité très forte du Grand Sud. Midi-Pyrénées est juste derrière Languedoc-Roussillon.
.../...
Pour Midi-Pyrénées, la Haute-Garonne et donc Toulouse, est le département où l'augmentation est la plus élevée (1,6 %), notamment le long des axes de communications (voir ci-dessous). Quand à la métropole, Toulouse compte aujourd'hui 437 000 habitants, soit près de 50 000 personnes de plus en 7 ans ! À noter surtout que cet afflux de population repose essentiellement sur la capacité de nos régions à attirer de nouvelles populations. .../...
.../...
Une croissance le long des grands axes
Il y a dix ans, la croissance ne profitait qu'à Toulouse. Et on le voit, actuellement, elle est en train de se diffuser dans une très large aire d'une centaine de kilomètres autour de l'agglomération en suivant la plupart du temps les grands axes autoroutiers. On distingue très facilement ce que les statisticiens appellent des « effets de couloirs », vers Montauban, vers Albi, et dans une moindre mesure, vers Carcassonne. Le plus récent, et le plus frappant, c'est celui vers Pamiers, qui a bénéficié de l'ouverture de l'autoroute vers l'Andorre.
On note part ailleurs l'explosion de certaines communes périurbaine. Fontsorbes + 500 habitants par an. Saint-Lys + 300. Colomiers + 500, Cugnaux + 445, Saint-Sulpice la Pointe + 300, Muret + 400…
À comparer avec Albi, 48 000 habitants qui accueille 360 nouveaux Albigeois chaque année.
À l'inverse, on constate une diminution de la population dans des communes comme Saint-Orens de Gameville ou Castanet-Tolosan. Là, il s'agit de familles qui se sont installées dans les années quatre-vingt et dont les enfants ont quitté le foyer, dans des communes qui ont ralenti leur croissance immobilière.
Ce développement témoigne aussi d'un étalement urbain qui n'a pas que des avantages, puisqu'il entraîne parfois beaucoup de transport. Habitat et emploi doivent se développer à proximité l'un de l'autre. Voilà pourquoi il faut en même temps saluer les 7 000 nouveaux arrivants annuels pour la ville de Toulouse.
Toulouse compte aujourd'hui 437 000 habitants! Encore une erreur des journalistes de la Dépêche. C'est un chiffre pour mi 2005!
Petite remarque :
2001 : 2.605.691
2002 : 2.638.856 = + 33 165
2003 : 2.672.538 = + 33 682
2004 : 2.707.262 = + 34 724
2005 : 2.734.954 = + 27 692
2006 : 2 755 000 = + 20 046
2007 : 2 782 000 = + 27 000
Les chiffres ne sont pas à prendre au pied de la lettre, mais heureusement que l'année 2006 a connu un regain (01/01/2007) car l'année 2005 avait vu une érosion de la croissance : + 20 000, c'était quasiment la croissance moyenne de la seule Haute Garonne.
Niveau communes : Beauzelle aussi fait pâle figure. Sinon, les communes recensées pour 2007 ont un taux de croissance souvent époustoufflant en 31... Impressionnant...
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sur wikipedia.
Les 3 derniers chiffres, je les ai aussi vus en temps et en heure dans les docs de l'INSEE, sauf 2001 et 2004. Ma mémoire est plus comparative que monographique.
S'il y a des erreurs de 2001 à 2004, ce n'est pas si grave, car le début de les repères 1999/2004 sont donnés par l'INSEE, donc la hausse de la période est connue, seule la distribution entre ces années serait fausse, avec une chose sûre cependant, une hausse annuelle MOYENNE de 32-33000.
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Visez l'étalement de la croissance toulousaine entre 1990-1999 (en haut) et 1999-2005(en bas). Impressionnant.
Les villes en décroissance précédemment voit la baisse ralentir ou la tendance s'inverser et les cercles de croissances en rouge grossissent partout jusqu'à plus de 50km.
L'aire urbaine toulousaine pousse sa croissance dans le Tarn et Garonne jusqu'à Montauban et même Castelsarrasin et Moissac, dans le Tarn jusqu'à Gaillac voire Albi (Lavaur a dépassé les 10 000 habitants, St Sulpice s'en approche), l'Ariège jusqu'à Mazères et Saverdun voire Pamiers qui atteint presque 15 000 habitants, l'Aude est aussi touchée par l'aire urbaine de Toulouse jusqu'à Carcassonne.
La croissance se fait le long des axes principaux et l'aire urbaine de toulouse va sûrement très fortement s'étendre dans les nouvelles limites de 2009.
Dernière modification par urbatoulousain31 (16-01-2008 15:09:23)
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philippe :
à mon avis comme d'habitude la dépêche ne vérifie pas avant de publier, je pense qu'il faut lire 457 000h pour toulouse au lieu de 437 000 qui en effet est un vieux chiffre
c'est la remarque que je me suis fait quand j'ai déplié le journal
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Midi.31, c'est bien 437 000... mais en juillet 2005. Ces gens de l'INSEE n'ont pas revus les chiffres des grandes villes pour le 01/01/2006, ni pour le 01/01/2007.
Et nous comme des idiots, on attend le chiffre au 1er janvier 2007...
Urbatoulousain31 : c'est un scan de La Dépêche ?
Regardez notamment comment la 1re courrone s'est essoufflée et comment la croissance s'ets diffusée vers les campagnes !
Une erreur (?) : l'afflux à Saint-Lys n'est pas supérieur à Fonsorbes, comme le ferait remarquer la carte.
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