Toulouse Métropole - Marché de l'immobilier d'entreprise

Pour le besoin en surfaces, j'ai bon espoir pour le pole de compétitivité Cancer-bio-santé ... Il y a le cancéropole qui est la locomotive, mais je pense que ca va se développer. 

75 000 m² de réserves foncières dans le tertiaire dans l’agglomération toulousaine
l’immeuble de bureaux « Cap Constellation » (cf. mps n° 1650) localisé sur la Zac Andromède à Blagnac, le PDG d’Icade, Serge Grzybowski et le directeur régional Sud-Ouest, Didier Beigbeder, ont présenté les activités de la direction régionale Sud-Ouest. Cette direction devrait réaliser un chiffre d’affaires de 82 M€. Elle emploie, une soixantaine de salariés, dont une trentaine à Toulouse, où est localisé le siège régional. Icade va regrouper ses 3 activités : promotion tertiaire, promotion résidentielle et promotion publique et santé sur un seul site à Toulouse, boulevard de Strasbourg. Dans la promotion tertiaire, outre les 13 000 m² de Cap Constellation, Icade livre 8 600 m² de bureaux aux Ramassiers et il envisage de construire 8 500 m² de bureaux et commerces à Bordelongue. Néanmoins, Didier Beigbeder estime que le développement de la promotion tertiaire se fera davantage, sur les deux prochaines années, à Bordeaux qu’à Toulouse. Rappelons par ailleurs qu’Icade est un acteur majeur dans le Cancéropôle ainsi que dans le secteur de la santé (Rangueil, Purpan, Ehpad…). Dans son activité résidentielle, Icade devrait livrer, sur les deux régions, Aquitaine et Midi-Pyrénées, 480 logements en 2009 et dispose de réserves foncières pour construire 400 logements.

http://www.midipresse.fr/fr/index.php?g … rtid=36803

Voilà maintenant qu'ils ont bouclé ce qu'ils avaient signé avec l'ancienne municipalité ... ils se tournent vers Bordeaux ... et surtout ils osent le dire car personne ne va leur faire remarquer.

Je ne pense pas qu'il n'y a que l'absorption de la quantité de m² neuf qui ralenti Toulouse. Il ne se passe plus rien, une ville abattue en plein vol !

Romuald a écrit:

Voilà maintenant qu'ils ont bouclé ce qu'ils avaient signé avec l'ancienne municipalité ... ils se tournent vers Bordeaux ... et surtout ils osent le dire car personne ne va leur faire remarquer.

Je ne pense pas qu'il n'y a que l'absorption de la quantité de m² neuf qui ralenti Toulouse. Il ne se passe plus rien, une ville abattue en plein vol !

C'est toute l'économie mondiale qui est en berne 

Bordeaux, il y a des grands projets qu'il faut politiquement lancer, mais il n'est pas sur que le marché soit plus porteur qu'à Toulouse ...

Je ne sais pas si cette étude de marché sur le 3ème trimestre 2009 a été postée.

http://www.arthur-loyd-31.com/marche_im … e_2009.php

Toujours sur le site Arthur Loyd



Le prix du bureau en centre ville est presque le double à la location que celui en périphérie 

Romuald a écrit:

Je ne sais pas si cette étude de marché sur le 3ème trimestre 2009 a été postée.

http://www.arthur-loyd-31.com/marche_im … e_2009.php

A lui seul le 3ème trimestrefait aussi mieux que le premier semestre.
Reste à savoir ce que çà va donner pour le 4ème.

Apparemment comme ils tablent sur du 120 000m² en 2009, le 4ème trimestre tournera aux alentours de 25 000m² environ.

Toulouse va se retrouver en 2ème position en 2009 après Lyon qui devrait tourner aux alentours de 160 000m² (une baisse attendue de -30% par rapport à 2008).
Toulouse est la seule métropole qui s'est maintenue. Espérons que 2010 va permettre un nouveau maintien de transactions pour absorber le stock qui s'est étoffé depuis 1 an.

c'est un résultat assez inédit au vu de la récession (crise est un euphémisme).

2 infos :

- Les ventes de bureaux (hors compte propre) sont  en 2009 apparemment stables voire en légère hausse (+4%)  sur Toulouse ce qui en a fait le marché le plus actif après Paris et Lyon. (source : BNP Paribas Real Estate)
- L'immeuble de Wood park à Basso Cambo sera entièrement loué par EDF. (source : immobusiness)  est-ce que cela prépare la libération de foncier sur le secteur Compans ?

Tiens effectivement c'est une bonne question. Si EDF devient preneur de Wood Park, ils devraient laisser les locaux à Compans Caffarelli et libérer l'espace pour le secteur entre Compans Caffarelli et les Ponts Jumeaux.

Ceci dit les dernières nouvelles concernant l'immobilier d'entreprises de l'agglo toulousaine sont encourageantes et performantes avec pourtant une période de crise. Qui aurait pu y croire il y a un an ?

Comme quoi rendez vous compte, s'il y avait déjà un quartier d'affaires en cours à Matabiau-Raynal, l'impact attractif qu'il aurait sur ces entreprises (notamment EDF ..etc etc).

Comme l'a indiqué Ptiloulou selon Businessimmo,

Deka Immobilien, pour le compte de Deka Immobilien Investment, a loué à EDF SA la totalité des surfaces de bureaux (11 630 m²) de l'ensemble en cours de construction « Wood Parc » à Toulouse (31)

On a donc déjà en partie 11 630m² de transaction pour janvier 2010.

Lien concernant la plaquette de midi-Pyrénées expansion pour le SIMI du 2 au 4 décembre 2009.
http://www.midipyrenees-expansion.fr/do … MI-def.pdf

Cette carte issue de ce document permet de visualiser la répartition géographique des surfaces de bureaux disponibles actuellement (en jaune) mais également à un an (en bleu programmes livrables dans l'année).
La répartition géographique est flagrante : Périphérie de la ville selon une "banane" allant du nord Ouest / Ouest / Sud-Ouest / Sud / Sud-Est / Est.
Très peu dans le centre de Toulouse.

Selon MPS et suite à une étude de l'OTIE :
2009 aura finalement été une bonne année pour les transactions d’immobilier d’entreprise :

134 900 m² ont été commercialisés en tertiaire : soutenu par beaucoup de grandes transactions et majoritairement des déménagements intra-agglo
Le stock de bureaux disponibles est important : 192 400 m², dont 80 000 m² de neufs.  Le parc de bureaux atteint près de 3 500 000 m².
2010, risque d'être moins porteur

Locaux d'activités : 142 700 m² ont été commercialisés, portés essentiellement par la construction de l'usine de montage de l'A 350.

Pour les locaux de stockage et logistique, 23 900 m² ont fait l’objet de transactions, soit nettement moins que les années antérieures. Le stock est par contre bas.

Le parc total des locaux de stockage et logistique et des locaux d’activité de l’agglomération est estimé à 6 100 000 m².

Concernant les constructions de bureaux (selon Sitadel2),  5 communes concentrent les constructions dans l'agglo toulousaine.

Toulouse  :   91 426 m² en 2008  et  60 658 m² en 2009. (concentrations sur ZFU Bordelongue et ZAC St Martin du Touch).
Blagnac :     60 739 m² en 2008  et  10 233 m² en 2009. (concentration sur la ZAC Andromède)

Balma :       36 495 m² en 2008  et 5 685 m² en 2009. (concentration sur Balma Portes de Gramont)

Colomiers :  22 679 m² en 2008 et 1 329 m² en 2009. (concentrations sur la ZAC Ramassiers)

Labège :       3 067 m² en 2008 et  7 537 m² en 2009.

Fort ralentissement des constructions en 2009 par rapport à 2008. La sur-offre guette, les promoteurs calment le jeu actuellement.

au moins, les transactions ne seront pas freinées par le manque d'offre neuve. Il n'y a pas si longtemps, me marché toulousain était encore en sous-offre.
Cela permettra aussi de prendre du temps pour réfléchir à des formes/offres de bureaux plus innovantes.

http://www.latribune.fr/entreprises/tpe … mique.html

Avec 400.000 m2 de bureaux construits ces trois dernières années sur la région toulousaine, le marché de l'immobilier d'entreprise n'a pas connu de réelle pause.

La réalisation de grands programmes sur les zones d'Andromède, du Cancéropole encore de Saint-Martin-du-Touch ont porté l'activité. L'Otie, l'Observatoire toulousain de l'immobilier d'entreprise, relève ainsi 24 réalisations supérieures à 1.000 m2, dont 7 opérations dépassant les 5.000 m2. « Les grandes transactions ont permis ce résultat dans des activités autre que l'aéronautique, remarque Marc Delpoux, le président de l'Otie, dans son dernier rapport. Cela démontre que Toulouse et son marché ne dépendent pas uniquement de la santé du secteur aéronautique contrairement à sa réputation. »

Et PAF, pour ceux qui s'imaginent encore que Toulouse c'est une mono-industrie ! On a de plus en plus la preuve, y compris dans les transactions, que l'offre se dirige aussi sur d'autres grands secteurs économiques de l'agglo qui n'ont rien à voir avec l'aéronautique.

Urba, tu pourrais quand même faire davantage attention à la forme de certains posts...


Au fait, cela veut tout dire et rien dire. Formellement, il n'y a pas que l'aeronautique à Toulouse, n'en déplaise aux regards extérieurs, mais quand on regarde les grandes sociétés qui recrutent à coups de centaines d'ingénieurs, telles que les SSII, ont remarque que cela est souvent très lié aux cycles économiques de l'aéronautique et de ses fournisseurs. Donc attention à ne pas en tirer de conclusions trop hâtives, dans un sens comme dans l'autre.

En tout cas, Toulouse n'est pas uniquement aéronautique, sinon, nous n'aurions ni Cancer-Bio-Santé, ni Agrimip. Après, c'est autre chose...

On ne parle pas ici de créations d'emplois, on parle de transactions en immobilier d'entreprises.
Autant je me réjouis des recrutements importants dans les SSII AESE, autant je me réjouis des besoins en surfaces de bureaux des secteurs d'activités autres que ceux de l'AESE, ce qui prouve que le développement en immobilier d'entreprises peut aussi être tiré par des secteurs d'activités qui pourront permettre de développer un vrai quartier d'affaires à Matabiau.

Mon point central n'était pas les recrutements en eux-mêmes, mais le fait que les domaines souvent hors aéronautique qui progressent le plus ici et qui sont demandeurs de tertiaire sur ces dernières années, se sont celles qui, par ailleurs, recrutent beaucoup. Or ce sont des domaines qui dépendent du cycle aéronautique.

Outre les SSII, nous avons aussi les banques-assurances, pour des fonctions basiques, liées naturellement à l'essor de la démographie (banque de détail).

urbatoulousain31 a écrit:

Et PAF, pour ceux qui s'imaginent encore que Toulouse c'est une mono-industrie ! On a de plus en plus la preuve, y compris dans les transactions, que l'offre se dirige aussi sur d'autres grands secteurs économiques de l'agglo qui n'ont rien à voir avec l'aéronautique.

Lorsque l'ex caisse organic transformé en RSI démenage de ses bureaux du metro Jolimont à ceux plus spacieux de la nouvelle zone de Balma Gramont, l'on est dans un exemple typique des transactions d'immobilier d'entreprise toulousaine hors hautes technologies ...

C'est la representante de l'Otie à la fabrique qui a déclaré qu'il faudrait attirer des nouveaux à Toulouse, en esperant pour cela un effet positif de l'accéleration du TGV, pour le moment les operations étant surtout interne à l'agglo avec des déménagements pour des locaux plus adaptés ...

@ urbatoulousain31

Si vous pouvez me citer quel pole d'activité nouveau a remplacé celui de la chimie qui occupait jadis plus de 10 000 emplois à Toulouse, c'était alors du même ordre de grandeur que l'aéronautique ?

Ne vous en déplaise, seul aéronautique et spatial sont les locomotives majeures de l'agglo, tout tourne à partir de cela, la  croissance démographique générant ensuite une foultitude d'emplois automatiquement.

Rappeler en permanence qu'il faut au plus vite remplacer le pole chimique par un pole bio santé / nanotechnologies de même niveau comme 3eme pilier de l'économie locale avec areonautique / spatial n'est pas un luxe de rêveurs pour une ville qui serait opulente et déjà diversifiée mais une necessité pressante ...

Vous oubliez  la vigueur de certaines activités, dont une part effectivement est lié aux besoins de l'aéronautique et du spatial mais qui n'en dépendent pas exclusivement, loin s'en faut : activités logicielles, systèmes embarqués, pharmacie et santé, activités de la construction et de la gestion immobilière, ...

Effectivement, comme le précise Diagonal, la visibilité n'est pas encore satisfaisante et il faut que cela prenne de l'ampleur avec des effets dynamisants (type cluster avec développement des interrelations production / RetD / formation) et une visibilité à offrir.

D'autres activités pourraient être soutenues dans la recherche d'une taille européenne, permettant également de favoriser la stabilité du développement économique par sa diversification. Sans être exhaustif, je citerais les activités touristiques et culturelles au sens large, les activités financières (banque, assurance, et dérivés ...), les activités de transport et de logistique + des filières d'avenir à construire (éco-ressources, alternatives de production énergétique, nouveaux matériaux et évolution des moyens de transports ...).

Biensûr, la ville ne pourra pas s'imposer comme leader dans toutes les filières, mais elle a les moyens de jouer sur plusieurs tableaux pour en valoriser les potentiels. Cela tient toutefois à une multiplicité d'initiatives et d'opportunités, qu'elles soient d'ordre public ou privé, qu'il est parfois bien difficile d'anticiper.

on est d'accord qu'il faut dévelloper le pôle bio santé- nano technologie, mais la croissance démographique génère par elle même des emplois en services, commerces, santé, etc.........

Monné-Decroix  va investir 110 M€ dans son nouveau site de Toulouse.  info midipresse.fr du 16/10/2007

Ce promoteur immobilier va se doter d’un nouveau siège social. Il a acquis un foncier de 1,5 ha. situé près de la Zac Garonne, à Toulouse et sur ce site, Monné-Decroix va construire son siège social que le groupe veut “emblématique”.
Ce bâtiment va développer
4 000 m2 de Shon. L’immeuble devrait bénéficier de toutes les nouvelles technologies de pointe existantes en matière d’environnement, il sera un immeuble de bureaux à énergie positive (il devrait produire plus d’énergie qu’il en consomme)....

La demande du permis de construire a été déposée, le chantier devrait démarrer en juillet de l’année prochaine et il pourrait accueillir ses occupants dès le début 2010.
Outre le siège social du groupe, deux autres immeubles de bureaux sont prévus sur ce site, l’un de 3 000 m2 de Shon et l’autre de 1 000 m2. Ils seront destinés à la location.

Une autre information sur ce nouveau siège
http://www.cstb.fr/fileadmin/documents/ … sitive.pdf


http://www.ladepeche.fr/article/2008/11 … nd-by.html


L’ensemble des équipes de Monné-Decroix disséminé aujourd’hui sur 4 sites de la ville rose (Sept Deniers, Amidonniers, Jolimont et La Cépière), soit près de 350 salariés, devraient rejoindre le nouveau siège social du groupe.

Le dossier était en stand by en 2008.

Ou en est ce projet ?

Si le projet reprend, j'espère qu'il aura aussi la tête d'un projet plus contemporain et moins froid.

En passant sur le périph aujourd'hui, en voyant tous les immeubles de bureaux à Bordelongue (14 000m² du 244 +  20 000m² de Porte Sud et 13 000m² d'Heliopolis plein de panneaux (à louer) (avec en plus le Phenix en cours de construction), soit actuellement environ 47 000m² à la location + bientôt 11 000 de plus (Phenix), je me suis demandé combien de temps allait il falloir pour les remplir.