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Le vieux Toulouse recèle de monuments pouvant dater du Moyen-âge, de l'époque Renaissance comme des XVIII et XIXè siècles.
Monuments religieux, culturels, commerciaux ... il serait intéressant de faire sur ce sujet l'inventaire des monuments historiques de Toulouse.
Le Capitole
La Basilique Saint Sernin
Le Cloître des Jacobins
La Cathédrale Saint-Etienne
L'Hôtel d'Assezat
La Chapelle des Carmélites
L'Hôtel de Bernuy
L'Amphithéâtre Romain de Purpan
L'Eglise Saint-Pierre des Cuisines
Le Donjon du Capitole
L'Eglise Notre Dame du Taur
L'Eglise Notre Dame de la Daurade
L'Eglise Notre Dame de la Dalbade
L'Hôtel de Clary
L'Hôtel du Vieux Raisin
L'Hôtel Dieu Saint-Jacques
Le Château d'Eau
Le Dôme de la Grave
L'Ecole des Beaux Arts
L'Eglise Saint-Nicolas
L'Eglise Saint-Aubin
La Halle aux Grains
Les Augustins
.../...
Concernant la hauteur des monuments (pour l'instant au gré des infos):
Basilique Saint Sernin 65m
Cathédrale St Etienne 55m
Dôme de la Grave 51m
Les Jacobins 45m
Flèche Eglise de Jesus 41m
Dernière modification par urba31 (30-12-2006 20:47:38)
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La Basilique Saint Sernin
L'édifice fait 115 mètres de long, ce qui en fait le plus grand édifice roman en France.
La nef de 12 travées est bordée de deux collatéraux respectivement hauts de 9 et 7 mètres.
La nef est couverte par un berceau en plein cintre reposant sur des arcs doubleaux (21 mètres sous voûtes) qui retombent sur des demi-colonnes engagées.
Les tribunes et les deux collatéraux jouent le rôle d'arcs-boutants.
Les voûtes d'arêtes collatéraux reposent sur des piles rectangulaires massives.
A la croisée s'élève un clocher octogonal de 65 mètres de haut composé de cinq niveaux : un premier étage d'arcatures aveugles, surmontés de deux niveaux percés de baies. Les deux derniers niveaux sont des surélévations gothiques.
Ce clocher a servi de modèle pour de nombreuses églises de la région (Caussade, par exemple).
La façade occidentale est un lourd massif de briques sans ornement qui est loin d'avoir l'élégance du chevet. Le portail est agrémenté de chapiteaux à motifs végétaux.
par abourdeau
par abourdeau
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Les Jacobins
Le clocher s'inspire très fortement de celui de Saint Sernin. De base octogonale, il déploie sur 45 mètres de haut ses six niveaux. Les deux premiers, qui constituent l'assise de la tour, sont aveugles. Les quatre suivants, percés de baies géminées sur chaque face, sont en retrait successif.
de fabiamo
de happy A
"Le palmier"
de happy A
de happy A
Dernière modification par urba31 (30-12-2006 20:44:36)
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trés bonne idée ce thread, j'ai développé sur un site, une rubrique sur les Hôtels particuliers
Toulouse est la ville française où l'on trouve le plus d'hôtels particuliers datant du XVIe siècle. Il est vrai qu'à la fin du Moyen Âge, dans cette période faste de la Renaissance et du commerce Toulousain du pastel, nombre de commerçants et de capitouls ont érigé leurs hôtels particuliers, souvent surmontés d'une tour (symbole de puissance et signe de reconnaissance des personnages importants de la cité). Puis, les parlementaires se sont dotés à leur tour de demeures prestigieuses, rivalisant d'audace et de génie pour avoir le plus bel édifice de la ville. Ainsi, dans le centre ville, on dénombre pas moins de 74 hôtels particuliers.
dont :
l'hôtel du Vieux-Raisin ou hôtel Maynier
l'hôtel d'Assézat (fondation Bemberg)
l'hôtel de Pierre Delfau
l'hôtel de Bernuy
l'hôtel de Nupces
l'hôtel de Castellane
l'hôtel de Bagis ou l'hôtel de Pierre
l'hôtel Saint-Jean
l'hôtel de la Mamye
l'hôtel d'Ulmo
l'hôtel Dumay où se trouve le musée du Vieux Toulouse
l'hôtel de Chalvet
l'hôtel de Ciron, siège de la Chambre de commerce et d'industrie de Toulouse (CCIT)
l'hôtel de Bonfontan
l'hôtel Comère
l'hôtel de Jean Bolé
l'hôtel Thomas de Montval
l'hôtel d'Astorg et Saint Germain
l'hôtel de Brucelles
Par ailleurs, un de mes monuments préférées à toulouse est Les jacobins, l'intérieur est de toute beauté, tandis que le cloitre nous transporte ailleurs ...
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Le Dôme de la Grave
Le Dôme de la Grave d'une hauteur de 51 mètres est au centre de la chapelle du même nom au coeur de l'hôpital.
de lune15
DE ROMS
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Merci Urba31 pour ce sujet très intéressant. Je découvre les hauteurs de certains monuments! 3 de plus de 50m!
J'essaierai de trouver des infos concernant plusieurs monuments de la ville.
Et puis le patrimoine historique de Toulouse, c'est bon à mettre en avant pour 2013!!
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Le Dôme de la Grave du haut de ses 51m est sûrement l'architecture Coupole la plus imposante en Région!
C'est en fait la chapelle de l'Hospice Saint Joseph de la Grave construite dans le courant du XIXè siècle.
L'intérieur (sombre car pas de flash)
Toujours dans le quartier Saint Cyprien rive gauche, l'église Saint Nicolas pur style toulousain qui domine les toits du quartier intérieur!
La cour intérieure très "secrète" avec son palmier!
La Colonne (hauteur 33m) en haut de Jolimont!
Le Capitole
La Salle des Illustres
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invité01 a écrit:
Toujours dans le quartier Saint Cyprien rive gauche, l'église Saint Nicolas pur style toulousain qui domine les toits du quartier intérieur!
La cour intérieure très "secrète" avec son palmier!
Je connais assez bien l'Eglise Saint-Nicolas. Un peu brute vue de dehors, mais si indispensable à l'horizon de la Rive Gauche. A noter que si les ouvertures se font très rares, profitez-en pour prendre votre numérique et admirer le magnifique retable baroque de Despax. Je n'en ai rarement vu d'aussi beaux de ma vie (même à Paris...) et Saint-Jérôme que l'on considère comme le symbole du baroque à Toulouse n'a pas de retable aussi magnifique.
Dans mes vieux souvenirs, le plafond de la nef était constellé d'un ciel bleu médiéval avec des étoiles... c'était très beau.
Dernière modification par Philippe (10-02-2008 21:12:27)
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Initialement posté ici :
guglielmo313 a écrit:
J'ouvre un nouveau sujet que j'introduis par la réflexion d'un écrivain anglo-américain, Henry James, qui écrivait à la toute fin du XIXe siècle : "Toulouse elle-même a un peu de cette allure italienne, mais pas suffisamment pour donner de la couleur à ses rues sombres, salles, tortueuses qui sont sans règle, mais aussi sans folie et que s'il n'y avait la superbe église de Saint-Sernin, serait totalement vide de monuments." Je vous fais grâce de la suite, il n'a pas été particulièrement enchanté par sa visite de Toulouse.
L'auteur insiste sur le manque de monuments majeurs à Toulouse, on peut le comprendre lorsqu'on arrive à Toulouse après avoir visité les grandes capitales européennes, qui venaient de connaître à l'époque de grandes opérations d'urbanisme.
Je me suis donc demandé, plus d'un siècle après, quels sont les éléments (architecturaux, urbanistiques) de Toulouse qui la font ressembler à une grande métropole européenne et qui la différencient d'une quelconque ville de 100 000 habitants sans monumentalité?
L'idée est donc de faire la liste (avec ou sans photo) des monuments publics ou privés, religieux ou civils, anciens ou récents, ainsi que les places, avenues, boulevards et jardins qui montrent que Toulouse est bien une grande ville européenne et pas seulement la petite métropole régionale que certains décrivent (ou que certains aspects de la ville révèlent parfois).
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Bonjour tout le monde !
Je vous invite ici à la (re)découverte du vieux Toulouse. L'ancienne capitale du Languedoc compte quelques beaux témoignages de sa riche histoire que je me propose de vous présenter à l'aide de photos et commentaires de mon cru. Je n'ai pas la prétention d'être exhaustif, ni toujours objectif, je serais simplement ravi si les curieux repartaient avec le sentiment de n'avoir pas perdu leur temps et, c'est un peu le but, de connaître la ville
Tout d'abord une petite révision en géographie pour ceux qui ne sauraient pas bien situer la ville :
Enfin pour ceux que ça intéresse, toutes mes photos de ce fil sont libres de droit, vous pouvez les réutiliser sans me demander la permission.
Le Capitole
Commençons la visite par le Capitole, qui abrite l'hôtel de ville ainsi qu'un théâtre. Le Capitole existe depuis 1190, mais sa façade actuelle de brique, de pierre et de marbre rose date de 1750. L'aménagement de la place date pour sa part du 19ème siècle.
Le terme "Capitole" fait référence au Capitole de Rome (Toulouse, à son emplacement actuel, a été fondée par les Romains), mais aussi aux Capitouls, terme tiré du mot "chapitre" (ou du moins de son équivalent occitan), qui étaient les magistrats administrant la ville pendant une bonne partie du moyen âge.
Avec la croix languedocienne sertie au coeur de la place :
Note : Au fil du temps j'ai rajouté de nombreuses photos dans des posts déjà existants, les pages sont progressivement devenues saturées et longues à charger. J'ai donc dû procéder à une redistribution des photos pour étaler la charge, mais ceci a malheureusement sorti les commentaires des autres intervenants de leur contexte puisque les photos qu'ils commentaient sont désormais "plus loin". Merci de votre compréhension.
Dernière modification par Pistolero (15-10-2013 23:24:31)
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Lumière du matin sur la place du Cap' :
Et lumière de fin d'après-midi :
Dernière modification par Pistolero (30-09-2012 07:51:54)
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Détail de la croix du Languedoc en bronze :
Les petites étoiles sont en fait diverses versions de la croix occitane :
Dernière modification par Pistolero (30-09-2012 07:52:24)
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A l'intérieur du bâtiment on trouve des peintures murales retraçant notamment l'histoire de la ville.
Toutes les peintures des salles du Capitole datent de la fin du 19ème/début 20ème. Elles sont l’œuvre d'artistes liés à Toulouse, qui avait la chance à cette époque d'avoir engendré ou adopté plusieurs peintres reconnus, à tel point qu'on parlait alors "d'école toulousaine".
La peinture ci-dessous représente la toute première session de l'Académie des Jeux floraux, la plus ancienne institution littéraire d'Europe. Elle portait jusqu'au début du 16ème siècle le nom de Consistori del Gay Saber (soit Consistoire du Gai Savoir). Créée par sept troubadours en 1323 pour encourager la poésie (occitane, au début), le vainqueur recevait une violette d'or. D'autres fleurs furent ensuite ajoutées à mesure que se développaient les concours. Bien plus tard Victor Hugo tirait fierté d'avoir été distingué par cette académie ; quant à Fabre d'Eglantine, il lui doit carrément son nom.
La salle Paul Gervais, ancienne salle des mariages, avec ses peintures représentant des allégories de l'Amour.
A droite "l'Amour à 20ans", à gauche "l'Amour à 40 ans"
Puis "l'Amour à 60 ans". Notez que seul l'Homme vieillit. La Femme, elle, reste toujours jeune
Cythère, pays de l'Amour
Dernière modification par Pistolero (07-10-2012 14:18:17)
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La Salle Henri Martin
Un des promeneurs est Jean Jaurès, qui fut conseiller municipal de Toulouse (c'est le dernier promeneur à droite).
Cette peinture d'Henri Martin dut inspirer Salvador Dali, car on retrouve ces faucheurs et les jeunes filles dans l'arrière-plan du tableau "Dionysos crachant l'image complète de Cadaquès" (1958) :
Toulouse inspira d'autres arrière-plans au génial Espagnol, comme on le verra plus loin avec les Jacobins.
Dernière modification par Pistolero (30-09-2012 07:53:36)
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Enfin la Salle des Illustres, inspirée de la Galerie Farnèse à Rome. On y trouve des représentations de divers fameux toulousains, d'évènements historiques ou d'allégories :
Pierre de Fermat (1601-1665), inventeur du calcul différentiel :
Cette peinture représente le Pape Urbain II entrant dans la ville en 1096 pour y prêcher la 1ère croisade. Le soldat qui guide son cheval incarne le comte de Toulouse, Raimond IV (aussi connu comme Raymond de St-Gilles). Raimond IV fut l'un des chefs de la croisade, et pas le moindre : une fois celle-ci menée à bien il était en lice pour devenir Roi de Jérusalem, honneur qui semblait bien devoir lui revenir eut égard à sa constance et au fait qu'il commandait le plus gros parti militaire. Mais soit par choix personnel, soit que des intrigues politiques l'en écartèrent, il préféra finalement aller se tailler un fief du côté de Tripoli, au Liban :
Aux 12ème et 13ème siècle le Catharisme s'implante fortement dans la région, ce qui finit par inquiéter le pape qui lance la "Croisade des Albigeois". Il y eut tant de péripéties que je ne peux pas les lister toutes, pour finir le chef des croisés, Simon de Montfort, qui voulait devenir Comte de Toulouse à la place du Comte de Toulouse, périt écrasé par une pierre lancée par un trébuchet défendant la ville et manoeuvré par une femme, dit-on. Evénement qui est figuré sur ce tableau (si vous regardez bien vous verrez dans le fond la femme qui s'avance, en blanc, et la Mort dans le ciel prête à frapper le vil envahisseur ).
Mais cette victoire ne fit que retarder l'inéluctable. Avant la fin du 13ème siècle, le catharisme était quasiment éradiqué et les terres des Comtes de Toulouse rattachées au Royaume de France.
Dernière modification par Pistolero (24-05-2013 09:22:47)
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Paule de Viguier (1518-1610) passait pour être la plus belle femme de son temps. Le maréchal de Montmorency en faisait "une des merveilles de l'univers". A 15 ans, chargée d'accueillir avec des vers et des compliments le roi François 1er qui visitait la ville, elle fit forte impression sur le monarque qui lui donna le surnom de Belle Paule.
On dit que les capitouls, sous la pression populaire, l'obligeaient à paraître deux fois par semaine à son balcon pour contenter la foule de ses admirateurs. C'est cette scène qui fut représentée ici par Henri Rachou en 1882, bien qu'on puisse douter de la ressemblance avec le modèle puisqu'aucun portrait de la belle ne nous est parvenu (et on peut en douter d'autant plus qu'on sait qu'elle était blonde, sa famille étant d'origine normande).
Paule devint par la suite une véritable mécène pour les arts toulousains de la Renaissance, accueillant dans son hôtel poètes, écrivains et chanteurs.
Notons accessoirement qu'elle a donné son nom à plusieurs bateaux de guerre français, sous l'appellation "Belle poule".
Au bas des escaliers, cette peinture représente le comte Raimond VI de Toulouse confronté à son excommunication, laissé à la porte de l'Eglise. Le comte fut en fait excommunié puis pardonné plusieurs fois. Habile politique, il parvint longtemps à retarder ou à retourner les sanctions du Pape à son égard. Mais le catharisme faisait trop peur à l'Eglise de Rome et la volonté manifeste du comte de ne pas se mêler d'affaires religieuses lui valut de mourir excommunié. Au moment de sa mort, le clergé de Toulouse qui voulait s'assurer de sa dépouille pour être certain qu'il ne serait pas enterré selon les rites catholiques fut pris de vitesse par les chevaliers hospitaliers qui comptaient parmi les amis du comte.
La vie du comte Raimond VI ne parle plus à nos contemporains, mais il n'en a pas toujours été ainsi. Aussi improbable que ça puisse paraître, on trouve une représentation du comte peinte sur un plafond de la cour suprême du Minnesota (John La Farge, 1903) ! Il y est montré en (bonne) compagnie de Socrate, Confucius et Moïse, chacun représentant un aspect de la loi. Raimond VI représente pour sa part "The Adjustment of Conflicting Interests" (l'ajustement d'intérêts conflictuels), entre autres parce qu'il fut avant l'heure un défenseur du principe de la séparation de l'Eglise et de l'Etat.
La cour Henri IV et la porte sculptée sont les seuls éléments de l'ère médiévale ayant survécu. On trouve une porte à peu près semblable de l'ancien Capitole au musée du Louvre.
Dernière modification par Pistolero (12-10-2012 16:46:49)
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La salle du conseil municipal :
Dernière modification par Pistolero (30-09-2012 07:56:07)
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Cette peinture représente le jeune Molière discutant avec le vieux Goudouli, fameux poète occitan :
Dernière modification par Pistolero (30-09-2012 07:56:54)
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Saint Sernin
Avec ses 115 mètres de long et ses 64 mètres de large au transept, la basilique Saint Sernin passe pour être la plus grande église romane conservée au monde (enfin on va dire d'Occident, vu qu'il n'y a d'églises romanes qu'en Occident). Ce qui peut prêter à discussion : la cathédrale de Spire en Allemagne étant plus grande (mais elle a été largement détruite et reconstruite, perdant peut-être là un peu d'authenticité et de légitimité). Enfin peu importe, voilà vraiment une très grande église pour l'architecture romane, d'autant moins commune que la plupart de ses semblables ont été détruites à l'image de l'immense Abbaye de Cluny qui dominait le paysage religieux de l'époque.
Saint Sernin a été principalement bâtie entre 1070 et 1120, elle doit son nom au premier évêque de Toulouse, Saturnin, qui fut martyrisé au 3ème siècle en essayant de convertir le peuple romain de Toulouse au christianisme. L'histoire dit qu'il fut attaché à un taureau et traîné par l'animal jusqu'à ce que mort s'ensuive.
Saint Sernin est aussi l'église qui a le plus grand nombre de reliques saintes en France. Une collection commencée avec Charlemagne (l'église n'existait pas sous cette forme, alors) et qui était très importante au Moyen-âge, faisant de l'église une étape majeure sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle. Pour accueillir les foules qui se pressaient les architectes avaient vu grand : sa largeur est divisée en 5 nefs, le vaisseau principal et 4 collatéraux, ce qui permettait aux pèlerins d'accéder aux reliques placées dans les chapelles autour du chœur sans déranger la messe.
Avec Sainte Cécile d'Albi, la cité religieuse de Rocamadour, la cathédrale de Bourges et le monastère royal de Bourg-en-Bresse, Saint-Sernin est l'une des rares églises des régions au sud de la Loire auxquelles le guide Michelin "Eglises et abbayes" décerne trois étoiles.
Le choeur est à la fois la partie la plus belle et la plus ancienne :
Le tympan de la porte Miègeville décrit l'ascension du Christ de manière très imagée, avec des anges soulevant le Christ par la taille devant les apôtres (rangée du bas) étonnés. Il y a plein de petits détails intéressants dans cette église. Si on était en Italie on en ferait tout un plat, mais là ça reste caché à l'œil non averti, c'est un peu dommage.
Dernière modification par Pistolero (27-12-2012 20:47:19)
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Le baldaquin doré n'est pas roman évidemment, il date de l'époque baroque (18ème siècle ici).
Dernière modification par Pistolero (30-09-2012 07:58:17)
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Dans un réduit sous les toits qui servait de salle de cours, une carte du ciel pour
l'édification scientifique des élèves. L'univers est divisé en sphères sur lesquelles
tournent les astres autour de la Terre, au centre. C'était, bien sûr, bien avant la
révolution copernicienne :
La Terre est représentée avec trois continents : l'Asie, l'Afrique et l'Europe.
L’Amérique n'avait pas encore été découverte :
Ces deux dernières images sont tirées d'une émission de télé, cet endroit n'étant pas
ouvert au public.
Des peintures romanes du 12ème siècle redécouvertes en 1970, après qu'on eut retiré le
plâtre posé au 19ème siècle sur les murs.
Dernière modification par Pistolero (30-09-2012 08:01:15)
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Christ pantocrator du 16ème siècle :
Dernière modification par Pistolero (07-10-2012 07:23:07)
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