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Séville (Andalousie)
Population : 700 000 habitants
BatiActu 03-03-2006
L’audace architecturale de Zaha Hadid séduit l’Espagne
L’Université espagnole de Séville a choisi l’architecte britannique Zaha Hadid pour réaliser sa grande bibliothèque. Un pari esthétique futuriste pour la cité patrimoniale andalouse. [...]
Milena Chessa
http://www.batiactu.com/special/image.p … 35545.html
http://www.batiactu.com/special/image.p … 35545.html
L'article complet : http://www.batiactu.com/data/03032006/0 … 35545.html
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Comme ce sujet est délaissé et en ce moment dans certaines régions on a de la pluie, je mets quelques photos histoire d'égayer les esprits...
Je rajoute qu'il y a eu depuis mon passage un très grand projet que vous trouverez sur le lien suivant:
http://www.designbuild-network.com/proj … olparisol/
Dernière modification par archimonde (22-08-2008 19:29:48)
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Merci, magnifique ville en effet ... Sevilla ...
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http://arbalettecentre46.politicien.fr/ … 2008/08/21
Premier gratte-ciel à Séville
Depuis un an, les travaux de la Tour Cajasol de Puerto Triana vont bon train à Séville.
La capitale andalouse devrait donc inaugurer comme prévu son premier gratte-ciel en 2010.
Un édifice de 178 mètres de haut et de 40 étages, avec une façade d’acier, de verre et de bois qui pourrait bien devenir l’emblème de la Séville moderne. Ce qui n’aura pas été sans quelques polémiques. Car Séville est d’abord, pour les touristes comme pour les Andalous, une ville historique qui incarne le passé arabe, juif et catholique de l’Espagne à travers de magnifiques monuments centenaires voire millénaires. Pour les puritains, un gratte-ciel n’aurait pas sa place dans la ville de la Giralda, le célèbre minaret construit au XIIe siècle haut de 96 mètres et véritable symbole de la ville.
Les dernières audaces architecturales remontent donc à l’Expo’92. Parmi les anciens pavillons, certains ont été récupérés par des entreprises pour en faire leur siège mais d’autres sont aujourd’hui déjà décrépis. Pour relancer l’activité sur l’île de la Cartuja, ancien espace de l’Exposition Universelle de 1992, c’est à Puerto Triana que l'on a choisi d’implanter la tour Caja Sol. Oeuvre de l’architecte argentin César Pelli, elle évoquera une grande torche illuminée la nuit. Destinée à accueillir des bureaux, dont ceux de la banque Caja Sol, elle comptera 2700 places de parking, sera entouré de bâtiments commerciaux et abritera un restaurant et un jardin d’hiver.
La tour Puerto Triana ne sera pas le seul gratte-ciel de Séville. Selon le Plan Général d’Aménagement Urbain (PGOU) 2006, ce sont au total quatre gratte-ciels qui devraient s'élever aux quatre principales entrées de Séville. Au sud, la Torre Sévilla de 105 mètres de haut et 30 étages, confiée à l’architecte Antonio González Cordón, est déjà en travaux.
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Comment a t-on pu passer à côté de ça ...
Normal, aucune infos en français sur le net
El primer rascacielos de Sevilla ya está en marcha
http://www.20minutos.es/noticia/260883/ … sol/pelli/
Le premier gratte-ciel est (déjà)en constuction ...
El autor es César Pelliy su proyecto es un rascacielos circular de 178 metros de altura (82 más que la Giralda) que desbancó a los diseños presentados por el estudio estadounidense 'Arquitectónica', el español Alejandro Zaera, el japonés Arata Isozaki y los franceses Valode & Pistre.
Image ici :
http://smsevilla.files.wordpress.com/20 … bolado.jpg
http://economiaurbana.files.wordpress.c … ajasol.jpg
http://economiaurbana.files.wordpress.c … ajasol.jpg
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Oui c'est un programme issu d'un concours d'architecte.
Torre Cajasol, 178 m
Voici les autres projets concurrents éliminés:
Arquitectónica (225 mètres)
Isozaki (225 mètres)
Alejandro Zaera (187 mètres)
Et pour celui là je vous laisse deviné qui était le cabinet d'architecte.....
120 mètres, antena 220 mètres:
Voilà ou en est la tour
mais il y a une gueguerre entre pro et anti-tour avec deux associations, une "no a la Torre Cajasol" pour défendre le caractère historique de la ville qui cherche à ralentir le projet et une association "Séville bouge" qui manifeste régulièrement pour la réalisation de ce projet qui ne comprends pas qu'une tour mais tout un complex.
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Que de couleurs ! Ca a vraiment l'air sympa.
Merci pour ces photos, Chevalier.
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Séville déclassé du Patrimoine mondial de l'UNESCO ?
La construction d’une Tour vitrée de 41 étages, sur les rives du Guadalquivir, menacerait le classement de la capitale andalouse au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Après le Parasol géant signé J.Mayer H., Séville comptait sur l’atelier du prestigieux architecte César Pelli, pour concevoir cette imposante Tour de bureaux de 178 mètres qui devrait abriter 51 000 m² de bureaux à partir de 2012. Le bâtiment en construction ne compte encore que huit des 41 étages prévus, mais l’UNESCO tenterait d’obtenir l’arrêt des travaux depuis juillet dernier. Et pour cause, les trois précieux monuments qui ont permis à la ville de recevoir en 1987 le classement au patrimoine mondial, se trouvent sur l’autre rive, à quelques centaines de mètres du site de la « Tour Cajasol » : L’Alcazar, palais millénaire construit à l’époque pour le gouverneur musulman, l’ancien minaret de la Giralda, qui domine à près de 100 mètres de haut la cathédrale de Séville, où repose notamment l’explorateur génois Christophe Colomb, et les « Archives des Indes », où sont conservés des documents datant de la découverte du « Nouveau Monde ».[...]
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Séville pourrait sortir du patrimoine mondial
AFP
Mis en ligne le 13/10/2011
"La nouvelle tour de 51.000 mètres carrés définira le nouvel horizon de Séville", une annonce que n'apprécie que moyennement l'Unesco.
Ce n'est encore qu'une ébauche de gratte-ciel d'à peine quelques étages. Mais le projet d'une immense tour vitrée dominant Séville menace déjà le riche héritage millénaire de la belle cité andalouse, qui pourrait perdre son label "Patrimoine mondial" de l'Unesco.
[...]
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A 23 secondes près Le Bruxellois
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L'UNESCO peut-il mettre à mal la construction de la Tour ?
Je m'étonne que l'UNESCO ne se soit pas manifesté avant. Y a t-il des possibilités de recours contre la construction dans le processus comme il en existe en France ?
C'est quand même incroyable et aberrant, heureusement que Paris n'était pas classé par l'UNESCO en 1889 quand on a livré la tour Eiffel. Figer une ville et interdire un futur monument pour la raison que la ville est classée, je comprend pas...On ne parle pas de construire à côté, je rapelle que la tour est construite sur une ile et pas directement dans le centre historique, à proximité mais séparée par le Guadalquivir, si la tour était vraiment imposante voir, allez, extravagante dans le paysage, je pourrai comprendre, mais on a juste une tour en verre, qui est banale ...
L'unesco devrait interdire aux gens de vivre à proximité des monuments ou plus utile à la limite, interdire les voitures qui polluent les façades...enfin, je veux dire, que l'on m'explique que la crise a entrainé le blocage du chantier, vu la situation en Espagne, je comprendrai que les priorités sont ailleurs (20% de chômage et 50% pour les jeunes)...mais pour ca, c'est lamentable...
La question que je pose est, est-ce que Séville a besoin d'être inscrit à l'Unesco pour être reconnu. Je veux dire, à la limite, des villes comme Rome ou Paris n'en n'ont pas besoin, l'Andalousie est assez tendance comme l'Espagne en général, donc, je pense que la question mérite d'être engagée...Qu'en pensez vous ?
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Ce que je ne comprends pas c'est que je ne vois pas en quoi cette tour enleverait de la valeur aux batiments classés qui ont été inscrits par l'Unesco pour leur valeur intrinseque, en quoi ces édifices seraient moins historiquement remarquables parcequ'il y aurait éventuellement un bout de tour visible sous certains angles ?
Le sens d'un classement est de préserver et mettre en valeur des batiments, pas de proscrire tout développement dans ces villes. On arrive à un effet pervers.
En plus j'ai l'impression que c'est juste un jugement "anti-tour". Par exemple le Port de la Lune à Bordeaux est classé alors que de l'autre coté de la Garonne on voit des especes d'entrepots pourris et ça ne pose pas de probleme, par contre on construirait une tour sur la rive droite, là l'Unesco poserait peut etre le même probleme je pense.
Dernière modification par Ben_T (13-10-2011 19:05:20)
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Jolie rendu depuis le journal El Pais : Perspective de la tour Cajasol depuis le centre de Séville
La meilleure réponse est là, dans cette vidéo, on voit vraiment que l'impact est nul :
Impact de la Tour Cajasol en 3D
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Tonio del barrio a écrit:
La question que je pose est, est-ce que Séville a besoin d'être inscrit à l'Unesco pour être reconnu. Je veux dire, à la limite, des villes comme Rome ou Paris n'en n'ont pas besoin, l'Andalousie est assez tendance comme l'Espagne en général, donc, je pense que la question mérite d'être engagée...Qu'en pensez vous ?
Très bonne question. Le classement Unesco, c'est bien utile dans la petite ville (peu touristique) où je suis né, qui met en avant ce classement parce que l'une de ses églises se trouve sur le chemin de Saint-Jacques...
Mais pour des villes telles que celles que tu cites, la crédibilité de l'Unesco a plus à y perdre que la réputation des villes elles-mêmes...
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Petit suivi de cette histoire de tour de 178 mètres, et de ses conséquences sur le patrimoine de l'Unesco...
El Païs :
Defensa agónica de la Torre Pelli
Zoido sostiene ahora que el rascacielos no afecta a los tres monumentos a los que la Unesco aconseja incluir en la lista de patrimonio en peligro
REYES RINCÓN Sevilla 4 JUN 2012 - 21:30 CET35
El gobierno municipal de Sevilla, con el alcalde, Juan Ignacio Zoido (PP), a la cabeza, ha salido este lunes en defensa de la Torre Pelli, el rascacielos de 178 metros de altura que construye Caixabank (resultado de la fusión de La Caixa y Banca Cívica) en la Isla de la Cartuja. “No afecta a la condición de Patrimonio de la Humanidad de todo el entorno de la Catedral, el Alcázar y el Archivo de Indias. Y como no afecta, lo voy a defender”, ha zanjado el alcalde.
[...]
Apparemment, l'Unesco n'envisagerait pas de sortir Séville du patrimoine mondiale, mais plutôt de transférer les trois éléments du site de la ville (la Cathédrale, l'Alcázar et les Archivo de Indias) sur la liste du patrimoine en péril. L'Unesco recommanderait d'arrêt du chantier de la tour Pelli, actuellement en construction, ainsi qu'une modification de sa hauteur. Le point est inscrit à l'ordre du jour de la prochaine réunion de l'Unesco, le 24 juin à Saint-Pétersbourg.
Juan Ignacio Zoido, maire de Séville depuis 2011, a pour la première fois déclaré que la tour n'affecterait pas les sites protégés. Une prise de position jugée tardive par certains, d'où les doutes sur son influence sur la réunion de l'Unesco.
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La tour Cajasol a finit par sortir :
Vue de la nouvelle skyline
Autre image assez réussi
Un nouveau repère est né, l'Unesco a finalement perdu la bataille. Une ville a besoin de vivre avec son époque. Il faut éviter de faire n'importe quoi et il est vrai que l’architecture et l'urbanisme 60/2005 espagnol est trés massive, répétitive et peu inventive et même si ce gratte-ciel n'a malheureusement pas l'audace du dernier immeuble londonien, The Shard, il signe l'entrée d'une métropole dans le XXIe siècle et de ce que je vois, il est loin de défigurer la ville, il lui donne au contraire un peu de caractère...
Une trés joli photo pour finir
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Quelques photos de mon retour de Séville =
Vraiment symptomatique des IGH espagnols, isolés comme à Bilbao, Madrid (pour les 4 IGH), Zaragoza, Barcelone au démarrage du quartier El Clot avec la Torre Agbar de Jean Nouvel. L'intégration est vraiment mauvaise, ca fait asperge au milieu du désert ..
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Espadas propose de convertir les lignes 2, 3 et 4 du métro de Séville en tramways
Le Plan Mobilité s'engage à détourner la ligne 2 vers Nervión et ainsi éviter de traverser le centre
La ligne 3 conserverait son tracé mais ne serait souterraine que dans la zone de la ronde historique
La ligne 4 serait peu profonde tout au long de son parcours
Cette proposition municipale s'inscrit dans le cadre du plan de dotation de la ville d'un réseau de transport de grande capacité d'ici 2030 , horizon temporel du SUMP. Et cela vient juste au moment où le ministère du Développement de la Junta de Andalucía met à jour le projet de la ligne 3 du métro, qui a été conçue sous terre de Pino Montano à Bermejales et qui s'étendra désormais à Valme.
Eh bien, la proposition du conseil municipal est de rendre les trois lignes superficielles, en conservant quelques sections souterraines, et de modifier le tracé du métro 2 pour qu'il ne traverse pas le centre et ne dévie pas vers Nervión. Les détails de l'apparence des lignes 2 et 3 et du croisement du centre avec le tramway peuvent être vus dans l'infographie ci-jointe.
Le réseau de lignes coûterait 1048 millions d'euros
Le passage du métro aux lignes de tram et leur combinaison avec un Metrocentro qui traverse la ville jusqu'à Torretriana, comme proposé par le Plan de mobilité durable de Séville (PMUS), aurait un coût total de 1048 millions, comme indiqué dans le document de propositions qui sont dans l’information du public .
Selon ce plan, ce réseau de tramway (anciennement le métro souterrain) aurait une superficie de 41,46 kilomètres pour un coût de 718 millions d'euros et seulement 6,95 kilomètres de métro pour 329 millions.
La Mairie calcule dans ce plan qu'une ligne de Bus Rapid Transit (BTR ou BRT) aurait un coût de véhicule au kilomètre de 2,95 euros, beaucoup moins cher, mais moins de capacité passagers (190 passagers, contre 260 pour le Tramway et métro souterrain). Il serait suivi du métro léger en surface, avec un coût de véhicule au kilomètre de 7,2 euros, et enfin du métro souterrain avec 10,5 euros.
En ce qui concerne la vitesse commerciale, il est précisé dans le plan de mobilité que ces lignes de surface circuleront à 22 kilomètres à l'heure, en décotant l'heure des arrêts et le début de la marche.
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Pour éviter toute ambiguité : les lignes 2, 3 et 4 n'existent pas encore : ce sont des projets. Il ne s'agit donc pas de transformer un métro en tram, mais un projet de métro en projet de tram. Modifier sensiblement le projet, quoi.
(Enfin, cette carte me perturbe, en indiquant les lignes souterraines en trait plus fin que les lignes de surface, au lieu de l'inverse. )
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