La Grande Arche - La Défense (92) - Construit - 111m

Si ça prends autant de temps, c'est que ça doit être sérieux ces pb, non ?

Je viens de remarquer sa sur le toit de la grande arche




Quelq'un sait t'il ce que cela représente?? il doit y avoir une signification...

C'est donc sa ce grand H.... comme Helico

Sais tu qui est l'artiste qui a fait sa?? C'est assez bizarre une oeuvre que personne ne puisse voir

Je ne sais pas, par contre il existe une autre oeuvre d'art gigantesque que personne ne peut voir en entier. Elle s'étend sur les mur intérieurs de l'aile sud de la Grande Arche (côté ministère) du RDC au dernier étage, il y en a la maquette au point info défense je crois.

@ Cri.Me :  http://www.pss-archi.eu/newsite/imm1.php

Tu cliques là et ensuite tu choisis Grande Arche et tu en prend plein les yeux 

Il faudrait que je fasse des recherches, j'avais vu un superbe reportage sur la defense ou il détaillé les étapes de la construction de la grande arche...je crois que c'était un "C'est pas sorcier spécial LD" ( eh oui il n'y a pas d'age pour regarder ca  )

Merci, C'est la même entrprise de construction qui a fait la grande arche et la tour t1 j'ai l'impression??

^14 Octobre

@ Mynight : Merci pour ces documents.

@ Fabb : Bravo, la vue est originale.

J'aime beaucoup la tonalité argentée sous la voute.

Bonjour,

Nous sommes des étudiants de l' Université de Gand. Nous voulons nous
renseignier de la construction de la Grande Arche. Nous cherchons encore plus
d'information au sujet de des matériaux usés, la stabilité de la
construction, les forces et eventuellement des anekdotes. Pourriez-vous nous
aider?

merci d'avance,

Dimensions : 110,90 m de hauteur, 112 m de côté (est-ouest), 106,90 m (nord sud), sur des fondations de 30,10 m.
220 000 m² surface SHON, 125 000 m3 de béton.

On a créé des 'hyper bétons' pour l'occasion, d'une haute résistance et d'une grande plasticité pour être pompés jusqu'à 100 mètres de hauteur (Bouygues/SCE/TPI IF/Olin).

Certains matériaux ont été spécialement inventés pour les façades, les ascenseurs et le "nuage".

Les modes de construction devaient être parfaitement synchrones, et dès que les piles furent coulées, les deux parois verticales furent immédiatement construites. A peine le premier étage achevé, on commençait les traveaux de gros oeuvre du sommet.

Le sous-sol comprend trois tunnels de RER, deux chaussées de l'A14, un angle du parking des 4 Temps, une partie de gare SNCF et des voies ferrées. Les fondations sont donc conçues sur deux lignes parallèles de 80 mètres de distance légèrement déviées de 6,33° par rapport à l'axe historique. C'est la seule raison de ce désaxement, qui n'a rien à voir avec l'humilité de l'architecte, ou un contraste qui mettrait en valeur tout l'alignement jusqu'au Louvre comme cela a été dit parfois.

Le bâtiment pèse 300 000 tonnes et repose sur 12 piles enfoncées dans un calcaire grossier à - 14 mètres du sol. Chacune des 8 pilesz centrales supporte 30 000 tonnes (trois fois le poids de la Tour Eiffel), et les quatre piles frontales portent 15 000 tonnes chacune. Chaque pile est haute de 30 mètres et sont coiffées de chapiteaux rectangulaires de 9,3 x 12 m. Pour absorber les impacts de déformation des matériaux et les vibrations des réseaux voisins, des plaques de néoprène de 10 cm d'épaisseur sont en sandwtich entre les faîtes et le bâtiment lui-même.

Le cube est charpenté autour d'une structure en béton armé (dite 'mégastructure'), constituée de 4 cadres parallèles  de 110 m de côté en béton précontraint, rendus solidaires tous les 21 mètres par des doubles planchers en béton et 4 poutres perpendiculaires enfoncées dans le socle. Ces potres de 2 200 tonnes forment donc des cadres de 21 x 21 m de sept niveaux chacun.

Pendant la construction, on évite tout refermement vers le centre des parois en utilisant d'énormes butoirs en acier de 90 tonnes aux niveaux 7 et 14.

La construction du plateau supérieur est complexe. à 120 mètres de haut, les ingénieurs devaient construire des poutres de 70 mètres de portée et de 2 500 tonnes chacune ajustées au millimètre près. On coule donc le béton directement sur le toit.

Un cintre de 260 tonnes, destiné à servir de fond de moule des poutres, est construit puis hissé au sommet de l'arche pour être installé sur les fûts des grues mobiles hyper stables.

L'aspect lisse et uniforme de la façade est la signature de Spreckelsen. Il assigne à l'architecte François Deslaugiers de "faire des façades dont on ne verrait plus un bout de béton". Le revêtement s'accroche ainsi sur une structure en béton irrégulier. De plus, les délais imposent de commencer le cladding avant l'achèvement de la structure...

Est mis au point un système de caissons de 2,80 x 2,80 m. Chaque caisson est fixé à l'extérieur par deux crochets  en partie haute et deux clips en partie basse. Le réglage de planimétrie s'effectue sur les éléments de fixation. On pose ainsi 2 450 panneaux de verre de 800 kg chacun (dont 300 kg pour le vitrage feuilleté - et d'un coût de 45 000 FF l'exemplaire.

Ce verre est athermique.

Les 1 350 panneaux des faces internes sont dépourvus de vitrage feuilleté.

Sur les parties pleines, on pose des panneaux de 70 x 70 x 3 cm en marbre de Carrare, gris à l'extérieur, blanc sur les façades internes, et de 99 x 70 x 4 cm sur le pignon. La sous-face du toit est protégée par un tissu de fibre de verre collé.

34 000 plaques sont donc fixées manuellement, avec une tolérance de pose de +-1 mm par panneau de 20x20 m...

Il faut savoir que pour la qualité du marbre, l'architecte avait même prévu d'acheter une carrière de marbre en Italie afin d'assurer une qualité homogène et une veine identique. Cependant, 4 000 plaques ont dû être refusées et changées.

Le nuage est signé Paul Andreu. Il sert d'abri et de brise-vent. La forme de l'arche produit de fortes turbulences qui rendent le parvis inhabitable.
Initialement, Spreckelsen a l'idée de construire une structure de pans brisés en verre et acier suspendue par câbles. Mais les surcoûts et la complexité de la mise aux normes de sécurité de ce projet le portèrent à opter, en 1984, pour une structure accrochée non au toit, mais au sol. En 1986, Andreu et Rice étudient un projet en toile tendue, plus légère.

Cette structure est entièrement conçue par ordinateur et est expérimentée dans les serres de la Villette. La toile est un tissage de fibre de verre enduite de téflon, et tendue sur un réseau métallique. Elle absorbe les variations climatiques, les déformations dues au vent et au poids de l'eau de pluie, et laisse passer la lumière. Un système très complexe de bielles, de rotules, d'arbres et de cables soutient la toile de 9 à 20 m², entre 15 et 33 m de hauteur sur le parvis.

Les ascenseurs sont conçus comme moyen certes de locomotion, mais aussi comme objets d'animation. François Deslaugiers concrétise l'esquisse d'origine. La tour d'ascenseur comprend 12 piliers en inox, traverse la 'fenêtre' du socle au toit, sans perturber l'harmonie des proportions. Les 4 cabines en Altuglass sont entièrement transparentes et permettent une vue sur le Grand Axe historique. Elles mettent 60 secondent à se rendre au toit. Elles sont animées par systèmes pendulaire, comme les téléphériques. Elles ont une capacité de 16 passagers, et circulent à 1,60 m/s. Elles ont une capacité maxi de 1 560 personnes/heure.

Quand le vent souffle à 40 km/h au sol, il atteint 100 km/h au toit. La tour des ascenseurs peut résister aux plus hautes contraintes, y compris la dilatation des matériaux, la déformation du béton de l'arche (+- 10 cm) et à un éventuel incendie des bureaux.

Je diffuse ces infos ici parce qu'elles sont intéressantes à partager au plus grand nombre. Il va de soi qu'il n'est pas l'objectif de PSS que de faire des recherches à la place des étudiants 

Par contre, dans une perspective d'échange d'infos, si vous souhaitez nous communiquer ici même votre étude, ce sera avec plaisir. 

Est-ce que vous auriez encore un peu plus d'info sur les dimensions (le cube intérieur, largeur du toit)

merci d'avance

Dernière modification par Vlaming (21-11-2006 12:44:06)