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Dans le cadre du PLU, ce secteur du quartier Croix de Pierre (Toulouse secteur 2, code postal 31300) fait l'objet d'une OAP (Orientations d'Aménagement et de Programmation)
Une première esquisse datant de 2015 par l'agence d'urbanisme et d'architecture l'agencecot.
Concours EDF SOFILO
Agence COT, Architecte - Urbaniste, Paysagiste
SATHY, Architecte - urbaniste associé
E spagno & Milani, Architecte associé
Grontmij Befs, BET
PLAN MASSE première tranche du RDC au R+11
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Le projet est actuellement en cours de commercialisation par les promoteurs Kaufman&Broad et Belin.
Orizon
Dernière modification par GRD_34 (29-09-2017 10:59:12)
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Avenue de Muret, dans le quartier de la croix de pierre, oasis
Toulouse. Quel est ce drôle de bâtiment sorti au bord d'une avenue bien connue de la ville ?
Un bâtiment flambant neuf a été terminé dans une artère bien connue de Toulouse, au 108 de l'avenue de Muret. Il est composé de 68 logements.
Dès les prémisses du projet, l’agence Letellier Architectes aspire à « restructurer l’avenue avec une réalisation adaptée à l’environnement, esthétique et de qualité tant par son organisation en plan que par la pérennité des matériaux employés ».
Deux bâtiments et 68 logements
Composé de deux bâtiments de 68 logements, ce projet architectural tranche avec les constructions existantes sur l’avenue.
Sur une surface totale de 4 129 m², la société Bouygues en était le maître d’ouvrage
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L'architecture est tout simplement affreuse, je ne comprends pas que le PLU n'impose pas des codes précis pour la réalisation des façades.
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hugosbrr a écrit:
L'architecture est tout simplement affreuse, je ne comprends pas que le PLU n'impose pas des codes précis pour la réalisation des façades.
C'est votre opinion. Je pense l'inverse.
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SG31 a écrit:
hugosbrr a écrit:
L'architecture est tout simplement affreuse, je ne comprends pas que le PLU n'impose pas des codes précis pour la réalisation des façades.
C'est votre opinion. Je pense l'inverse.
Chacun ces goûts perso j’aime beaucoup également il faut oser des choses différentes surtout avenue de muret .
Je ne vois même pas l’intérêt que à eu actu Toulouse de faire un article sur un immeuble à part faire gesticuler les anti tout .
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J'aime beaucoup aussi la proposition architecturale sur les façades, elle est très intéressante par le mélange de lignes très ordonnancées et d'autres déstructurées. Je trouve l'ensemble réussi. Ca fait plaisir de voir de tels efforts sur un simple programme d'habitations et il faut le saluer (comme le fait l'article). Je pense même qu'il est intéressant de mettre en lumière ce genre d'efforts, il est important aussi de montrer aux habitants que l'on peu oser des choses en architecture, que l'on peut éviter la standardisation et que cela peut être beau et valorisant (il faut voir la laideur de ce qu'il y a autour de ce programme). A ce titre, je trouve intéressant ce programme car il ose des ruptures fortes sans tomber dans les excès que l'on retrouve dans beaucoup de programmes résolument contemporains. A noter que c'est au 180 avenue de Muret et pas au 108 comme mentionné dans l'article par erreur.
Par ailleurs, ce n'est fort heureusement pas le rôle d'un PLU que de définir précisément les compositions architecturales sur chaque ilot ou parcelle. Il pose un cadre mais laisse une certaine latitude aux constructeurs. Les évolutions du droit depuis quelques années invitent d'ailleurs à aller de plus en plus vers un urbanisme de projet et négocié plutôt que vers une pratique de règlementation bête et méchante (bien que les anciennes pratiques et habitudes peuvent être tenaces).
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Ptiloulou a écrit:
J'aime beaucoup aussi la proposition architecturale sur les façades, elle est très intéressante par le mélange de lignes très ordonnancées et d'autres déstructurées. Je trouve l'ensemble réussi. Ca fait plaisir de voir de tels efforts sur un simple programme d'habitations et il faut le saluer (comme le fait l'article). Je pense même qu'il est intéressant de mettre en lumière ce genre d'efforts, il est important aussi de montrer aux habitants que l'on peu oser des choses en architecture, que l'on peut éviter la standardisation et que cela peut être beau et valorisant (il faut voir la laideur de ce qu'il y a autour de ce programme). A ce titre, je trouve intéressant ce programme car il ose des ruptures fortes sans tomber dans les excès que l'on retrouve dans beaucoup de programmes résolument contemporains. A noter que c'est au 180 avenue de Muret et pas au 108 comme mentionné dans l'article par erreur.
Effectivement nous avons des avis très divergents. Selon moi, le gris est une couleur extrêmement laide pour de la construction (que ce soit de l'ancien ou du moderne), c'est une couleur de mort. La façade est complètement destructurée, il n'y a pas vraiment de travail, on est loin des balcons en fer forgé que l'on trouve sur bon nombre d'immeubles d'habitations, et il n'y a pas le détail de la brique que l'on trouve sur la zac récente la plus réussie selon moi (Ponts-Jumeaux).
Ptiloulou a écrit:
Par ailleurs, ce n'est fort heureusement pas le rôle d'un PLU que de définir précisément les compositions architecturales sur chaque ilot ou parcelle. Il pose un cadre mais laisse une certaine latitude aux constructeurs. Les évolutions du droit depuis quelques années invitent d'ailleurs à aller de plus en plus vers un urbanisme de projet et négocié plutôt que vers une pratique de règlementation bête et méchante (bien que les anciennes pratiques et habitudes peuvent être tenaces).
Je pensais plutôt un guide dans l'esprit de ce qu'Haussmann a fait pour Paris : utilisation de la brique sur les façades, alignement des balcons, placement des fenêtres etc.
Les constructions récentes ne répondent pas à l'identité toulousaine, que ce soit dans les couleurs ou les matériaux, elles pourraient être construites n'importe où. Une identité se préserve et se cultive.
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Bonjour
Effectivement par rapport aux autres bâtiments de l’avenue, ça donne un côté moderne avec ses courbes mais bon franchement ça pete vraiment pas le feu.En plus plus il aurait pu mettre des commerce au rdc histoire de faire vivre les (grosses) avenue.
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hugosbrr a écrit:
Ptiloulou a écrit:
J'aime beaucoup aussi la proposition architecturale sur les façades, elle est très intéressante par le mélange de lignes très ordonnancées et d'autres déstructurées. Je trouve l'ensemble réussi. Ca fait plaisir de voir de tels efforts sur un simple programme d'habitations et il faut le saluer (comme le fait l'article). Je pense même qu'il est intéressant de mettre en lumière ce genre d'efforts, il est important aussi de montrer aux habitants que l'on peu oser des choses en architecture, que l'on peut éviter la standardisation et que cela peut être beau et valorisant (il faut voir la laideur de ce qu'il y a autour de ce programme). A ce titre, je trouve intéressant ce programme car il ose des ruptures fortes sans tomber dans les excès que l'on retrouve dans beaucoup de programmes résolument contemporains. A noter que c'est au 180 avenue de Muret et pas au 108 comme mentionné dans l'article par erreur.
Effectivement nous avons des avis très divergents. Selon moi, le gris est une couleur extrêmement laide pour de la construction (que ce soit de l'ancien ou du moderne), c'est une couleur de mort. La façade est complètement destructurée, il n'y a pas vraiment de travail, on est loin des balcons en fer forgé que l'on trouve sur bon nombre d'immeubles d'habitations, et il n'y a pas le détail de la brique que l'on trouve sur la zac récente la plus réussie selon moi (Ponts-Jumeaux).
Ptiloulou a écrit:
Par ailleurs, ce n'est fort heureusement pas le rôle d'un PLU que de définir précisément les compositions architecturales sur chaque ilot ou parcelle. Il pose un cadre mais laisse une certaine latitude aux constructeurs. Les évolutions du droit depuis quelques années invitent d'ailleurs à aller de plus en plus vers un urbanisme de projet et négocié plutôt que vers une pratique de règlementation bête et méchante (bien que les anciennes pratiques et habitudes peuvent être tenaces).
Je pensais plutôt un guide dans l'esprit de ce qu'Haussmann a fait pour Paris : utilisation de la brique sur les façades, alignement des balcons, placement des fenêtres etc.
Les constructions récentes ne répondent pas à l'identité toulousaine, que ce soit dans les couleurs ou les matériaux, elles pourraient être construites n'importe où. Une identité se préserve et se cultive.
L'urbanisation d'Haussmann est une révolution. Elle n'a rien à voir avec l'identité parisienne de l'époque, qui n'existait pas plus que l'identité de l'avenue de Muret d'aujourd'hui. Si on voulait donner une identité à l'avenue de Muret, et il faudrait la raser et repartir de zéro comme Haussmann l'a fait pour la quasi totalité de Paris.
Pour ce qui est des matériaux, ne serait-ce que pour des questions de coût, on ne peut envisager de construire des HLM avec des matériaux à l'ancienne. ³
Dernière modification par SG31 (05-01-2021 07:30:16)
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Haussmann est peut être une révolution dans l’architecture globale de Paris mais il respecte les codes des bâtiments parisiens déjà existants : Louvre, Notre Dame, Pantheon, Palais Royal etc. Lorsque l’on passe du marais au IXe, ou de la Rue Saint Jacques au Boulevard Saint Germain, on ressent toujours une harmonie urbaine (et la continuité des matériaux joue pour beaucoup). L’Haussmanien a clairement été fait pour Paris. Ici ce bâtiment aurait pu être construit n’importe où, il n’a pas d’identité locale.
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La percée des grandes avenues haussmanniennes ne respectait pas l'urbanisme parisien médiéval.
Les grandes artères toulousaines aujourd'hui à l'architecture monotone et dépareillée seront sûrement appréciées dans un ou deux siècles.
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Si les percées parisiennes respectaient l'architecture médiévale : que ce soit dans les matériaux (pierre calcaire) ou dans les couleurs, les percées ne font qu'un avec ce qu'il reste du Paris médiéval (Marais et Quartier Latin notamment). La rue de Rivoli s'insère avec élégance dans le Marais, tout comme le boulevard Saint-Germain ne crée pas de rupture avec la rue Saint-Jacques. On peut dire la même chose pour le boulevard Raspail.
Ici cet immeuble (mais il n'est pas le seul malheureusement) ne respecte aucun code de l'architecture toulousaine, que ce soit en termes de toit, de matériaux ou de couleurs.
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L'architecture peut être considérée comme une discipline artistique. Il s'agit de concevoir des objets fonctionnels et beaux, habités et utilisés mais aussi qui ne laissent pas indifférents, qui se nourrissent de la tradition mais aussi se réinventent au fur et à mesure du temps. Ce qui a toujours été le cas. L'architecture de la renaissance ne ressemble pas à celle du XIXème siècle. La diversité des constructions (hauteurs, matériaux, etc..) dans le vieux Toulouse vous choque-t-il ? La rue Alsace est d'inspiration hausmanienne, en rupture totale avec les alentours, pourtant aujourd'hui personne ne songerait à la raser. La ville est belle de sa diversité et de l'histoire que celle-ci raconte. Il faut savoir se laisser du temps pour apprécier et adopter certaines réalisations récentes, dans la mesure où celles-ci sont vraiment travaillées comme une oeuvre d'art et un objet unique, dessiné pour son emplacement.
Je préfère ce type de programme que les perpétuels programmes sur lesquels on pose de la brique collée pour masquer une nullité dans la recherche architecturale (cf. tous les programmes défiscalisés en particulier).
Par ailleurs, vous noterez que l'agence d'architecture concernée est habituée à travailler sur du patrimoine ancien, sur les matériaux régionaux et leur valorisation dans un cadre alliant ancien et moderne. Je n'aime pas toujours ce qu'ils font mais il y a un véritable effort d'inventivité :
https://www.letellier-architectes.com/realisations.html
Le programme est présenté ici :
https://www.letellier-architectes.com/cote_garonne.html
Le respect du patrimoine et de la culture architecturale locale passe aussi par son insertion dans la modernité et par des évolutions qui sont rendues nécessaires par des contraintes de constructibilité et de maîtrise des coûts. Cela peut aussi passer par des réalisations résolument contemporaines et en rupture qui pour autant se marient bien à leur environnement spécifique (qui n'est pas le même sur l'ensemble de la Ville)
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Ptiloulou a écrit:
L'architecture peut être considérée comme une discipline artistique. Il s'agit de concevoir des objets fonctionnels et beaux, habités et utilisés mais aussi qui ne laissent pas indifférents, qui se nourrissent de la tradition mais aussi se réinventent au fur et à mesure du temps. Ce qui a toujours été le cas. L'architecture de la renaissance ne ressemble pas à celle du XIXème siècle. La diversité des constructions (hauteurs, matériaux, etc..) dans le vieux Toulouse vous choque-t-il ? La rue Alsace est d'inspiration hausmanienne, en rupture totale avec les alentours, pourtant aujourd'hui personne ne songerait à la raser. La ville est belle de sa diversité et de l'histoire que celle-ci raconte. Il faut savoir se laisser du temps pour apprécier et adopter certaines réalisations récentes, dans la mesure où celles-ci sont vraiment travaillées comme une oeuvre d'art et un objet unique, dessiné pour son emplacement.
La diversité des matériaux ne me choque pas, étant donné qu'ils sont tous d'origine locale, inscrits dans le patrimoine naturel toulousain. Quant à la diversité des hauteurs, je trouve qu'effectivement une rue où tous les bâtiments ont une hauteur similaire plus agréable que diverses hauteurs (à une certaine échelle, les principales artères new-yorkaises restent très belles, alors qu'une rue alternant R+1, R+7 et R+2 va me déranger).
Concernant la rue Alsace-Lorraine, bien qu'elle soit d'inspiration haussmannienne, elle reprend les codes toulousains : usage de la brique, usage de la tuile, et les balcons sont similaires à ce que l'on peut voir ailleurs (Capitole par exemple). Elle n'est pas une rue "hors-sol", et ne pourrait être reproduite partout, car la tuile et la brique ne sont pas utilisées dans toutes les villes de France.
La ville doit être en symbiose avec son milieu naturelle, sinon elle perd son âme et son attrait.
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Le chantier de ce nouveau quartier a démarré.
En bord de Garonne, sur une bande de terrain, qui jusqu’en 2006, était un Espace Boisé Classé (EBC), labellisé Natura 2000, des pelleteuses s’activent à faire disparaître toute végétation. "Avenue de Muret, le local d’EDF est en cours de destruction pour faire place au projet immobilier "Terre de Garonne" de Kaufman & Broad, rappelle Jérôme Favrel, président du comité de quartier de Croix-de-Pierre.
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