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Peut-être conviendrait-il de ne pas chercher de motivations politiciennes là où il n'y en a pas. La place du Panthéon est belle, mais très minérale, très triste, très peu vivante une fois la nuit tombée, alors qu'elle est tout de même à la convergence de nombreux sites universitaires. Il y a probablement quelque chose à faire pour rendre le lieux plus agréable et plus attractif pour les étudiants, et c'est probablement une des raisons pour lesquelles il a été choisi de la rénover.
En ce qui concerne la voiture, j'ai du mal à comprendre qu'on se préoccupe de polémiques sur le stationnement qui me semblent d'un autre siècle : vu les forces structurantes qui poussent à la concentration des populations et des activités dans les grandes métropoles, la voiture devient un moyen de transport collectivement non-viable comme moyen de transport individuel. Bien sûr, on aura très longtemps besoin des voies routières pour transporter les marchandises et pour un certain nombre de déplacements individuels rapides, mais il me semble être un curieux gaspillage de précieux espace que de chercher à préserver outre mesure de l'espace de stationnement.
Alors certes, les transports en commun très lacunaires en banlieue lointaine posent problème aux banlieusards, mais la solution est probablement plus dans des parcs-relais lointains là où le foncier est disponible et moins cher, que dans la préservation d'espace de stationnement à tarif prohibitif au cœur de Paris.
Dernière modification par Artheval_Pe (06-04-2016 23:39:55)
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Je te rejoins sur le fait que la place est tristounette le soir, mais j'attribue plus ça au fait qu'elle est bordée de bâtiments "morts" : à part le pub "Bombardier", qui ne désemplit pas, il n'y a aucun commerce, aucun restaurant ou bistrot, qui donne de la vie au lieu. Il y a seulement le étudiants qui quittent la bibliothèque tard le soir et les gens qui passent pour rentrer chez eux.
Redessiner la place n'y changera rien, à mon humble avis, sauf si les surfaces libérées par les voitures sont utilisées pour installer des kiosques, des guérites, des tables et des chaises...
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Transformer la mairie du Vème en salle des fêtes la nuit !
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@zdnetfr |Alain Clapaud | Jeudi 08 Septembre 2016
Place de la Nation (Paris) : l'IoT et le Big Data au service de l'urbanisme
La Mairie de Paris mène un projet de réaménagement de 7 grandes places parisiennes. L'objectif : redéfinir l'espace accordé aux piétons, au mobilier urbain et aux espaces verts là où la voiture sature l'espace. Capteurs, réseaux IoT et Big Data sont à l’œuvre.
(...)
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Le JDD - 09/04/17
Voici la nouvelle place de la Nation
La place de la Nation, deuxième plus grande place de Paris lance cette semaine une "expérimentation grandeur nature" avant réaménagement définitif.
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Problème d'accès au JDD depuis hier. Vous confirmez ou c'est mon ordi ?
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Paris : la future place de la Bastille aura les pieds dans l’eau
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Petit récap datant de décembre dernier...
http://www.leparisien.fr/paris-75/ou-en … 462731.php
Dernières nouvelles de la place de la Bastille : http://www.leparisien.fr/paris-75/paris … 462680.php
guibrit a écrit:
1. "La colonne de Juillet est rattachée au bassin de l’Arsenal. L’actuel rond-point est donc supprimé. Seule une voie exclusivement réservée aux bus, taxis et vélos traverse ce vaste terre-plein piéton. Mais le double-sens n’est pas instauré. Révolutionnaire! " :
Cela veut-il dire qu'il ne sera plus possible d'accéder à la rue du faubourg Saint-Anoine depuis le boulevard Henri IV, et qu'au final pour aller simplement de l'autre coté de la place (ou en cas d'erreur de sortie) il faudra faire un détour de 2 Km par le quai de la rapée ?
En fait si, le "fer à cheval" sera circulable dans les 2 sens, par contre les rues de Lyon et du Fbg St-Antoine passeront à sens unique (respectivement sortant et entrant).
Dernière modification par Stifff38 (09-07-2018 14:22:05)
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Chroniques d'Architecture, 09/07/2019
Vous n’en avez pas marre… des places ratées ?
La place publique était autrefois un hymne à l’architecture qui offrait l’espace suffisant pour accueillir des processions solennelles. L’époque actuelle rêve de places végétales et boisées, ‘cool’ et sympathiques. L’équilibre s’avère pourtant bien difficile à trouver.
(...)
https://chroniques-architecture.com/fra … publiques/
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C'est très intéressant, mais je trouve qu'il manque un prolongement sur les usages contemporains des places. L'auteur fait une rétrospective historique quant au sens qu'avaient les places par le passé, en oubliant que ce sens n'a pas toujours disparu.
Évoquant les processions et la ville se mettant en scène, il oublie que la Place de la République tant décriée a été assez rapidement investie en 2016 justement par une forme contemporaine des usages anciens, sous la forme de rassemblements publics et de manifestations. Et que ce coté vide et minéral qui la rend assez peu agréable, a été un de ses atouts qui l'ont rendue si attractive pour les mobilisations sociales diverses et variées.
Un autre aspect que l'auteur aborde peu, c'est celui de place comme réceptacle à la vie commune dans la cité. C'est une chose qui prend une place moindre sur les immenses places parisiennes mais qui est évident place du Capitole à Toulouse, place de la Comédie à Montpellier ou sur les places plus petites de toutes les villes de France : les places permettent à la faveur des beaux jours de déployer des terrasses dans un cadre agréable. Or une des difficultés des réaménagements parisiens, c'est qu'ils ne permettent pas nécessairement cela, ce qui leur fait courir le risque d'être finalement peu vivantes. Après, le développement d'espaces verts nouveaux dans une ville qui en manque cruellement peut aussi fonctionner.
Mais une des limites à ces réaménagements, c'est que le bâti autour de la place n'est pas toujours adapté à sa restructuration. C'est par exemple particulièrement vrai place du Panthéon où il n'y a tout simplement pas de café, bar ou restaurant pouvant déployer ses terrasses pour profiter de ce nouvel espace. La solution trouvée par la Mairie semble vaguement satisfaisante fonctionnellement (lorsque j'y suis passé, j'y ai vu des gens assis sur les nouveaux bancs) mais donne l'impression d'être bancale. Dans certains cas, il y aurait donc peut-être besoin d'une réflexion un peu plus poussée sur les usages (et usages potentiels) de ces places en lien avec leur restructuration et sur les évolutions du bâti qui pourraient être envisagées.
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Touche finale à l'un des derniers projets de places de la mandature précédente : la Bastille a de nouveau "les pieds dans l'eau" grâce au nouvel escalier descendant vers l'Arsenal en passant sous la station du métro 1.
https://www.paris.fr/pages/un-escalier- … enal-15488
Autant Nation et Bastille auront marqué les esprits, grâce à leurs aménagements permettant de "dégager la vue" / rouvrir des perspectives sur leur environnement (arasement des "talus" à Nation, ouverture sur l'Arsenal à Bastille, avec à chaque fois une reconquête du terre-plein central) ; autant d'autres projets, comme Gambetta, auront au final très peu fait parler d'eux, sinon de manière sarcastique (cf. https://www.leparisien.fr/paris-75/pari … 225784.php ). Quant à la refonte de la Place d'Italie, elle se limite à ce jour au jardin central.
Et maintenant ? On ne parle plus de "places" mais de "forêts urbaines", sur le parvis de l'hôtel de ville, et place de Catalogne. Clap de fin pour la fontaine monumentale de Shamaï Haber, qui aura passé l'essentiel de sa carrière à sec ?
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Et quid du réaménagement de la place de l'Opéra ?
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