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Pour les densités des régions bâties, il y avait un référentiel que j'avais calculé, quelque part dans le forum et qui évitait de se prendre le chou sur des définitions, en effet, très pénibles ne prenant en considération que des aires institutionnelles et non pas territoriales. Je vous laisse le soin de les retrouver avec le moteur de recherche - non par immonde lâcheté, mais par fatigue
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Juste pour tordre le coup à une idée reçue.
Dans certains commentaires, je n'arrête pas de voir çà et là que Toulouse a une faible densité de population et que par exemple maintenant celà nécessite plus de tramway et pas de 3è ligne de métro.
Certes la commune entière avec 118.3km² et 450 000 habitants a dans son ensemble territorial à peu près 3 800 habitants au km².
Oui mais çà c'est une moyenne!
Exemples de densités sur 2 quartiers (les châlets dans l'hypercentre avec 14 170hab/km² et la Reynerie au Mirail dans l'ouest de Toulouse avec 9 450hab/km²), tiré de l'agenda21 de Toulouse.
Quand on prend l'hypercentre-ville (grosso modo entre Garonne et canal du midi ou le code postal 31 000), on a une population d'environ 70 000 habitants pour 6km², celà fait donc une moyenne de 11 500 habitants au km².
Pour le centre rive gauche, entre Garonne et Périph Ouest, pour 9km² on a une population actuellement d'environ 75 000 habitants, soit une densité de 8 300hab/km².
Pour le nord, entre canal du midi et limites communales, on a 24km² pour 80 000 habitants, soit 3 300hab/km².
Pour l'est entre canal du midi et limites communales, environ 80 000 habitants pour 22km², soit 3 600hab/km².
Au sud entre Allées Jules guesdes et limites communales, environ 80 000 habitants pour 24km² soit 4 000 hab/km².
Et pour l'ouest, entre périph et limites communales, pour environ 34km², environ 65 000 habitants, soit 1 900 hab/km².
Donc, plus on s'éloigne du centre et moins la densité est importante pour tourner aux franges de la communes à environ 1000 à 2000 hab/km² comme les communes de banlieue voisines. Mention particulière à l'ouest de Toulouse ou on a une densité de 1 900hab/km² avec à l'intérieur de cet ensemble, la Reynerie avec 9 450hab/km² (imaginez le peu de densité sorti du Mirail), mais bon c'est là qu'on a les plus grands espaces verts avec La Ramée et les plus grandes zones industrielles à St Martin (aéronautique), Basso-Cambo I, II et III, zone thibault, Route d'Espagne...) ce qui explique sûrement celà.
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Densifier la ville : le renversement d’une tendance séculaire
« Densifier la ville » est le thème de Constructif, la revue de réflexion éditée par la Fédération française du Bâtiment (FFB) qui paraîtra le 10 juin. Parmi la vingtaine de contributeurs au débat sur cette notion qui fait relativement consensus, citons des politiques (Cécile Duflot, Alain Juppé, Alain Lipietz), des économistes et urbanistes (Olivier Piron, Jean-Charles Castel…), des universitaires, mais aussi des opérateurs (architectes, promoteurs) et des juristes. Pour introduire le sujet, nous reprenons ici le point de vue de Jacques Lucan, Architecte, historien, professeur à l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) et à l’École d’architecture de la ville et des territoires de Marne-la-Vallée.
« Peut-on (re)densifier les villes, alors que la période récente a vu un mouvement de décrue ? Cela semble plus compliqué que par le passé en raison des nouvelles exigences réglementaires, environnementales et sociétales. Une autre échelle de construction, celle d’îlots-bâtiments, permettrait-elle de réaliser de fortes densités, et à quelles conditions ?
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Le Moniteur, 07/06/2013
http://www.lemoniteur.fr/133-amenagemen … ques-lucan
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Densité réelle versus densité perçue: est-il possible de densifier en augmentant la qualité urbaine ?
5 MAI 2014
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La densité perçue va évoluer selon d’autres facteurs : elle tend à augmenter quand les immeubles disposent d’un grand nombre de logements, elle tend à baisser quand la présence d’équipements et de services de proximité (commerces, loisirs, culture) est forte.
Cette étude, même si elle se limite à l’analyse de trois types de tissus urbains opposés (immeubles anciens continus, « tours et barres », faubourgs), prouve néanmoins que la densité réelle est sensiblement éloignée de la densité vécue. Cette dernière dépend essentiellement de la qualité urbaine offerte dans le quartier : mixité des fonctions, pluralité des populations, cohérence spatiale, architecturale voire fonctionnelle, animations des espaces communs…
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Interview de Jean Nouvel pour France Forum et l'Institut Jean Lecanuet :
JEAN NOUVEL « MON CREDO : VALORISER CE QUI EXISTE, RELATIVISER CE QUI EST NEGATIF »
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http://www.institutjeanlecanuet.org/dos … i-exi.html
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Certes, ça concerne Paris dans cet article, mais ça peut aussi concerné d'autres villes françaises et européennes qui ont une forte densité, et ou il y a une demande sur la verdure en ville :
Faut-il raser des « pâtés de maison » à Paris ?
La densité continue à faire débat chez les urbanistes. Alors que Paris est une des villes les plus dense au monde, certains spécialistes proposent purement et simplement de raser des îlots pour créer des espaces publics et une respiration dans la ville. Une proposition radicale ? Pas tant que ça, l’architecte Bernard Landau nous explique pourquoi.
« Il faut faire un travail de chirurgien urbain »
De tels travaux ne sont pas inconcevables à Paris, qui détient déjà les outils pour le faire. Dès les années 1960, la loi Malraux crée un plan de sauvegarde et de mise en valeur (PSMV) afin de « conserver le patrimoine architectural et historique et améliorer les conditions de vie et de travail des Français ». Il détermine pour le quartier du Marais, les bâtiments d’intérêt patrimonial à entretenir et ceux dont la démolition bénéficierait au bien-être des riverains. Le deuxième cas est ni plus ni moins qu’une opération de curetage. Bernard Landau poursuit : « Il n’y a pas d’expropriation, mais en cas de changement d’activité ou si des gens partent, l’ABF (l’Architecte des Bâtiments de France) demanderait la démolition ». Celles-ci s’exécuteraient donc dans le temps long, sans expulsion et en fonction des départs.
Pour Bernard Landau, il s’agit d’un travail minutieux : cibler les quartiers de très forte densité, retenir les copropriétés dégradées qui ne peuvent plus entretenir le bâtiment, évaluer l’intérêt architectural et patrimonial… « Il faut faire un travail de chirurgien urbain. Dès lors que vous avez des objectifs on peut y réfléchir, en tout cas en étudier la faisabilité. C’est certain que ça demande un investissement public, il faut une vraie volonté. Mais bon, si on réfléchit à la densité de la ville et des espaces verts, ça peut être la prochaine priorité pour les 30 ans ou 50 ans qui viennent. Le sujet va être à l’ordre du jour des prochaines élection municipales, c’est certain. »
« Injonctions contradictoires »
D’ailleurs de telles opérations ont eu lieu à Paris. En juillet 2018, le jardin Truillot ouvrait ses portes, reliant le boulevard Richard-Lenoir et l’église Saint-Ambroise. Dans les cartons depuis les années 70, le curetage dépendait de la démolition d’un SAMU social et d’une concession Mercedes. Pour Bernard Landau, cette percée est une très bonne chose, un geste important qui contribue à aérer la ville. Mais l’architecte constate que la tendance est à l’inverse. Ainsi, dans le 12ème arrondissement, les habitants de la cité Debergue militent contre la construction de logements au cœur même de l’îlot. Du côté de Bercy-Charenton, des associations ont fait modifier un projet immobilier qui voulait rogner sur les équipements sportifs du stade Léo Lagrange. Et la liste est longue.
« Aujourd’hui il y a des injonctions contradictoires. C’est-à-dire qu’on a jamais autant parlé de verdure, de nécessité d’avoir de la végétation dans la ville, et la réalité des 7-8 dernières années est qu’on est plutôt en train de supprimer des espaces libres que d’en rajouter. Ça me frappe d’autant plus que j’étais directeur de cabinet de Jean-Pierre Caffet, à l’époque premier adjoint de Bertrand Delanoë à l’urbanisme. L’époque était une densification modérée de la ville et là il y a eu un vrai tournant. »
Un tournant qui intensifie la densification d’une capitale qui se vide, quitte à vampiriser durablement les territoires périphériques… Et si, à l’heure du Grand Paris, la capitale partageait un peu sa densité ?
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Le plus logique serait surtout de verdir les avenues, boulevards, rues etc. Y mettre des arbres, créer des parcs linéaires avec déplacements doux, enlever tout ce qui est voitures. Ça aiderait déjà beaucoup, et on éviterait d'enlever des logements/bureaux/activités/commerces.
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Et inclure toiture vegétalisée
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Vous pouvez voir grâce aux images la densité de notre pays, par rapport à ses voisins :
http://www.statsmapsnpix.com/2020/04/po … urope.html
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