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Sortir Marseille de la pauvreté
En déclin, la création d'emplois place Marseille à l'avant-dernier rang des villes de plus de 200.000 habitants. Quand Lyon et Toulouse créaient 20.000 emplois supplémentaires, entre 2011 et 2016, Marseille n'en gagnait même pas 1.000. Quand Aix-en-Provence (Bouche-du-Rhône) tire la croissance en matière de start-up, Marseille sous-performe. Elle reste une grande ville pauvre, à croissance lente, terriblement inégalitaire.
https://www.lesechos.fr/idees-debats/ce … te-1040716
Avec tout ce qui s’installe et se crée, notamment niveau startup, les chiffres me surprennent toujours pour Marseille....
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Il n'y a rien d'étonnant, l'économie étant le plus gros échec de Gaudin avec un chômage très élevé bien qu'il se gargarise depuis 20 ans de la baisse enregistrée lors de son premier mandat de part un développement mécanique du tourisme qui a généré des emplois peu qualifiés. Quand on voit que rien d'intelligent n'a été réalisé en matière de mobilité, que la plupart des Zac sont mal foutues jusqu'à l'exemple symbolique de la Capelette "pendant sud d'Euromed" gelée depuis 10 ans, que justement Euromed n'est devenue qu'une opération résidentielle, que l'éducation est oubliée avec des écoles qui tombent en ruine et des étudiants laissés pour compte, que les équipements de proximité sont tiers-mondistes, que les grands équipements tel qu'un centre de congrès et qu'une gare de dimension internationale sont inexistants avec des reports de projets incessants malgré l'explosion des impôts locaux...
Comme pour la démographie, on parle souvent de ceux qui s'installent mais moins des forces vives qui partent en grand nombre. Sans compter que la com locale bat son plein à la moindre création à Marseille alors que les investissements sont généralement supérieurs dans les autres métropoles.
Dans quelles villes et quelles régions avez-vous le plus de chances de décrocher un emploi?
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Une dynamique qui profite à presque tout le territoire. La grande gagnante est la région PACA qui a connu la plus forte croissance de ses offres d'emploi, avec un bond de 24% sur les six premiers mois de l'année. L'Ile-de-France est deuxième, avec une hausse de 16%, et la Bretagne termine ce podium avec 13% d'offres en plus. Les Pays de Loire et l'Occitanie profitent aussi de ce dynamisme, avec une hausse de 9%.
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La région Provence-Alpes-Côte d'azur s'affirme comme une valeur montante. Elle est sixième dans le classement des régions qui recrutent le plus avec 7% des offres publiées, soit une remontée de trois places par rapport au classement effectué l'année dernière. Sa métropole Aix-Marseille-Provence s'affirme comme le troisième bassin d'emploi français. C'est aussi celle qui affiche la plus forte croissance (+ 22%).
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https://www.bfmtv.com/economie/dans-que … wmlgyFviKA
Je trouve que l'INSEE permet d'y voir un peu plus clair et comprendre où se situe Marseille :
https://www.insee.fr/fr/statistiques/14 … 13+ARR-302
Dans une situation similaire de celle de Lille, et meilleure que celle de Montpellier et Nîmes...
yaga a écrit:
Dans une situation similaire de celle de Lille, et meilleure que celle de Montpellier et Nîmes...
Certes mais compte tenu de l'effet Métropole en termes de nombres d'habitants...
Sauvez le Centre Ville !
C'st bien connu pour Marseille ces chiffres n'ont rien de glorieux. Mais c'est le cas dans tout le quart Sud-Est.
Marseille, Nîmes, Montpellier, Béziers, Perpignan, Arles, Toulon... même combat.
Même Nice s'en sort à peine mieux.
DEAAZ a écrit:
C'st bien connu pour Marseille ces chiffres n'ont rien de glorieux. Mais c'est le cas dans tout le quart Sud-Est.
Marseille, Nîmes, Montpellier, Béziers, Perpignan, Arles, Toulon... même combat.
Même Nice s'en sort à peine mieux.
J'y vais de mon petit couplet sur Toulon, cette ville est gérée et se bat pour avancer et se développer intelligemment, çà se constate "de visu".
Sauvez le Centre Ville !
Huit cadres franciliens sur dix envisagent de partir en province
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Derrière Bordeaux, qui séduit 54% des cadres d'Île-de-France, les villes qui les attirent le plus sont Nantes (48%), Lyon (34%), Aix-Marseille (28%), devant Toulouse et Rennes ex æquo (27%).
Cette enquête a été menée en juillet via un questionnaire auto-administré en ligne, auquel ont répondu 1 302 personnes, a précisé Cadremploi.
Google Maps a été mis à jour, en 3D, y a la tour La Marseillaise, le parc habité etc...
Marseille lance sa plateforme “big data” pour gérer et sécuriser l’espace public
Marseille vient de mettre en service sa plateforme de données “big data” qui permet de détecter en temps réel, tous services confondus, les incompatibilités entre les différents événements sportifs, culturels, sociaux,… organisés dans la ville et d’assurer la sécurité des habitants.
La Ville de Marseille a décidé, en 2015, de développer “une plateforme municipale de données “big data” au service du citoyen“. Le projet mis service au mois d’aout, repose sur une plateforme ultra performante de stockage, d’analyse et de planification qui permet de surveiller la ville en temps réel et de signaler ou prévoir les dysfonctionnements. Dans le cadre de la protection des données personnelles, les données collectées devront respecter les règles de la CNIL.
Améliorer la transversalité des données entre les services
Le dispositif nommé Oracle, a été mis en place par Ineo digital, filiale dʼEngie Ineo. Il regroupe les données de tous les services municipaux de ces dix dernières années et celles collectées en temps réel, il facilite donc les prises de décision.
On y retrouve les informations de la police municipale et du centre de supervision urbain, l’agenda culturel, les emplacements des marchés, les transports publics, les informations des marins pompiers, de l’AP-HM, la gestion des parcs et jardins de la ville, les chantiers en cours et à venir, les arrêtés de stationnement et de circulation, les permis de construire, les signalements des habitants, les tournage de cinéma, publicité, série, … La plateforme permet de repérer si un objet est abandonné dans la rue ou dans un lieu public ou si le seuil de densité d’un lieu public est atteint.
Elle a été cofinancée par la ville de Marseille, le département des Bouches du Rhône (600 000 euros) et l’Union Européenne (600 euros euros) pour un cout global de 1,5 million d’euros.
Je trouve rassurant de voir que la municipalité garde toujours fermement le cap malgré la crise.
Mais qu'est-ce que c'est que cette horreur encore !?
C’est un ecsta géant ?
Hallucinant... On appréciera le "Qui est responsable?" à la fin du tweet... Ben, personne...
Sauvez le Centre Ville !
c'est pour faire peur au virus ?
La réponse sur Twitter sur le même compte :
Bonjour je suis Jayet l artiste de LOurs . Je veux juste vous préciser que La mise en place de cette œuvre ne pouvait être stoppée , car le camion était chargé bien avant le confinement mais il a pris du retard , nous avons bien évidemment réduit l equipe de montage , moins de 3 personnes y compris l artiste .
Tout était engagé bien avant le Coronavirus depuis l automne dernier
Bien évidemment par respect des consignes lors du montage effectué en équipe réduite nous avons respecté
Tous les gestes barrières , dans le respect des consignes .
Il s agit d une œuvre évolutive et nous avons stoppé jusque sortie du confinement .
Je ne suis qu un artiste je pense que vous comprendrez . Art is Life"
Le mec a l'air de bien kiffer les Ours : https://www.artsper.com/fr/artistes-con … 1400/jayet
On paye pour ça ?
Les meubles de Gaudin étaient aussi déjà chargés dans le camion avant le confinement. Il y aurait moyen qu'en respectant les gestes barrières 2 ou 3 déménageurs l'aident à s'installer tout de suite à Mazargues ?
C'est mon post sur twitter concernant l'ours géant de 6 tonnes. J'avoue que je suis un peu dépassé par l'ampleur de la polémique. Dans ma colère initiale (j'espère lié au confinement) j'ai critiqué l'opération et l’œuvre en elle même. Cette deuxième problématique (est ce une œuvre d'art ? que dit elle ?,...) me semble accessoire.
Je suis surtout très surpris par l'absence de réflexion des décideurs (Ville de Marseille, Cabinet du maire ?) par rapport à l'espace public et a sa symbolique. Je sais que les services étaient contre ce projet et qu'ils ont tenté d'avertir sans réussite.
Vu les circonstances, il me semble que c'est une faute politique d'avoir laisser cette installation se réaliser sur le J4 alors que n'importe quel quidam ne peut pas faire 10 mètres sans être contrôlé.
Pour avoir déjà réaliser un projet artistique dans l'espace public, je sais que les accords sont longs a obtenir (et c'est une très bonne chose).
Je trouve ça navrant que ce soit l'artiste et non la mairie qui se justifie.
D'ailleurs, comment ça se passe lorsqu'une oeuvre est exposée ? C'est fait sur commande / appel d'offres ? C'est un achat ? Une location ? Un investissement ?
le compte Facebook de la ville de Marseille a donné des explications qui reprennent celles de l'artiste.
- le projet a été validé avant la crise
- le camion a eu du retard et n'a pu arrivé que ce vendredi.
Concernant les installations dans l'espace public tout est possible : achat par une collectivié, mise à disposition gracieuse de l'artiste,..
Dans ce cas, il semble selon les dires de l'artiste qu'il n'y a pas de subventions directes de la ville de Marseille à ce projet. Par contre il faut forcément un accord de la ville et de la métropole pour l'installation sur le domaine publique.
Le plus souvent, ce genre de truc est financé soit directement par les villes, soit par des mécènes privés... lesquels peuvent bénéficier en échange d'abattement sur impôts. Dans ces deux cas-là, ça retombe in-fine sur le contribuable. Je me suis régulièrement foutu de mes collègues parisiens pour certaines choses "originales" financées par leurs impôts locaux, ça m'embêterait qu'ils puissent me rendre la pareille !
Après si ça ne nous coûte rien, alors soit, restera seulement le côte esthétique, mais là les goûts et les couleurs...
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