PSS

Bordeaux Métropole - Discussion générale

#401 09-11-2006 12:55:12

bastos
Tour Montparnasse
Lieu: Paris
Date d'inscription: 01-03-2006
Messages: 1028
Immeubles: 4
Site web

Re: Bordeaux Métropole - Discussion générale

Ca a l'air simpa... sauf que qui va y aller??

Hors ligne

 

#402 11-11-2006 23:34:04

GuillaumeBdx
Tour Montparnasse
Lieu: Bordeaux
Date d'inscription: 05-11-2005
Messages: 1097

Re: Bordeaux Métropole - Discussion générale

SUDOUEST : Bordeaux, éden des neurosciences:Isabelle Castéra 

 

Il fut l'homme de la journée. Discret, une espèce de sourire esquissé. Michel Le Moal, chercheur invétéré, aujourd'hui membre de l'Académie des sciences, à l'origine de la création de l'Institut François-Magendie en 1998. Il rêvait pour le campus de Bordeaux 2 d'un site propice à une recherche cohérente et structurée. Il l'a fait. Avec le soutien efficace des élus de l'époque, le bâtiment de 6 000 m2 sort de terre qui regroupe, en un même lieu, les équipes de recherche en neurosciences fondamentales et cliniques. Le cerveau est enfin sondé, la recherche s'emballe et le grand public l'ignore encore. [...]

Hors ligne

 

#403 12-11-2006 17:31:51

MiKL-One
Tour Phare
Date d'inscription: 18-09-2006
Messages: 4719
Immeubles: 1
Photos: 3

Re: Bordeaux Métropole - Discussion générale

Bordeaux, son vin, son tram... son quartier d'affaire ?!? Et son neuropole ??? Ma foi c'est tout ce que je souhaite !

Dernière modification par MiKL-One (12-11-2006 17:33:04)

Hors ligne

 

#404 14-11-2006 12:49:04

Baobald
Tour Total
Lieu: Cognac (16)
Date d'inscription: 03-03-2006
Messages: 974
Immeubles: 7
Photos: 19
Site web

Re: Bordeaux Métropole - Discussion générale

Sans voiture sans stress

Depuis 1998, une journée sans voiture "Dimanche à Bordeaux" se déroule tous les premiers dimanches du mois dans le centre-ville. Les voitures sont bannies de ce secteur entre 9h et 18h. Des activités culturelles et sportives sont alors proposées à un public large et familial.

Le piéton, le cycliste et le roller-blader sont ainsi rois et envahissent la chaussée ! Cyclistes qui depuis 1997 se réapproprient Bordeaux grâce à l'initiative de la Mairie qui a mis en oeuvre un vaste programme de pistes cyclables afin d'encourager ce nouveau mode de transport alternatif et écologique. 550 Km sont ainsi à la disposition des deux roues.

Hors ligne

 

#405 17-11-2006 19:03:14

Baobald
Tour Total
Lieu: Cognac (16)
Date d'inscription: 03-03-2006
Messages: 974
Immeubles: 7
Photos: 19
Site web

Re: Bordeaux Métropole - Discussion générale

Que d'actualité aujourd'hui ! merci rif75, je rajoute cette dernière info sur Bx.

Un centre de neurosciences inauguré à Bordeaux
Médecine & Santé - Sciences
Par la rédaction : Louise Modo - mercredi 15 novembre 2006

Le 10 novembre, un centre de recherches a ouvert se portes à Bordeaux. C'est le 3ème pôle de ce type en France, les 2 autres se situant à Paris et à Lyon. La cité bordelaise montre une fois encore son dynamisme côté médecine et sciences.

Les neurosciences ont pour but d'étudier le système nerveux, son fonctionnement et son organisation. Elles permettent d'analyser des phénomènes tels que les dépendances aux drogues et autres produits chimiques, le stress.

Proposer un article sur l'actualité de votre ville
Le centre bordelais accueille quelques 60 jeunes chercheurs dans un local de 1500 m². Les conditions optimales ont convaincu certains, comme le Dr Olivier Manzoni, chef d'équipe de rester travailler en France, à Bordeaux. Car nombreux sont les diplômés d'écoles scientifiques qui s'expatrient à l'étranger et ce nouveau centre va peut-être ralentir cette "fuite des cerveaux" dans la région.

Actuellement, le Dr Manzoni et son équipe travaillent sur la plasticité synaptique, c'est-à-dire l'interaction entre 2 neurones et plus particulièrement sur l'effet qu'a des substances comme le cannabis sur notre organisme et notre système nerveux. Tout un programme.

Hors ligne

 

#406 17-11-2006 19:13:49

rif75
Tour Gan
Date d'inscription: 29-06-2006
Messages: 623

Re: Bordeaux Métropole - Discussion générale

C'est vrai qu'il y a de l'actu Baobald, il faudrait peut-être créer un sujet sur Bordeaux Economie ou un autre nom afin de donner des infos sur l'actualité des entreprises de la région  non ?

Hors ligne

 

#407 18-11-2006 01:07:39

Baobald
Tour Total
Lieu: Cognac (16)
Date d'inscription: 03-03-2006
Messages: 974
Immeubles: 7
Photos: 19
Site web

Re: Bordeaux Métropole - Discussion générale

Oui c'est une bonne idée  B6   ---> http://www.pss-archi.eu/forum/viewtopic … 753#p77753

Hors ligne

 

#408 18-11-2006 13:28:55

Baobald
Tour Total
Lieu: Cognac (16)
Date d'inscription: 03-03-2006
Messages: 974
Immeubles: 7
Photos: 19
Site web

Re: Bordeaux Métropole - Discussion générale

Je ne résiste pas à publier ce long mais très bon article retraçant l'histoire de Bordeaux sur le site Historia ---> http://www.historia.presse.fr/data/mag/ … 06601.html

Bordeaux : la grande dame d'Aquitaine

Des conquêtes romaines au royaume des Wisigoths, de Charlemagne aux invasions normandes, du duché de Guyenne à la guerre de Cent Ans, de la Fronde au gouvernement replié de 1914, la capitale de l'Aquitaine s'est toujours trouvée au coeur de l'histoire de France.


Par Gautier Battistella, en partenariat avec les Guides Verts Michelin

Aquitania : « Le pays des eaux ». Le mot apparaît pour la première fois dans les Commentaires de César. La conquête romaine de la Gaule vient bouleverser les rapports établis : en 56 av. J.-C., P. Licinius Crassus, légat de César, mène deux campagnes victorieuses et soumet l'Aquitaine, malgré l'active résistance de certaines peuplades. L'Aquitania, dont le territoire s'étend alors des Pyrénées à la Loire, devient, sous la férule d'Auguste, l'une des quatre provinces de la Gaule romaine ; elle s'urbanise et s'organise grâce à l'aménagement de voies de communication et à la création d'administrations. Du Ier au IIIe siècle, Burdigala (nom d'origine celte), édifiée à l'image de Rome, compte jusqu'à 25 000 habitants. Libre de toute enceinte, la cité possède des thermes, un marché, un port, des aqueducs, des fontaines et même un réseau d'égouts ! Dernier vestige de l'époque gallo-romaine, l'amphithéâtre dit palais Gallien, doit son nom à l'empereur éponyme, qui régna de 253 à 268 : édifié en bordure de la ville, il accueillait 15 000 personnes. Ne subsistent aujourd'hui que quelques travées et arcades. Le christianisme pénètre au IVe siècle : dans le quartier Saint-Seurin actuel, une nécropole, des fresques, des sarcophages et des amphores révèlent l'art des premiers chrétiens. La prospérité de la ville est illustrée alors par ses poètes chrétiens (Ausone, 309-394) et ses saints (Paulin de Nole, 353-431).

Avant même que l'Empire romain ne sombre en 476, l'Aquitaine est envahie en 418 par les Wisigoths qui la rattachent à leur royaume d'Espagne. Ils perpétuent la culture latine et le droit romain écrit. En 466, Bordeaux devient la capitale d'un royaume florissant qui s'étend de Gibraltar à la Loire. Mais en 507, c'est au tour de Clovis de s'emparer de l'Aquitaine tant convoitée : les Wisigoths sont battus à Vouillé et la province est intégrée au royaume franc. Peu après, à la fin du VIe siècle, les Vascons, peuple ibérique dont descendent les Basques, se répandent dans le plat pays, la Gascogne. Pendant toute la période mérovingienne, l'Aquitaine ne cesse d'être un duché indépendant gouverné par divers parents des souverains, malgré une tentative du bon roi Dagobert en 630 de créer un royaume aquitain. L'un des ducs d'Aquitaine, le mythique Huon de Bordeaux, est d'ailleurs resté célèbre. Ayant occis, sans le connaître, l'un des fils de Charlemagne, il est condamné à l'exil. Après moult aventures, il épouse la fille de l'émir de Babylone. Une chanson de geste du XIIIe siècle reprend ce thème, rapportant d'étonnantes péripéties : pour gagner son pardon, Huon doit se rendre à Babylone, couper la barbe de l'émir, lui arracher quatre molaires et rapporter le tout à l'empereur ! Exploit couronné de succès, bien entendu, et cela grâce au roi des elfes Obéron.

Au siècle suivant, ce sont les Arabes qui tentent d'envahir le pays : Bordeaux est incendiée et de nombreuses villes rasées. Si Charles Martel enraye la progression des Arabes à Poitiers en 732, il faudra plusieurs années à Charlemagne pour refouler les Sarrasins jusqu'aux Pyrénées. C'est en 778 qu'a lieu la célèbre bataille de Roncevaux, contée dans La Chanson de Roland, où l'arrière-garde de Charlemagne est écrasée, non seulement par les Arabes, mais aussi par les Vascons. Dans l'intention de soumettre ces derniers, Charlemagne crée la même année, pour son fils Louis le Pieux, un royaume d'Aquitaine. Celle-ci passe alors entre les mains des différents souverains carolingiens, qui doivent lutter contre les invasions des Normands, tandis que ces derniers détruisent Bordeaux en 848. En 877, l'Aquitaine est à nouveau constituée en duché par Louis le Bègue, avant d'être unie au duché de Gascogne en 1058. Le titre de duc revient dès lors à la dynastie poitevine qui s'illustre surtout par le prince troubadour Guillaume IX, grand-père d'Aliénor d'Aquitaine.

Il faut attendre le XIIe siècle pour que Bordeaux retrouve sa splendeur antique. Les deux mariages d'Aliénor d'Aquitaine vont marquer un tournant dans l'histoire de la province et de la France tout entière. En 1137, Aliénor, qui vient tout juste d'hériter du vaste duché d'Aquitaine à la suite de la mort de son père, épouse le futur Louis VII dans la cathédrale de Bordeaux. La même année, tous deux se retrouvent à la tête du royaume de France lorsque meurt Louis VI le Gros. Ce mariage laissait espérer un prochain retour de l'Aquitaine au royaume de France, mais le couple royal est mal assorti. Louis VII est une sorte de moine couronné ; la reine est frivole. Après quinze années de vie conjugale, le roi, à son retour de croisade, fait prononcer son divorce en 1152. Outre sa liberté, Aliénor recouvre sa dot. Elle épouse deux mois plus tard Henri Plantagenêt, comte d'Anjou et suzerain du Maine, livrant du même coup l'Aquitaine à l'héritier de la dynastie angevine qui règne alors sur l'Angleterre. Pour les Capétiens, c'est une véritable catastrophe politique : les domaines réunis d'Henri et d'Aliénor sont déjà aussi vastes que ceux du roi de France. Deux ans plus tard, en 1154, la couronne d'Angleterre revient à Henri II : la France est cernée de toutes parts par les possessions de son vassal anglais. La lutte franco-anglaise qui s'engage durera trois siècles et, jusqu'au XVe siècle, l'Aquitaine ne cessera d'être ballottée entre les deux puissances.

Avec la prononciation anglaise, Aquitaine se transforme en Guyenne, nom qui lui restera jusqu'à la Révolution. Confisquée à Jean sans Terre par Philippe Auguste en 1204, l'Aquitaine revient aux Anglais par le traité de Paris, signé par Saint Louis en 1259. L'accord est remis en question à plusieurs reprises et les troupes royales envahissent la Guyenne en 1296 puis en 1324. Toute cette période est marquée par la fondation des bastides - villes neuves aux plans rectangulaires. C'est aussi au XIIIe siècle qu'est édifiée la cathédrale Saint-André : son archevêque, Bertrand de Got, devient pape sous le nom de Clément V.

La guerre de Cent Ans éclate en 1337, lorsque Edouard III d'Angleterre affiche ses prétentions sur la couronne de France. En 1356, son fils, surnommé le Prince Noir - en raison de la couleur de son armure - capture le roi de France Jean II le Bon et demande en rançon les pleins droits sur l'Aquitaine. Cela lui est accordé en 1360 par le traité de Brétigny, au terme duquel la France abandonne l'Aquitaine aux Anglais, en échange du renoncement du Prince Noir au trône de France.

Au XIVe siècle, Bordeaux est capitale de la Guyenne, rattachée depuis deux siècles à la couronne anglaise. Le commerce ne se ralentit pas pendant la guerre de Cent Ans : la ville continue d'exporter ses vins en Angleterre et fournit des armes à tous les belligérants. Le Prince Noir y établit son quartier général et sa cour. C'est l'un des meilleurs capitaines de son temps et l'un des plus féroces pillards. Il terrifie tour à tour le Languedoc, le Limousin, l'Auvergne, le Berry et le Poitou. Atteint d'hydropisie (oedème), il meurt sans avoir pu régner ailleurs qu'à Bordeaux. En 1380, c'est au tour des Anglais de se plier à la force française : ils sont vaincus à Bordeaux et à Bayonne. Bordeaux est reprise définitivement par l'armée royale française avec toute la Guyenne, lors de la bataille de Castillon (1453). C'est la fin de la guerre de Cent Ans.

Mais la tutelle du roi de France n'est guère appréciée. Afin de surveiller la ville devenue hostile, le roi Charles VII fait bâtir deux forteresses, le fort du Hâ (1456) et le château Trompette (1467). Le commerce avec l'Angleterre connaît une baisse et la prospérité de la ville s'en ressent. En 1462, le roi Louis XI rend ses libertés à la ville en la dotant d'un parlement. De cette époque, date la porte Cailhau, arc de triomphe dédié à Charles VIII (1495). Juxtaposant les éléments défensifs et décoratifs (toits coniques, mâchicoulis, lucarnes et fenêtres surmontées d'arcs en accolade), il prend des airs de décor de théâtre. Son nom viendrait soit des Cailhau, vieille famille bordelaise, soit des cailloux accumulés à ses pieds par la Garonne et qui servaient à lester les navires.

En 1561 dans le Sud-Ouest, en 1562 dans le Nord, puis dans la plupart des contrées du royaume de France des troubles annoncent les guerres de Religion. Le protestantisme, monté en puissance dans les premières décennies du XVIe siècle, doit affronter l'emprise du catholicisme, dominant dans le royaume. Huit guerres vont se succéder entre 1562 et 1598, avec autant de traités de pacification qui peinent à trouver un équilibre entre les deux religions en présence. Les protestants bordelais, modérés, condamnent les violences commises en Agenais au nom de la Réforme. En 1562 est promulgué un édit, véritable charte du calvinisme, que le parlement de Bordeaux enregistre avant celui de Paris. La tolérance est toutefois de courte durée : dès le 26 mars 1562, devant la colère des défenseurs de la « vieille religion », le Parlement interdit le culte réformé et place des soldats chez les calvinistes. Le 25 juin 1562, une tentative de prise de la ville par Monluc, un capitaine de Louis Ier de Condé, chef du parti protestant, avorte. Monluc, qui s'est illustré en « nettoyant » Toulouse, est nommé lieutenant général du roi en Guyenne en mars 1563. Il se flattera dans ses Mémoires du maintien de l'ordre en Guyenne pendant cinq ans, oubliant de rappeler que l'accalmie est générale dans le royaume après l'édit de pacification d'Amboise (1563). En avril 1565, le roi Charles IX entre dans Bordeaux. La paix n'est qu'apparente.

Lorsque les guerres recommencent en 1567, la ville se tient à l'écart des grandes opérations militaires, en dépit des sermons « antihérétiques » professés par le collège de Jésuites, qui s'installe à Bordeaux en août 1572. Ce même mois, le 24, s'écrit à Paris une des pages les plus sombres de l'histoire de France : 3 000 protestants, attirés dans la capitale par le mariage de Marguerite de Valois avec le jeune prince protestant Henri de Navarre, périssent lors de la nuit de la Saint-Barthélemy. Le futur Henri IV n'aurait dû son salut qu'à une Bible qu'il transportait sous le bras. Les massacres se généralisent dans tout le royaume jusqu'en automne, faisant plusieurs dizaines de milliers de morts et des milliers d'exilés. Bordeaux connaît sa Saint-Barthélemy le 3 octobre 1572 : les tueurs, des gens du peuple, dirigés par le jurat Pierre de Lestonnac assassinent entre 250 et 270 protestants. L'Eglise réformée sort affaiblie de cette épreuve, et il n'y aura plus de troubles graves jusqu'à la fin des guerres de Religion.

Derrière ce retour au calme, on peut aussi lire l'influence des esprits éclairés, comme Montaigne : maire de Bordeaux de 1581 à 1585. Michel Eyquem de Montaigne défend la paix entre catholiques et protestants, entre partisans du roi Henri III et ceux du roi de Navarre et gouverneur de la province de Guyenne. Le 2 janvier 1590, le parlement de Bordeaux reconnaît au futur Henri IV le droit à la couronne, avant le parlement de Paris et quatre ans avant son sacre à Chartres ! Ce dernier promulgue l'édit de Nantes en 1598, qui installe durablement la paix religieuse. Sa révocation par Louis XIV en 1685 va déclencher une nouvelle vague de persécutions contre les protestants à Bordeaux. Au XVIIe siècle, les seigneurs de Navarre affirment leur autorité face au pouvoir royal en érigeant des forteresses défensives un peu partout en Guyenne. L'esprit « républicain » qui anime les Bordelais, leur défense des droits et libertés communales s'exprime lors de la Fronde, très vive en Gironde. En 1649, Bordeaux s'érige en République autonome, avec le soutien des Anglais. Noblesse et parlementaires entendent profiter de la minorité de Louis XIV pour se réapproprier certaines prérogatives. L'opposition parlementaire, ou « mouvement de l'Ormée », est réprimée par les armes. Ce n'est qu'en 1653, après que le jeune Louis XIV a fait son entrée dans la ville « pacifiée », que Bordeaux rejoint le royaume de France. En guise de soumission au pouvoir royal, les Bordelais acceptent l'érection du nouveau château Trompette, à l'entrée de la ville, sur les bases de l'ancienne forteresse voulue par Charles VII. Agrandie par Vauban en 1665, cette « forteresse tournée autant vers le fleuve que vers la ville insoumise » a pour vocation de surveiller la cité. Des révoltes contre la pression fiscale ne tardent pas à être violemment réprimées.

Avec le XVIIe siècle, Bordeaux devient un des centres du renouveau catholique : la Contre-Réforme. Témoins de cette vitalité religieuse, les constructions des églises Saint-Bruno pour les chartreux, Saint-Paul pour les jésuites, et surtout Notre-Dame pour les dominicains, édifiée entre 1684 et 1707. Sa façade, de style jésuite-baroque donne un air très romain à la place du Chapelet. Le portail central est surmonté d'un bas-relief illustrant l'apparition de la Vierge à saint Dominique.

Tout au long des XVIe et XVIIe siècles, guerres de Religion et luttes de pouvoir rendent la vie dure aux Aquitains, provoquant disettes et épidémies. Un redressement s'amorce au XVIIIe siècle : Bordeaux connaît une croissance sans précédent, avec une population passant de 35 000 habitants vers 1700 à 110 000 en 1790. Principale source de richesse : le commerce avec les îles à sucre, véritable Eldorado des Aquitains. Du début du XVIIIe siècle jusqu'à la Révolution, les échanges avec les Antilles, surtout Saint-Domingue, connaissent un essor remarquable : sucre, indigo, cacao, café, coton et bois précieux arrivent par bateau à Bordeaux avant d'être réexpédiés vers l'ensemble de l'Europe, d'Amsterdam à Saint-Pétersbourg. S'effectuant dans un premier temps en droiture (les bateaux allant directement de Bordeaux aux Antilles), ces activités évoluent à partir de 1750. Désormais, les négociants explorent les routes de l'Afrique où ils achètent des esclaves qui iront travailler dans les plantations. C'est le commerce triangulaire, très lucratif mais aussi plus long - il faut en moyenne un an et demi pour joindre Bordeaux aux Antilles après un arrêt en Afrique - plus cher et plus périlleux.

Les négociants se voient contraints d'armer de gros vaisseaux et de renforcer les équipages. Le charpentier du bord, chargé de réaménager le navire après chaque livraison, joue un rôle majeur : on ne transporte pas de la même façon hommes et marchandises, même si à l'époque, la frontière est ténue entre les deux. Un esclave atteint du scorbut ou trop affaibli ne rapporte guère. Les esclaves, livrés par les tribus africaines dominantes, sont revendus aux planteurs, en échange d'argent ou de sucre. Nombre de planteurs s'endetteront et, incapables de payer, provoqueront la faillite de certains négociants bordelais. Afin d'éviter ce genre de mésaventure, les familles les plus avisées (et les plus aisées) achètent une plantation à Saint-Domingue, qui sera confiée à un régisseur ou un fils cadet. On peut trouver parfois des cousins, jouant les « relais » en Europe du Nord.

En 1771, le trafic maritime à Bordeaux est à son apogée. La ville n'est toutefois pas la seule à profiter de la traite : grand centre négrier, Nantes s'enrichit beaucoup et la plupart des grands ports européens pratiquent le commerce triangulaire. La grande force de Bordeaux provient de son arrière-pays, vaste, profond et parfaitement structuré. Ce dernier, qui fournit les marchandises destinées aux plantations (farine, machines, alcool), profite en retour de la prospérité venue des îles et des échanges commerciaux avec l'Europe du Nord. Le vignoble bordelais connaît aussi son âge d'or. Dès la fin du XVIIe siècle, la noblesse parlementaire acquiert de vastes propriétés en Médoc, Sauternais, dans les Graves, à Monbazillac... des noms qui évoquent aujourd'hui la fraîcheur obscure des caves voûtées. Jusqu'au XVIIIe siècle, on ne buvait à Bordeaux qu'un vin de qualité médiocre. Ce sont les Romains, dit-on, qui introduisirent la vigne en Aquitania. La région produisait alors une triste piquette, relevée de miel et d'épices. Ce vin, que les Anglais appelleront « claret », sera fort apprécié des Plantagenêts : pour les fêtes du couronnement, mille barriques furent mises en perce. Mais il faut attendre le Siècle d'or pour voir apparaître les grands crus : la noblesse de robe développe la culture de la vigne, fait bâtir des chais où vieilliront les vins fins destinés aux îles, à l'Angleterre et à l'Europe du Nord. C'est à Arnaud de Pontac pour le XVIIe siècle, le marquis de Ségur, le comte de Lur-Saluces et sa dame la comtesse de Sauvage d'Yquem pour le XVIIIe siècle, « véritables princes des vignes », que l'on doit les vins « aimables » et « épanouis » qui enchantent nos palais.

Ayant su exploiter au maximum les avantages de sa situation atlantique, Bordeaux devient au XVIIIe siècle le premier port de France. A la veille de la Révolution, le Bassin aquitain est considéré comme l'une des régions les plus prospères de France. La capitale de l'Aquitaine devient le phare de la région. Son développement architectural coïncide avec le règne des intendants. C'est Richelieu qui, le premier, installe dans les provinces ces hauts représentants du pouvoir central et Colbert qui a mis l'organisation au point. D'une cité aux rues étroites et tortueuses, entourée de marais, Claude Boucher, le marquis de Tourny (1743-1757), et Dupré de Saint-Maur font au XVIIIe siècle l'une des plus belles villes de France, aux solides constructions de pierre. Alors apparaissent les grandioses ensembles que forment les quais, la place de la Bourse, les allées de Tourny, des monuments comme l'Archevêché, le Grand Théâtre, l'hôtel des Douanes, l'hôtel de la Bourse et le Jardin public. En 1729, l'intendant Boucher entreprend la construction de la place Royale (actuelle place de la Bourse) sur les plans de l'architecte de Louis XV, Gabriel : c'est la première percée opérée dans la ceinture médiévale, la première concession accordée à la modernité. En 1743, l'intendant Tourny lance un projet de longue haleine. Bordeaux détruit ses remparts, comble ses fossés, assèche ses faubourgs marécageux et se dote d'agréables promenades plantées. Huit portes en forme d'arc de triomphe antique, construites par l'architecte Nicolas Portier remplacent les poternes médiévales et les portes fortifiées de la vieille ville, à l'instar des portes d'Aquitaine (place de la Victoire), Dijaux (place Gambetta), de la Monnaie (quai de la Monnaie) ou de Bourgogne (place Bir-Hakeim). Bordeaux respire enfin. La ville se métamorphose.

L'architecte de Louis XV, Jacques Gabriel, crée à la demande de Tourny le Jardin public, voulu comme un espace vert et un haut lieu de promenade, très apprécié des Bordelais. La ville se dote également d'un opéra construit par l'architecte Victor Louis. Ce sera le GrandThéâtre. Situé place de la Comédie, il est élevé de 1773 à 1780 sur les vestiges d'un temple gallo-romain détruit sur ordre de Louis XIV. Récemment restauré (la salle de spectacle a retrouvé ses couleurs d'origine bleu et or avec son décor scénique), il compte parmi les plus beaux de France. Il se distingue par son péristyle à l'antique, surmonté d'une balustrade ornée des Neuf Muses et des Trois Grâces. Le plafond à caissons du vestibule repose sur seize colonnes. A l'arrière s'ouvre un escalier droit, puis à double volée, dominé par une coupole (disposition imitée par Garnier pour l'Opéra de Paris). La salle de spectacle, parée de lambris et de douze colonnes dorés à l'or fin, témoigne d'une harmonieuse géométrie. Du plafond, peint en 1917 par François-Maurice Roganeau sur le modèle des fresques primitives de Claude Robin, se détache un lustre scintillant de 14 000 cristaux de Bohême.

Bordeaux étincelle. La haute société bordelaise, enrichie par le négoce, fait édifier de beaux hôtels, témoins précieux de l'art de vivre du XVIIIe siècle. Les architectes imaginent des hôtels particuliers « entre cour et jardin », d'une grande pureté néoclassique. Côté rue, un imposant portail s'ouvre sur une jolie cour pavée, tandis qu'à l'arrière du bâtiment, un jardin d'agrément ménage une pause de verdure. Citons, entre autres, l'hôtel de Lalande, le petit hôtel Labottière ou l'hôtel Saint-Marc. Noblesse et négoce aiment à pratiquer la double résidence, vivant l'hiver en ville et l'été au château, comme celui de Nairac à Barsac. Sur le plan architectural, le XVIIIe siècle a laissé de profondes empreintes : aujourd'hui, le secteur du Vieux Bordeaux, inclus entre le quartier des Chartrons et le quartier St-Michel compte, quelque 5 000 immeubles d'une architecture XVIIIe. Le siècle des Lumières marque l'apogée de Bordeaux. Art et culture s'y sentent chez eux. La ville devient une des capitales européennes dont Montesquieu est le précurseur.

Mais l'horizon s'obscurcit dès la fin du XVIIIe siècle. Bordeaux ne peut plus commercer via l'Atlantique sous la Révolution et l'Empire : son économie s'effondre. La chute de l'Ancien Régime est d'abord favorablement accueillie par des élites éclairées, ouvertes aux idées nouvelles : le parlement bordelais est le premier à s'opposer à l'édit royal établissant des assemblées provinciales. Louis XVI fait exiler les parlementaires à Libourne. Les députés de Bordeaux créent alors un groupe politique : les girondins. Cette formation, qui compte nombre de journalistes et d'avocats dont l'éloquence fait mouche, obtiendra la majorité à la Législative et au début de la Convention. Parmi les plus célèbres : Vergniaud, Guadet, Condorcet ou Ducos, défendent le libéralisme et la décentralisation. Tallien, membre du Comité de sûreté générale, y fait régner la terreur. C'est sur la place Nationale (actuelle place Gambetta) que se dresse l'échafaud. Les girondins sont proscrits le 2 juin 1793. Mis en accusation par le tribunal révolutionnaire, vingt-deux d'entre eux, dont Vergniaud, sont condamnés à mort et guillotinés à Paris. La chute de Robespierre (2 juillet 1794) permet aux survivants de la Gironde de retrouver une place au sein des élites bordelaises. La situation politique s'apaise sous le Directoire, le Consulat puis l'Empire.

La situation économique, elle, n'a fait qu'empirer depuis la mauvaise récolte de 1791. Les négociants ne pardonnent pas à Napoléon Ier le blocus continental qui freine le trafic maritime et l'exportation des denrées, notamment le vin, vers l'Angleterre et les Etats du nord de l'Europe, principaux clients de Bordeaux. Les troupes anglaises qui entrent dans la ville en 1814, annonçant la chute de l'Empire et les débuts de la Restauration, reçoivent un accueil favorable d'une bourgeoise exsangue, ruinée par les campagnes napoléoniennes. Quand l'Empire s'effondre, la ville est la première à accueillir les princes de la maison de Bourbon, le duc et la duchesse d'Angoulême. Bordeaux retrouve le sourire sous la Restauration. Le pont de Pierre et l'immense place des Quinconces (126 000 m2), aménagée sur l'emplacement du château Trompette, datent de cette époque. Longtemps parc de stationnement, cette esplanade - sur laquelle on planta une série d'arbres disposés en quinconce, d'où son nom - est célèbre pour son monument aux Girondins. Erigé entre 1894 et 1902 à la mémoire des girondins décapités en 1792, il forme un ensemble allégorique étonnant. Cet ensemble sculptural est composé d'une colonne de 50 m de haut. Au sommet, une Liberté brisant ses fers surmonte deux remarquables fontaines en bronze : des chevaux marins, crinières au vent, cabrés et levant haut leurs sabots palmés, tirant les chars du Triomphe de la République (côté Grand Théâtre) et celui du Triomphe de la concorde (côté Jardin public). A terre, les trois personnages tragiques ne représentent pas les Girondins, mais le Vice, l'Ignorance et le Mensonge.

Sous le Second Empire, le commerce bénéficie de l'amélioration des communications et de l'assainissement des Landes. En 1786 déjà, l'ingénieur Brémontier avait présenté un projet de fixation des dunes et d'assainissement des marais grâce à la plantation de pins. Puis, Bordeaux découvre une nouvelle source de revenus : le tourisme. La consécration de la côte atlantique comme destination privilégiée se fait avec l'arrivée du train à Bordeaux en 1852, suivi du développement des chemins de fer vers le littoral. La construction d'Arcachon a notamment contribué à favoriser l'essor du tourisme balnéaire. Autre attrait enivrant et lucratif : la viticulture. Le premier classement des vins, esquissé dès 1725 avec haut-brion, margaux, lafite et latour s'élargit dès 1855 avec la classification des grands crus du Médoc, établie à la demande de Napoléon III en vue de l'Exposition universelle de Paris. Si l'Aquitaine profite peu du développement industriel et demeure avant tout agricole, Bordeaux, qui assiste à une fulgurante augmentation des exportations de vin, se développe. Le pont de Pierre, achevé en 1822, relie les deux rives. La ville installe des chantiers navals sur la rive droite, et devient tête de ligne pour l'Amérique du Sud, le Maroc et les colonies.

C'est aussi au cours de ce même XIXe siècle que se dessine le paysage urbain bordelais contemporain. A cette époque se multiplient les petites maisons populaires de plain-pied aux hautes portes étroites, dont les façades ornées de clefs de fenêtres sculptées imitent celles des demeures bourgeoises. Ces échoppes sont caractéristiques de l'architecture urbaine bordelaise, mais plus particulièrement lorsque l'on s'éloigne du centre-ville.

Bordeaux va mieux mais l'histoire qui bégaye lui joue des tours : à trois reprises, la capitale de l'Aquitaine devient celle de la France, en accueillant le gouvernement français en déroute. Au cours de l'année 1914, devant l'offensive allemande, le président Poincaré, le gouvernement et les Chambres s'installent temporairement à Bordeaux, comme l'avait fait le gouvernement Gambetta en 1870 durant la guerre franco-prussienne. Le réflexe sera le même en 1940, avant que le gouvernement de Pétain ne déménage à Vichy. On désigne alors Bordeaux comme « capitale tragique » ou « capitale de la défaite ». Le Grand Théâtre fait office de parlement : les débats y sont aussi enflammés qu'à Paris.

Avec la fin de la Guerre, la cité retrouve le dynamisme de ses armateurs, financiers et négociants d'autrefois. L'Aquitaine devient une région productrice d'énergie, tout particulièrement grâce à l'éruption du gaz de Lacq en 1951 et au début de l'exploitation du pétrole à Parentis en 1954. Plus de soixante-dix ans après l'ouverture du tunnel ferroviaire du Somport en 1928, c'est par la route qu'il est désormais possible de traverser les montagnes, depuis l'ouverture d'un tunnel en 2003.

Que reste-t-il aujourd'hui du port de Bordeaux ? A 98 km de l'Océan, sur la Garonne, Bordeaux occupe la situation privilégiée de « ville de premier pont » et, par la vallée de la Garonne et le seuil de Naurouze, franchi par le canal du Midi, commande la plus courte liaison continentale Atlantique-Méditerranée. L'exportation du « claret » au temps de la domination anglaise comme le trafic des denrées et des esclaves en provenance des Antilles au XVIIIe siècle avaient déterminé le dynamisme de son activité portuaire. Aujourd'hui, le port de Bordeaux intra-muros, qui a vu décliner son trafic au bénéfice du Verdon, a déménagé vers l'aval pour accueillir les grands pétroliers. Car Bordeaux n'a plus autant besoin de son port qu'aux siècles précédents, mais a besoin de s'industrialiser.

Dans les années 1970, le maire Jacques Chaban-Delmas ne rêve pas seulement « d'amener la campagne à la ville et la ville à la campagne » : il veut faire de Bordeaux une ville moderne, ouverte, ambitieuse, et sur le modèle des villes américaines, lance la construction du quartier Mériadeck. Son nom rappelle Ferdinand Maximilien de Mériadeck, prince de Rohan, archevêque de Bordeaux au XVIIIe siècle. Remplaçant les habitations insalubres construites sur les anciens marais asséchés, ce quartier devient le centre directionnel de la région Aquitaine. Englobant bureaux, bâtiments administratifs, habitations, centre commercial, bibliothèque municipale, patinoire, il est aussi agrémenté de pièces d'eau et d'espaces verts. Des passerelles suspendues assurent l'accès vers les rues limitrophes. Les immeubles sont en verre et béton, arrondis ou cubiques et parfois encagés dans des structures métalliques. Les plus caractéristiques sont la Caisse d'épargne avec ses plans courbes et rectangulaires empilés, la bibliothèque aux parois réfléchissantes, l'hôtel de Région et sa façade rythmée par des lames verticales en béton, et l'hôtel des Impôts où triomphe le métal. C'est aussi l'époque des grands ensembles, destinés à résoudre la crise du logement.

Avec l'arrivée du tramway, c'est tout un programme de réhabilitation des rues qui a été mis en oeuvre (centre piétonnier), parallèlement à un plan de sauvegarde du patrimoine architectural (façades nettoyées). Les places de la Comédie, Pey-Berland, de la Victoire ont fait peau neuve, bientôt celle de la Bourse se reflétera dans un miroir d'eau, et celle des Quinconces sera recouverte d'une pelouse. Sur la rive gauche, les quais (4,5 km de long sur 80 m de large) sont en cours d'aménagement afin que piétons, cyclistes, tramways et automobilistes circulent le plus harmonieusement possible. Différentes escales paysagées agrémenteront le parcours qui devrait être achevé en 2007. L

La devise
"Les lys règnent seuls sur la lune, les ondes, la forteresse et le lion." Une formule qui fait référence à la domination du roi de France après l'occupation anglaise. Sur le blason figurent les tours de l'hôtel de ville médiéval sur la Garonne, le léopard des rois d'Angleterre, le croissant, symbole du port de la Lune et les fleurs de lys des rois de France.

Hors ligne

 

#409 19-11-2006 17:46:46

MiKL-One
Tour Phare
Date d'inscription: 18-09-2006
Messages: 4719
Immeubles: 1
Photos: 3

Re: Bordeaux Métropole - Discussion générale

Quel chemin !!!

Par contre, je me demande ce qu'ils entendent par "celle des Quinconces sera recouverte d'une pelouse"... Normalement, c'est pas la place en elle-même qui doit être recouverte d'une pelouse. En plus avec toutes les manifestations plus ou moins culturel, je préfère pas imaginer l'état de la pelouse ! C'est le front de Garonne normalement (la future "Prairie des Girondins")... Mais bon, peut-être que la Place sera recouverte d'une pelouse après tout. Mais ça m'étonne !

Et le miroir d'eau... On en a pas parlé sur aucun thread. C'est magnifique, surtout la nuit. On voit parfaitement bien le reflet du Palais. Et les brumes, c'est excellent. Vivement que tout l'aménagement soit réalisé. La Place de la Bourse, la plus belle place d'Europe ?  B3

Et 2007 pour la fin de l'aménagement des quais, ça me parait assez tôt. j'crois que c'est plutôt 2008 maintenant.

Ceci étant, l'article est vraiment bien !

Hors ligne

 

#410 19-11-2006 18:36:49

epicure221
Tour EDF
Date d'inscription: 12-03-2006
Messages: 400

Re: Bordeaux Métropole - Discussion générale

Autre chose : le cinema CGR "Le Francais" pres de Gambetta il devient quoi?
Il y avait 14 ou 15 salles dont une tres grande avec un balcon et meme quelques petites loges, c'était vieux mais pas si mal (et pas cher). En plus le batiment a une certaine allure.
Il y a des travaux, un projet, une réouverture prévue? D3

Hors ligne

 

#411 20-11-2006 21:18:12

Baobald
Tour Total
Lieu: Cognac (16)
Date d'inscription: 03-03-2006
Messages: 974
Immeubles: 7
Photos: 19
Site web

Re: Bordeaux Métropole - Discussion générale

Quelques photos du miroir d'eau trouvées sur ce site riche en photos de Bx http://www.photoamateur.net/bordeaux.htm

Il parait que c'est devenu un lieu très prisé par les bordelais autant que par les touristes.

http://img382.imageshack.us/img382/4994/06miroirbourse06no0.jpg

http://img382.imageshack.us/img382/9528/06miroirbourse07rm7.jpg

http://img163.imageshack.us/img163/5190/06miroirbourse04uc6.jpg

http://img163.imageshack.us/img163/8290/06miroirbourse01gb6.jpg

De nuit  D9  Caramba, es magnifico !

http://img64.imageshack.us/img64/118/06miroirbourse10oa7.jpg

http://img64.imageshack.us/img64/6638/06miroirbourse11vm0.jpg

http://img113.imageshack.us/img113/5108/06miroirbourse12sg2.jpg

Hors ligne

 

#412 20-11-2006 23:32:56

MiKL-One
Tour Phare
Date d'inscription: 18-09-2006
Messages: 4719
Immeubles: 1
Photos: 3

Re: Bordeaux Métropole - Discussion générale

Y a pas de doute ! A chaque fois que j'y vais, il y a gavé de monde. C'est vraiment sympa ce truc, dommage que l'on ne l'ai pas eu en plein été... Ca va être sympa la prochaine canicule au milieu du miroir d'eau !  A10 Mais je crois qu'il va bientôt cessé d'être alimenté en eau, comme les 3 Grâces que l'on aperçoit, qui, elles, le sont déjà. A moins qu'ils n'en fassent une patinoire (le sujet a été évoqué, sur le site de la mairie je crois d'ailleurs...).

Hors ligne

 

#413 20-11-2006 23:45:49

bastos
Tour Montparnasse
Lieu: Paris
Date d'inscription: 01-03-2006
Messages: 1028
Immeubles: 4
Site web

Re: Bordeaux Métropole - Discussion générale

Les copieurs!! J'ai pris quasi les mêmes. On peut aussi y voir St Mich' en se mettant à l'extremité. Magnifique. COmment ça plus alimenté en eau?? Tu penses à la Lyonnaise?

Hors ligne

 

#414 21-11-2006 02:13:12

marsupilud
Notre Dame
Lieu: San Sebastian <Axe SEA>
Date d'inscription: 16-10-2005
Messages: 110

Re: Bordeaux Métropole - Discussion générale

Ca fait un peu double effet ce bassin, c'est marrant.

Hors ligne

 

#415 21-11-2006 10:53:02

MiKL-One
Tour Phare
Date d'inscription: 18-09-2006
Messages: 4719
Immeubles: 1
Photos: 3

Re: Bordeaux Métropole - Discussion générale

Non mais pour l'hiver, j'ai entendu que le miroir hibernerait, comme la fontaine. Donc plus d'eau. Mais c'est pas un problème avec la lyonnaise maintenant que le contrat a été renégocié !  A10

Hors ligne

 

#416 21-11-2006 17:54:08

Baobald
Tour Total
Lieu: Cognac (16)
Date d'inscription: 03-03-2006
Messages: 974
Immeubles: 7
Photos: 19
Site web

Re: Bordeaux Métropole - Discussion générale

faire une patinoire, mais c'est une bonne idée  B6 , et puis ça peut coûter moins cher en infrastructure que la patinoire installée en hiver (pas en été non) sur les quais

Hors ligne

 

#417 21-11-2006 19:50:11

bastos
Tour Montparnasse
Lieu: Paris
Date d'inscription: 01-03-2006
Messages: 1028
Immeubles: 4
Site web

Re: Bordeaux Métropole - Discussion générale

Oui très bonne idée la patinoire, puis ça maintiendrait de la vie sur les quais " calmes" en hiver ( hormis la bagnole), surtout Place de la Bourse, endroit très calme, ( sauf les touristes)

Hors ligne

 

#418 21-11-2006 23:31:00

marsupilud
Notre Dame
Lieu: San Sebastian <Axe SEA>
Date d'inscription: 16-10-2005
Messages: 110

Re: Bordeaux Métropole - Discussion générale

Et les bagnoles, à cause des pavés à cet endroit..

Hors ligne

 

#419 22-11-2006 20:16:45

Baobald
Tour Total
Lieu: Cognac (16)
Date d'inscription: 03-03-2006
Messages: 974
Immeubles: 7
Photos: 19
Site web

Re: Bordeaux Métropole - Discussion générale

Encore quelques années de bouchon
20 Minutes | édition du 22.11.06

La rocade entièrement à 2x3 voies. Un rêve d'automobiliste qui devrait se réaliser à l'horizon 2012, dans le cadre du contrat de projets Etat-région. Réunis en comité de pilotage, hier, les élus concernés se sont engagés à créer une troisième voie entre les sorties 10 et 15, la portion la plus saturée.

En guise d'apéritif, l'aménagement de la bande d'arrêt d'urgence entre les sorties 10 et 12 en « voie d'aisance » commencera à la fin 2007, grâce aux 32 millions « affectés par anticipation par l'Etat », a souligné le préfet, Francis Idrac. « Cela permettra de fluidifier le trafic près de l'aéroport dès la fin 2008 », promet le directeur régional de l'Equipement, Yves Massenet. Les choses sérieuses ne débuteront qu'en 2009 au plus tôt, après l'enquête publique. La troisième voie sera aménagée sur le terre-plein central et des protections phoniques seront installées. La population est invitée à donner son avis dès vendredi. Des registres seront disponibles à cet effet, à la CUB et dans les mairies de Gradignan, Pessac et Mérignac.

M. G.

Lormont-Génicartbientôt réhabilité
20 Minutes | édition du 22.11.06

Un nouveau quartier se dessine à Lormont. Le préfet, l'Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru) et le maire ont signé hier une convention de rénovation pour le quartier Génicart. D'ici cinq ans, les tours de dix-huit étages vont laisser place à des résidences de deux ou trois étages, à une médiathèque, des écoles et des pôles éducatifs. « Financièrement, c'est le plus gros projet d'Aquitaine : 280 millions d'euros », explique François Pény, secrétaire général de la préfecture. Pour Jean Touzeau, le maire (PS) de la ville, cela va changer la donne dans ce quartier difficile de 10 000 habitants. Le maître mot sera désormais « mixité sociale ».

O. D.

Hors ligne

 

#420 22-11-2006 20:46:24

bastos
Tour Montparnasse
Lieu: Paris
Date d'inscription: 01-03-2006
Messages: 1028
Immeubles: 4
Site web

Re: Bordeaux Métropole - Discussion générale

Rien à voir. sur le site de l'internaute, je lisais les avis de gens sur Bx. Je suis attéré par l'avis qu'ont les gens des bordelais : snobinards, nombrilistes, fermés d'esprits et fiers de leur ville. Je soupçonne certains qui ont émis  cet avis de coller à cett définition, car il ne faut pas généraliser, à TOulouse réputée accueillante et vivante, il doit bien y avoir de ces " bordelais" . Moi ça m'agace ces préjugés.

Hors ligne

 

#421 22-11-2006 21:20:02

GuillaumeBdx
Tour Montparnasse
Lieu: Bordeaux
Date d'inscription: 05-11-2005
Messages: 1097

Re: Bordeaux Métropole - Discussion générale

C'est vrai que c'est agaçant, mais les gens commencent à changer d'avis sur la question. On entend de temps en temps des gens qui font visiter Bordeaux a des proches qui effectivement s'accordent à trouver la ville changée et en bien de manière génèrale.
A titre d'exemple, même mon beau-père qui est lui d'Agen s'est toujours orienté vers Toulouse en dénigrant ouvertement Bordeaux. Il y a peu de temps, devant le miroir d'eau sur les quais, il m'a avoué le contraire. Alors je me dis que tout n'est pas perdu.
Je sais bien que ce n'est qu'un cas, mais parmi d'autres je l'espère. Voilà pour la petite histoire, toutes mes condoléances pour ceux qui m'auront lu ...  B6

Hors ligne

 

#422 22-11-2006 21:41:16

bastos
Tour Montparnasse
Lieu: Paris
Date d'inscription: 01-03-2006
Messages: 1028
Immeubles: 4
Site web

Re: Bordeaux Métropole - Discussion générale

oui je sais que ça change mais bon. Qu'on dénigre Bx parce qu'on préfère les colombages de Strasbourgs, le rose de toulouse, la vie nocturne parisienne, la plage marseillaise, qu'on en critique la propreté , les bouchons ( roulez dans le IV ceux qui pensent qu'on roule mal à Bx , vous verrez l'enfer !!). Mais qu'on s'arrête à de tels préjugés ça m'énerve. Quant à certains qui s'étaient installé à Bx , plusieurs d'entre eux semblaient vivre l'enfer ici, et crtitiquaient le bordelais. Mais je pense que quand on ne ch pas à connaître les gens, ils sont forcément froids qu'ils soient parisiens toulousains lyonnais ou bordelais.

Hors ligne

 

#423 27-11-2006 15:18:33

Moneymail
Membre
Date d'inscription: 27-11-2006
Messages: 13

Re: Bordeaux Métropole - Discussion générale

Baobald a écrit:

faire une patinoire, mais c'est une bonne idée  B6 , et puis ça peut coûter moins cher en infrastructure que la patinoire installée en hiver (pas en été non) sur les quais

Faire une patinoire sur le miroir d'eau? Tu n'y penses même pas... il faudrait geler 2cm d'eau (pas très dur), mais après, pour patiner, il faudrait changer la glace toutes les 20 minutes au moins!
La patinoire Pey Berland fait au moins 10 cm d'épaisseur.

Hors ligne

 

#424 27-11-2006 15:19:12

Moneymail
Membre
Date d'inscription: 27-11-2006
Messages: 13

Re: Bordeaux Métropole - Discussion générale

Baobald a écrit:

faire une patinoire, mais c'est une bonne idée  B6 , et puis ça peut coûter moins cher en infrastructure que la patinoire installée en hiver (pas en été non) sur les quais

Faire une patinoire sur le miroir d'eau? Tu n'y penses même pas... il faudrait geler 2cm d'eau (pas très dur), mais après, pour patiner, il faudrait changer la glace toutes les 20 minutes au moins!
La patinoire Pey Berland fait au moins 10 cm d'épaisseur.

Oops dsl double post...

Dernière modification par Moneymail (27-11-2006 15:19:36)

Hors ligne

 

#425 27-11-2006 15:32:27

epicure221
Tour EDF
Date d'inscription: 12-03-2006
Messages: 400

Re: Bordeaux Métropole - Discussion générale

Gironde Vente de l'ancien centre de formation de la marine à Hourtin
MAG | Ouest_centre
N° 5372 du 10/11/2006 - 108 mots

La promesse de vente de l'ancien centre de formation de la marine (CFM) vient d'être signée entre la mairie d'Hourtin et le groupe de construction belge Robelco, qui rachète le site de 28 hectares pour 4,4 millions d'euros. L'objectif est de redonner vie à ce site aujourd'hui en friche en le transformant en une zone d'activité et de plaisance. Le projet de l'ordre de 60 millions d'euros, présenté par les architectes bordelais Jean-Bernard Lacrouts et Philippe Massicault, prévoit des hôtels, des restaurants, un port de 390 anneaux ainsi qu'un centre de conférence.
Contact : mairie, 05.56.73.28.43.

(lemoniteur)

vu que j'avais traité le sujet il y a un certain temps... et si qqn est interressé par cette réhabilitation, je suppose que des rendus doivent deja circuler.

Hors ligne

 


Pied de page du Forum

Copyright © 2006-2024 PSS
Mentions légalesQui sommes-nous ?Contact