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hugosbrr a écrit:
zoreil41 a écrit:
hugosbrr a écrit:
Les jeunes générations sont vraiment les sacrifiées en termes d’immobilier. Les subventions et aides en tout genre au secteur ont été le moteur de la bulle, amplifiée par des phénomènes communs à toute l’Europe (taux d’intérêts faibles, Air Bnb) ou inhérents à certaines grandes villes françaises (diminution du parc privé via rachat par les mairies).
L’éclatement de la bulle sera plus que bénéfique.Je serai curieux de comparer vraiment cette donnée ...
La vrai question est : combien de temps doit travailler un français au revenu médian/moyen, pour s'acheter son habitation (tout compris, en incluant les taux d’intérêt ...), et comparer cela dans le temps, je pense que nous aurions des surprises, et pas si sur que les jeunes générations soient si sacrifiée que ça ... Mes parents ont emprunté sur 20 ans, et je fais de même, leur maison était certes moins chères (sur le papier sans tenir compte de l’inflation), mais au final ils l'ont payé deux fois à cause des intérêts qui étaient assez exorbitants ...Tout l’intérêt de l’étude postée par greg59, pour les jeunes au salaire median, le pouvoir d’achat immobilier a fortement reculé par rapport à l’an 2000.
Les intérêts étaient certes plus élevés, mais les prix l’étaient beaucoup moins, d’où le pouvoir d’achat plus important à l’époque.
Aujourd’hui bon nombre de parisiens de peuvent envisager d’être propriétaire même dans les pires quartiers.
Effectivement c'est un bon départ, mais il ne tiens pas compte des taux d’intérêt aux prêt bancaire immobiliers, et au final le prix payé est il vraiment différent ? (en gros en combien de temps de travail au salaire médian, pouvait t'on acheter un 100m², remboursement du prêt inclus). Quand je vois que depuis 35 ans (mon age) le smic horaire a plus que doublé, et les taux d’intérêt sont passé de 15% à moins de 1% je reste pas convaincu ... d'ou ma demande ...
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Le pouvoir d’achat immobilier inclut l’effet taux, sinon ça n’aurait pas de sens, personne (enfin presque) n’achète une maison sans faire de prêt...
Le SMIC a peut être doublé, mais les autres salaires (après impots) n’ont pas suivi, et le prix de l’immobilier s’est envolé.
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zoreil41 a écrit:
Effectivement c'est un bon départ, mais il ne tiens pas compte des taux d’intérêt aux prêt bancaire immobiliers, et au final le prix payé est il vraiment différent ? (en gros en combien de temps de travail au salaire médian, pouvait t'on acheter un 100m², remboursement du prêt inclus). Quand je vois que depuis 35 ans (mon age) le smic horaire a plus que doublé, et les taux d’intérêt sont passé de 15% à moins de 1% je reste pas convaincu ... d'ou ma demande ...
20 ans d'évolution d'immobilier dans les métropoles - Notaires.fr
Ce document donne quelques chiffres intéressants qui montrent bien l'emballement fou qu'il y a eu dans les année 2000 (entre +10 et +15% par an) puis dans une moindre mesure, dans les années 2010. Par exemple, le prix moyen d'un appartement dans la métropole de Lyon a augmenté de plus de 200% (donc a triplé si je ne me trompe pas) ! Et ce sont des moyennes métropolitaines.
En 2000 : appartement à 100 000€ - emprunt total sur 15ans à 6,5% (taux fixe moyen en 2000) - Coût total = environ 160 000€
En 2020 : appartement à 300 000€ - emprunt total sur 20ans à 1% - Coût total = environ 330 000€
C'est sans compter les frais de notaires, les frais d'agence, l'assurance.
Cela revient donc bien plus cher, malgré la baisse des taux !
Dans le même temps, les salaires ont augmenté d'entre 10 et 15% selon les études...
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très forte baisse de la construction en France
On s'y attendait, mais tout de même. Le gouvernement vient de publier les chiffres ce jeudi 28 janvier pour 2020:
En 2020, 376 700 logements ont été mis en chantier, soit un recul de 6,9% par rapport à 2019.
Dans le détail, le logement collectif s’affiche en recul de 9,1% à 194 100 unités, l’individuel pur lâche 7,2% tout comme l’individuel groupés. Ces deux segments ont enregistré respectivement 38 200 et 110 700 mises en chantier. Seuls les logements en résidence s’affichent en progression, de 9,3% à 33 700 chantiers lancés.
Les autorisations de permis de construire s’affichent toutes dans le rouge, quel que soit le segment de logement. Une tendance qui devrait inquiéter les autorités, puisque cela annonce des baisses de mises en chantier. Seulement 381 600 logements ont été autorisés à la construction en 2020, une donnée qui décroche de 14,7% sur un an.
Sur un an, les autorisations de construire décrochent particulièrement dans deux régions : en Provence-Alpes Côte d’Azur, la baisse atteint 25,1%, juste devant l’Ile-de-France qui affiche -25%. L’Occitanie, la Nouvelle-Aquitaine, Les Pays de la Loire, Le Grand Est et le Nord, sont également dans le rouge, avec des autorisations en recul, entre -10% et -13,7% sur un an.
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Les chiffres sont en effet en forte baisse.
Les 10 départements ayant mis en chantier le plus de logements en 2020 selon sitadel2 :
1) Seine-Saint-Denis 12 555
2) Gironde 12 349
3) Loire-Atlantique 11 078
4) Haute-Garonne 11 043
5) Rhône 10 769
6) Hérault 10 091
7) Bouches-du-Rhône 9 164
8) Nord 8 945
9) Hauts-de-Seine 8 870
10) Ille-et-Vilaine 8 600
Classement concernant les communes avec les chiffres supérieurs à 1 500 logements, c'est très homogène cette année, c'est rare. Incroyable Montpellier, devant des villes bien plus peuplées comme Toulouse, Lyon et Marseille. Notez les performances d'Angers et Annecy :
1) Montpellier 3 237
2) Toulouse 3 017
3) Nantes 2 598
4) Lyon 2 572
5) Marseille 2 423
6) Rennes 2 365
7) Nice 2 327
8) Bordeaux 2 209
9) Angers 1 959
10) Annecy 1 585
11) Saint-Ouen 1 549
Dernière modification par eiffel-ô (05-02-2021 16:07:38)
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Et 1 320 pour Paris ...
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Classement qui m'a toujours interpellé. Les logements en question peuvent être petit ou grand.
L'exemple de Rennes vs Nantes est frappant. Pas tant d'écart bien souvent en nombre de logements construits. Mais au final Nantes gagne 3x plus d'habitants. Rennes doit construire bcp + de petit lots *des T1 étudiants). Sans compter les departs ou la natalité qui doit être + défavorable pour Rennes.
Dernière modification par Floch PC 11 (05-02-2021 18:57:21)
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En tout cas, en 2019, les Nantais ont fait plus de bébés que les Rennais : 1 pour 71 habitants contre 1 pour 82. (1 pour 79 à Montpellier)
Après Rennes détruit beaucoup pour reconstruire. Est-ce autant le cas à Rennes ou ailleurs ?
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Floch PC 11 a écrit:
Classement qui m'a toujours interpellé. Les logements en question peuvent être petit ou grand.
L'exemple de Rennes vs Nantes est frappant. Pas tant d'écart bien souvent en nombre de logements construits. Mais au final Nantes gagne 3x plus d'habitants. Rennes doit construire bcp + de petit lots *des T1 étudiants). Sans compter les departs ou la natalité qui doit être + défavorable pour Rennes.
La base Sit@del donne précisément le détail. À Rennes en 2020, 303 logements en résidence (étudiants ou seniors) mis en chantier, contre 146 à Nantes. Du côté des logements ordinaires (individuels+collectifs+groupés), on a 136 377 m² à Rennes pour 2062 logements (66m² de moyenne), et 154 624 m² à Nantes pour 2452 logements (63 m² de moyenne). La différence n'est donc pas flagrante.
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Merci pour vos retours. Il doit y avoir aussi plus de décès à Rennes qu'à Nantes.
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Nantes construit tout simplement plus que Rennes (1.64 fois plus de 2011 à 2016 et 1.27 fois plus de 2017 à 2020) et a le plus fort solde migratoire de France pour son aire urbaine derrière Bordeaux sur la période 2013-2018. Rennes doit avoir un solde migratoire négatif au profit de son AAV car quand toutes les villes gagnent environ 1 habitant net pour 1 logement mis en chantier, Rennes n'en gagne que 0.56. Floch parlait également de rénovation urbaine avec destruction de logements. C'était le cas de Nantes dans la décennie 2000.
Petit récap de nombre de logements mis en chantier de 2011 à 2016 :
Toulouse 27 726 (4 621/an) pour +28 530 habitants sur la période 2013-2018 soit un ratio de 1.03
Nantes 18 454 (3 076/an) pour +21 420 habitants soit 1.16
Montpellier 16 114 (2 687/an) pour +17 969 habitants soit 1.12
Bordeaux 11 911 (1 985/an) pour +13 442 habitants soit 1.13
Rennes 11 282 (1 880/an) pour +6 355 habitants soit 0.56
Nice 8 136 (1 356/an) pour -1 263 habitants soit -0.16
Mises en chantier de 2017 à 2020 (2017 et 2018 en date réelle, 2019 et 2020 onglet date de prise en compte sur sitadel 2) :
Toulouse 21 852 (5 463/an). 486 828+21 852*1.03 = 509 000 habitants en 2022 ?
Montpellier 13 560 (3 390/an) 305 000 habitants en 2022 ?
Nantes 11 444 (2 861/an) 327 000 habitants en 2022 ?
Bordeaux 9 744 (2 436/an) 268 000 habitants en 2022 ?
Rennes 8 997 (2 249/an) 223 000 habitants en 2022 ?
Nice 8 693 (2 173/an) 340 000 habitants en 2022 ?
Toutes les villes choisies ont accru leur production de logements depuis 2016 sauf Nantes qui a un peu baissé. La ville veut continuer de construire 3 000 logements annuels d'ici 2030.
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Merci. Meme si je peux comprendre en parti, comment en arrive-t-on a construire 2 logements pour accueillir seulement 1 nouvel habitant ?
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En grande partie parce qu’il faut compenser la baisse de la taille moyenne des ménages. Prenez une ville de 6000 habitants en 1960 comprenant 2000 résidences principales occupées en moyenne par 3 personnes. Imaginez qu’en 2020, cette même ville compte toujours 6000 habitants mais avec une taille moyenne des ménages de 2 personnes. Il faut alors 3000 résidences principales pour les loger. 1000 logements ont donc dû être construits pour 0 habitant supplémentaire.
Aujourd’hui la taille des ménages tend à se stabiliser, mais pas complètement.
D’autres facteurs jouent comme les variations du nombre de logements vacants et de résidences secondaires, les changements d’usage et les démolitions à compenser.
En réalité, les besoins en logements diminuent en France. Dans certains endroits, ils sont nuls et on continue à y construire, ce qui a pour effet de vider les centres des petites villes.
Dans les métropoles, ce n’est pas encore le cas.
Dernière modification par canot (08-02-2021 22:47:11)
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"En réalité, les besoins en logements diminuent en France. Dans certains endroits, ils sont nuls et on continue à y construire, ce qui a pour effet de vider les centres des petites villes."
Bonjour.
est il possible d'apporter un peu d'argumentation à cette affirmation, svp ?
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Oui bien sûr. Quand je dis que les besoins diminuent, je parle des besoins en nouveaux logements d'un point de vue purement quantitatif. Nous sommes bien d'accord que de nombreux ménages ont des difficultés à se loger pour des questions budgétaires, particulièrement dans les zones attractives.
A l'échelle nationale, la population augmente moins vite et la taille des ménages tend à se stabiliser. Résultat, le nombre de résidences principales a augmenté de 1,2%/an entre 2002 et 2007, puis de 0,7%/an entre 2012 à 2017. Le nombre de logements vacants est passé de 1,92 millions en 1987 à 2,99 millions en 2017.
https://www.insee.fr/fr/statistiques/3269496
Pour la taille des ménages :
https://www.insee.fr/fr/statistiques/2381486
La vacance concerne principalement les petites villes et villes moyennes à l'écart des littoraux et des métropoles :
https://statistiques-locales.insee.fr/# … ;view=map4
Dans les décennies à venir, le solde naturel va encore se réduire et même devenir négatif comme dans de nombreux pays européens ou le Japon. Si le solde migratoire reste ce qu'il est, la croissance démographique va se réduire à pas grand chose. Et si la taille des ménages tend à se stabiliser à 2 personnes par résidence principale, comme c'est déjà le cas dans certains territoires, on devra construire moins de logements (plus du tout dans certains territoires), à moins de voir le nombre de logements vacants continuer à progresser.
Dernière modification par canot (09-02-2021 21:34:00)
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bretonaparis a écrit:
"En réalité, les besoins en logements diminuent en France. Dans certains endroits, ils sont nuls et on continue à y construire, ce qui a pour effet de vider les centres des petites villes."
Bonjour.
est il possible d'apporter un peu d'argumentation à cette affirmation, svp ?
Un autre élément serait la déqualification progressive du parc de logements anciens, en particulier en milieu rural. Dans bien des villages il est peu tentant d'acheter, même peu cher, une maison de bourg nécessitant d'importants travaux de remise à niveau pour répondre aux attentes actuel en matière de confort, quand il est possible d'acheter pour, in fine, le même coût de revient, un terrain viabilisé sur lequel on fait construire...
Dernière modification par Yougo (11-02-2021 00:31:20)
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Yougo a écrit:
"En réalité, les besoins en logements diminuent en France. Dans certains endroits, ils sont nuls et on continue à y construire, ce qui a pour effet de vider les centres des petites villes."
bretonaparis a écrit:
est il possible d'apporter un peu d'argumentation à cette affirmation, svp ?
Yougo a écrit:
Un autre élément serait la déqualification progressive du parc de logements anciens, en particulier en milieu rural. Dans bien des villages il est peu tentant d'acheter, même peu cher, une maison de bourg nécessitant d'importants travaux de remise à niveau pour répondre aux attentes actuel en matière de confort, quand il est possible d'acheter pour, in fine, le même coût de revient, un terrain viabilisé sur lequel on fait construire...
Oui, voilà le principal moteur de l'étalement urbain.
Dernière modification par yb (11-02-2021 12:06:45)
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Le magazine économique Challenges a récemment publié un article dans lequel ils ont dévoilé le top 10 des grandes villes où investir dans le locatif ancien comme neuf !
https://www.challenges.fr/immobilier/lo … tir_750627
NB : Cet article est réservé aux abonnés de Challenges
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Bonsoir,
Un article sur la rtbf sur le logement individuel en Allemagne : https://www.rtbf.be/info/monde/detail_l … d=10698712 .
Avant de donner mon avis je vous laisse vous faire votre propre avis et commenter
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tanaka59 a écrit:
Bonsoir,
Un article sur la rtbf sur le logement individuel en Allemagne : https://www.rtbf.be/info/monde/detail_l … d=10698712 .
Avant de donner mon avis je vous laisse vous faire votre propre avis et commenter
Il ne faut pas non plus croire que c'est la fin de la maison individuelle, mais il est clair, qu'il faudra optimiser le foncier, notamment sur les terres agricoles, on prend trop sur ces terres, et ces terres apportent notre énergie de tout les jours (nourriture)
Pour la rénovation des maisons existantes, ça doit être la priorité, à travers la rénovation énergétique, car une très grande partie de ces maisons construite après guerre sont très énergivore
Pour conclure, on peut mixter logement collectifs et individuel, sans tomber dans les 2 extrêmes (collectifs ou pavillonnaire)
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Bonsoir,
Quid des bâtiments de 1890 à 1930 ? Parfois c'est tellement cher de rénover que démolir et construire du neuf coute moins cher .
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Il y a actuellement 4 opérations de rénovation des copropriétés dégradées menées par l'Etat avec plusieurs partenaires (publics ou privés) en région parisienne depuis le 5 mars dernier :
- Le Chêne Pointu (Clichy-sous-Bois, 93) ;
- Le Val Fourré (Mantes-la-Jolie, 78) ;
- Grigny 2 (Grigny, 91)
- Le Parc de la Noue (Villepinte, 93).
Et cela ne concerne que l'IDF pour le moment, mais cela pourrait finir par se faire en Province !
https://www.lesechos.fr/pme-regions/ile … cs-1295817
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Voilà à quoi ressembleront les futurs logements sociaux en milieu urbain (y compris en France !) : ce seront des immeubles ne faisant pas plus que 5 étages de haut, mais qui seront denses horizontalement parlant ! La preuve avec ce projet du côté d'Athis-Mons (91) :
https://architizer.wpengine.com/inspira … 00011b0bd4
Dernière modification par nyc971 (14-05-2021 23:44:38)
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Le problème de leur faible hauteur et de leur étalement sur le terrain à construire est que cela artificialise la plupart du terrain disponible et il y a donc peu d'espaces verts en terre. Les fortes hauteurs permettent justement de libérer de l'espace au sol. Par exemple sur la première photo, la quinzaine de maisons blanches : faibles hauteurs mais pas un seul mètre carré d'espaces verts. Si le même nombre de logements était mis dans un seul immeuble de plusieurs étages, seuls environ 50% du terrain seraient artificialisés. Les habitants pourraient bénéficier, en plus d'un balcon, d'un espace vert, commun à tous les logements certes, mais un espace vert agréable important dont ils pourraient profiter.
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Le manque d'espaces verts autour des résidence d'habitat social est une véritable problématique et cela se ressent sur la vie des résidents !
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