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LGV depuis Bordeaux : c’est Talgo qui construira les premières rames de la compagnie privée « Le Train»
La compagnie ferroviaire privée bordelaise "Le Train" a choisi ce constructeur « mythique » espagnol pour ses futures rames, qui pourraient circuler en 2025.
Les choses avancent doucement mais sûrement pour Le Train, cette nouvelle compagnie ferroviaire française qui souhaite lancer une liaison régionale à grande vitesse dans le Grand Ouest entre Arcachon, Bordeaux, Angoulême, Poitiers, Tours, Angers, Nantes et Rennes. En offrant une fréquence de trains importante.
"On est heureux de ce choix notamment parce que Talgo a des usines dans le Pays basque espagnol, à 300 kilomètres de Bordeaux, a une forte capacité d'adaptation industrielle et parce que le partenariat est sur du long terme" commente Alain Gétraud, directeur général de la compagnie Le Train.
Le contrat prévoit dix trains dont les premières seront livrées en 2025, avec des options d’extension sur dix ans, la maintenance des trains en France pour 30 ans et la création d’une "antenne de R&D commune en Nouvelle Aquitaine".
Coût : 300 millions d'€
Source(s) : Sud-Ouest, BFM TV, L'usine Nouvelle
Dernière modification par lyonaf (24-01-2023 08:41:34)
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Article sur le Train, la nouvelle compagnie privée, es choix de dessertes et sa politique de transport:
L’objectif ? Apporter, en TGV, la grande vitesse à l’échelle de chaque région et les connecter entre elles, sans passer par la capitale.
A l'intérieur des rames:
À l’intérieur, 40 places de vélo seront à disposition, le wifi sera boosté pour travailler et l’espace bagage sera plus grand.
Les tarifs:
Cinq ou six tarifs différents seront par exemple proposés sur une liaison Bordeaux-Nantes (entre 45 et 65 euros), et ces variations seront rendues compréhensibles pour les clients. Par exemple, le vendredi soir ou le week-end sont des périodes plus demandées, donc plus chères », illustre la porte-parole.
les destinations:
Le Train souhaite proposer 11 destinations dans le Grand-Ouest et 50 trajets quotidiens d’ici 2025. Cette nouvelle offre permettrait par exemple de faire un Bordeaux-Rennes en direct, en 3h30, contre 4h13 chez la SNCF aujourd’hui.
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45 à 65€ ? Mouais...
On est bien d'accord que c'est le tarif minimum si on réserve 6 mois à l'avance ?
Donc minimum 100€ le trajet dans les faits, pour quiconque a ce qu'on appelle une vie.
Dernière modification par JohnLemonade (20-04-2023 19:31:11)
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Nantes-Bordeaux est une ligne Intercités qui permet de lier les deux villes en 4h. En faisant une recherche rapide de tarifs, j'ai trouvé :
- 55 € si je prends un train aujourd'hui ou demain (weekend, trains quasi complets)
- 25 € si je prends un train dans deux ou trois jours ;
- 20 € si je prends un train dans au moins quatre jours.
Pour le coup, je m'interroge donc sur la grille tarifaire de Le Train. Combien de clients sont prêts à payer le double ou le triple du tarif d'un Intercités pour gagner une heure de trajet ?
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« Nous voulons proposer un choc d’offre sur le réseau ferroviaire du Grand Ouest » annonce la compagnie Le Train
Créé en février 2020, la compagnie ferroviaire Le Train ambitionne d’ici à fin 2025, début 2026, de desservir onze destinations de l’ouest de la France, notamment pour relier les métropoles de Bordeaux, Rennes, Nantes et Tours.
Fréquence de trains, tarifs, services… Catherine Pihan-Le Bars, directrice générale adjointe de l’entreprise, dévoile à « 20 Minutes » la stratégie de la compagnie ferroviaire.L’idée est de proposer des liaisons entre Rennes et Bordeaux, Nantes et Bordeaux, Tours, Angoulême, avec des prolongements vers Arcachon. L’objectif est de réduire les temps de transport entre ces villes, (...) on va faire du Bordeaux-Nantes en moins de 3h, du Bordeaux-Rennes en moins de 3h30.
(...)
En voiture, vous pouvez partir de Bordeaux à 6 heures du matin pour arriver à Nantes à 9 heures, aujourd’hui c’est ce qu’il manque sur cette offre, et Le Train proposera des trajets qui vont arriver avant 9 heures sur chaque bout de ligne, tous les jours.
Nous proposerons dès notre lancement cinq allers-retours par jour sur nos lignes, ce qui fait une cinquantaine de trains par jour. (...) Nous aurons aussi une liaison vers Arcachon, qui prolongera le bout de ligne vers Bordeaux, pour proposer aux voyageurs de Nantes ou de Rennes, de s’y rendre sans changer de train en gare de Bordeaux. Ce prolongement desservira également l’aéroport de Mérignac, via la halte de Pessac-Alouette.
On proposera un Bordeaux-Nantes à 65 euros l’aller. (...) Il y aura aussi des abonnements pour les voyageurs réguliers.
20minutes.fr, par Mickaël Bosredon, extraits
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La Compagnie ferroviaire << Le Train >> est candidate pour l'appel d'offre de la ligne Nantes - Lyon pic.twitter.com/jdS0x89dHP
— Usagers des Trains d'Auvergne (@trainsAuvergne) December 7, 2023
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ENTRETIEN. La compagnie Le Train veut rallier Rennes et Nantes à Bordeaux en moins de 3 h 30
Créée en 2020, la compagnie ferroviaire Le Train souhaite lancer des liaisons Rennes-Bordeaux et Nantes-Bordeaux à grande vitesse et sans passer par Paris. Après deux levées de fonds et bientôt une troisième, ce projet se concrétise. Son directeur général, Alain Gétraud, ancien de la SNCF, en livre les détails.
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Mais nous n’en sommes plus au stade de projet : il faut s’imaginer que Le Train est une compagnie structurée qui prépare son exploitation commerciale. En début d’année, nous avons signé un accord industriel avec le constructeur espagnol Talgo qui livrera nos rames à l’horizon début 2026. On prévoit un lancement commercial dans ces mêmes délais.
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Ce sont des rames « Talgo AVRIL », que la Renfe (la compagnie ferroviaire espagnole) utilise déjà sur certaines lignes.
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Le tarif moyen serait d’environ 60 €, mais il y aura aussi des abonnements et des promotions en fonction de la fidélité.
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Quelle fréquence auront ces trains ?
À l’heure actuelle, on table sur quatre à cinq allers-retours par jour sur les Nantes-Bordeaux et trois à quatre sur les Rennes-Bordeaux. On sera capable, au besoin, de densifier l’offre. Par exemple pendant les périodes estivales ou de fort besoin.
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Le trajet coutera 3€ pour 100km, soit un Paris - Lille à 6€, la vente du billet se fera via une application, ce TGV de la société privée vise un public de navetteurs en particulier entre Paris et la Province
Un recrutement de 150 conducteurs sera prévu
Kevin Speed détaille les premières lignes à grande vitesse envisagées
Une étape cruciale puisque l’accord garantit à la start-up ferroviaire d’obtenir des créneaux de circulation sur le réseau ferré, à savoir 16 sillons par jour, pendant dix ans. Condition sine qua non pour attirer des investisseurs et avoir les moyens d’acheter des trains.
Et de l’argent, il va en falloir. Un milliard d’euros pour mettre en service trois premières lignes de trains à grande vitesse envisagées à l’horizon 2028, sous la marque Ilisto :
- Paris gare du Nord – Haute Picardie TGV – Lille Flandres
- Paris gare de Lyon – Le Creusot TGV – Mâcon TGV – Lyon Part Dieu
- Paris gare de l’Est – TGV Champagne Ardenne – Meuse TGV – Lorraine TGV – Strasbourg.
Trois lignes, le long de trois axes autoroutiers (A1, 16, A4), visant à faire descendre de leur voiture les actifs qui font la navette quotidienne entre villes moyennes, ou bien vers Paris depuis une ville moyenne. Sur les trajets envisagés par Kevin Speed : Amiens, Saint-Quentin, Reims, Epernay, Bar-le-Duc, Commercy, Nancy, Metz, Verdun, Autun. « En travaillant sur l’intermodalité pour le rabattement vers ces gares : covoiturage, location de vélos en libre-service à la journée, autocars, TER, futurs SERM... », précise Laurent Fourtune, fondateur de la start-up ferroviaire.
Les trains – vingt rames pendulaires construites et entretenues par Alstom et promises par le constructeur pour fin 2026 en vue du lancement des premières lignes Ilisto en 2028
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Très dubitatif sur la rentabilité de ce projet avec des billets à 3 euros les 100 km pour des navetteurs. Il faut déjà que les sillons achetés correspondent vraiment aux horaires des navetteurs.
Mais aujourd'hui les abonnements mensuels Lille-Paris en TGV sont pour TGV actif max de 406 euros mensuels pour 250 voyages utilisables du lundi au jeudi. Cela met le prix théorique du billet d’un trajet à 19,48 euros sur la base de 12 mois, ce qui est déjà très bien.
Mais sur la base de 46 semaines travaillées (c'est souvent moins), on atteint 368 voyages pour quelqu'un qui se déplace tous les jours sauf un jour télétravaillé (le vendredi). Dans ce cas un abonnement TGV actif + à 615 euros mensuels pour 450 voyages possibles du lundi au dimanche est beaucoup plus avantageux (prix du trajet à 16,40 euros, soit 8,20 euros les 100 km).
Je ne vois pas bien comment on peut durablement passer sous ce seuil.
Dernière modification par Yoda59 (02-03-2024 00:32:35)
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Je suis comme toi, dubitatif, j'attends de voir, déjà, le recrutement sera difficile surtout si les salaires ne sont pas attractif, et en plus ils ont pas de matériel roulant pour le moment
C'est comme la Compagnie Le Train, on verra bien, je n'ai fais que partager l'info, rien de plus
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6€ pour du Lille Paris ? Non mais sérieusement qui peut y croire une seule seconde
En parlant de compagnie privées, Railcoop est en faillite, et Trenitalia, malgré les gros rabais sur les péages et une jolie publicité incessante des médias, affichent des taux de remplissage ridicule (60%) et de lourdes pertes.
Alors c’est pas demain la veille que les trains de Kevin circuleront et surtout à ce tarif là. Encore un aspirateur à fric.
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3€ pour 100km en heure creuse....
Des prix et une APP qui change la vie des voyageurs fréquents, à partir de 3€ le trajet pour 100km en heures creuses. L’APP permet de suivre sa consommation et garantit de tenir dans un budget mensuel raisonnable.
https://www.kevin-rail.com/comment-ca-marche-
Sinon le communiqué de presse, en lien avec l'info partagé :
https://www.kevin-rail.com/-_-/res/10c3 … 5705c617a3
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CONCURRENCE DANS LE TGV: TRENITALIA DANS LE ROUGE EN FRANCE (ET ÇA NE RISQUE PAS DE S'ARRANGER)
Si Trenitalia a obtenu un rabais, ce qu'on appelle un "tarif différencié" pour deux années (et négocie actuellement afin de le prolonger encore un an), à partir de la quatrième année d'exploitation, Trenitalia devra payer le prix fort. Un prix fort qui va lui-même augmenter de 8% cette année. De quoi considérablement peser sur sa rentabilité.
(…)
Par ailleurs, le taux de remplissage des trains (autour des 60%) n'est pas à la hauteur des attentes. La clientèle affaires, cruciale pour le modèle économique de Trenitalia avec ses trois classes à bord, n'est également pas encore totalement au rendez-vous.
https://www.bfmtv.com/economie/entrepri … 0millions.
Dernière modification par M4x (01-03-2024 20:16:45)
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Liquidation judiciaire de Railcoop
C'est la fin d'un rêve pour beaucoup. La coopérative Railcoop, qui voulait relancer la liaison ferroviaire entre Bordeaux et Lyon, a annoncé "avec le plus grand regret" sa prochaine liquidation, après un jugement qui fait peser sur elle une dette "insoutenable". "En l'état, le tribunal de commerce de Cahors ne devrait pas avoir d'autre choix que de prononcer, le 15 avril 2024, la liquidation de notre coopérative", a indiqué Railcoop dans un message à ses sociétaires.
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Quelle surprise 😱
Pensons à l’argent public perdu (Aura, Grand Est, Nouvelle Aquitaine) dans un scénario ultra prévisible (aspirateur à subvention, comme d’autres sociétés qui émergent de nulle part et promettent monts et merveilles à des élus bien crédules).. il suffit de remonter ce fil de discussion pour en trouver quelques unes..
Une question maintenant : va t-il y avoir pléthore de reportage TV pour annoncer cela comme lors du lancement de Railcoop qui devait révolutionner le monde ferroviaire à grand coup de communication avec des médias bien complaisant ? Après tout il est question d’argent public en partie qui vient de s’évaporer dans la nature…
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Pour éclairer mes propos :
Le Grand Lyon n'est pas la première collectivité à soutenir financièrement Railcoop. La région Grand-Est, le département de l'Allier et la plupart des villes et agglomérations traversées par le tracé de ce Lyon-Bordeaux ont déjà décidé de devenir sociétaires. Ce que devrait aussi faire prochainement la ville de Lyon.
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Yoda59 a écrit:
Liquidation judiciaire de Railcoop
C'est la fin d'un rêve pour beaucoup. La coopérative Railcoop, qui voulait relancer la liaison ferroviaire entre Bordeaux et Lyon, a annoncé "avec le plus grand regret" sa prochaine liquidation, après un jugement qui fait peser sur elle une dette "insoutenable". "En l'état, le tribunal de commerce de Cahors ne devrait pas avoir d'autre choix que de prononcer, le 15 avril 2024, la liquidation de notre coopérative", a indiqué Railcoop dans un message à ses sociétaires.
Mail reçu ce jour par Railcoop (oui je me suis fais avoir, j'étais un peu naïf pour le coup, mais c'est la dernière fois) :
Chers et chères sociétaires,
nous vous avions précisé lors du webinaire du 5 mars 2024 les éléments du contentieux avec la société ACC M concernant le stockage des rames X72500 sur leur site de Clermont-Ferrand. La société ACC M nous réclamait 880 000 euros de frais de garage, en sus des 350 000 euros déjà payés pour la réalisation de l’audit des rames (qui n’a pas été terminé).
Au moment où elle a appris que nous allions céder deux rames, ACC M a exercé un droit de rétention sur celles-ci, créant un paradoxe évident : d’une part, ACC M facturait des frais de garage pour un préjudice lié à l’occupation de sa capacité industrielle et, d’autre part, ACC M empêchait la libération permettant de mettre fin à ce supposé préjudice.
Malgré des frais de garage réclamés très supérieurs à la valeur des rames garées, d’un montant exorbitant et sans rapport avec le coût du stockage, et malgré l’incohérence (et probablement la mauvaise foi) de la position d’ACC M, le Tribunal de Commerce de Clermont-Ferrand, où est domicilié ACC M, vient de leur donner raison le 21 mars 2024.
Par cette décision, le Tribunal nous empêche de procéder à la vente des deux rames (qui était signée), nous coupe toute source de financement de court terme, et nous fait porter une nouvelle dette, insoutenable.
Le schéma prévu pour sortir du redressement judiciaire est désormais caduc. En l’état, le Tribunal de Commerce de Cahors ne devrait pas avoir d’autre choix que de prononcer, le 15 avril 2024, la liquidation de notre coopérative.
Cette décision de justice incompréhensible scelle le sort de Railcoop. Nous reviendrons vers vous prochainement pour préparer la fin de la coopérative et valoriser tout le bénéfice de notre action collective à la fois pour le secteur du transport ferroviaire et plus largement pour des sujets d’intérêt général.
C’est avec le plus grand regret que nous vous adressons ce message, après des mois passés ensemble à se battre, pour éviter la fin de notre belle aventure collective.
Merci mille fois pour le soutien indéfectible et la mobilisation sans faille qui nous ont, sans cesse, donné l’énergie pour chercher sans relâche des solutions.
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