Films - Cinéma

Il ne "coule" pas le Titanic d'un point de vue qualitatif, mais bien quantitatif : il a battu l'imbattable (si je puis dire) au box office mondial.
A l'heure actuelle :
1. Avatar (2009) $1,849,317,325
2. Titanic (1997) $1,835,300,000
3. The Lord of the Rings: The Return of the King (2003) $1,129,219,252
4. Pirates of the Caribbean: Dead Man's Chest (2006) $1,060,332,628
5. The Dark Knight (2008) $1,001,921,825

Les chiffres bruts, ça ne veut rien dire sinon les roupies indiennes sont supérieures au dollar et à l'euro  . C'est complètement débile de la part de journalistes de parler en chiffres bruts 

Avatar n'a absolument pas battu Titanic (du moins pas encore car c'est possible).
Comme certains l'ont remarqué, les chiffres ne tiennent pas compte de l'inflation et ça joue pourtant beaucoup.
Je me suis amusé à calculer le Box-office mondial depuis 1984 ajusté par rapport à l'inflation (au delà de 1984 les informations sont trop parcellaires concernant le box-office mondial hors USA, donc incalculables).
L'année de référence est 2005 (il fallait bien choisir une année) et ça donne pour le moment :

Titanic : 2,572 milliards de dollars
Jurassic Park : 1,414 milliards de dollars
Le Roi lion : 1,200 milliards de dollars
Le retour du roi : 1,187 milliards de dollars
Independance Day : 1,182 milliards de dollars
La menace Fantôme : 1,164 milliards de dollars
Harry Potter : 1,104 milliards de dollars
Pirates des Caraïbes 2 : 1,041 milliards de dollars
Forrest Gump : 1,037 milliards de dollars
Les 2 tours : 1,019 milliards de dollars

Avatar est à 1,917 milliards de dollars sans tenir compte de l'inflation / 2005. Celle-ci n'est pas encore calculable (trop tôt pour être très précis) mais le chiffre réel / 2005 serait pour le moment plutôt de 1,733 milliards de dollars. On est encore loin de Titanic et ses 2,572 milliards de dollars (même si on peut être sûr dorénavant qu'Avatar est le second plus gros succès mondial depuis 1984).

Bref, les chiffres bruts ne veulent rien dire (on compare des choux et des carottes) mais ça fait plaisir aux américains d'entendre ça...

A ce jeu là,  l'article de wikipedia "box office" fait le point sur les plus gros succès.
Et avec la correction par l'inflation, ce serait Autant en emporte le vent (1939) qui gagne

http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_plus_g … ce_mondial

C'est effectivement certainement Autant en emporte le vent le premier. Mais les chiffres sont trop parcellaires pour calculer tout ça avec exactitude. De plus, l'article de Wikipedia (fait par des internautes je le rappelle, donc aucune référence "officielle" en soi) est déjà faux puisque l'écart entre Avatar et Titanic est trop faible, le gars s'est planté dans ses calculs...(ou bien il a fait des projections sur le chiffre final d'exploitation d'Avatar ce qui est possible).

rerefr a écrit:

A ce jeu là,  l'article de wikipedia "box office" fait le point sur les plus gros succès.
Et avec la correction par l'inflation, ce serait Autant en emporte le vent (1939) qui gagne

C'est bien ce que je disais :

Le Bruxellois a écrit:

Le classement ne tient pas compte de l'inflation : "Gone with the Wind" reste alors largement en tête !

Dans le même genre, on entend partout qu'"Avatar" est le film le plus cher de l'histoire du cinéma. A nouveau, on ne tient pas compte de l'inflation : dans ce cas, ce serait plutôt "Cléopâtre" (me semble-t-il).

Dans le même genre, on entend partout qu'"Avatar" est le film le plus cher de l'histoire du cinéma. A nouveau, on ne tient pas compte de l'inflation : dans ce cas, ce serait plutôt "Cléopâtre" (me semble-t-il)

Avatar film le plus cher de l'histoire avec ses 237 millions de dollars de budget ?
Là c'est de la pure désinformation    car sans même aller chercher d'anciens films aux budget ajustés par l'inflation, Harry Potter et le prince de sang mélé sorti la même année a coûté plus cher (250 millions).
Et Pirates de Caraïbes 3 en avait coûté 300 en 2007 (sans ajouter le coeff pour ajuster le budget par rapport à l'inflation de 2009), dans le même genre pour 2007 également, Spider-man 3 était à 258 millions...
Bon je ne compte pas Superman returns et ses 270 millions en 2006 dont le budget énorme est dû au "development hell" de ce projet maudit.
Donc Avatar, film le plus cher ? Même pas pour l'année 2009...

Il y a plusieurs chiffres qui circulent quant au coût d'Avatar. J'ai lu à plusieurs reprises que le film aurait coûté 450 millions $, donc largement plus que n'importe quel autre (si on ne tient pas compte de l'inflation). 

J'ai lu à plusieurs reprises que le film aurait coûté 450 millions $

Je ne mets absolument pas en doute tes dires mais 450 millions pour Avatar me semble une somme assez fantaisiste, je doute qu'un studio prenne un tel risque financier sur un film quand bien même son réalisateur soit Cameron (James pas Diaz). Tout le film tient sur les effets spéciaux et l'Imax 3D. Cela a certe un coût mais compensé par le fait que le budget "acteurs" est assez faible (pas de vraie têtes d'affiches très coûteuses à part S. Weaver).
A la rigueur qu'il atteigne 300 millions mais certainement pas 450.

Selon différentes sources concordantes, Avatar aurait coûté 315 millions, ce qui me semble assez crédible (plus que les 237 millions annoncés sur IMDB mais bien loin des chiffres fantaisistes de 450-500 millions $).

Peut-être que les 450 millions $ prennent en compte le coût de la promotion (ce qui me semble aussi plus réaliste).   Toujours est-il qu'à ce prix-là (même 237 millions $), Cameron aurait pu nous livrer un meilleur scénario !

Les coûts de promotion sont en général très secrets et jamais compatibilisés dans le coût global du film. Et je ne suis pas certain que pour Avatar la promotion ait été si importante que ça au final (comparativement à bien d'autres blockbusters).
Sinon c'est vrai que le scénar n'a jamais été le fort de Cameron (T2 et Titanic ne sont pas des modèles du genre, Abyss un peu plus et True Lies hors coucours puisque remake). Mais bon, ses histoires sont simples mais efficaces, il maitrise parfaitement l'outil technique, la réalisation et dirige bien ses acteurs (ce qui est déjà pas mal pour un réalisateur).

Indy G a écrit:

(ce qui est déjà pas mal pour un réalisateur).

C'est bien ça le problème... S'il veut se cantonner au rôle de réalisateur (et producteur), rien ne l'empêche d'engager de bons scénaristes (quitte à créer lui-même l'histoire générale, mais en laissant les scénaristes la retravailler).
Si, pour ses précédents films, je trouvait que c'était encore passable, pour "Avatar" je trouve cela franchement médiocre. Enfin, le principal dans ce film, c'est de toute façon tout le reste.

Petite parenthese

Indy G a écrit:

Harry Potter et le prince de sang mélé

est LE film de l'annee. Beaucoup ont dit ete decus par le manque d'actions et de suppression de scenes du livre, mais moi je l'ai trouve' exceptionnel!   
La ou ca devient interessant c'est quand on s'interesse beaucoup plus a la personnalite des 3 protagonistes, les fights entre Ron et Hermione, la relation entre Harry et Ginny... Franchement je n'ai pas senti le temps passer quand je l'ai vu pour la premiere fois, ni toutes les fois qui suient.


(Vous avez du le remarquer, mes commentaires ne servent a rien. Mais j'aime bien donner mon avis sur les films, meme si je ne fait des des reviews quasi professionnelles comme beaucoup ici)



Fin de la parnthese.

LeB.Fr a écrit:

(Vous avez du le remarquer, mes commentaires ne servent a rien. Mais j'aime bien donner mon avis sur les films, meme si je ne fait des des reviews quasi professionnelles comme beaucoup ici)

Mes commentaires ne servent à rien non plus. Mais c'est toujours intéressant d'avoir des avis. Donc n'hésites pas à donner tes impressions sur les films que tu vois (et sans paranthèse). 

"Harry Potter et le Prince de Sang Mêlé" m'a beaucoup déçu. Le livre est le deuxième que je préfère de la saga (après le troisième) : je m'attendais peut-être trop à quelque chose de mieux.
Comme tu le dis, le film fait l'impasse sur certaines scènes d'actions... Mais d'un autre côté, il en rajoute une (celle de l'ouverture).
Ce qui m'a déçu, c'est notamment le côté "teen movie" : très rapidement, les histoires de coeurs et autres amourettes d'école prennent le dessus, alors que le contexte est plutôt sombre. A ce niveau-là, le cinquième film était plus intéressant, puisque le personnage d'Harry Potter était encore hanté par les souvenirs tragiques de l'épisode précédent. Or ici, c'est comme si ce qui c'est déroulé auparavant était déjà oublié. L'objectif était peut-être de faire un film plus léger avant le(s) sombre(s) septième(s) épisode(s).
D'autres choses m'ont encore déplues, mais je préfère ne pas en parler pour éviter un spoiler.

Néanmoins, je dois dire que j'ai été très agréablement surpris par la mise en scène. Je n'aimais pas trop les images nerveuses d'"Harry Potter et l'Ordre du Phénix", mais David Yates a réussi une suite beaucoup plus posée. Et surtout la photographie (signée Bruno Delbonnel, à qui l'on doit aussi la photo d'Amélie Poulain) : l'univers de Poudlard est simplement magnifique.

Ah la scene d'ouverture! J'avais l'impression de m'etre trompe' de salle en la voyant    Et franchement la fille en question n'avait rien de special.
Le cote' "teen movie" ne m'a absolument pas derange'.  Par contre ce que j'ai trouve' un peu lourd c'est la scene ou le terrier est encercle' par le feu. Elle ne sert strictement a rien.   

Et tu l'as dis,  l'univers de Poudlard est simplement magnifique. Il me fascine. Si seulement nos lycees ressemblait un peu a ca 

Moi c'est l'Ordre du Phenix qui m'a deplu, surtout apres la magie de la Coupe de feu. Le Yule Bal, Hermione, la coupe du monde de Quiditch...

Ce que j'apprecie beaucoup aussi c'est que les personnages grandissent en meme temps que nous...du moins pour moi, la on est au meme niveau d'etude Harry, Ron, Hermione et moi hehe

En ce qui concerne le prochain film, je suis degoute' qu'ils aient decide' de la faire en deux parties, ca devient lassant quand meme. 


Sinon tu as mentionne' Amelie Poulain. Je vais tout simplement dire que c'est une horreur. La fin est trop joyeuse a mon gout, tout ce passe comme par hasard au bon endroit et au bon moment, nul quoi!

LeB.Fr a écrit:

Sinon tu as mentionne' Amelie Poulain. Je vais tout simplement dire que c'est une horreur. La fin est trop joyeuse a mon gout, tout ce passe comme par hasard au bon endroit et au bon moment, nul quoi!

Ah ? Au contraire, j'ai adoré. On est loin du Paris impersonnel des téléfilms. Jeunet a créé un univers visuel très riche, un "Paris rêvé". Et le scénario s'insère parfaitement dans cet univers, avec une histoire exprimant le romantisme "à la française". Ce film est remplis de petits détails et de situations incongrues... comme la fin, par exemple. 

Maintenant, ce film a peut-être poussé certains Français à trop imaginer un Paris comme celui-là, "à l'ancienne", et donc rejettant toute modernité. Plusieurs forumeurs ont d'ailleurs déjà exprimé leur ras-le-bol de la vision "Amélie Poulainesque" de Paris qu'ont certains. Je ne leur donne pas tort... Mais cela n'a rien à voir avec le film en lui-même, que je considère comme l'un de mes films français préférés.

Les nommés pour les Oscars : http://www.imdb.com/features/rto/2010/oscars

9 nominations pour "Avatar"
9 nominations pour "The Hurt Locker"
8 nominations pour "Inglorious Basterds"
6 nominations pour "Percious: Based on the Novel Push by Sapphire"
6 nominations pour "Up in the Air"
5 nominations pour "Up"

"Un prophète" est nommé dans la catégorie "meilleur film en langue étrangère".

Le Soir :

Le festival du film de Berlin débute ce jeudi
DIDIER STIERS

jeudi 11 février 2010, 09:08

On fête cette année la 60e édition de l'événement. En compétition : des films venus des quatre coins du monde. Scorsese, DiCaprio, Renee Zellweger : même Hollywood fera le déplacement.

Un anniversaire en blanc… La 60e édition de la « Berlinale » commence aujourd'hui dans une ville recouverte de neige quasiment depuis les fêtes de fin d'année. Comme nous le disait en ironisant la chauffeuse du taxi pris à l'aéroport : « Et encore, pour la saison, il n'y en a pas beaucoup… » Mais les autorités ont manifestement mieux géré qu'ailleurs un phénomène pourtant susceptible de se produire chaque hiver… Ici, pour éviter que les abords des salles où se dérouleront les projections et les réceptions ne se transforment en patinoires, des équipes de nettoyage privées ont été engagées pour faire le ménage.

Le jury, présidé cette année par Werner Herzog, débutera sa journée par la traditionnelle photo de famille. Après quoi, il s'emploiera à déterminer lesquels des films présentés en compétition (voir ci-contre) auront droit à leur Ours. Et c'est d'ailleurs un film en compétition qui sera projeté lors de la soirée d'ouverture : Tuan Yuan, du Chinois Wang Quan'An. Celui-ci sera accompagné de ses acteurs pour l'occasion.

[...]

RTBF.be :

Triomphe en Belgique, "Les Barons" est un échec en France
13.02.10 - 10:36

Véritable succès chez nous, le film "Les Barons" est un flop en France, où il dépasse péniblement les 40 000 entrées. La productrice belge du film y voit deux raisons: une mauvaise promotion et une absence de stars.

On en espérait beaucoup : l'excellente comédie "Les Barons" de Nabil Ben Yadir est sorti en France le 20 janvier dernier sur 129 copies, après un accueil plutôt enthousiaste lors des avant-premières organisées à Paris, Lille, Argenteuil, Bordeaux et Toulouse. Dès la semaine suivante, le film bruxellois n'était plus exploité que sur... 20 copies outre-Quiévrain. Aujourd'hui, il dépasse péniblement les 40 000 entrées au box-office français, alors qu'il a déjà séduit 134 000 spectateurs en Belgique !

[...]

L'échec des "Barons" reste modéré : car la comédie de Nabil Ben Yadir jouissait d'un budget modeste : 2,6 millions d'euros... Rien à voir avec le budget pharaonique de "Mr Nobody" (plus de 30 millions d'euros), et dont le score au box-office français, après un mois d'exploitation, tourne piteusement autour des 150 000 entrées...


Hugues Dayez

La Libre Belgique :

Prix

Berlinale: Roman Polanski primé, l'Ours d'or au film turc "Miel"
Mis en ligne le 20/02/2010

Un drame turc, "Miel" a été couronné de l'Ours d'or samedi soir à la 60e Berlinale où Roman Polanski a obtenu l'Ours d'argent du meilleur réalisateur pour son thriller "The ghost writer".

"Miel", réalisé par Semih Kaplanoglu, est le portrait d'un enfant initié aux mystères de la nature par un père apiculteur. "Je suis sûr que Roman sera très heureux", a affirmé le producteur de Polanski, Alain Sarde, en recevant le prix à la place du cinéaste âgé de 76 ans, assigné à résidence en Suisse.

"Je déplore qu'il ne soit pas avec nous ce soir, mais il m'avait dit qu'il ne viendrait pas de toute façon, car la dernière fois qu'il est allé à un festival, il s'est retrouvé en prison."

[...]

Le palmarès de la 60e édition de la Berlinale :

- Ours d'or du meilleur film: "Miel" du Turc Semih Kaplanoglu

- Ours d'argent - Grand prix du jury: "Si je veux siffler, je siffle" du Roumain Florin Serban

- Ours d'argent du meilleur réalisateur: le Franco-polonais Roman Polanski pour "The ghost writer"

- Ours d'argent du meilleur acteur: ex-aequo aux Russes Grigori Dobrygin et Serguei Pouskepalis pour leur rôle dans "How I ended this summer" d'Alexei Popogrebsky.

- Ours d'argent de la meilleure actrice: la Japonaise Shinobu Terajima

- Ours d'argent de la meilleure contribution artistique: Pavel Kostomarov pour la photo de How I ended this summer, d'Alexei Popogrebsky (Russie).

- Ours d'argent du meilleur scénario: "Tuan Yuan" (Apart together), de Wang Quan'an (Chine).

- Prix Alfred-Bauer, du nom du premier directeur de la Berlinale: "Eu cand vreau sa fluier, fluier" (Si je veux siffler, je siffle), de Florin Serban (Roumanie/Suède).

- Prix du meilleur premier film: "Sebbe" de Babak Najafi (Suède).

- Ours d'or du meilleur court métrage: "Händelse Vid Bank" de Ruben Ostlund (Suède).

- Ours d'argent du court métrage: "Hayerida", de Shai Miedzinski (Israël)

- Prix Teddy (Ourson) du meilleur film gay ou transgenre: "The kids are all right" de Lisa Cholodenko (USA)

- Caméra de la Berlinale (prix honorifique): le réalisateur japonais Yoji Yamada

- Ours de cristal de la section Generation 14 plus (enfants et adolescents): "Neukölln Unlimited" d'Agostino Imondi et Dietmar Ratsch (Allemagne)

Les gagnants des BAFTA Awards : http://www.imdb.com/features/rto/2010/baftas

Best film : The Hurt Locker
Alexander Korda Award for outstanding british film of the year : Fish Tank
Best actor : Colin Firth (A Single Man)
Best actress : Carey Mulligan (An Education)
Best supporting actor : Christoph Waltz (Inglorious Basterds)
Best supporting actress : Mo'Nique (Precious: Based on the Novel Push by Sapphire)
David Lean Award for achievement in direction : Kathryn Bigelow (The Hurt Locker)
Best screenplay (original) : Mark Boal (The Hurt Locker)
Best screenplay (adapted) : Jason Reitman, Sheldon Turner (Up in the Air)
Best cinematography : The Hurt Locker
Best editing : The Hurt Locker
Best production design : Avatar
Best costume design : The Young Victoria
Anthony Asquith Award for film music : Michael Giacchino (Up)
Best make up/hair : The Young Victoria
Best sound : The Hurt Locker
Best achievement in special visual effects : Avatar
Best film not in the English language : Un prophère
Best animated feature film : Up
Orange rising star award : Kristen Stewart
Carl Foreman Award for the most promising newcomer : Duncan Jones (Moon)
Best short animation : Mother of Many
Best short film : I Do Air

Le Soir :

Audiard super-favori pour les Césars
FABIENNE BRADFER

mardi 23 février 2010, 14:40

Commençons par un quadruple cocorico. Quatre Belges se retrouvent dans la course aux Césars : le cinéaste Lucas Belvaux, Benoït Poelvoorde, Pauline Etienne et Panique au Village.

Votez pour vos Césars 2010

Commençons par un quadruple cocorico. Quatre Belges se retrouvent dans la course aux Césars : le cinéaste Lucas Belvaux avec son film Rapt, nominé dans les catégories prestigieuses que sont les Césars du meilleur film et du meilleur réalisateur ; Benoît Poelvoorde comme meilleur second rôle, pour sa prestation dans Coco avant Chanel, d'Anne Fontaine, nominé six fois (comme Le concert, de Radu Mihaileanu) ; la jeune Pauline Etienne comme meilleur espoir pour son rôle marquant dans Qu'un seul tienne et les autres suivront et Stéphane Aubier et Vincent Patar avec leur film Panique au village en liste pour le César du meilleur film étranger.

Mais le héros de ces nominations 2010 est sans conteste Jacques Audiard qui recueille 13 nominations pour Un prophète, déjà salué au Festival de Cannes. Un record. Il devance A l'origine, de Xavier Giannoli (11 nominations), et Welcome, de Philippe Lioret (10 nominations). Un dernier pour la route, de Philippe Godeau, est nommé cinq fois.

[...]

Les gagnants des César :

Meilleur film : Un prophète (réalisé par Jacques Audiard)
Meilleur acteur : Tahar Rahim  (Un prophète)
Meilleure actrice : Isabelle Adjani (La journée de la jupe)
Meilleur réalisateur : Jacques Audiard (Un prophète)
Meilleur acteur dans un second rôle : Niels Arestrup (Un prophète)
Meilleure actrice dans un second rôle : Emmanuelle Devos (A l'Origine)
Meilleur espoir masculin : Tahar Rahim (Un prophète)
Meilleur espoir féminin : Mélanie Thierry (Le dernier pour la route)
Meilleur premier film : Les beaux gosses (réalisé par Riad Sattouf)
Meilleur scénario original : Jacques Audiard, Thomas Bidegain, Abdel Raouf Dafri et Nicolas Peufaillit (Un prophète)
Meilleure adaptation : Stéphane Brizé et Florence Vignon (Mademoiselle Chambon)
Meilleur son : Pierre Excoffier, Bruno Tarrière et Sélim Azzazi (Le Concert)
Meilleure musique : Armand Amar (Le Concert)
Meilleure photo : Stéphane Fontaine (Un prophète)
Meilleurs décors : Michel Barthélemy (Un prophète)
Meilleurs costumes : Catherine Leterrier (Coco avant Chanel)
Meilleur montage : Juliette Welfing (Un prophète)
Meilleur court-métrage : C'est gratuit pour les filles (Claire Burger et Marie Amachoukeli)
Meilleur film étranger : Gran Torino (Clint Eastwood)
Meilleur film documentaire : L'enfer d'Henri-Georges Clouzot (Serge Bromberg et Ruxandra Medrea)


"Un prophète" est le grand vainceur de ce palmarès, avec 9 César.

Les gagnants des Oscars : http://www.imdb.com/features/rto/2010/oscars

Best Motion Picture of the Year : The Hurt Locker - Kathryn Bigelow, Mark Boal, Nicolas Chartier, Greg Saphiro
Best Performance by an Actor in a Leading Role : Jeff Bridges (Crazy Heart)
Best Performance by an Actress in a Leading Role : Sandra Bullock (The Blind Side)
Best Performance by an Actor in a Supporting Role : Christoph Waltz (Inglorious Basterds)
Best Performance by an Actress in a Supporting Role : Mo'Nique (Precious: Based on the Novel Push by Sapphire)
Best Achievement in Directing : Kathryn Bigelow (The Hurt Locker)
Best Writing, Screenplay Written Directly for the Screen : Mark Boal (The Hurt Locker)
Best Writing, Screenplay Based on Material Previously Produced or Published : Geoffrey Fletcher (Precious: Based on the Novel Push by Sapphire)
Best Achievement in Cinematography : Mauro Fiore (Avatar)
Best Achievement in Editing : Bob Murawski, Chris Innis (The Hurt Locker)
Best Achievement in Art Direction : Rick Carter, Robert Stromberg, Kim Sinclair (Avatar)
Best Achievement in Costume Design : Sandy Powell (The Young Victoria)
Best Achievement in Makeup : Barney Burman, Mindy Hall, Joel Harlow (Star Trek)
Best Achievement in Music Written for Motion Pictures, Original Score : Michael Giacchino (Up)
Best Achievement in Music Written for Motion Pictures, Original Song : The Weary Kind T-Bone Burnett, Ryan Bingham (Crazy Heart)
Best Achievement in Sound Mixing : Paul N.J. Ottosson, Ray Beckett (The Hurt Locker)
Best Achievement in Sound Editing : Paul N.J. Ottosson (The Hurt Locker)
Best Achievement in Visual Effects : Joe Letteri, Stephen Rosenbaum, Richard Baneham, Andy Jones (Avatar)
Best Animated Feature Film of the Year : Up - Pete Docter
Best Foreign Language Film of the Year : El secreto de sus ojos - Argentina
Best Documentary, Features : The Cove - Louie Psihoyos, Fisher Stevens
Best Documentary, Short Subjects : Music by Prudence - Roger Ross Williams, Elinor Burkett
Best Short Film, Animated : Logorama - Nicolas Schmerkin
Best Short Film, Live Action : The New Tenants - Joachim Back, Tivi Magnusson


Comme l'ont dit tous les journaux, "The Hurt Locker" est le grand gagnant de cette édition des Oscars, et Kathryn Bigelow est la première femme à remporter l'Oscar de la meilleure réalisatrice. Avatar remporte, sans surprise, celui des meilleurs effets spéciaux.

La Dernière Heure/Les Sports :

Succès record pour le cinéma belge (23/03/2010)

Le nombre de spectateurs à avoir découvert un film belge francophone en salles en Belgique a plus que doublé entre 2008 et 2009 passant de 350.000 à plus de 800.000

BRUXELLES Ce succès est cependant en grande partie le fruit de ceux de cinq films dont "Les barons", coproduction majoritairement belge, et "Le petit Nicolas", coproduction minoritaire.

A eux cinq ces films, "Les Barons" et "Soeur Sourire" en coproduction majoritaire, "Le petit Nicolas", "Meisjes" et "Le Concert", en coproduction minoritaire, ont séduit 580.000 spectateurs dans les salles belges.
Il est remarquable que, parmi ceux-ci, seul "Les Barons" a été réalisé par des Belges francophones.

[...]

La CSF a soutenu la production et la finition de vingt-neuf longs métrages dont vingt-deux de réalisateurs belges. Vingt-deux longs métrages soutenus à la production par le Centre du Cinéma ont été terminés en 2009. En revanche, l'enveloppe pour les courts métrages n'a pas été épuisée. Frédéric Delcor a annoncé l'organisation d'une table ronde sur la problématique.

Parmi les vingt-deux longs métrages terminés, on compte vingt et une oeuvres belges (dont trois de la Communauté flamande). Neuf d'entre elles ont été coproduites avec Wallimage, neuf avec le Vlaams Audiovisueel Fonds, onze avec le Fonds spécial RTBF. Dix-neuf de ces oeuvres ont bénéficié du Tax Shelter, soit 27,3 millions d'euros levés en 2009, un chiffre stable, sachant que l'audiovisuel produit en francophonie a bénéficié de 187,5 millions d'euros depuis la mise en oeuvre du système.

A l'échelle internationale, dix-neuf des longs métrages sont des coproductions, dont quinze avec la France, douze ayant reçu le soutien d'Eurimages.

[...]

La Libre Belgique :

Décès

L'acteur et réalisateur américain Dennis Hopper est mort
BELGA

Mis en ligne le 29/05/2010

Après avoir débuté aux côtés de James Dean dans "La fureur de vivre", il avait réalisé "Easy Rider" en 1969, dans lequel il tenait le rôle principal avec Peter Fonda.

L'acteur et réalisateur américain Dennis Hopper, qui avait notamment tourné "Easy Rider", a succombé à un cancer de la prostate à 74 ans à son domicile de Venice en Californie, ont rapporté des médias américains samedi. Selon le site internet TMZ.com, spécialisé dans l'actualité des stars, Dennis Hopper était entouré de sa famille au moment de son décès. Ses représentants n'étaient pas joignables dans l'immédiat.

[...]