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C'est le pôle Tarbes/Lourdes/Pau qui va être ravi de se retrouver en marge de l'espace desservi (si les projets voient le jour)
Pas tant que çà! Il y a déjà des prévisions d'augmentations de cadences entre Tarbes et Toulouse au niveau des TER. Avec des trains directs, ils seront à même pas 1h de Toulouse.
Pour Pau, dans l'autre sens, je pense qu'ils auront des TER vers Bayonne.
Le principe, c'est d'irriguer autour des grandes gares TGV de manière à faire comme des hubs.
Et Tarbes comme Albi, Castres, Auch ... seront desservis par plus de trains (normalement!) vers les pôles TGV.
De plus celà n'empêche pas que des TGV peuvent aussi partir de Tarbes ou de Pau et se raccrocher aux LGV pendant le trajet comme çà existe un peu partout à l'heure actuelle. Toutes les villes du sud-ouest seront gagnantes en temps avec deux lignes LGV conjointes.
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Pour le moment les TGV font Paris-Bordeaux-Dax, puis à partir de là on file soit vers le pays basque donc vers Hendaye ou soit on file vers Pau en desservant par la suite les gares de Tarbes et de lourdes. Donc ces villes bénéficient de tgv et n'ont pas besoin de prendre de ter et rejoindre des grandes gares tgv.
Je pense donc qu'avec la lgv Bordeaux espagne, le tgv ira après avoir desservi les Landes soit vers Hendaye avec une vraie LGV ou soit vers Pau Lourdes Tarbes en empruntant une voie classique. Donc ces villes auront donc un tgv à partir de leur gare et ne seront qu'à 1H environ de bordeaux et 3h de Paris du moins pour Pau. Donc ces villes ne seront pas à l'écart des flux et vont pouvoir bénéficier des voies de la LGV Bx espagne pour se rapprocher de la capitale et de Bordeaux.
Bien entendu, je me suis mal fait comprendre. Ces villes seront plutôt marginalisées concernant l'axe est-ouest. Ainsi : Bayonne-Toulouse pourrait être à terme plus rapide à faire que Pau-Toulouse.
Il est évident que concernant la LGV Bdx-espagne le trajet sera raccourci à destination de Bordeaux et Paris.
Ces villes seront par contre situées à l'écart du réseau LGV.
invité01 a écrit:
Sud-Ouest le 13/09/06.
LGV BORDEAUX-ESPAGNE. -- Après le Conseil général, la CCI et la Chambre d'agriculture choisissent l'option d'une ligne nouvelle par l'est des Landes
Un consensus se dégage: Lionel Niedzwiecki
Mont-de-Marsan. La réunion de lancement du débat public s'est tenue avant-hier soir. Prochain rendez-vous à Dax, le 20 septembre
PHOTO NICOLAS LE LIEVRE
Jacques Forté a dû se sentir bien seul au terme de la réunion de lancement du débat public sur le projet ferroviaire Bordeaux-Espagne qui s'est tenue avant-hier soir, à Mont-de-Marsan. Le maire et conseiller régional de Dax a été le seul élu local à s'ériger contre la création d'une nouvelle ligne à grande vitesse à l'est du département.
Tour à tour, le président du Conseil général, Henri Emmanuelli, mais aussi Jacques Anthian, le président de la communauté de communes du Grand Dax, Geneviève Darrieussecq, la conseillère régionale de l'UDF, les députés PS Alain Vidalies et Jean-Pierre Dufau ont plaidé pour un nouveau faisceau avec la possibilité d'une gare supplémentaire dans les Landes. Une position également défendue par Philippe Simon, le président de la Chambre de commerce et d'industrie, ainsi que Jean-Marc Dubis, le représentant de la Chambre d'agriculture.
« Une chance unique ». Le choix des « forces vives » du département en faveur du tracé est s'appuie sur plusieurs arguments : l'accès à la grande vitesse, le développement du trafic des TER sur la ligne actuelle, la possibilité de transporter des marchandises en contournant les zones fortement urbanisées, la construction d'une gare supplémentaire et l'opportunité de réaliser un arc Sud Atlantique-Méditerranée avec une transversale Bilbao-Bayonne-Toulouse, puis Marseille ou Barcelone.
« C'est une chance unique quand on se rend compte qu'on reliera les quatre régions les plus dynamiques de France et deux des plus actives d'Espagne, a insisté Henri Emmanuelli. C'est une chance pour le tourisme, le thermalisme et l'économie en général d'avoir, par exemple, Toulouse à 1 h 22 de Bayonne et encore moins des Landes. »
Des interrogations. La création de cette nouvelle ligne suscite pourtant des interrogations. A commencer par le coût financier, légèrement plus élevé que celui lié à l'aménagement de la ligne actuelle.
L'impact sur l'environnement a également été relevé par les associations de protection, plutôt favorables au doublement de la ligne existante. L'emprise du projet sur les terres cultivables suscite, sinon des inquiétudes, au moins une intense réflexion dans le monde agricole. Enfin, plusieurs associations se sont montrées sceptiques à l'idée d'un report massif du transport de marchandises sur le rail. Pour autant, acteurs politiques et économiques refusent de « regarder passer le train de la grande vitesse », selon une expression consacrée avant-hier soir.
Une autre musique. Dans ce concert, Jacques Forté et la municipalité dacquoise entonnent une autre musique. Le maire de Dax a posé une avalanche de questions qui, mises bout à bout, ne font pas mystère de son refus d'une ligne nouvelle. Pourquoi les coûts financiers sont-ils soumis à des fluctuations d'un rapport à l'autre ? Pourquoi le thermalisme n'est-il pas évoqué dans le dossier ? Dans quelle mesure le parc régional des Landes de Gascogne sera touché ? Quelle fiabilité peut-on accorder aux prévisions de RFF ? Pas de doute : Jacques Forté penche pour un doublement de la ligne existante, seule hypothèse, selon lui, de nature à préserver l'activité de la gare de Dax.
Alors que le débat public vient à peine de commencer, chacun semble donc avoir déjà choisi son camp. A l'exception notable de la Sepanso des Landes. Son président, George Cingal, attend encore des réponses précises en matière environnementale et prévient qu'il ne transigera pas sur la préservation de la biodiversité. Avec comme « bio-indicateur » et symbole de ce dossier, l'écrevisse à patte blanche. Le crustacé n'a certainement pas fini de faire parler de lui.
A la bonne heure! Enfin des personnes qui ont compris que le meilleur parti c'est le tronçon commun aux deux lignes, n'en déplaise aux sud-girondins (qui ont quand même un argument légitime concernant leur environnement et donc ce n'est en aucun cas un reproche que je leur fais que de vouloir sauvegarder leur environnement naturel).
Apparemment, de Bayonne à Mont de Marsan ils ont compris l'intérêt de s'ancrer autant à la ligne vers Bdx et Paris qu'à la ligne vers Tlse et la méditerranée.
Bayonne à 1h22 de Toulouse en empruntant le tronçon "est" des tracés proposés qui se raccroche ensuite par le Y à la ligne vers Toulouse. Sachant par exple (lorsque le dernier maillon entre Montpellier et Perpignan sera achevé ) que Toulouse sera à 2h de Barcelone (voie classique entre Toulouse et Narbonne soit 1h + 1h de LGV de Narbonne à Barcelone), idem pour aller vers Marseille ... ... Bayonne sera à 3h30 de Barcelone d'un côté, sera à Paris en 3h15.
En fait les 2 lignes sont un seul maillon de la chaîne sud européenne.
C'est tout le sud ouest qui va en profiter biensûr! C'est vrai que Tarbes et Pau seront "à l'écart" de l'axe atlantique-méditerranée, mais elles seront aussi rapprochées des LGV.
Si on prend l'exemple de Tarbes. Tarbes est à 1h22 (meilleur temps actuel) vers Toulouse-Matabiau et est à 1h47 (meilleur temps actuel) de Bayonne.
Pour aller vers Bilbao, Madrid ou Lisbonne ... ... ou pour aller vers Bordeaux et Paris, il est évident que les TGV qui partiront de Tarbes passeront par la LGV sud-europe-atlantique.
En revanche, pour aller vers Toulouse, Barcelone, Montpellier, Marseille, les TGV au départ de Tarbes-Lourdes, seront plus rapides en passant par Toulouse plutôt que d'aller à Bayonne en 1h47 (temps actuel) et ensuite 1h22 entre Bayonne et Toulouse pour ensuite filer vers la Méditerranée. C'est du bon sens!
Oui, pour les Landes c'est clair que le meilleur choix est celui de l'est. Même le maire de Dax, à mon avis, se trompe : il peut gagner à se rapprocher de Toulouse.
En fait, seuls les Girondins peuvent vraiment faire changer ce projet. Et encore : du côté de Langon ou Captieux, on préfère sûrement la solution orientale.
Sauf si le critère du coût l'emporte...
Est-ce que ça paraît réducteur de penser que, quelque part, Bordeaux est pour la liaison Bordeaux-Irun parce qu'elle ne concerne pas Toulouse ? Les (pro-)girondins qui se sont exprimés semblent s'être donné bonne conscience en niant une nouvelle gueguerre Bordeaux-Toulouse... Pourtant, ça en a tout l'air d'une guerre de cloché ! QU'est-ce qui me fait dire ça ? Je suis de Bordeaux et si je suis pour la LGV Bordeaux-Irun, c'est surtout parce qu'elle permettrait de tenir Toulouse un peu à l'écart : cette liaison permettrait à Bordeaux de bénéficier d'un éventuel 'effet TGV' dont ne pourrait bénéficier sa rivale voisine. De quoi espérer rattraper le retard de développement de la 'métropole' girondine... Evidemment, mon raisonnement n'est pas très orthodoxe ! Dsl les Toulousains. Cependant, j'aime beaucoup la ville de Toulouse... Mais je l'aimerais encore plus si elle faisait place à Bordeaux en tant que capitale du Sud-Ouest...
En même temps, si on veut vous priver de l'effet TGV, c'est aussi que l'on reconnaît la supériorité de Toulouse !!! C'est aussi reconnaître qu'elle devrait être prioritaire d'un point de vue franco-français... De quoi vous rassurer... peut-être !
Après, j'ai des arguments objectifs pour la priorité de la liaison Bordeaux-Irun. Il suffit de se placer d'un point de vue aquitain : 3 départements desservis par cette liaison contre 2 avec la liaison Bordeaux-Toulouse... Aménagement du territoire régional contre aménagement du territoire national ?!? Il s'ajoute à cela la dimension européenne de cette liaison en permettant d'irriguer du Nord au Sud une eurorégion en devenir (Aquitaine-Pays Basque Espagnol)... A méditer. Quoi qu'il en soit, je ne suis pas sûr que la région Midi-Pyrénée soit en droit de faire le chantage qu'elle fait dans le financement de la liaison Tours-Bordeaux en ce sens que ce qui profite à Bordeaux profitera aussi à Toulouse : 50 min de gagner entre Bordeaux et Tours, c'est 50 min de gagner entre Toulouse et Tours ! En revanche, un financement réduit se comprendrait...
Une chose est sûre, c'est que je serai très content d'aller à Toulouse en 1h, alors que personnellement, je m'en fous totalement d'aller jusqu'à Madrid !
Ton message m'a bien fait rire MiKL-one. Cependant, on a précisé qu'on n'entrait plus dans les débats de choix et de pertinence entre les deux lignes. On se limite désormais à évoquer la LGV Bdx -Irun
Le débat pour cette LGV est assez impressionnant et révèle beaucoup de choses... Ceci dit, je voudrais juste faire remarquer au modérateur que les plans machiavéliques ne sont pas à l'amont de la Garonne, à en lire les posts. La précision s'imposait.
Je ne veux pas non plus exposer d'arguments puisque toute cette affaire doit être close, mais à en lire les posts de Bordelais et le ton très sincère sur l'opportunité objective du tracé aquitain, je laisse à chacun le plaisir de méditer en silence sur deux points :
- si la région aquitaine était composée de la Gironde, du Lot-et-Garonne et de la Haute-Garonne, le discours aurait-il été le même ?
- surtout, que diriez-vous, au vu des motifs exposés, que finalement, la très hypothétique ligne Bordeaux-Toulouse soit abandonnée définitivement au profit d'un Poitou-Charente-Limousin-Toulouse ? Bordeaux serait "contente" avec sa ligne Irun, et squizzée par une ligne qui lui échapperait plus à l'est. Bien évidemment, en tenant compte de vos nombreux arguments, ce ne serait pas si grave , puisque la ligne prioritaire aura été - d'après la doxa - la ligne espagnole. Mais quelque chose me dit que les mêmes, intérieurement outrés, changeraient bien de discours en parlant de la complémentarité historique Bordeaux-Toulouse... par exemple... Heureusement pour eux que ce n'est que de la science-fiction.
Quant à Toulouse, c'est l'occasion ou jamais de :
---> se doter d'un vaste aéroport, de préférence au Nord afin de jouer des complémentarités démographiques (regardez le bassin de population que je vise...)
---> râler quand des politiciens locaux occupent des fonctions régionales et nationales. Résultat, personne de poids crédible à la fois en Midi-Pyrénées et à l'échelon national.
Comme quoi, tout va pour le mieux.
Personellement je crois que les girondins aimeraient que les deux lignes se fassent. Cela permettrait à Bordeaux d'être une plaque tournante ferroviaire et d'être rapidement reliée à deux des principaux pôles de la région Aquitaine (Bayonne et Agen) ainsi qu'à Bilbao, Madrid, Toulouse voire la méditerranée. Seuleument, les élus privilégient la ligne vers l'Espagne car elle dessert l'épine dorsale de la région Aquitaine et son aspect transfrontalier n'est pas négligeable... Donc, pour moi, les girondins sont pour les deux lignes mais pour réaliser celle vers l'Espagne en premier.
Je ne sui spas résolument contre la LGV Bordeaux-Toulouse ! Il faut qu'elle se fasse, comme je l'ai dit, parce que Toulouse est une métropole de taille qui mérite une telle desserte (et allez, je vais vous avouer un truc : qui le mérite plus que Bordeaux au vue de son importance nationale et européenne) et en plus cette ligne desservirait Agen. Mais si elle pouvait se faire après la LGV Bordeaux-Irun, les Bordelais ne s'en porteront pas plus mal... J'ai déjà tout dit là-dessus et c'est de bonne guerre je pense (Toulouse en lieu et place de Bordeaux aurait agi exactement pareil... A moins que l'on soit particulièrement naïf sur Toulouse ?).
Ensuite, je ne sais pas s'il s'agit véritablement d'une chance pour Bordeaux que d'être à la croisée des -futurs- chemins allant vers Toulouse et vers l'Espagne. La simple et bonne raison c'est que Bordeaux ne serait qu'une étape... Et encore, si le triangle de Captieux se fait, un Toulousain qui se rendrait en Espagne ne passerait même pas par Bordeaux... En revanche, un Toulousain passerait par Bordeaux s'il devait d'abord emprunter la LGV Toulouse Limoges Poitiers pour redescendre ensuite vers l'Espagne, via Bordeaux... N'empêche que dans le doute, il vaut mieux être à la croisée des chemins qu'ailleurs !
Et évidemment que la problématique aurait été différente si l'Aquitaine avait été composée de la Haute-Garonne, du Lot-et-Garonne et de la Gironde puisque dans cette hypothèse la LGV Bordeaux-Toulouse desservirait les 3 départements aquitains... Donc Rousset aurait été pour.
Bien le bonjour des planificateurs machiavéliques de Basse-Garonne !
RESUME EN L'ETAT ACTUEL DU PROJET
La LGV Bordeaux - Frontière espagnole est un projet de ligne à grande vitesse qui relierait Bordeaux à Dax, et au-delà Paris et la nord de la France au sud de l'Aquitaine et à l'Espagne. Elle s'inscrirait comme un lien entre la LGV Sud Europe Atlantique au nord et l'"Y basque" au sud.
Justification du projet
C'est essentiellement pour décharger les autoroutes aquitaines de leurs camions en route vers l'Espagne que ce projet a été lancé : la LGV sera donc une LGV mixte TGV/fret. En effet, la rentabilité d'un projet seulement TGV serait assez faible : les vitesses sont déjà élevées sur la ligne classique Bordeaux - Dax (donc le gain de temps serait faible) et les trafics serait relativement faibles (le trajet Paris - Madrid semble trop long, même si la LGV était prolongée jusqu'à Madrid, pour concurrencer réellement l'aérien).
Options de passage
Plusieurs options de tracé peuvent être envisagées pour cette LGV :
Une transformation de la ligne actuelle en LGV mixte : la ligne Bordeaux - Dax est en effet une des plus droites de France. C'est sur cette ligne que la SNCF a obtenu plusieurs records du monde de vitesse, notamment en 1955. On pourrait donc envisager une transformation de la ligne en LGV, mais ce projet se heurte au problème des TER qui circulent également sur cette ligne.
Un passage "en ligne droite" en suivant à peu près la route nationale 10 : ce choix permettrait de réduire légèrement la longueur du trajet.
Un passage par Mont-de-Marsan : cette option se justifie essentiellement par la possibilité d'un tronc commun de quelques dizaines de kilomètres avec la LGV Bordeaux-Toulouse. Les études envisagent même la possibilité d'un triangle près de Mont-de-Marsan, de façon à ajouter aux axes Bordeaux - Bayonne - Espagne de la LGV et à l'axe Bordeaux - Toulouse de la LGV Bordeaux-Toulouse un troisième axe Toulouse - Bayonne - Espagne.
Historique
2004 - 2005 : études préalables
2006 : débat public
personellment, je pernd part au debat un peu tard ais je pense aussi que la LGV SEA ne peut se faire sans Bordeaux-toulouse ET Bordeaux bayonne. le but de la LGV, c'est pas juste d'aller passer de WE a Madrid depuis bordeaux ou depuis toulouse, c'est plutot de reporter un partie du traffic des camions sur le ferroutage, d'eviter la construction d'aeroports comme c'est le debat a toulouse, d'un grand contournement comme c'est le cas a bordeaux. je trouve juste pour les landes et les autres que l'option est du tronc commun jusqu'a captieux (qui va etre ravi) puis de la desserte de Mt marsan par nouvelle gare des landes (je l'imagine deja tout en bois) et la plus raisonnable. ya encore la possibilite de la faire bifurquer ici dans le futur pour faire une liaison vers pau, un tunnel dans les pyrennée, et le nord de l'espagne... et mme d'utiliser la mythique gare de canfranc!!!
pour moi, jespere vraiment que tout cela va se faire, et concernant bordeaux toulouse et bayonne, le plsu vote possible!!! et le prolongement vers le med dans la foulée!!
=> Tribune libre, 26/09/06, euskalherria.com
c'est pour les raisons evoquées ci dessus que je parle d'une ligne bordeaux bayonne. d'apres ce que j'avais compris, la suite serait sur les voie existante renovée, car de toute façon la distance serait trop courte pour rouler a 300 km h. Il est bien gentil le monsieur de euskalherria mais c'est encore un disscours "oui, mais pas par chez moi"
AVERTISSEMENT aux forumers intervenant sans calme et avec propos infondés et polémiques.
Bien que le propre d'un forum soit de s'exprimer, aux vues des dérapages certes non verbaux mais parfois infondés et polémiques sur des propositions et études, je vous informe que si nous ne nous en tenons pas à du factuel et informatif, je ferme les deux sujets concernant les deux LGV du sud-ouest momentanément pour calmer les esprits polémiques!
Seuls les administrateurs et modérateurs pourront intervenir pour y glisser des informations factuelles non polémiques.
Merci!
AVERTISSEMENT aux forumers intervenant sans calme et avec propos infondés et polémiques.
Si cet avertissement a été posté suite a mon reply du journal basque, je dit simplement que cette tribune était là pour indiquer qu'une partie de la population vivant en 64 ne souhaitaient pas forcément l'arrivée de la LGV. C'est simplement une position a prendre en compte.
En aucun cas Epicure221. Ton post était factuel et s'appuyait sur un article expliquant le point de vue d'une instance donnant son argument dans le cadre du débat.
Pas de souci
Chacun a déjà pu laisser son avis (ce qui est normal) mais c'est la répétition des arguments non fondés qui ne s'appuient que sur des hypothèses personnelles qui ne font pas enrichir le débat mais qui le pourrissent plutôt.
Ce style ne sera plus accepté dès maintenant.
Salut !
Après une longue absence, me revoilà un peu.
Je vous propose de synthétiser, once again, ce débat par quelques nouvelles cartes. Le contenu, lui, n'est pas réellement nouveau.
L'idée de base du projet est de relier Paris à Toulouse et l'Espagne via Bordeaux.
Ce qui renforce un certain centralisme.
En outre, un problème se pose dans la banlieue sud de Bordeaux.
(C) Google
La séparation des flux TGV doit se faire hors de l'agglomération, sous peine de reporter le bouchon ferroviare du nord, au sud de la gare St Jean.
On s'aperçoit alors de l'organisation de troncs communs, et d'un nouveau schéma de dessertes et liaisons.
Pour le principe de ces liaisons, c'est simple : un réseau maillé qui ouvre plusieurs possibilités de connexion, sans allonger outre mesure les temps de parcours, et tout en réduisant le linéaire de ligne à grande vitesse.
Moralité : en connectant si cherement Bordeaux à l'Espagne, on y connecte aussi Toulouse !
mais oui, c'est clair que c'est ça qu il faut faire. forcement, la LGV va traverser les graves, le sauternais, donc oui il vas avoir des pas contents.
mais merde! c'est quand meme comme ça qu on avance le mieux!
Jean LISSAR / Vice-président Vert du Conseil Régional d’Aquitaine
Le TGV ou la diligence
Le nucléaire ou la bougie, le TGV ou la diligence, la vitesse ou le déclin... Nous connaissons cela par c¦ur, c’est le mode sur lequel une grande partie de la classe politico-économique traite les grands enjeux de société.
Une manière assez simple, un propos légèrement manichéen pour rejeter au passage Verts et autres écologistes dans des recoins obscurs où, paraît-il, on s’éclairerait à la bougie... Verts et autres écologistes résistent d’ailleurs assez bien à ce traitement car l’avenir leur donne souvent raison.
[...]
Dans le cadre du débat public, Tribune libre, euskalherria.com 30/09/06
LIGNE GRANDE VITESSE. --Les socialistes veulent tirer vers le sud, à Orthez, la LGV Bordeaux-Espagne en projet (2020)
« Orthez ne peut pas être absente de tout »:T. L.
LGV Bordeaux - Irun : participez au débat en ligne
A propos de la future ligne à grande vitesse Bordeaux-Espagne et de son prolongement vers l'est, les socialistes ne veulent pas d'un scénario catastrophe. Qui verrait l'évitement d'Orthez et de tout le vaste espace béarno-landais qu'elle draine aujourd'hui à sa gare, englobant la Chalosse, le bassin de Lacq, etc.
Ils l'ont dit hier avec et autour du député David Habib, à la lumière d'un débat palo-palois d'où est sorti le mardi 24 un tracé bis, une variante au troisième scénario qui voit la ligne s'incurver vers le Pays Basque, via les futures gares TGV de Mont-de-Marsan et Dax. Ne parlons même pas des deux autres : ils mettraient le Béarn et la Bigorre hors-jeu?
À Pau a donc été fortement soutenue l'idée d'un n?ud ferroviaire plus à l'est, quelque part au sud de Mont-de-Marsan. Avec une bifurcation (vers Pau, Tarbes etc.) et à laquelle est imaginé un prolongement vers l'Espagne avec le fameux passage sous les Pyrénées.
Or, « si ce fuseau est intéressant pour le Béarn, objecte David Habib, il présente une difficulté pour Orthez ». D'où la nécessité, pour le député, de s'inscrire dans le débat qui s'est ouvert jusqu'au 29 décembre.
Équité territoriale. « On l'a vu avec le TGV, constate Bernard Molères : on s'est battu pour avoir des dessertes et la gare d'Orthez a pris sa place ». Et que le bassin de Lacq puisse être absent du « développement en puissance de la grande vitesse » paraît inconcevable. C'est une question « d'équité des territoires », soutient René Ricarrère : « Si on laisse péricliter cette zone au niveau ferroviaire, il y aura d'énormes difficultés ». David Habib a défendu le morceau, lundi à la préfecture. Il attend aussi la position du président du Conseil général : « Jean-Jacques Lasserre, on ne s'est pas trop où il est, ironise-t-il. Il faudra bien qu'il le dise à un moment. »
Le député maire de Mourenx veut convaincre en particulier l'ingénieur du ministère de l'Équipement, qui est lui-même l'inspirateur de ce scénario 3 bis palois : « Jean Poulit a un projet de franchissement des Pyrénées (par le Somport, croit-on savoir NDLR). Il est d'autant plus important qu'Orthez ne soit pas oublié, car elle le serait aussi de la ligne transpyrénéenne. »
C'est dans le droit fil de ce qui précède que la communauté des communes de Lacq se prononcera, le 6 novembre. Le député a indiqué qu'il allait écrire au président de la Commission nationale du débat public, M. Chaussade : « C'est un vrai enjeu : politique, Orthez ne peut pas être absente de tout. »
J'ai entendu que beaucoup d'élus voudrait l'aménagement des structures existantes pour accueillir le TGV. Je ne sais pas vous, mais je trouve cette solution aux limites de l'absurde. Alors, certes, ça évite une nouvelle saignée dans les Landes. Seulement, ça veut dire plus de temps de parcours. Du coup, un report moindre de la route sur le rail quant au traffic voyageur (sans baisse significative, qui va être intéressé pour désormais prendre le train ???). Par conséquent, toujours autant (ou presque) de voitures sur les routes qui ne seront pas décongestionnée et toujours autant de gaz à effet de serre. Pour les camions, je pense qu'à peu près le même constat s'impose. Donc en se parant des plus belles vertues écologiques, les élus sacrifient l'environnement au final. Une nouvelle saignée est peut-être un sacrifice à court terme mais à moyen et long terme ça sera certainement un bénéfice. C'est peut-être aussi ça que l'on peut reprocher aux élus : une vision des choses sur le court terme, vision assez démago pour caresser les électeurs dans le sens du poil (vous avez vu je suis écolo à fond et en plus je vous évite l'expropriation... c'est qui le plus gentil élu de la terre ? )
Le doublement de voies existantes aura le même impact sur le report de camions sur le rail. pour la bonne et simple raison c'est que les trains de marchandises rouleront à la même vitesse que l'on choississe l'est ou l'ouest, d'ailleurs quel que soit le scénario choisi, les trains de marchandises utiliseront la voie classique existante.
L'impact se ressent au niveau du temps de parcours pour les voyageurs. Scénario1 doublement des voies par l'ouest, Scénario 2 nouvelle voies par l'ouest, Scénario 3 par l'est.
Temps de parcours bordeaux bayonne: scénario 1= 1h11, scénario2 =0h52, scénario3 =0h58
Ainsi selon les différents scénario on a moins de 15 minutes d'écart ce qui n'est pas significatif pour dissuader les gens de ne pas prendre le train.
Concernant le coût d'investissement: scénario1 =3,56 milliards d'euros, scénario2 =3,52 milliards d'euros, scénario3 =4,05- 3,75 milliards d'euros (cela dépend du tronc commun avec la lgv bx-tlse.
les chiffres proviennent du dossier de sud ouest sur la lgv bx irun.
Au vu de tout ces chiffres, moi perso je préfére le scénario2, donc par l'ouest en créant de nouvelles voies. En effet, on obtient un meilleur temps de parcours pour un coût d'investissement moidre et sans saignée dans les landes
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