Région Toulousaine - Périphérique et voies rapides urbaines

Ainsi, voilà peut-être l'état autoroutier envisageable pour 2025, non ??? :

Dernière modification par Tonio del barrio (26-10-2006 13:02:35)

Article paru le 27/10/2006 dans la Dépêche du midi.

BLAGNAC. LA RD 902, LIEN DIRECT ENTRE TOULOUSE ET BEAUZELLE A ÉTÉ MISE EN SERVICE, HIER. 


Prenez la «Voie lactée »

Il aura suffi de trois ans pour qu'une simple route à deux voies se transforme en une deux fois deux voies ponctuées de plusieurs ouvrages d'art.

Après la rocade Arc-en-ciel qui se poursuit par le Fil d'Ariane, c'est la Voie lactée qu'emprunteront désormais les automobilistes qui se rendent de Toulouse à Beauzelle. Voie qui se prolongera, avec la construction entre Merville et Grenade, d'un pont sur la Garonne assurant la jonction avec l'autoroute A62. Pour l'instant, aucune date n'a encore été fixée… Peut-être à l'horizon 2 012.

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La Voie lactée est une voie stratégique qui va irriguer à la fois la zone Aéroconstellation et le futur quartier Andromède. 45 000 véhicules l'emprunteront chaque jour. Sa mise à deux fois deux voies a nécessité la construction d'ouvrages d'art importants. Une nouvelle bretelle d'accès sur l'échangeur nord, le diffuseur d'Aéroconstellation permet d'accéder à la zone aéronautique et à Andromède, enfin l'échangeur de Beauzelle relie l'itinéraire à grand gabarit et la RD2 et la RD 902.

C'est la nouvelle "autoroute" urbaine qui prolonge le fil d'Ariane. Partant du périph ouest, elle passe devant le siège d'Airbus, le siège d'ATR, dessert avec un échangeur en boucle l'aéroport, longe Blagnac, passe devant les usines d'Aéroconstellation (A380), longe la future ZAC Andromède dont la façade sur la voie rapide sera de 130 000m² de bureaux, file ensuite sur Beauzelle. Au delà cette voie rapide ira d'un côté jusqu'à Grenade et de l'autre traversera la Garonne pour rejoindre Eurocentre et l'A62.
Bref ce sera à terme une deuxième rocade nord-ouest.

Est-ce que cela est possible avec l'opposition catégorique du Conseil Général de la Haute-Garonne ?
A passage, notez sur la carte de Tonio que, bien paradoxalement (?), Villefranche-de-Lauragais sera située sur une sorte d'étoile à cinq branches (!).   

Y a t'il des nouvelles du prolongement de la rocade arc en ciel (D980) qui commence à l'entrée de Colomiers et qui a pour but de traverser les coteaux de Pech David, via un pont sur la Garonne, permettant de relier la rocade à l'A61 ... Vous voyez de quoi je parle ... UNE VRAI SOLUTION POUR DECHARGER LE PERIPH

En pointillé, le fameux projet qui semble éludé face aux riches habitants des coteaux, mais qui servirait tellement pour le transit venant de l'A64 :

Article paru le 14/12/06 dans la Dépêche du Midi

CIRCULATION. ELLE PERMETTRA DE RELIER LA RD2 À LA RD916 VERS LE PALAYS. 

Polémique autour de la déviation sud

Chaque jour, les routes font le plein ; particulièrement la RD 2 qui traverse le centre ville de Saint-Orens. Faute de transports en commun très efficaces, et pour faire face à ce flux de véhicules qui ne cesse de croître, le conseil général envisage de créer une déviation de la commune. Elle contournera la ville par le sud afin de rejoindre Labège sur la RD16 et la RD916, qui verra son nombre de voies doubles.

« Sur la RD2, nos prévisions de trafic sont de 20 000 véhicules par jour d'ici 20 ans, explique Philippe Viroulaud, directeur général adjoint des services du conseil général. Ce projet a deux fonctions : rabattre le trafic de l'est du département sur la RD916 vers le Palays et créer une nouvelle voie de liaison intercommunale ». D'une longueur de 2,6 km et d'un coût de 18 M€, financé par le conseil général, le tracé suscite la polémique.

UN AUTRE TRACÉ POSSIBLE ?

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En ce qui concerne la RD916 qui longe l'Innopole et l'autoroute, le doublement des voies de circulations devrait permettre d'absorber les 45 000 véhicules par jour prévus vers 2025. D'un coût de 50 M€, également financé par le conseil général, des échangeurs seront créés à chaque intersection afin de fluidifier au maximum le flux de voitures.

L'enquête publique de ces deux projets doit se faire mi-2007 afin de prévoir une mise en service vers 2010.

Sébastien Marcelle

Bonsoir Diagonal et bienvenue sur le Forum!

La description des trajets qui te semblent logiques pour construire un grand contournement de Toulouse sont tout à fait envisageables!

Je dirais qu'il y a deux priorités : 

La liaison A62 - A68 et A680, entre Eurocentre et Verfeil.

La liaison entre A64 et  A61 par l'A66 entre le sud de Muret sur l'A64 et Nailloux sur l'A66.

Le chaînon manquant entre Verfeil et Lanta puis Villefranche est biensûr indispensable pour boucler tous les principaux flux autoroutiers qui traversent la région toulousaine.
Toutes les principales radiales seraient interconnectées pour désenclaver les villes régionales : A20-A62-A68-A680-A61-A66-A64.

L'ouverture du débat public en mars-avril 2007 va nous en dire plus sur les différents tracés envisagés. 

voilà une idée de la connexion de Toulouse au réseau routier (carte du site d'Eurocentre) :

c'est vrai ..... RECTIFICATION :



      le contournement est n'est pas encore du tout approuvé, donc la carte est hypothétique, ensuite le contournement sud, je ne sais pas quand il viendra ....

Dernière modification par Tonio del barrio (01-01-2007 18:28:27)

bonjour à tous
je tiens tout d'abord à remercier ceux qui ont creé ce site et qui l'allimentent regulierement! depuis que je l'ai découvers, je viens le consulter quotidiennement!

ceci etant dis, je voudrait savoir si vous avez des infos sur le calendrier du prolongement de la rocade arc en ciel jusqu'à l'A64.
merci

Autauroute Toulouse-Castres :

Voici la carte de la déviation de Puylaurens d'une longueur de 7km (fin des travaux : 2009)


La deviation de Soual en 2x2 voies est déjà réalisé.

2 autres cartes :

Liaison Soual-Castres (5,6km en campagne), les travaux n'ont pas commencé.


Section en travaux, 4km en milieu urbain

Pas bête! mais je crois que cette solution à déjà était validé (je veux pas dire de bêtises). C'est vrai que ça paurait faire un axe direct Toulouse-Montpelier, mais du fait du passage par la montagne Noire, ça coûtera trés cher! Peut être que dans  40-50 ans ...
En ésperant qu'il y en à qui se sont penché sur la question...

Article paru le 20/03/2007
UNE ÉTUDE CONFIDENTIELLE DE LA DIRECTION DÉPARTEMENTALE DE L'ÉQUIPEMENT DRESSE UN PORTRAIT INQUIÉTANT DE LA CIRCULATION DANS L'AGGLOMÉRATION TOULOUSAINE POUR LES ANNÉES À VENIR. 

Toulouse asphyxiée en 2020

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1. PLUS DE DÉPLACEMENTS, UNE OFFRE QUI STAGNE
Le constat est terrible : un boum démographique (+14 000 habitants par an sur l'aire urbaine entre 1990 et 1999, +19 000 depuis 2000), concentré sur la ville-centre et l'ouest toulousain, allié à une accélération de l'étalement urbain, avec une concentration de l'emploi sur Toulouse, et, en banlieue, sur les pôles de Blagnac, Colomiers et Labège, provoque une croissance continue des déplacements en voiture (2 déplacements sur 3) : « Chaque jour, ce sont 260 000 autos qui se déplacent en plus dans l'agglomération en 2004 par rapport à 1996 » indique le rapport qui relève : « L'offre de voirie a peu évolué depuis les années 90 en dehors de l'achèvement de la mise à 2X3 voies du périphérique ». Le rapport estime aussi qu'en matière de transports en commun, ces 15 dernières années ont été « sans évolution significative de l'offre » malgré le prolongement de la ligne A et le cadencement des lignes C et D (Colomiers, Muret).

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Des propositions pour en sortir

Critiqué sur le fond, le rapport évoque aussi les pistes à suivre pour éviter l'asphyxie. Il s'agirait de « construire le projet global des transports de l'aire urbaine toulousaine à l'horizon 2020 ». D'abord en « développant l'offre en transports en commun et l'efficacité du réseau de voirie ». Exemples : poursuite du cadencement ferroviaire entre Toulouse et les villes moyennes accessibles par fer : Carbonne, Auterive, Villefranche-de- Lauragais, Lavaur, L'Isle-Jourdain ; amélioration de la desserte des principaux pôles économiques (sites Airbus, Aerospace Vallée, Cancéropôle), de l'aéroport (offrir une alternative à la voiture) et de la future gare TGV Matabiau ; réfléchir à l'opportunité d'un grand contournement routier de l'agglomération ; renforcer les parcs relais aux terminus des lignes structurantes de transport urbain ; interconnecter les réseaux urbains au ferroviaire (comme aux Arènes, on pourrait développer un pôle sur le site Niel/Saint-Agne) et favoriser l'intégration tarifaire.

Les élus devront appuyer sur les leviers de l'urbanisme dans le même sens, en préservant des espaces pour d'éventuelles nouvelles voiries ou lignes de transport en commun, et surtout en imposant des règles en amont de tout aménagement : comme prévoir les accès des nouvelles zones d'activités ou d'habitation pour éviter l'effet de nasse.