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Actuellement on retrouve quelques grues le long de la Route de Launaguet avec 3 ou 4 chantiers (d'autres vont démarrer avec les terrassements en cours).
Présentation des PC délivrés entre 2008 et 2012 sur le secteur de Lalande Nord, Grand Selve, Moulis-Croix Bénite.
Le chemin de Croix-Bénite entre le périph et Aucamville est en cours de densification avec plusieurs immeuble sneurfs et en construction enR+4 là ou existaient des espaces maraîchers.
En direction du périph, le chemin Croix Bénite rejoint la route de Launaguet qui est également en cours de densification :
Toujours dans le même quartier, création de rues nouvelles (là ou étaient champs il y a à peine 2 ans maxi)
entre la route de Launaguet et le chemin des Izards.
Cà laisse une idée de futurs quartiers là ou la densité de population était de même pas 1000 habitants/km² et ou elle va approcher les 2000 voire 3000 habitants/km² au contact direct de la commune de Launaguet.
Vue des constructions en cours depuis la route de Launaguet
Une rue complètement urbaine est en cours de construction là ou il n'y avait rien auparavant.
Façade R+4 jusqu'à R+6 le long de la nouvelle rue.
Urbanisme de Grands Ensembles créés ex-nihilo sans aucun effort de coutures. Je suis désolé mais ça ne me fait en rien fantasmer. A côté, Borderouge 1 me parai nettement plus bienveillant avec son environnement, c'est dire...
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Je te rejoins, ce quartier a été littéralement offert à l'appétit des promoteurs. Un pauvre PAE est censé donné du corps ... Sauf que : les équipements publics sont pauvrets, idem pour la structure commerciale, les TC sont squelettiques, les routes sont surchargées (route de Launaguet en particulier). On assiste dans ce quartier à un développement depuis 10 ans qui a été extrêmement mal organisé et qui génère des problèmes de fonctionnement conséquents, sans parler effectivement de l'absence absolue de cohérence urbaine.
Dernière modification par Ptiloulou (03-12-2012 15:13:45)
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Le PAE peut suffire dans une logique de densification et/ou de renouvellement urbain lié à une faible maîtrise foncière publique. Mais il faut dans ce cas le dédoubler d'un secteur d'étude permettant via le sursis à statuer de manier la carotte et le bâton vis-à-vis des promoteurs en terme de respect d'intentions urbaines clairement établies.
Autrement dit, cela ne peut se passer d'études prospectives, de volonté politique, de moyen techniques alloués en terme d'agents, de directions impliqués Par ailleurs comme out projet urbain dépassan à périmètre constant le niveau d'une simple opération diffuse, il faut pouvoi mettre en place une vraie concertation - ou à tout le moins une information préalable au permis - sous peine de voire naître une fronde légitime qui s'amplifie au-delà du raisonnable ; je pense sur le coup au mouvement de protection tout azimuts des toulousaines.
Qui plus est le service instructeur doit devenir en bout de ligne non seulement le gendarme réglementaire vigilant au sein de la collectivité, mais aussi l'organe où s'élaborent les projets entre la ville, le maître d'ouvrage et l'architecte, et non être une simple chambre d'enregistrement du respect au PLU comme cela est trop souvent le cas à Toulouse.
Pas une mince affaire qui se révèle souvent une usine à gaz beaucoup plus fragile qu'une ZAC.
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C'est sans compter une nouvelle résidence voisine qui aura pignon sur rue "Chemin des Izards" avec 210 logements et qui sera également de la même hauteur (16m68).
Ils ont attaqué le 5ème étage cette semaine.
Inutile également de vous dire que les résidences tout juste terminées dans le quartier sont toutes plus ou moins déjà habitées et les panneaux "à louer" disparaissent aussi petit à petit. Bref, côté démographique çà continue. Ce que j'espère confirmera le recensement avec des chiffres qui devraient repartir à la hausse.
@ Chericutz : Autre solution, il conviendrait de mettre en place plusieurs OAP sur ces secteurs de renouvellement urbain.
Mais le souci majeur à mon sens n'est pas la procédure opérationnelle utilisée. Il réside dans l'absence flagrante de prospective de long terme sur l'accompagnement du développement urbain de ce secteur situé au nord du périphérique en direction d'Aucamville - Launaguet : trame et espaces verts inexistants, voirie sous-dimensionnée, transports publics sans réelle perspective d'amélioration, peu d'équipements publics, pas de pôle commercial ni de centralité clairement repérée. D'où mon analyse sévère.
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Je suis parfaitement d'accord avec toi. Pas de vision prospective donc pas de moyens alloués à la réalisations des équipements afférents. Quand tu parles d'OAP c'est une évidence - et c'est que je sous-entendais en parlant de "respect d'intentions urbaines clairement établies". Les seuls outil efficaces dans un contexte diffus comme le Nord-toulousain (à part la négociation au pistolet qui est à l'inverse de la tradition toulousaine en matière d'urbanisation) sont bien les orientations d'aménagements.
Un PUP ne dépasse pas l'opération à proprement parlé est doit - officiellement - être à l'initiative de l'opérateur. Une ZAC semble inefficiente ici car elle se déliterait dans ce secteur morcelée et ne permettraient pas de gérer la spontanéité du marché foncier ou en demandant un lourd portage du foncier. Finalement un PAE pourrait bien faire l'affaire dans la mesure où il est ambitieux en terme d'équipements publics ciblés par la taxe et est bien adossé au PLU qui lui encadre les objectifs de construction du "vivre ensemble".
Ici ce n'est visiblement pas le cas, puisqu'on se contente d'un laissé-faire de bon aloi, qui entraîne une densification non raisonnée typiquement périurbaine sur le territoire communal de la ville centre ! Comme beaucoup de quartiers périphériques toulousains, la note sera salée, voire le client tout bonnement insolvable lorsqu'il faudra faire passer un TC lourd par exemple ou élargir plus tard une voirie trop peu large en rachetant morceau par morceau des avants de parcelles, voir détruire certains points durs... On voit le résultat sur Saint-Exupéry, route de Grenade ou Lardenne...
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A long terme, un prolongement de la ligne B devra être consenti d'une part vers le MIN, puis vers Aucamville voire Saint-Alban d'autre part. La doublement de la voie ferrée entre Saint-Jory et Matabiau ne suffira pas tant cette zone est clairement oubliée en termes de TC. Le BUN sera très éloigné lui aussi.
Il sera donc effectivement très difficile pour un TCSP de surface performant et efficace de se frayer un chemin dans cette zone. A part le métro à long terme si la volonté politique est là, je crains qu'il faille être patient.
Dernière modification par Etudiant_IEP (04-12-2012 10:09:21)
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Ce quartier aux heures de pointes devient un enfer, en effet.
J'avoue ne pas comprendre pourquoi on a pas dès le départ, racheté une bande de terrain pour élargir la voirie.
Comme y'aura pas de métro par là, dans un avenir même un peu lointain, je vois pas trop la solution.
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Le plus grave est qu'en définitive, on créé de la densité repoussoir pour les habitants à travers ces constructions au coup par coup, mal structurées entre elles et mal accompagnées. La densité est supportable voire agréable quand il y a des compensations (bonne desserte en TC, espaces publics et poumons verts suffisants, densité des commerces et services ...). Pour le coup, il n'y a rien de tout cela sur place.
Dernière modification par Ptiloulou (04-12-2012 10:36:15)
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La Résidence Edgar Degas avance en R+6.
Paléficat : une cinquantaine d’expropriations notifiées d’ici à la fin du mois
Le bras de fer se poursuit au nord de Toulouse. En cause ? Une centaine d’hectares sur la zone de Paléficat, transformée depuis 2006 par la municipalité en réserve foncière. Le territoire qui a depuis, fait l’objet d’une enquête publique, et d’une déclaration d’utilité publique, sera concerné par le passage du futur Boulevard Urbain Nord (BUN). Le projet prévoit à terme une densification urbaine disséminée de part et d’autre de ce boulevard urbain, long de 13 km.
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Tout à fait. Ce futur quartier qui va s'organiser le long du BUN va permettre de participer à la "fusion" urbaine de L'Union, Launaguet et Toulouse.
invité01 a écrit:
Paléficat : une cinquantaine d’expropriations notifiées d’ici à la fin du mois
Le bras de fer se poursuit au nord de Toulouse. En cause ? Une centaine d’hectares sur la zone de Paléficat, transformée depuis 2006 par la municipalité en réserve foncière. Le territoire qui a depuis, fait l’objet d’une enquête publique, et d’une déclaration d’utilité publique, sera concerné par le passage du futur Boulevard Urbain Nord (BUN). Le projet prévoit à terme une densification urbaine disséminée de part et d’autre de ce boulevard urbain, long de 13 km.
À noter à ce sujet cette discussion, qui aurait donc eu plutôt sa place ici, désolé je n'avais pas vu ce topic.
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Dans le cadre de l'enquête publique sur le BUN, on découvre aussi en partie les esquisses du projet de l'urbanisation atour de ce futur boulevard.
Un vrai quartier de ville va être créé en partant du périph et de l'échangeur de Bordeoruge jusqu'à Launaguet.
La vue en coupe permet de voir que les façades sur Boulevard seront en R+5.
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Un poil plus que les boulevards (en moyenne 40m, contre 60 pour Jean Jaurès). Les boulevards qui sont aussi en moyenne à une hauteur équivalente dans un profil haussmannien de ces R+5+1 (attique en retrait).
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On devrait donc retrouver un profil urbain proche de celui des boulevards du centre de Toulouse.
Très intéressant de retrouver une extension urbaine sur un vrai profil de centre ville. Une sorte d'extension urbaine qu'il aurait été préférable de voir dans plusieurs quartiers (je pense à Borderouge sud le long de l'avenue Bourgès Maunoury).
Ce sera intéressant de construire une couture urbaine qui intègrera la ville centre avec les communes de banlieue proches. Une continuité urbaine en création.
Je rejoins vos avis.
Le quartier Paleficat va devenir un vrai quartier urbain.
Il serait intéressant de reproduire ici la typologie des vrais boulevards avec des RDC commerciaux, loisirs, services et habitat ou bureaux aux étages.
Il faut créer un nouveau morceau de ville qui soit un vrai faubourg XXIè siècle.
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Le PLU permet de conserver le parc en bordure de la route de Launaguet et permet également le développement d'autres R+6 (18,50m hauteur au PLU) entre le parc et les nouveaux immeubles R+6.
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