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Toulouse - Capitale Européenne de la Culture 2013 ?

Sujet fermé
#51
18-12-2006 19:43
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www.toulouse.fr

Mercés ! (Merci !)

Un Ostal à Toulouse pour le rayonnement de la culture occitane
Largement ravivée depuis une dizaine d’année, la culture occitane bénéficie désormais à Toulouse d’un lieu prestigieux d’où rayonner à travers la France et l’Europe. Inaugurés samedi 16 décembre en présence de Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse, les locaux de l’Ostal d’Occitania ont été confiés à Convergencia Occitania (groupement des associations occitanes de Toulouse). Une quarantaine d’associations qui parlent, chantent, dansent et pensent en Occitan pourront ainsi s’y retrouver au quotidien pour promouvoir leur art de vivre.

Toulouse capitale européenne de la culture ?
Le maire de Toulouse a profité de l’occasion pour annoncer la candidature de Toulouse comme capitale européenne de la culture en 2013 et a souligné l’apport que représente la particularité occitane de la ville dans cette démarche. La forte politique culturelle municipale en faveur du fait occitan s’inscrit donc dans une démarche d’ouverture au monde.


Installée au 11 rue Malcousinat dans les hôtels particuliers de Boysson et Cheverry, qui datent du XVème siècle, la Maison de l’Occitanie abrite 800 m² de locaux. L’endroit, pourvu d’une librairie et d’une salle pour les conférences de presse, sera un lieu de travail et de discussion. Aboutissement d’un projet lancé il y a 8 ans et dont le coût total atteint les 3,8 millions d’euros, l’inauguration de la Maison de l’Occitanie a pris la forme d’une grande fête à la mode occitane.

.../...

#52
03-01-2007 21:04
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invité01
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Le Muséum d’Histoire Naturelle sur le site www.toulouse.fr

Un Muséum du XXIe siècle

http://img409.imageshack.us/img409/3499/art18312jg7.jpg
La paroi vitrée du Muséum

Le Muséum du XXIe siècle naîtra à l’automne 2007 à Toulouse. Un événement attendu à la hauteur de ce projet, architectural, scientifique et pédagogique. Un peu d’histoire pour commencer : créé en 1796 par Picot de Lapeyrouse, dans les anciens locaux du monastère des Carmes déchaussés, le Muséum bénéficie d’un environnement d’exception. Au fil des ans sa collection s’enrichit et dépasse les 1,5 millions d’objets. Mais ses locaux doivent fermer en 1997. Après une étude, la mairie de Toulouse opte pour une restauration de grande ampleur. De lourds travaux sont engagés en 2004.

Rénové et agrandi, le nouveau bâtiment du Muséum voit sa surface doublée pour atteindre 6 000 m² dont la moitié consacrée aux expositions. Le Jardin Botanique de l’université Paul Sabatier, d’une superficie de 5 500 m², fait également partie de la réorganisation des lieux. Les espaces d’exposition permanente sont regroupés dans la nouvelle aile. Deux grands plateaux techniques modulables, de 1 300 m² chacun, sont superposés à la salle d’exposition temporaire de 400 m² et aux locaux du pôle conservation. Une grande façade courbe relie les différents éléments pour les mettre en contact avec le Jardin Botanique placé au centre du projet. L’équipement ainsi réorienté vers le Jardin des Plantes illustre la relation privilégiée entre l’homme et le monde végétal.

Des collections fabuleuses

Aujourd’hui, avec près d’un million et demi d’objets, le Muséum gère et enrichit régulièrement un patrimoine inestimable, qui bénéficiera, dans les nouvelles réserves, des techniques de pointe dans le domaine de la conservation préventive. On peut les regrouper selon trois grandes catégories : la Vie, la Terre et l’Homme
Les collections en Sciences de la Vie du Muséum regroupent l’ensemble des formes du monde vivant : le monde animal (mammifères, oiseaux - plus de 15 000 spécimens -, reptiles, amphibiens, poissons, insectes, crustacés, coraux, éponges, coquillages…) et le monde végétal (champignons, plantes, graines et fruits).


Les nouvelles installations qui ouvrent au public à l’automne prochain marquent la volonté d’emmener le visiteur à la découverte d’un patrimoine inestimable, de mieux le connaître mais aussi de l’expérimenter. La mise en scène des collections et le concept muséographique privilégient les relations de l’être humain avec la nature et l’environnement. La passerelle entre les témoins du passé et l’avenir de l’homme se traduit symboliquement sur le terrain par le mariage de l’édifice historique (du centre-ville) avec une vitrine en verre en forme d’arc de cercle et ouverte sur le futur jardin botanique, comme sur le monde extérieur. Le nouveau Muséum s’appuie sur une scénographie contemporaine. Conçu par l’architecte Jean-Paul Viguier, le projet unifie d’un seul geste les trois composantes du programme d’exposition : partie historique, partie moderne et Jardin Botanique. La mairie a pour objectif de faire du Muséum un outil d’éducation, de réflexion et de débat sur l’Histoire Naturelle, l’Homme et l’Environnement. Son comité scientifique, fait appel aux plus éminents spécialistes français et européens des domaines abordés.

Un Muséum, c’est quoi ?
L’Histoire Naturelle a pour mission de décrire, d’étudier et de collecter les innombrables éléments du monde naturel, soient-ils animal, minéral ou végétal. Le Muséum représente l’organe central de conservation et de diffusion de ce précieux savoir. C’est à la fois un musée et un établissement scientifique, avec des animations visant à la vulgarisation des approches scientifiques. Le Muséum d’histoire naturelle de Toulouse suit à la lettre cette définition. D’abord par la quantité de ses espèces préservées. Aussi pour l’une de ses spécificités, le traitement particulier des sciences de la vie et de la terre, souvent associées à la préhistoire et à l’ethnographie. Le Muséum Toulousain donne des clés et veut impliquer les hommes d’aujourd’hui et de demain, leur donner des réflexes de développement durable. Il invite aussi le public à réagir, s’émouvoir et découvrir et interroge sans cesse sur les interrelations entre les milieux et les êtres vivants.

Le financement du Muséum
Le coût total de la réhabilitation est de 27 millions d’euros hors taxes, dont 24,25 millions pour le Muséum centre-ville, Jardin Botanique inclus. Le solde est consacré à l’aménagement de la Maourine. La ville de Toulouse est le principal financeur (64%). Le département de la Haute-Garonne - dans le cadre de la charte culturelle qui le lie à la ville de Toulouse - participe à hauteur de 21% et la région Midi-Pyrénées - dans le cadre du contrat d’agglomération - à hauteur de 15%.

#53
05-01-2007 02:22
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Vu dans les voeux 2007 du maire.
http://img182.imageshack.us/img182/24/2013ol4.jpg

#54
19-01-2007 12:10
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Article paru le 19/01/2007 dans la Dépêche du Midi

CULTURE. UNE STRUCTURE DE 1 400 M2 VA ÊTRE CONSTRUITE AUX ARGOULETS POUR LE CENTRE MUNICIPAL DES ARTS DU CIRQUE. 


Le chapiteau du Lido sera dressé en fin d'année

«Un grand rayonnement commence toujours par un bon ancrage.» Joël Carreiras, conseiller régional représentant en la circonstance Martin Malvy, avait trouvé la bonne formule hier matin pour la fixation du premier agrès du futur Centre municipal des Arts du cirque Le Lido (un agrès et non une pierre car la structure fixe sera en forme de chapiteau avec 8 mats de 22 mètres). La fameuse école au rayonnement international enfoncera en effet doréanavant ses racines aux Argoulets où elle transportera ses activités dès la fin de 2007, les travaux qui commencent devant durer un an. En tout cas, il y aura eu de bonnes fées penchées sur son berceau puisque la cérémonie d'hier réunissait, outre le conseil régional, le conseil général en la personne de Pierre Izard, son président, et de Jean-Jacques Mirassou, conseiller général du canton 7, ainsi que le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, et Marie Déqué adjointe aux affaires culturelles.

Cet accord des trois collectivités sur ce projet est une reconnaissance du travail effectué depuis bientôt 20 ans par le Lido. Tout a commencé par quelques ateliers de cirque installés aujourd'hui encore dans un ancien cinéma de l'avenue Saint-Exupéry. Le succès a été rapidement au rendez-vous et le Lido est devenu le premier centre des arts du cirque de la région. Il comprend un secteur amateurs, adultes ou enfants, intégré au service d'animation socioculturelle de la mairie et qui compte 500 adhérents. Mais aussi une école professionnelle formant chaque année une quinzaine d'artistes, jongleurs, porteurs accrobatiques, funambules, etc. dont beaucoup se sont distingués dans divers festivals.

Le Lido illustre le renouveau des arts du cirque - «un art multiple, authentiquement populaire» ainsi que le soulignait Pierre Izard -, mais «il contribue aussi à ce que cette tradition très ancienne soit remise au gôut du jour à travers un cheminement artistique remarquable» (J-L Moudenc).

Le directeur du Lido, Francis Rougement, se réjouit de voir ainsi passer sa surface de travail de 250 à... 1400m2. Sous un chapiteau abritant une salle d'exercice et une salle de spectacle (300 places). Le coût total de plus de 2 millions d'€ sera supporté par la ville (47%), le département (44%) et la Région (9%). L'Etat ne semble pas devoir contribuer, même si Pierre Izard a publiquement évoqué un engagement promis.

Michel Baglin

#55
15-02-2007 15:25
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Article paru le 15/02/2007 dans la Dépêche du Midi

Olivier Poivre d'Arvor défend Toulouse

C'est le directeur du Marathon des mots qui vient d'être choisi par la municipalité pour préparer et défendre la candidature de Toulouse capitale européenne de la culture en 2 013. « Il a bien senti notre ville, l'Europe n'a pas de secret pour lui et la culture est son métier », commente Marie Déqué, maire-adjoint à la Culture. Il devra défendre les chances de Toulouse face à Lyon, Marseille, Nice, Saint-Étienne et Strasbourg.

#56
20-02-2007 09:28
Tonio del barrio
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La dépêche du midi, 20 février 2007

ARTS. OLIVIER POIVRE D'ARVOR AMBASSADEUR DE TOULOUSE CAPITALE EUROPÉENNE DE LA CULTURE EN 2013. 


Toulouse mise sur Poivre

Vous retrouverez l'infographie Le bilan de Lille 2004 en téléchargement sur l'édition de la Dépêche du Midi du jour au format éléctronique (PDF) en savoir plus

Toulouse, qui se verrait bien Capitale Européenne de la Culture 2 013 vient d'abattre une nouvelle carte dans la course au label convoité : Olivier Poivre d'Arvor. Le directeur de Cultures France qui avait choisi Toulouse pour y implanter son prestigieux festival littéraire Le Marathon des Mots, va défendre le dossier de la Ville rose face à ceux des autres métropoles tentées par ce titre flambant de « capitale culturelle » qui engendre de nombreuses retombées culturelles, touristiques et économiques. Olivier Poivre d'Arvor est certainement un bon atout pour notre ville. Écrivain, il a publié de nombreux livres, dont une dizaine écrite en tandem avec son frère Patrick sur les aventuriers des mers et du ciel comme « Courriers de nuit », hommage aux pionniers de l'aviation. Ambassadeur hors frontières de la culture de la France, à Prague et à Londres notamment, il a pris en 99 la direction de l'AFAA, Association française d'action artistique et en juin 2006 celle de CulturesFrance, émanation de l'AFAA, agence œuvrant pour la promotion de la culture française dans tous les domaines de la création contemporaine (arts visuels, architecture, design, danse, musiques, théâtre, arts de la rue), du livre et de l'écrit, du patrimoine cinématographique etc. La marraine n'est autre que Fanny Ardan, comédienne qui s'était investie dans la première édition du Marathon des Mots. Homme de théâtre, familier des artistes, homme à l'abord sympathique et jovial, Olivier Poivre d'Arvor est aussi ami d'hommes politiques. Il a d'ailleurs la confiance du ministre des Affaires étrangères Philippe Douste-Blazy, qui appuie l'action de CulturesFrance. On peut donc compter sur l'entregent, le carnet d'adresses, la fougue d'OPDA, lequel a choisi de quitter la direction du Marathon des Mots qu'il assurait bénévolement, pour se mobiliser sur la candidature Toulouse 2013. Avec en ligne de mire la mise en service en juin de la ligne B du métro décorée par des artistes, l'inauguration en octobre du Muséum d'Histoire Naturelle dans un superbe édifice contemporain de l'architecte Jean-Paul Viguier, l'acquisition programmée de la prison Saint-Michel, que la ville souhaite transformer en vaste centre d'art. Monsieur 2013 devra débusquer toutes les initiatives, imaginer tous les projets qui feront de Toulouse une capitale européenne digne de ce nom.


Sylvie Roux


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Des retombées extraordinaires
Lancée pour « contribuer au rapprochement des peuples européens », à l'initiative de Mélina Mercouri en 1985, l'idée de nommer chaque année la ville européenne de la culture n'a cessé de voir croître son succès auprès du public et des élus. Il faut dire qu'elle génère de très intéressantes retombées pour les villes lauréates. Ci-contre, une infographie détaillant le bilan de Lille Capitale Européenne de la Culture 2004 qui avait reçu 9 millions de visiteurs générant des retombées économiques à la hauteur de l'investissement consenti, un peu plus de 73 millions d'euros. De quoi faire envie aux Toulousains.

Comment ça marche ? Chaque état membre de la communauté peut accueillir la manifestation, selon un ordre chronologique déterminé à l'avance. Le tour de la France revient en 2012, et déjà, plusieurs grandes villes de l'hexagone sont en concurrence pour ce label très convoité. Comme Toulouse, Lyon, Marseille, Strasbourg, Saint-Étienne et Nice se sont déclaré candidates et vont présenter leurs projets au jury de personnalités du monde de la culture qui désignera la lauréate, sous l'égide du Conseil des ministres de l'Union. Cette élection se fera en deux temps. Une première sélection désignera, fin 2007, deux villes finalistes parmi les candidates. Le nom de la gagnante, nommée Capitale Européenne de la Culture 2013 sera dévoilé fin 2008. Il restera cinq années à la cité lauréate pour mettre en œuvre son projet.


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CE QUE PRÉPARENT LES VILLES CONCURRENTES 

Marseille
Le projet. C'est le 14 décembre que la 2e ville de France par sa taille, Marseille, a annoncé sa candidature, souhaitant associer pleinement sa région à cette démarche.

Quatre thèmes seront développés : l'Europe, les citoyens, le territoire et le développement durable.

Ses atouts. Marseille s'enorgueillit de son opéra, de son immense salle de spectacle du Dôme et de ses multiples musées comme le Musée d'Art Contemporain.

Ouverte sur la Méditerranée, la ville brasse de nombreuses cultures participant à une culture populaire en effervescence. Le développement de la danse et la musique comme le hip hop en est un exemple. La ville phocéenne possède aussi un réseau de transport très développé.


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Lyon
Le projet. En octobre, Lyon souhaitait s'associer avec toute la région et en particulier avec Saint-Etienne et Grenoble. Ville-carrefour de l'axe rhodien, Lyon bénéficie d'une position géographique avantageuse. Turin et Genève lui ont déjà signifié leur soutien.

Ses atouts. Labellisée par l'Unesco, la ville propose un patrimoine culturel important. Une trentaine de musées parsèment la Cité Lumière. La Maison de la danse bénéficie d'une audience internationale. Le théâtre des Célestins,l'Auditoriun ou l'Opéra de Lyon font aussi la fierté des Lyonnais. La ville s'est déjà trouvée un logo, en attendant de définir les thématiques qu'elle développera : ville du commerce, ville de la musique électronique, du jeu vidéo, etc.


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St-Etienne
Le projet. Déclarée candidate le 24 janvier, Saint-Etienne a fait de sa taille de ville moyenne un atout qui correspond au standard européen. Elle possède le 1er Centre dramatique national, son opéra est le 5e opéra de France par sa fréquentation et son musée d'Art Moderne possède la 2e collection nationale après le centre Beaubourg.

Ses atouts.La ville a l'habitude d'organiser des événements culturels à l'image du Festival Paroles et Musiques ou la BiennaleInternationale Design. Cette thématique du design apporte une certaine originalité au projet. La ville stéphanoise entend ainsi «devenir une capitale post-industrielle européenne». Mais la candidature de la métropole voisine, Lyon, pourrait affaiblir sa propre candidature.


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Nice
Le projet. Candidate depuis le 9 janvier, le projet de Nice est assez avancé. Quatre thèmes ont déjà été choisis : la lumière, l'esprit du baroque, le vivant et l'artificiel et les arts du rivage. Un hymne musical à la partition écrite sur 2 thèmes musicaux obtenus avec les mots «Nice» et «Culture» dans l'alphabet musical, a été composé. Nice prévoit de s'unir à d'autres villes de la Côte d'Azur et à Monaco.

Ses atouts.Le budget 2007 de la candidature est évalué à 957 700 euros, dont 533 000 à la charge de Nice. Adrien Maeght, président de la fondation Maeght, les écrivains Michel Déon, Max Gallo et Jorge Semprun ainsi que le réalisateur Georges Lautner font partie du «club d'ambassadeurs» chargés de promouvoir la candidature.


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Strasbourg
Le projet. Candidate depuis le 29 janvier, la ville n'a décidé, pour l'instant, d'aucun thème majeur. Située au coeur de la vallée rhénane et accueillant entres autres le Parlement européen et le Conseil de l'Europe, c'est une cité fortement associée à la dynamique européenne.

Ses atouts. Le quartier de la Petite France, avec ses maisons à colombages des XVIe et XVIIe siècles est aussi un élément important de son patrimoine architectural. Son théâtre national organise annuellement des spectacles en langue étrangère. L'Opéra national du Rhin travaille lui aussi souvent en collaboration avec d'autres grandes scnèes européennes.La direction du projet sera confiée à Jean-Dominique Marco, actuel directeur du festival Musica.


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MARATHON DES MOTS GAUTHIER MORAX PREND LE RELAIS 

Ce fidèle et jusqu'à présent discret collaborateur d'Olivier Poivre d'Arvor, ne cesse de prendre du galon au sein de la structure du Marathon des mots. Gauthier Morax a été choisi par le nouveau chargé de projet pour la candidature de Toulouse capitale culturelle européenne, pour lui succéder à la tête de la manifestation littéraire toulousaine.

En accord avec Olivier Gluzman, co-fondateur du Marathon des mots, Olivier Poivre d'Arvor se met donc en retrait de la manifestation pour se consacrer pleinement à sa nouvelle mission. La direction générale du Marathon des mots est confiée à Gauthier Morax qui occupait jusqu'à présent le poste de délégué général. Une promotion récemment obtenue alors que la fonction avait été attribuée lors de la première édition du Marathon à Thierry Carlier.

Installé à Toulouse depuis 2005, Gauthier Morax aura la charge d'animer l'équipe du Marathon des mots. Il s'attachera à l'enracinement régional en Midi-Pyrénées du projet pour l'édition 2008 ainsi qu'à un éventuel développement international dans une grande capitale européenne pour l'automne 2008. Ce jeune homme qui a connu une ascension silencieuse mais efficace est aujourd'hui le chef de file du Marathon.

J.-L. M.


Visitez la partie de forum sur les villes d'Amérique latine :
- Santiago de Chile : http://www.paris-skyscrapers.fr/forum/v … 35&p=2
- Mexico City : http://www.paris-skyscrapers.fr/forum/v … 34&p=2
- Buenos Aires - Quartier Puerto Madero: http://www.paris-skyscrapers.fr/forum/v … p?id=30854

#57
22-02-2007 10:20
Tonio del barrio
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et on continue ...

CULTURE. LE MAIRE REVIENT SUR LES ATOUTS DE TOULOUSE DANS LA COURSE AU LABEL CAPITALE EUROPÉENNE 2013. 


« L'ex-prison Saint-Michel sera notre vaisseau-amiral »

Quelles sont les raisons qui ont motivé le choix d'Olivier Poivre d'Arvor pour conduire le projet de candidature de Toulouse ?

Jean-Luc Moudenc :

C'est quelqu'un de dimension internationale. Il est à la tête de CultureFrance, institution dont la mission est de faire rayonner la culture française à l'étranger, il a une excellente connaissance des réalités et des activités culturelles en Europe. Enfin, il connaît bien Toulouse, où il a créé le Marathon des Mots.

Quels sont nos atouts ?

Toulouse a déjà un grand rayonnement culturel et des lieux-phare bien repérés dans le paysage français. Ce qui n'est pas le cas de toutes les villes candidates. Cette richesse culturelle se combine avec la diversité. On a une pluralité de disciplines à des niveaux excellents.

Et nos handicaps ?

Justement peut-être d'être déjà très bien lotis par rapport à d'autres. Je ne sais pas si le jury préférera privilégier la reconnaissance d'une richesse culturelle ou bien encourager une ville qui n'a pas encore beaucoup fait parler d'elle au niveau culturel. Mais nous devons quand même essayer. Bâtir un projet nous donnera une nouvelle dynamique. Ce ne peut être que bénéfique pour la ville et la région.

À Marseille un club de 70 chefs d'entreprise s'est créé pour soutenir la candidature de la ville. Une initiative de ce type est-elle envisagée ici ?

À Toulouse les acteurs économiques sont déjà sensibilisés à la vie culturelle, donc il sera à la fois utile et facile de mobiliser des partenaires. J'ai écrit à un certain nombre d'institutions, conseil régional, conseil général, chambre de commerce et d'industrie, comité économique et social, communauté d'agglomération… Tous m'ont répondu favorablement. On peut imaginer aussi que des villes moyennes de la région, du Sicoval, du Muretain soient partenaires.

Comptez-vous associer les Toulousains à ce projet ?

Dans un premier temps nous allons réunir le premier cercle des partenaires, pour définir une méthode ensemble. Je ne suis pas du tout hostile à une démarche d'ouverture en direction des habitants, il faut une réflexion large.

Y a-t-il des réalisations ou des événements que vous pensez mettre en avant ?

Le projet de la prison Saint-Michel sera notre vaisseau amiral avec sa thématique Arts et Sciences. Nous acquerrons le site début 2008, la réhabilitation devrait être réalisée à l'horizon 2 013.

Si Toulouse est choisie, que peut-on attendre de ce label de capitale européenne de la culture?

Beaucoup de retombées en notoriété, et sur les plans touristique et économique.

Recueilli par Sylvie Roux


Visitez la partie de forum sur les villes d'Amérique latine :
- Santiago de Chile : http://www.paris-skyscrapers.fr/forum/v … 35&p=2
- Mexico City : http://www.paris-skyscrapers.fr/forum/v … 34&p=2
- Buenos Aires - Quartier Puerto Madero: http://www.paris-skyscrapers.fr/forum/v … p?id=30854

#58
25-02-2007 22:49
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invité01
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Toulouse possède effectivement des atouts certains en matière de culture. Les équipements ne font pas tout, il faut une richesse de création, d'événements ... ... à vocation européenne. Ca ce sont les atouts de Toulouse.

Honnêtement, la faiblesse de Toulouse (comme de Marseille, Lyon ou Nice), d'après moi et comme le rappelle le maire, c'est surtout la candidature de Saint-Etienne, seule grande ville moyenne candidate qui doit se faire une place, une visibilité!

Maintenant, pour 2004, Lille avait déjà un fort potentiel culturel qu'elle a mis en exergue et en visibilité, elle a bien été élue au détriment d'autres villes plus petites qui devaient sûrement avoir à se dévoiler. Donc ... Toulouse en continuant son effort d'équipement Muséum d'Histoire Naturelle (le 2è de France) qui va rouvrir, Saint-Michel qui va devenir un centre international d'Art et de sciences, la future SMAC aux Nouveautés sur les Boulevard de Strasbourg ... ... vont encore plus affirmer Toulouse sur la scène culturelle. Et puis, Olivier Poivre d'Arvor c'est une pointure culturelle d'envergure!  B6

#59
14-03-2007 13:37
gaston31
Notre-Dame de Paris
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LA DEPECHE

CULTURE. LA CANDIDATURE DE TOULOUSE, CAPITALE EUROPÉENNE DE LA CULTURE 2013 S'ORGANISE. OLIVIER POIVRE D'ARVOR RENCONTRE LES ACTEURS CULTURELS DE LA VILLE 


OPDA bat le rappel


15 millions de visiteurs, 170 millions d'euros de recettes, un nombre de touristes multiplié par trois… Quelques chiffres parlants sur les retombées du label Capitale européenne de la culture pour Lille, qui avait décroché ce jackpot en 2004. Ce fut un « booster formidable d'énergie » pour Lille, a rappelé Olivier Poivre d'Arvor, hier. Autour de lui, étaient conviés une trentaine de directeurs de grandes institutions (Odyssud, Abattoirs, TNT, Théâtre Garonne, Orchestre du Capitole, Cinémathèque, Théâtre du Pavé, Conservatoire de région…), d'organisateurs de festivals (Toulouse les Orgues, Forum de l'Image, Toulouse l'Été, Marathon des Mots…), de partenaires (librairie Ombres Blanches, collectifs Traverse Vidéo et La Grainerie…) à une rencontre-prise de contact autour du projet Toulouse Capitale européenne de la Culture 2 013.

UNE IDÉE QUI FAIT SON « CHEMIN »
Diplomate, écrivain, créateur du « Marathon des mots » à Toulouse et frère du journaliste Patrick Poivre d'Arvor, OPDA a été chargé officiellement par le maire, Jean-Luc Moudenc, de monter le dossier de candidature de Toulouse Capitale Européenne de la culture. La réunion d'hier, deuxième du genre en l'espace d'une semaine, avait pour objectif d'informer et de mobiliser les principaux acteurs culturels de la ville.

Parmi nos rivales -Lyon, Marseille, Nice, Strasbourg, Saint-Etienne et peut-être Rennes et Nantes- certaines ont pris de l'avance. Ainsi, la ville de Lyon a une approche très économique du sujet. Ils ont pris une société de conseil et font déjà de la pub par voie d'affiches en ville sur l'événement, rapporte OPDA. Marseille joue sur la corde sensible se posant en ville « pauvre ». Toulouse, elle, peut apparaître aux yeux du jury qui doit sélectionner les candidatures fin 2007 comme une ville déjà bien nantie sur le plan culturel. Mais nous avons d'autres arguments à avancer. Olivier Poivre d'Arvor planche actuellement sur un concept porteur, très ouvert, qui pourrait s'articuler autour d'un mot-clé « Chemin ».

ÉLABORER ENSEMBLE UNE TRENTAINE DE PARCOURS
Parisien et grand voyageur, notamment grâce à l'association Cultures-France qu'il préside, Olivier Poivre d'Arvor a dit hier à ses interlocuteurs avoir été frappé par le nombre de mouvements, de « chemins » qui passent par Toulouse. Dans le désordre il a évoqué le canal du Midi, la Garonne, les chemins de Compostelle, ceux du Pastel, de l'amphore, des Cathares, de l'Aéropostale.. mais aussi les chemins de la solidarité avec des pays en voie de développement, ceux du savoir, de la liberté (il suggère de donner ce nom à l'ex-prison Saint-Michel quand elle sera réhabilitée)… Son idée : présenter une trentaine de parcours, de routes, d'itinéraires concrets ou symboliques.

OPDA mettra les idées sur papier durant l'été. A la rentrée il organisera des rendez-vous avec le public. Il travaille avec des géographes, des urbanistes, des historiens. Le département, la Région, la communauté d'agglomération sont associées à la ville dans ce projet. Il faut maintenant motiver les acteurs culturels pour qu'ils apportent leur contribution à cette réflexion. Trouver des partenaires économiques (le budget de Lille 2 004 s'élevait à 70 millions d'euros).

Et plus largement, fédérer les Toulousains autour de ce grand événement européen. En ayant à l'esprit que si Toulouse rate 2013, il faudra attendre que le tour de la France revienne… en 2 022 !

Sylvie Roux

#60
16-03-2007 11:07
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Capitale européenne de la culture 2013

Toulouse en chemin vers la culture européenne

Toulouse, capitale européenne de la culture ? C’est l’objectif visé par la mairie de Toulouse qui a décidé de présenter la candidature de la ville pour 2013. Jean-Luc Moudenc a invité le Conseil régional, le Grand Toulouse et le Conseil général, à unir leurs forces et à rejoindre l’association créée pour promouvoir les couleurs toulousaines. « Je souhaite que tous les acteurs culturels et toutes les institutions agissent main dans la main », a précisé le maire de Toulouse. Les collectivités ont accepté l’invitation, scellant ainsi une union qui pourrait augmenter les chances de la ville rose.

Des retombées considérables
Car l’enjeu est de taille. Le bilan de Lille, capitale européenne de la culture en 2004, est conséquent. Près de 2 500 fêtes, expositions et manifestations organisées sur l’ensemble de la région Nord-Pas-de-Calais ont mobilisé 17 000 artistes et réuni plus de 9 millions de participants. Lille a ainsi bénéficié d’une notoriété renforcée. En effet, 2 000 reportages audiovisuels ont été réalisés sur Lille 2004 et diffusés en France et à l’étranger. Autre bénéfice : des retombées touristiques et économiques considérables. En 2004, l’Office de tourisme de Lille a accueilli plus de 820 000 visiteurs, contre 308 000 l’année précédente. L’économie locale a ainsi bénéficié d’un regain de dynamisme : création d’emplois, augmentation du nombre de nuitées dans les hôtels Lillois (+ 27,2%), croissance du chiffre d’affaire des commerces (+10 à 15%) et des restaurants (+7 à 13%).



Olivier Poivre d’Arvor, directeur de l’association en charge de travailler sur le projet et Marie Dequé, adjointe au maire en charge de la culture, ont rencontré des acteurs culturels pour écouter leurs propositions.
Le succès de Lille 2004 a donné à l’événement une ampleur considérable. Si bien que le titre de capitale européenne de la culture est convoité par de nombreuses villes, à commencer par Saint-Etienne, Marseille, Lyon, Nice et vraisemblablement Strasbourg. Mais Toulouse compte sur un atout de taille : Olivier Poivre d’Arvor. Ecrivain, diplomate, directeur de Cultures France et frère du journaliste Patrick Poivre d’Arvor, l’initiateur du Marathon des Mots a accepté de diriger l’association qui travaillera sur le projet. Olivier Poivre d’Arvor a déjà réuni nombre d’acteurs culturels pour écouter leurs propositions. Il s’apprête à recevoir l’ensemble des artistes et des représentants culturels et les invite tous à participer à l’événement.
Olivier Poivre d’Arvor a déjà esquissé quelques pistes de réflexion. « Cette candidature doit être généreuse, humble et ouverte sur le monde », a-t-il insisté. Déjà, une idée se précise : la thématique du chemin. « Chemin de Compostelle, chemins le long de la Garonne et du Canal du Midi, chemins du XXe siècle avec l’Aéropostale, chemin vers d’autres continents (Afrique, Amérique Latine), chemin d’exil, chemins vers l’Espace (l’A380, Galiléo), chemins du savoir, chemins imaginaires... Toulouse est une ville complexe qui réunit une multitude de savoir-faire. Mais c’est avant tout une ville en mouvement qui a inventé de nombreux chemins. »

Le chemin à parcourir n’en demeure pas moins long et ardu. Première étape à franchir : les présélections, prévues d’ici la fin de l’année 2007. Si Toulouse est retenue, elle présentera son projet à l’horizon 2009, date à laquelle la ville lauréate sera choisie. Quelle qu’en soit l’issue, « cette candidature nous invite à élaborer une réflexion sur les cinq années à venir, à imaginer l’implantation de nouvelles infrastructures, à agir ensemble, solidaires, a encouragé Olivier Poivre d’Arvor. Nous avons l’occasion de construire un paysage culturel puissant, audacieux et créatif. »

#61
17-05-2007 17:49
U
urba31
Tour CB21
U
Date d'inscription: 04-05-2006
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Retrouvez ici les infos sur le lancement de la candidature de Toulouse, ses atouts et perspectives (pages 9/10/11/12/13)

http://www.toulouse.fr/documents/eprint … /appli.htm

#62
28-05-2007 20:45
Philippe
Tour First
Lieu: Paris
Date d'inscription: 10-06-2006
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Bonjour à tous,

en complément, je vous poste un double article paru le 23 Mai 2007 dans Les Echos.
Cela permet d'avoir de la littérature moins teintée de localisme (hors-La-Dépêche-du-Midi ou mairie de Toulouse que je lis régulièrement au demeurant  A7 ).


Le succès de Lille 2004, capitale européenne de la culture, qui a contribué à changer l’image de la capitale duNord en profondeur, et qui a engendré des retombées économiques importantes, fait aujourd’hui de nombreux émules.

Capitale européenne de la culture : sept villes candidates

Moins de dix villes françaises − sept exactement, à cejour − se sont manifestées pour concourir au prestigieux titre de capitale européenne de la culture 2013, décerné à unemétropole de l’Hexagone, associée à une cité
slovaque : Marseille, mais aussi Saint-Etienne, Bordeaux, Strasbourg, Nice, Lyon, Toulouse. Chacune fourbit ses armes en s’entourantdepointures de la culture reconnues internationalement. Lyon a d’ores et déjà engagé une sorte de répétition générale en faisant travailler cet été tous ses services culturels autour de l’opération « Lyon XIXe - L’esprit d’un siècle », tandis que Saint-Etienne a tissé dès l’an passé des liens en Slovaquie avec Bratislava, mais aussi Banska Bystrina.

Les motivations diffèrent chez les participants à ce concours : pour Marseille ou Saint-Etienne, il s’agit de poursuivre le travail intensif de changement d’image entrepris depuis plusieurs années déjà à coups de grands chantiers économiques, urbanistiques ou culturels. Et par la même occasion, de susciter la fierté et la confiance de leurs habitants. Pour Toulouse ou Strasbourg, extrêmement bien dotées en grands équipements, c’est plutôt une
consécration internationale qui est recherchée, de même qu’à Bordeaux, où Alain Juppé se verrait bien récompensé pour la métamorphose réalisée par sa ville.

Accélérateur de projets

A Nice, ce serait l’occasion d’accroître la coopération et la complémentarité avec ses voisines − Cannes, Grasse, Antibes − et ainsiderenforcerencore le rayonnement de la Côte d’Azur, afin d’étaler les flux touristiques. Le
choix de certaines villes de ne pas concourir n’est pas forcément dicté par leurmanque depréparation
oupar l’ampleurde la tâche à accomplir afin de se mettre au niveau. Ce peut être tout le contraire pour des agglomérations qui ont déjà une longueur d’avance en matière culturelle. C’est le cas de Montpellier, mais aussi de Nantes, agglomération, dont la notoriété d’événements festifs, telles les Folles Journées de Nantes, a déjà dépassé nos frontières, estime que concourir au titre serait une dépense inutile.

Le concept de capitale européenne de laCulture a été créé en 1985 par Mélina Mercouri, alors ministre de la culture en Grèce. Conçue pour « contribuer au rapprochement des peuples européens », ce label vise à mettre en lumière les aspects culturels les plus marquants d’une cité ou d’un territoire. Depuis sa création, 32 villes ont reçu ce sésame, dont trois françaises : Paris en 1989, Avignon en 2000, Lille en 2004 et Metz cette année, associée à Luxembourg sur un projet transfrontalier. Ce concours agit comme un accélérateur de projets et peut fédérer le tissu économique (13 millions de mécénat privé pour Lille 2004, sur un budget total de 75 millions d’euros). Un jury d’experts français et Européens proposera une première sélection d’ici à la fin de l’année. Puis, à la mi-2008, le gouvernement soumettra son choix au Conseil des ministres de l’Union européenne pour une désignation attendue en 2009.

MARTINE ROBERT

Toulouse se raconte à travers vingt projets

DE NOTRE CORRESPONDANT
À TOULOUSE.

Toulouse prépare activement sa candidature au label de capitale européenne de la culture en 2013.
L’objectif de la ville est d’accroître le rayonnement et les échanges de la cité, comme à Lille, en 2004, où la fréquentation touristique a augmenté de 40%. La mairie veut associer les autres collectivités à cette candidature et créera en juin une association avec le Grand Toulouse, le Conseil général de la Haute-Garonneet la région Midi-Pyrénées. Cette association sera coordonnée par Olivier Poivre d’Arvor, président de Cultures France et fondateur du «Marathon des mots » à Toulouse, qui propose 250 lectures et spectacles en continu du 13 au 17 juin.

La ville rose consacre aujourd’hui 16% de son budget à la culture et s’est dotée d’infrastructures comme le Théâtre national de Toulouse, le Musée d’art contemporain et la grande médiathèque. Elle possède un opéra réputé avec le Théâtre du Capitole, dont le directeur, Nicolas Joël, vient d’être nommé à la tête de l’Opéra de Paris, et un orchestre symphonique reconnu. Elle bénéficie aussi de l’animation de ses 100.000 étudiants. Mais si elle a beaucoup investi dans la culture classique, elle tente de rattraper son retard dans les arts contemporains.

Pour 2013, Olivier Poivre d’Arvor propose de bâtir vingt projets sur le thème des chemins qui racontent Toulouse : l’Aéropostale, l’exil des républicains espagnols en 1939 et son croisement avec l’Occitanie, les chemins de l’histoire avec Champollion et La Pérouse, l’art roman, le canal du Midi, les chemins de la science avec les 11.000 chercheurs de la région,etc. « Levaisseau amiral de la candidature sera la transformation de l’ancienne prison Saint-Michel en lieu de résidence d’artistes, de création et d’exposition », dit Marie Déqué, adjointe au maire, Jean-Luc Moudenc, chargée de la coordination culturelle. La mairie achètera en 2008 cette geôle désaffectée en forme d’étoile et lancera un concours d’architecture pour en faire un « lieu de croisement de l’art et de la science ».

La ville ouvre aussi des friches culturelles : l’association d’art contemporain Mix’Art Myrys est hébergée depuis deux ans, et une nouvelle friche démarrera dans le quartier populaire des Izards en juin. L’école de cirque Le Lido, dont la section professionnelle forme des artistes européens, s’installera dans de nouveaux locaux à la fin de l’année, et le Centre de développement chorégraphique aura un studio de danse et sept logements d’artistes en 2008. « Nous réfléchissons aussi à la création d’une scène de musiques actuelles et d’un lieu d’accueil des expositions internationales », indique Marie Déqué.
LAURENT MARCAILLOU

#63
28-05-2007 20:56
I
invité01
Compte supprimé
I

Merci à tous les forumers de laisser un lien vers les articles et de ne pas les copier-coller. Ai envoyé PM.
Merci  B6

#64
28-05-2007 21:17
Philippe
Tour First
Lieu: Paris
Date d'inscription: 10-06-2006
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Ab ben justement, est-ce que tu pourrais m'expliquer alors ? J'avais posé la question sur le forum provisoire (voir vendredi ou samedi). Je retire mon article ? Le lien n'existe pas, c'est tiré d'un PDF.

#65
06-06-2007 17:07
I
invité01
Compte supprimé
I

Officialisation de la candidature sur le site toulouse.fr
http://www.toulouse.fr/fr-32/actualite- … -2307.html

Site Internet de candidature de la ville de Toulouse :
www.toulouse2013.eu

#66
06-06-2007 23:39
Biopolis
Tour Montparnasse
Lieu: Singapour, Paris, Toulouse
Date d'inscription: 21-05-2006
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Merci invité01 !
J'espère bien que toulouse remportera ce concours ! Les retombées culturelles et économiques ne seront pas de trop après les évennement d'Airbus et de Galileo. Je trouve que depuis cette candidature, la mairie a fait des efforts pour mettre en valeur les musées, mais il en faut d'avantage.
J'attend beaucoup de la réouverture du muséum d'histoire naturelle.

#67
06-06-2007 23:46
I
invité01
Compte supprimé
I

Oui je pense également que Toulouse a toutes ses chances!  Personnellement j'attends beaucoup de la reconversion de la prison Saint Michel en centre international des arts et des sciences.

#68
13-06-2007 17:01
I
invité01
Compte supprimé
I

Hier une émission sur TLT (Télé toulouse) était consacrée à la candidature pour 2013. Le thème concerne une vingtaine à une trentaine de chemins vers l'Europe. La population toulousaine et régionale va être solicitée pour participer à ces projets.

Il a également été question de la création d'ateliers artistiques sur 2 autres lieux dans Toulouse d'en créer un également sur le futur centre d'Art et des sciences de Saint michel. Ils ont aussi abordé la future SMAC mais aussi avec l'emprise de la Grave d'en faire un centre d'Art Moderne accueillant une fondation (qui n'est pas au stade de projet mais d'idée à développer pour créer un chemin des arts entre le centre d'Art moderne des abattoirs, le futur théâtre port viguerie et la galerie photo du château d'eau.) Concernant La Grave ils ont pris l'exemple du Guggenheim à Bilbao. A savoir également que le musée d'Art Moderne de Toulouse est le 2è de France après celui de paris a précisé la maire adjoint.

La maire adjoint chargée de la culture a également aborder la création moderne en architecture et en art visibles qui manquent sur Toulouse. Comme quoi la volonté est là maintenant pour créer un art et une architecture moderne visible sur Toulouse.

La candidature de Toulouse devrait être accompagnée par de nombreuses entreprises nationales et internationales de l'agglo toulousaine et de la région qui seront si Toulouse est retenue dans la dernière étape solicités sous forme de mécénat.

Bref, la candidature de toulouse est un formidable vecteur de réveil culturel qui permettra de donner une lisibilité internationale à Toulouse dans ce domaine.

#69
20-06-2007 10:45
I
invité01
Compte supprimé
I

URBANISME. L'ASSOCIATION TOULOUSE PÔLE POSITION PROPOSE D'Y CRÉER UN MUSÉE GRANDIOSE À L'IMAGE DU GUGGENHEIM DE BILBAO. 

Un projet pour La Grave


http://toulouse.ladepeche.com/aff_art.a … 0706201986

#70
20-06-2007 11:40
Tonio del barrio
Moderador
Lieu: Toulon
Date d'inscription: 17-02-2005
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Interessante proposition ... je ne savais pas que cette association dont je ne connaissais que le site internet était aussi importante, ou en tout cas, aussi reconnue ...


Visitez la partie de forum sur les villes d'Amérique latine :
- Santiago de Chile : http://www.paris-skyscrapers.fr/forum/v … 35&p=2
- Mexico City : http://www.paris-skyscrapers.fr/forum/v … 34&p=2
- Buenos Aires - Quartier Puerto Madero: http://www.paris-skyscrapers.fr/forum/v … p?id=30854

#71
20-06-2007 12:02
Biopolis
Tour Montparnasse
Lieu: Singapour, Paris, Toulouse
Date d'inscription: 21-05-2006
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En effet c'est impressionant ! Je ne m'attendais pas à un tel projet. Si le musée concurence celui de Bilbao, on peut enfin parler d'ambition ! (surtout au niveau architectural !)

#72
20-06-2007 12:06
Tonio del barrio
Moderador
Lieu: Toulon
Date d'inscription: 17-02-2005
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Attention quand même, c'est juste l'idée d'une association qui veut mettre en avant Toulouse au niveau national et international, rien ne nous dit que c'est ce qui sera fait, même si, ce serait royal ... batir je ne sais quel musée moderne au dessus, ou autour de l'Hotel dieu, un peu peu dans l'idée de la pyramide du louvre mélant ancien et futur, non, ce serait géant ... en plus avec vue sur la Garonne ... Un truc aussi innovant que le musée des confluences à Lyon ...


Visitez la partie de forum sur les villes d'Amérique latine :
- Santiago de Chile : http://www.paris-skyscrapers.fr/forum/v … 35&p=2
- Mexico City : http://www.paris-skyscrapers.fr/forum/v … 34&p=2
- Buenos Aires - Quartier Puerto Madero: http://www.paris-skyscrapers.fr/forum/v … p?id=30854

Dernière modification par Tonio del barrio: 20-06-2007 12:07
#73
06-07-2007 17:11
I
invité01
Compte supprimé
I

voici le lien concernant la candidature de Toulouse : http://www.toulouse2013.fr/transversal/index

Un lien de soutien à la candidature et toutes les infos sur cet événement!  E3   B6

#74
06-07-2007 18:43
Romuald
Tour First
Lieu: Toulouse
Date d'inscription: 03-03-2007
Site web
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Inscrit et validé  A6

#75
07-07-2007 04:47
Philippe
Tour First
Lieu: Paris
Date d'inscription: 10-06-2006
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Bonjour,
je viens de lire ceci sur l'article de Wikipedia concernant notre ville :

Par ailleurs, la création d'un second orchestre permanent dédié exclusivement à l'opéra est en projet (l'Orchestre National de l'Opéra de Toulouse). L'orchestre ainsi créé résiderait alors dans un nouvel opéra dont l'édification est à l'étude, ce qui ferait de Toulouse la troisième ville de France à être dotée d'un orchestre d'opéra permanent, aux côtés de Paris et Lyon.

Etiez-vous au courant ??? Auriez-vous plus d'infos ?
Où verriez-vous ce nouvel opéra ?

Quant au projet de T2P (Toulouse Pole Position) dans laquelle participe Mme du Puy Montbrun (une personnalité connue des entreprises locales), il aurait le mérite de rehausser le niveau de Saint-Cyprien et de lui donner enfin un coup de boost. On n'arrête pas de parler avec exagération de ce quartier comme étant le coin "arty" et "bobo", mais regardez y les commerces. Il reste trop peu vitalisé malgré sa situation exceptionnelle et son identité historique. C'est un point faible et encore relativement défavorisé de l'hypercentre.

Dernière modification par Philippe: 07-07-2007 04:49
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