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Le GPRU parisien
Le GPRU, Qu'est-ce que c'est ?
En mars 2002, la Ville de Paris signe un avenant au Contrat de Ville de Paris avec plusieurs partenaires : l'Etat, la Région, la Caisse des Dépôts, le FASILD pour agir sur 11 sites prioritaires. C'est le lancement du "Grand Projet de Renouvellement Urbain".
Ce projet est le nouveau défi de la capitale et a pour but d'améliorer la qualité de vie des quartiers périphériques,
Au programme : travaux, aménagements, développement de l'emploi, actions en faveur de la sécurité et de la propreté, échanges avec les communes voisines… Ce vaste chantier c'est le "Grand Projet de Renouvellement Urbain" de Paris, le "GPRU". Il concerne près de 110 000 habitants et 7 arrondissements.
Un projet pour améliorer la qualité de vie dans les quartiers
Il concerne tous les aspects de la vie quotidienne et porte sur :
le Cadre de vie : actions sur l'habitat, création ou amélioration d'équipements, mise en valeur des espaces publics et des espaces verts, renforcement des transports en commun, amélioration de la sécurité et de la propreté…
des actions de proximité : développement de services destinés aux enfants, aux jeunes et aux personnes en difficulté, soutien aux initiatives associatives…
le développement économique : implantation ou maintien d'activités économiques et commerciales, actions d'insertion, accès à l'emploi...
la solidarité avec les communes voisines : montage de projets communs, développement des échanges.
Un projet pour aujourd'hui, demain et après-demain
Certaines actions sont déjà en cours. Elles concernent souvent le quotidien (propreté, éclairage, actions sociales…). D'autres exigent un travail coordonné entre partenaires, des études techniques et prennent plus de temps : réaménagement de rues, actions en faveur de l'emploi…. D'autres encore nécessitent de très gros travaux : construction d'équipements, couverture du périphérique…. Il s'agit alors de changements à plus long terme.
L'ensemble de ces améliorations vise à modifier peu à peu, mais en profondeur et de façon durable, la vie d'un quartier.
Le projet de renouvellement urbain de chaque quartier doit être élaboré avec la participation des habitants et usagers concernés. Les mairies d'arrondissement organisent des réunions de concertation pour qu'ils puissent s'exprimer.
Les 11 sites du GPRU
Les Olympiades (XIII)
Bédier - Porte d'Ivry - Boutroux (XIII)
Plaisance - Porte de Vanves (XIV)
Porte Pouchet (XVII)
Porte Montmartre - Porte de Clignancourt et
secteur Porte des Poissonniers (XVIII)
Secteur Paris Nord-Est (XVIII)
Cité Michelet (XIX)
Saint Blaise (XX)
Porte de Montreuil - La Tour du Pin (XX)
Porte de Vincennes (XII et XX)
Porte des Lilas (XX)
Quelles actions pour quel quartier ?
Chaque quartier GPRU bénéficiera au cours de l'année 2004 d'un projet global établi avec tous les partenaires et approuvé par le Conseil de Paris. C'est le " projet de territoire ". Il décrit point par point l'ensemble des actions prévues pour relancer le quartier et améliorer la qualité de vie pour ses habitants.
GPRU : Qui fait quoi ?
La Mairie de Paris
Elle est à l'initiative du "Grand Projet de Renouvellement Urbain", qu'elle finance en grande partie. Elle valide les projets et assure le pilotage général et la cohérence des actions sur les sites.
Les Mairies d'arrondissement
Elles élaborent avec les services de la Ville le projet global pour chacun des 11 sites et veillent au bon déroulement de sa mise en oeuvre. Elle gère l'information du public et organise la concertation.
Les partenaires
La Préfecture de Paris, la Région d'île de France, la Caisse des Dépôts et consignations, le Fonds d'Action et de Soutien à l'intégration et à la lutte contre les discriminations apportent des financements et participent aux grandes orientations.
Les techniciens
Des professionnels désignés par la Ville de Paris étudient et coordonnent le projet sur chaque site :
- le Chef de Projet Urbain (Direction de l'Urbanisme de la Ville de Paris) est chargé des opérations concernant le cadre urbain (espace public, équipements, logement),
- le Chef de Projet " Politique de la Ville " intervient dans le domaine social, le développement économique, l'éducation, l'emploi…
- l'Equipe de Développement Local assure une mission de proximité et de dialogue avec les habitants et les associations..
- des spécialistes externes : architectes, paysagistes, sociologues etc… qui apportent un appui au projet.
http://www.paris.fr/fr/urbanisme
http://www.paris.fr/portail/Urbanisme/P … et_id=2469
http://www.mairie20.paris.fr/mairie20/j … age_id=384
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Le quartier Saint-Blaise
- Enclavé -, c'est probablement le qualificatif le plus approprié au quartier Saint-Blaise. Aujourd'hui, Saint-Blaise se caractérise par la forte densité des habitants (16 000 habitants pour moins de 20 ha), 80 % de logements sociaux et une population jeune avec 25 % de moins de 25 ans. Le diagnostic social effectué en 2002 a permis de mettre en lumière des difficultés rencontrées par la population en matière de ressources, d’emploi et de scolarité.
Sur le plan urbanistique, la requalification de la rue Saint-Blaise, l'aménagement de locaux commerciaux et des îlots d'habitations valoriseront le cadre de vie tout en donnant au quartier une identité plus forte. Sur le plan social, le GPRU s'engage à favoriser l'accès à l'emploi, renforcer l'accompagnement des familles et développer l'offre de services publics. Depuis deux ans, la Mission locale auprès des jeunes oriente les jeunes de 16 à 26 ans sur le plan de l’emploi et de la formation professionnelle mais aussi en matière de santé et de logement. La Régie de quartier dont l’association vient d’être créée, a pour mission d’entretenir, d’embellir et de veiller sur le quartier. Elle se traduit par une activité économique qui favorise l’insertion sociale et professionnelle d’habitants en difficulté et l’émergence de nouveaux services. L’ouverture de la plus grande médiathèque de la capitale rue de Bagnolet - 4 000 m2-, prévue pour début 2008 ainsi que la mise en place du premier bus interquartier participeront à la dynamisation du quartier.
Vu par… L'Equipe de Développement Local du quartier Saint-Blaise
Installée depuis deux ans au 14 de la rue Saint-Blaise, l'Equipe de Développement Local -la Ville de Paris compte actuellement douze EDL- a pour mission " d'accompagner l'évolution d'un territoire donné, notamment en soutenant les projets portés par les associations ", précise Nadine Moreau, chargée de mission à la politique de la Ville. Un positionnement qui permet à Nadine Moreau et aux membres de l'équipe de cerner au plus près les besoins des habitants. " Le diagnostic social réalisé sur le quartier nous a aidé à dégager des priorités comme l'accompagnement scolaire des élèves en difficulté, la politique de la Ville a ainsi financé la formation de bénévoles, ou encore la santé des femmes, ce qui nous a amené à organiser une réunion publique qui aura lieu fin novembre ", précise la chargée de mission.
Les jeunes du quartier ne sont pas oubliés et pourront participer, dès octobre, à un chantier d'insertion sous la forme d'un studio d'enregistrement, projet intégré aux objectifs du GPRU, tout comme la future Régie de quartier, qui ouvrira ses portes en janvier 2005.
Le regard d'Antoine Grumbach, architecte urbaniste, auteur de l'Etude de restructuration urbaine du GPRU du quartier Saint-Blaise.
Au cours de votre étude, quels éléments vous ont le plus marqué ?
Même si je connais bien Paris, je ne m'étais pas encore penché sur cette partie du 20e arrondissement. J'ai découvert un quartier enclavé, avec une très forte densité d'habitants et de nombreux immeubles. J'ai cherché à comprendre les raisons de cette situation : dès son origine, le village de Charonne a été plus tourné vers l'extérieur que vers Paris. À l'occasion de plans successifs d'urbanisme, la vallée qui descendait en direction du bois de Vincennes et de Montreuil a été saturée de constructions, jusqu'à son maximum, pour arriver aujourd'hui à une configuration en îlots d'immeubles qui ne sont pas à taille humaine.
Sur quels atouts peut s'appuyer le quartier pour réussir sa transformation ?
Ce quartier présente des avantages, qui, pour l'instant, n'ont pas encore été mis en valeur. Ainsi, l'extrême nord de la rue Saint-Blaise, l'axe principal du quartier, a un cachet très " parisien ", qu'il faut redonner à l'ensemble de cette artère. Aujourd'hui, la rue Saint-Blaise a perdu son identité. Elle pourrait tout à fait être une rue du bout de la France ! C'est pourquoi, nous préconisons un réaménagement avec un traitement de la voirie unitaire et une mise en valeur des façades commerciales. Autre atout, le quartier est très près des boulevards extérieurs. La mise en route du futur tramway à la périphérie Nord de Paris, sera un plus pour les habitants.
Comment le GPRU va-t-il changer la vie des habitants ?
Avec le GPRU, nous misons sur du long terme, même si des transformations concrètes vont intervenir rapidement. Mon expérience d'architecte m'a appris qu'un quartier mal relié au reste de la ville est un quartier qui se dégrade et, qui, finalement, dépérit. Je comprends que les habitants puissent appréhender cette période de travaux et le changement en général, mais une ville qui ne bouge pas est une ville morte.
http://www.mairie20.paris.fr/mairie20/j … age_id=388
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20 minutes, 16/02/2005
Paris au chevet de ses quartiers populaires
Mercredi 16 février 2005
De l’installation de digicodes en bas des immeubles à la démolition-reconstruction de tours devenues hors normes, le « grand projet de renouvellement urbain » (GPRU) de la ville de Paris se concentrera sur onze quartiers bien délimités. Choisis sur des critères sociaux (chômage, niveau de revenus), ils se situent principalement entre le boulevard périphérique et les Maréchaux.[...]
A savoir :
emplois La Ville estime qu’« il y a 900 000 à 1,1 million de m2 constructibles dans ces quartiers, qui pourraient accueillir des activités économiques. Donc selon nos estimations, cela fait 30 000 créations potentielles d’emplois[...] ».
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AFP
23 février, 18h17
Borloo signe une convention de rénovation d'une cité d'Orly
Le ministre de l'Emploi, du Travail et de la Cohésion sociale Jean-Louis Borloo a signé mercredi à Orly une convention prévoyant la rénovation d'ici à cinq ans de la cité des Aviateurs, a constaté un journaliste de l'AFP.
Cette convention prévoit la construction de 1.440 logements, la démolition de 780 autres et la réhabilitation de 1.729.
A son arrivée à la mairie d'Orly, le ministre a été apostrophé par une poignée de manifestants qui dénonçaient les expulsions et les loyers élevés.
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Le Parisien, 24/02/2005
Les pros de la rénovation des cités à la Villette
DÉMOLITIONS, reconstructions, rénovations, désenclavements. A grand renfort de maquettes, de plans et parfois même de vidéos, une trentaine de villes de toute la France réunies à la Cité des sciences de la Villette à Paris (XIX e arrondissement) présentent jusqu'à ce soir leurs grands projets de réhabilitation de quartiers, validés par l'Agence nationale de rénovation urbaine (Anru). Pour sa première année d'existence, la jeune structure en charge du financement des cités du futur s'offre une vitrine en guise de premier bilan.
« Le but de cette rencontre, c'est l'échange. Ce salon s'adresse aux maires déjà investis dans un projet, aux villes qui veulent se porter candidates, aux associations d'élus, aux urbanistes ou aux architectes. Pas moins de 1 200 participants se sont inscrits et il ne nous reste déjà plus de badges ! » sourit Frédéric Ebling, directeur des relations extérieures à l'Anru.[...]
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Le Monde, 24/02/2005
La maison à 100 000 euros souhaitée par M. Borloo suscite le scepticisme
LEMONDE.FR | 24.02.05 | 09h58
Dans le cadre de son plan de réhabilitation des cités, Jean-Louis Borloo prévoit pour les ménages les plus modestes des mesures leur permettant d'acquérir un pavillon pour 100 000 euros "tout compris".
"Nous préparons avec Marc-Philippe Daubresse [ministre délégué au logement] une loi pour faciliter l'accession à la propriété, au travers d'avantages particuliers sur la TVA, le coût du terrain, la simplification des procédures. ..", a déclaré le ministre de la cohésion sociale dans un entretien au Parisien de mercredi 23 février.
"Au-delà, des élus locaux, dont le maire de Montereau, Yves Jego, travaillent sur un produit auquel je crois beaucoup : un projet de maison à 100 000 euros tout compris", précise-t-il. Le ministre ajoute que le Crédit foncier est associé à ce projet et qu'il est encore trop tôt "pour préciser les détails". "Nous en reparlerons dans deux mois", précise-t-il.
L'accession à la propriété est en effet devenue de plus en plus difficile pour les ménages modestes, ainsi que les classes moyennes, avec la flambée des prix de l'immobilier, qui ont grimpé de près de 70 % depuis 1998.
Si l'on suppose que le terrain est mis à disposition par les communes, comme c'est le cas à Montereau (Seine-et-Marne) où aura lieu la première expérience, "cette maison n'est pas forcément donnée", a jugé, mercredi, Christian Louis-Victor, le président de l'Union nationale des constructeurs de maisons individuelles (UNCMI), interrogé par l'AFP. "Si elle fait 70 mètres carrés et qu'on la vend 100 000 euros, je trouve que c'est plutôt cher", a-t-il poursuivi en référence au prix moyen des maisons en France. En 2004, selon les statistiques de l'UNCMI, une maison de 107 mètres carrés était vendue 100 000 euros, hors prix du terrain.[...]
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La loi de rénovation urbaine :
télécharger une synthèse en PDF ici :
http://www.ville.gouv.fr/pdf/lettre-e/2003-08-13.pdf
La loi dans le détail est consultable ici :
http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/Un … LX0300056L
Le dossier de presse sur la rénovation urbaine est téléchargeable en PDF ici :
http://www.ville.gouv.fr/pdf/actualite/ … n-2004.pdf
Enfin, ici, le site de l'ANRU :
http://www.renovation-urbaine.fr/fr/index.php
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Batiactu, 25/02/2005
Premier bilan positif pour l’Agence nationale de rénovation urbaine
Un an après sa création, cette structure, qui se présente comme un guichet unique à destination des collectivités, intervient déjà sur 189 quartiers.
L’ANRU (Agence nationale de rénovation urbaine) : ce sont les élus qui en parlent le mieux. "Pendant 10 ans j’en avais rêvé et Jean-Louis Borloo l’avait fait !" témoignait Yves Jego, le député maire de Montereau-Fault-Yonne, en Seine-et-Marne. "Six mois de discussions au plus haut niveau de l’Etat, une prise en compte de toutes nos demandes, un financement massif, une programmation stricte, une coordination de tous les intervenants et voilà c’était devenu comme par magie simple efficace et sans bavure" expliquait-t-il lors de la visite de Jean-Pierre Raffarin et Jean-Louis Borloo dans un quartier de sa ville en pleine rénovation. "Je ne rencontre plus aucun blocage au niveau des échelons intermédiaires. (...) Je vais faire en cinq ou six ans ce qui m’en aurait demandé vingt-cinq, jadis" a-t-il poursuivit.
Un plébiscite que confirme Jean-Paul Alduy, président de l’ANRU et sénateur des Pyrénées-Orientales : "En matière d’urbanisme, on n’avait jamais été aussi rapide pour modifier les circuits de décision, monter des partenariats et accroître le volume des financement" explique-t-il.[...]
( 25/02/2005 )
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Le Parisien, 10/03/2005
Urbanisme 4 500 HLM seront détruits
DES CITÉS aux immeubles décrépis, aux logements vétustes, victimes de l'insécurité, la pénurie de commerces ou d'équipements publics... D'ici à 2010, une vingtaine de quartiers sensibles de l'Essonne vont changer radicalement de visage. 10 000 logements sociaux seront réhabilités et 4 500 rasés.
Soit autant à reconstruire comme l'impose la loi. Un programme sans précédent, en partie financé par l'Etat à travers l'Agence nationale de rénovation urbaine (Anru). Ce matin, le préfet doit ainsi signer la convention pour la rénovation des Aunettes, à Sainte-Geneviève-des-Bois. Et un an après la création de l'Anru, il a dressé hier un bilan des premiers projets de réhabilitation essonniens. A Evry, Corbeil, Grigny ou Athis-Mons... l'Anru a désigné neuf quartiers comme « prioritaires ». Tous ont déjà fait l'objet d'un projet de rénovation. Trois dossiers ont déjà été acceptés (les Tarterêts à Corbeil-Essonnes, les Aunettes à Sainte-Geneviève-des-Bois, la Prairie de l'Oly à Montgeron). [...]
Stéphanie Auguy
Le Parisien , jeudi 10 mars 2005
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Le Parisien, 14/03/2005
Dernière semaine pour la barre Blériot
UNE CAGE et demie d'escalier. C'est tout ce qu'il reste du Grand-Blériot, la monumentale barre HLM de 196 logements du quartier des Aviateurs à Orly. La semaine prochaine, le dernier fragment sera rasé, après des années d'attente.
C'est la fin de la première phase de l'immense chantier de réhabilitation et de désenclavement du quartier. Les habitants étaient plutôt favorables à cette démolition, mais maintenant qu'elle est presque terminée, il manque quelque chose dans leur environnement. Momo, Karim et Hakim, trois jeunes de la cité, ont des avis partagés. « Ça ne me fait rien du tout » dit l'un. « Ça fait quand même un petit pincement quand on voit tout ça », dit l'autre. « Ça va être plus propre, plus beau, plus calme, prédit Momo. Mais c'est dommage que ça ait pris autant de temps. » Hakim est moins enthousiaste : « Ça va casser toute la cité, et disperser les gens. Chacun sera dans son coin, à Vitry, à Villeneuve. Ça tue la convivialité. »
« Ça fait du bien aux yeux » Eux parlent « du Blériot ».[...]
Le Parisien , lundi 14 mars 2005
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Le Parisien, 21/03/2005
Examen de passage pour la rénovation des quartiers d'
Epinay
C'EST aujourd'hui, à 16 h 30, que le maire, Hervé Chevreau (UDF), présente le volumineux dossier de la rénovation de quatre quartiers d'Epinay, face aux experts de l'Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru). C'est un peu le « grand oral » de l'équipe municipale pour obtenir le feu vert officiel et l'indispensable manne financière de ce « dossier de l'avenir », qui concerne le centre-ville, Orgemont, la Source-les-Presles et Enghien. Au total, l'ambitieux projet de quelque 230 millions d'euros sur lequel ont planché élus, urbanistes et bailleurs sociaux prévoit de démolir près de 750 logements et d'en réhabiliter 1 100.
Le centre-ville devrait ainsi voir disparaître plus de 350 logements, le quartier le Cygne-d'Enghien 320, dont la résidence du 77, avenue d'Enghien qui laissera place à un programme mixte comprenant 57 % de logements sociaux. Au quartier Orgemont, c'est la réhabilitation qui devrait primer puisqu'une trentaine de logements seulement sont concernés par le projet de destruction. Validée il y aura bientôt un an en conseil municipal, la demande de subvention auprès de l'Anru l'a ensuite été par le préfet, qui a officiellement déposé le dossier à l'Anru en mai dernier. Un dossier défendu cet après-midi à partir de 16 h 30 par Hervé Chevreau.[...]
E.S.
Le Parisien , lundi 21 mars 2005
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Le Monde, 29/03/2005
A Clichy-sous-Bois, les errements et les espoirs de la politique de la ville
LE MONDE | 29.03.05 | 14h20 • Mis à jour le 29.03.05 | 14h20
De l'extérieur, le constat est accablant : entrées taggées et saccagées, boîtes aux lettres éventrées, ascenseurs bloqués, un des centres commerciaux pour partie carbonisé et le Formule 1, devenu le refuge d'un hôtel social, récemment abandonné. A 15 kilomètres de Paris mais à une heure trente en transports en commun , les cités du bas et du haut de Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) avec, en prolongement, celle des Bosquets de Montfermeil, concentrent toutes les dérives des ghettos et des zones sensibles.
En lisière de la forêt de Bondy, le lieu, aménagé selon les plans de Bernard Zehrfuss, architecte du CNIT de la Défense, se voulait un cadre idyllique pour l'accession à la propriété des familles populaires et des classes moyennes.
Trente ans plus tard, les tours et les barres qui abritent plus de 23 000 personnes (16 500 sur Clichy et 7 000 à Montfermeil), ne parviennent pas à cacher l'appauvrissement de la population, pour l'essentiel d'origine étrangère. Elles portent surtout les stigmates de l'abandon d'un patrimoine délaissé par des bailleurs, propriétaires défaillants, comme des marchands de sommeil.
UN LIEU DE "RELÉGATION"
Avec 45 % d'immeubles en copropriété, en majorité très dégradés, et avec 30 % de HLM, la cité a sombré progressivement dans la spirale d'un lieu "de relégation pour tous ceux qui sont rejetés par les organismes sociaux, ou qui sert de lieu d'accueil pour les réfugiés politiques et les nouveaux arrivants dès leur descente d'avion de Roissy", comme le définit un fonctionnaire municipal. "Bien sûr qu'on peut y voir la faute de jeunes désoeuvrés.[...]
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Batiactu, 6/05/2005
«Le plus grand plan depuis Haussmann» pour la rénovation des quartiers défavorisés
La première convention régionale pour la rénovation urbaine des quartiers en difficulté a été signée mardi à Lille. D’autres conventions similaires doivent suivre, pour un total de travaux engagés estimé à «25 milliards d’euros sur 8 ans», selon les ministères du Logement et de la Cohésion Sociale.
La région Nord-Pas-de-Calais, l'Etat et l'Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU) ont signé mardi à Lille cette première convention régionale, et s’engagent à mobiliser jusqu'à un milliard d'euros sur la période 2005-2011. Par cette convention-cadre, le conseil régional s'engage à contribuer à hauteur de 250 millions d'euros de subventions, l'Etat, via l'ANRU, s'engageant à apporter 750 millions. [...]
( 05/04/2005 )
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L'Humanité, 8/04/2005
événement
Faut-il sacrifier ces tours ?
Où en est-on dans la politique de renouvellement urbain ? Près de trois ans après l’annonce du plan Borloo pour les quartiers en difficulté, vaste programme annoncé par le très médiatique slogan « 200 000 démolitions, 200 000 reconstructions et 200 000 réhabilitations », l’heure des premiers bilans a sonné. S’il est trop tôt pour juger de la réalité des chiffres annoncés, le plan national de renouvellement urbain courant jusqu’en 2011, il est tout de même possible d’interroger la méthode, notamment à travers l’action de l’Agence nationale de rénovation urbaine (ANRU) créée pour faciliter le financement de ces opérations, et de mettre en relation les premiers résultats avec les objectifs initiaux.
Mis en place en 2003, le plan Borloo vise à requalifier en profondeur ces quartiers où tous les indicateurs sociaux sont au rouge, avec l’objectif d’en faire des quartiers comme les autres. Pour ce faire, l’ANRU mutualise différentes contributions, dont celles de l’État, du 1 % patronal, de la Caisse des dépôts et consignations... Au total, en comptant l’apport des bailleurs sociaux et des subventions offertes par les collectivités locales, « 30 à 40 milliards d’euros devraient être dépensés d’ici 2011 », se félicite fréquemment le ministre du Logement et de la Ville, Marc-Philippe Daubresse.[...]
Le choix de rénover plutôt que de démolir
Trois architectes s’élèvent dans une étude récente contre les destructions systématiques de grands ensembles. Pour eux, ces lieux sont porteurs d’« un potentiel de qualité », qui peut « générer de la valeur ».
Plutôt que de démolir, ils ont choisi d’embellir. À contre-courant des discours prônant la démolition comme solution aux problèmes de ghettoïsation des quartiers, les architectes Jean-Philippe Vassal, Anne Lacaton et Frédéric Druot, auteurs du rapport + PLUS, les grands ensembles de logements, territoires d’exception (1), préconisent avant tout la transformation de l’existant. Dans un contexte de pénurie et de crise du logement, « une politique de la ville tournée vers la démolition, lancée sous l’argument très discutable d’une bonification des conditions de l’habitat, n’est en rien inévitable » et est même impensable, estiment les auteurs.
Pour ces architectes, rompus aux problématiques de logements, et à l’aura internationale, ces tours et barres vilipendées de toute part portent en elles « un potentiel de qualité » qu’il s’agit d’exploiter à bon escient au lieu de le nier. Certes, reconnaissent-ils d’emblée, les grands ensembles sont « en inadéquation parfaite avec le besoin actuel d’habiter ». Doit-on pour autant les raser sans avoir au préalable chercher à en tirer le meilleur parti ? La logique de la table rase, extrêmement virulente dans les opérations actuelles de renouvellement urbain, conduit à remplacer les tours et barres par des immeubles de deux ou trois étages, censés répondre aux attentes des gens et résoudre des problèmes qui sont avant tout sociaux. « En fait, ce sont surtout ceux qui n’habitent pas ces quartiers et les édiles qui ont du mal à accepter la présence des barres, note Jean-Philippe Vassal. C’est curieux, car quand les barres se touchent, en ville, elles disparaissent, elles ne gênent plus. C’est quand elles sont visibles qu’elles posent problème ».
Plutôt que de mettre en avant une forme urbaine nouvelle, basée sur la résidentialisation et des constructions de faible hauteur, les auteurs du rapport entendent valoriser les logements en proposant de leur rendre le « luxe » qui leur fait défaut. Le but est avant tout de « maintenir un lien avec l’existant, (de) le considérer comme un réservoir de valeur. » Au même titre que les espaces industriels et les ateliers urbains, « les grands ensembles sont aujourd’hui les seuls territoires capables de permettre la réalisation de logements d’une très grande générosité dans un cadre économiquement maîtrisé. Ils sont à ce titre des biens patrimoniaux capables de générer de la valeur », argumente Frédéric Druot.[...]
Ludovic Tomas
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20 Minutes, 18/04/2005
A Meaux, une barre HLM des années 1970 foudroyée
Lundi 18 avril 2005
Sept secondes de tremblement, plusieurs « boum » successifs, et la caravelle Champagne, grosse barre HLM de Meaux (Seine-et-Marne), n’est plus qu’un souvenir pour les habitants du quartier Beauval. « Même si tout est calculé, c’est toujours un gros soulagement de constater que cela se passe comme prévu », se félicite Pierre Burguière, PDG de la société CEBTP, chargée de procéder à l’implosion, par « foudroyage intégral » de ce bâtiment des années 1970.
Pour mener à bien ce projet, qui s’inscrit dans le cadre de la réhabilitation de ce grand quartier dit « sensible », les artificiers ont utilisé 267 kg d’explosifs reliés à 1 500 détonateurs, répartis sur trois des dix étages de l’immeuble. Lorsque le signal a été donné, les blocs de la construction se sont affaissés à tour de rôle. Pour éviter qu’un nuage n’envahisse les alentours, deux tuyaux, actionnés par des détonateurs, ont lâché un rideau d’eau destiné à piéger les poussières. Il faudra deux mois pour retirer les 39 000 tonnes de gravats. L’emplacement accueillira notamment par la suite un centre médico-social. J. B.
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AFP
12 mai, 20h17
Dix projets de rénovation urbaine dans les Yvelines
Lors d'une visite à Chanteloup-les-Vignes, Mantes-la-Ville et Mantes-la-Jolie (Yvelines), jeudi, le préfet des Yvelines Bernard Niquet a annoncé "qu'une dizaine de projets" étaient proposés dans le département à l'Agence nationale de rénovation urbaine (ANRU).
Les dossiers de Mantes-la-Jolie, Mantes-la-Ville et Chanteloup-les-Vignes ont déjà été validés par l'ANRU a-t-il précisé, les autres concernent les villes de Trappes, Sartrouville, Les Mureaux, Ecquevilly ainsi que Poissy Carrières-sous-Poissy, la Verrière et Plaisir.
Le coût total de l'ensemble de ces projets devrait dépasser les 1,2 milliard d'euros pour la période 2004-2008, l'ANRU contribuant à hauteur de plus de 420 millions d'euros.
Environ 4.200 logements sociaux feront l'objet d'une démolition compensé par la contruction d'un logement social selon la règle du 1 pour 1.
En plus des démolitions, le préfet a annoncé la réhabilitation de plus de 8.500 logements ainsi que des opérations de résidentialisation concernant 11.000 logements.
Ainsi dans le mantois 1.149 logements sociaux vont être démolis avec reconstruction de 119 dans les quartiers ANRU, 110 dans les communes de Mantes-la-Jolie et Mantes la ville, 555 dans la communauté d'agglomération et 365 dans le département
A Chanteloup-les-Vignes sur 118 démolitions, financées par l'ANRU, 40 logements seront reconstruits sur le site et 78 sur le reste du département.
Pour le préfet des Yvelines "ces projets de rénovation urbaine sont d'abord et avant tout destinés à améliorer la vie des habitants" des quartiers concernés.
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Sur le même sujet :
http://www.batiactu.com/data/13052005/1 … 95038.html
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Le Monde, 3/06/2005
A Pierrefitte, Brassens et Desnos dans les filets de la rénovation urbaine
LE MONDE | 03.06.05 | 14h07 • Mis à jour le 03.06.05 | 14h07
Brassens et Desnos risquent de disparaître. Ces deux ensembles d'immeubles du quartier des Poètes, à Pierrefitte-sur-Seine (Seine-Saint-Denis), font l'objet d'un projet de démolition-reconstruction qui émeut des architectes (Renée Gailhoustet, Anne Lacaton et Jean-Philippe Vassal, Roland Castro...) et des artistes. Ils demandent dans une pétition que les bâtiments soient réhabilités et non détruits. C'est que Brassens et Desnos ne sont pas de ces grands ensembles habituellement visés par les démolisseurs. Construits il y a vingt ans seulement, ces programmes de 420 logements sociaux au total témoignent même d'une démarche architecturale ambitieuse, opposée aux barres et aux tours.
Le cas de Brassens et Desnos est emblématique d'un double échec : celui d'une alternative aux grands ensembles qui n'a pas su enthousiasmer les élus et les habitants. Et celui d'une politique de rénovation urbaine qui privilégie la table rase de manière parfois aveugle.
Desnos est l'oeuvre de Geronimo Padron Lopez, Brassens celle des frères Yves et Luc Euvremer. A l'époque, ceux-ci appartiennent à un groupe informel réuni autour de l'architecte Jean Renaudie et de sa femme Renée Gailhoustet. "Nous étions guidés par notre opposition à l'architecture brutaliste et rationnelle des barres et des tours, se souvient Yves Euvremer. Nous avions une idée plus organique de l'art de construire." Cette architecture porte sa part d'utopie et d'expérimentation : "Notre idée maîtresse, c'était de donner aux gens des lieux pour communiquer. Nous avons créé des espaces indéterminés, pour générer des comportements inattendus, de nouvelles manières d'habiter."[...]
Grégoire Allix
Article paru dans l'édition du 04.06.05
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http://www.paris.fr/fr/Urbanisme/Grands … et_LI1.pdf
un article interessant sur le GPRU de la porte Pouchet
20 minutes, 11/10/2005
35 millions pour le logement social
Mardi 11 octobre 2005
Le préfet d’Ile-de-France, Bertrand Landrieu, a indiqué hier que le comité de gestion du fonds d’aménagement urbain était installé. Celui-ci est chargé de la répartition des sommes collectées auprès des communes de plus de 1 500 habitants ne respectant pas la loi SRU (solidarité et renouvellement urbains), qui leur impose 20 % de logements sociaux. « A la fin de l’année, le fonds disposera de 35 millions d’euros », assure la préfecture. La première enveloppe sera destinée aux villes « les plus dynamiques en matière de construction de logements. »
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Un point sur les GPRU, extrait du compte rendu de mandat du maire de Paris pour 2005 (http://www.paris.fr/portail/viewmultime … t-id=13484)
(voir aussi les autres projets sur https://www.pss-archi.eu/forum/viewtopic … amp;page=2)
Le Grand Projet de Renouvellement Urbain
Il permet de mener des actions d'envergure dans des quartiers trop longtemps abandonnés, pour améliorer substantiellement la qualité de vie des habitants.
Bédier/Porte d'Ivry (13e) :
après l'approbation du projet de territoire, le programme d'aménagement est en cours de finalisation, avec l'objectif de donner plus de mixité à ce quartier en y créant des immeubles tertiaires et des activités économiques, des commerces ainsi que de nouveaux logements. Un aménageur sera choisi pour une création de ZAC début 2006. Un bâtiment de logements est d'ores et déjà en cours de construction par l'OPAC rue Claude Régaud pour un achèvement prévu en 2007. Cet immeuble est destiné notamment à reloger les habitants de la tour « T2 », située au bord du boulevard périphérique et dont la démolition a été décidée.
Olympiades (13e) :
Le projet de territoire sera soumis au Conseil de Paris avant la fin de l'année. Un concours d'idée organisé par les propriétaires, avec l'assistance de la Ville, a permis de choisir les projets pour restructurer les accès à la dalle. Les premiers travaux sur l'accès Tolbiac, prévus pour 2006, seront financés à 80 % par la Ville. Conformément aux engagements pris, la Ville poursuit son aide financière pour l'entretien des espaces communs ouverts au public : pour 2005, cette aide s'est élevée à 673 500 ., auxquels s'ajoute l'enlèvement des graffitis par les services municipaux. En outre, les études sur le stadium ont commencé : elles doivent aboutir à une mise en sécurité pour une réouverture du site au public, ainsi qu'à la réalisation de l'équipement sportif d'ici fin 2007 et à la rénovation de l'accès depuis l'avenue d'Ivry. Concernant la Villa d'Este, l'étude urbaine déjà réalisée doit être approfondie pour permettre de redéfinir le statut des espaces ouverts à la circulation et d'en améliorer l'aspect et le fonctionnement.
Porte de Vanves (14e) :
Le projet de quartier, qui inclut un centre social, une halte garderie et des locaux d'activités, va pouvoir être mis en oeuvre. Parallèlement, les travaux préparatoires à la couverture du périphérique débutent en septembre. La Municipalité attend de l'Etat le respect de ses engagements financiers au titre du contrat de plan.
(à suivre...)
Suite :
Porte Pouchet (17e) :
Une réunion publique de concertation a eu lieu en juin 2005 et la ZAC devrait être créée avant la fin de l'année. Le projet prévoit la démolition d'une tour et du tiers d'une barre d'habitation, la rénovation d'une autre tour, la construction préalable de nouveaux immeubles d'habitation protégés des nuisances, le déplacement des services municipaux pour créer un vaste espace public en lien avec Saint-Ouen et Clichy et la construction d'immeubles d'activités et tertiaires. La première tranche de la restructuration du mail Bréchet débutera dès le second semestre 2006 pour s'achever en avril 2007. Le concours pour la « métamorphose » de la tour Bois le Prêtre a déjà été lancé par l'OPAC.
Porte Montmartre / porte de Clignancourt (18e) :
L'étude urbaine réalisée sur l'îlot Binet a permis de valider la démolition de la tour de la Porte Montmartre après construction d'un nombre au moins équivalent de logement sociaux dans le quartier. L' opération d'aménagement inclut une crèche, la modernisation de l'équipement Binet et une école maternelle. Un programme de locaux d'activités et de logements libres sera également réalisé pour apporter de la mixité au quartier. La concertation se poursuivra après une réunion publique organisée en juin. Un aménageur sera choisi d'ici la fin 2005 pour engager la mise en oeuvre de l'opération. Deux autres études urbaines ont été lancées sur les portes de Clignancourt et des Poissonniers (18e) pour définir, en concertation avec les habitants, le devenir des tours de l'OPAC, ainsi que le développement économique et urbain à prévoir à moyen terme, en s'appuyant notamment sur les grandes emprises du Ministère de la Défense, de la RATP et de la SNCF.
Paris Nord Est (18e - 19e) :
La ZAC Claude Bernard - canal Saint Denis - quai de la Charente a été créée en mai 2005 et la SEMAVIP a été désignée comme aménageur de ce nouveau quartier mixte qui accueillera environ 260 logements, une école élémentaire de 12 classes, une crèche de 60 berceaux, un établissement privé pour personnes âgées dépendantes de 100 lits, un pôle de loisirs de 8 000 m2, 40 000 m2 de bureaux (environ 2 000 emplois) et 10 000 m2 de locaux d'activités (300 emplois). Les études et la concertation se poursuivent en relation avec Plaine 28 Commune, Saint-Denis, Aubervilliers et Pantin, avec notamment la volonté d'étendre le tramway des Maréchaux jusqu'à la porte de la Chapelle et de créer une gare RER Eole sur le site Evangile pour constituer un pôle de transport, essentiel pour la vie quotidienne des futurs habitants et des personnes qui travailleront dans ce secteur.
... et fin :
Cité Michelet (19e) :
La mise en oeuvre du programme est confrontée à la découverte d'une pollution liée à l'occupation du site par une usine à gaz qui n'a pas été totalement déséquipée. L'étude détaillée des risques sera achevée à la fin de l'année 2005. La Ville de Paris a obtenu gain de cause auprès du Tribunal Administratif qui a enjoint la Préfecture de Police à engager les procédures prévues par la loi vis-à-vis de l'ancien exploitant (GDF).
Porte des Lilas (19e/20e) :
Les travaux de couverture du périphérique ont commencé, leur achèvement est prévu fin 2006. Un concours de paysagiste est lancé pour l'aménagement de la couverture. Les chantiers de construction d'une résidence étudiante et d'un établissement pour personnes âgées sont en voie d'achèvement. Des bureaux et des commerces seront également construits de part et d'autre de la Porte des Lilas.
Saint-Blaise (20e) :
Le projet de territoire a été approuvé. En préalable à toute opération d'aménagement sur l'îlot « Cardeurs - Vitruve », se pose la question du devenir d'une barre de logement des Logements Familiaux (démolition ou réhabilitation), pour laquelle une enquête sociale a été lancée. Le réaménagement du mail Saint-Blaise sera réalisé en 2006.
Porte de Montreuil (20e) :
Une exposition et une réunion publiques seront organisées cet automne pour présenter au public les différents projets issus des marchés de définition.
Porte de Vincennes(12e/20e) :
Un architecte coordinateur devrait être choisi d'ici la fin de l'année pour mettre au point le projet d'aménagement. Un maître d'oeuvre a également été choisi pour le réaménagement de l'avenue de la porte de Vincennes qui sera réalisé entre le second semestre 2006 et le premier semestre 2007.
Merci Thierry, très intéressant...
Bonne nouvelle que de mêler du tertaire à Bédier dans le 13... Mais très mauvaise nouvelle que les travaux sur Tolbiac aux Olympiades : travaux sur le boulevard de l'Hopital (Austerlitz), sur Vincent Auriol (Mobilien), sur Tolbiac (GPRU Olympiades), sur Masséna (Tramway)... Pour un peu, une voie sera momentanément supprimée sur le périphérique intérieur vers Quai d'Ivry/Porte d'Italie lors de la démolition de T2...
Comment aller de l'ouest à l'est sur la Rive Gauche, désormais ?... C'est vraiment une coordination de m***! Les habitants du sud de Paris travaillant banlieue Est devront-ils passer désormais par Barbès ou par Lille pour pouvoir aller gagner leur croûte ?...
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20 minutes, 16/11/2005
Chirac sermonne les maires sur les quotas de HLM
Mercredi 16 novembre 2005
La crise du logement s’invite dans le débat sur les banlieues. Lundi soir, Jacques Chirac a exhorté les communes soumises à la loi SRU (solidarité et renouvellement urbains) à « respecter le quota de 20 % de logements sociaux ». Votée en 1998, cette loi concerne les villes de plus de 3 500 habitants – 1 500 habitants en Ile-de-France – situées dans des agglomérations de 50 000 habitants.
Sept ans après, quel bilan tirer de la loi SRU ? En France, environ 700 communes ne la respectaient toujours pas au 1er janvier 2005. Les municipalités concernées sont autorisées à étaler la création de HLM sur plusieurs années, tout en respectant des objectifs triennaux. Mais 154 d’entre elles n’avaient lancé aucun programme en 2004, selon un rapport que le ministère du Logement ne souhaite pas divulguer. « Plusieurs de ces villes rencontrent des problèmes de zones inondables ou de foncier. Ce ne sont pas forcément des “mauvais élèves” », nuance-t-on au cabinet de Jean-Louis Borloo. « Hormis Eric Raoult (maire UMP du Raincy), on ne connaît pas d’élus complètement opposés au logement social », affirme un représentant des bailleurs sociaux. Jean-Pierre Fourcade, maire UMP de Boulogne-Billancourt (92), ville qui ne parvient pas aux 20 %, mais dépasse les objectifs de création fixés par la loi, estime qu’il est « normal » de sanctionner les élus réticents. Mais demande à ce qu’on laisse aux maires une plus grande latitude « dans l’affectation de ces logements ».[...]
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