Toulouse - Discussion générale

dans la dépêche : http://www.ladepeche.fr/article/2007/09 … assol.html

450 logements
Depuis, on a lancé la démolition des maisonnettes (140) assimilées à des baraques et la ville a créé une ZAC publique ouverte à des promoteurs privés. Environ 450 logements vont y être construits, dont 60 % de logement social. En location et en accession. Individuels et collectifs (jusqu'à R + 3). « Gagner la bataille du logement à Toulouse n'est possible qu'en jouant la diversité », rappelait le maire en posant la première pierre d'une tranche de 27 logements individuels.

...et j'ai encore lu un riverain de lalande qui se plaint de R+4 sur le forum de la mairie, sous prétexte que son quartier devienne sans âme comme borderouge  .

Juste pour tordre le coup à une idée reçue.
Dans certains commentaires, je n'arrête pas de voir çà et là que Toulouse a une faible densité de population et que par exemple maintenant celà nécessite plus de tramway et pas de 3è ligne de métro.
Certes la commune entière avec 118.3km² et 450 000 habitants a dans son ensemble territorial à peu près 3 800 habitants au km².
Oui mais çà c'est une moyenne!

Exemples de densités sur 2 quartiers (les châlets dans l'hypercentre avec 14 170hab/km² et la Reynerie au Mirail dans l'ouest de Toulouse avec 9 450hab/km²), tiré de l'agenda21 de Toulouse.


Quand on prend l'hypercentre-ville (grosso modo entre Garonne et canal du midi ou le code postal 31 000), on a une population d'environ 70 000 habitants pour 6km², celà fait donc une moyenne de 11 500 habitants au km².

Pour le centre rive gauche, entre Garonne et Périph Ouest, pour 9km² on a une population actuellement d'environ 75 000 habitants, soit une densité de 8 300hab/km².

Pour le nord, entre canal du midi et limites communales, on a 24km² pour 80 000 habitants, soit 3 300hab/km².

Pour l'est entre canal du midi et limites communales, environ 80 000 habitants pour 22km², soit 3 600hab/km².

Au sud entre Allées Jules guesdes et limites communales, environ 80 000 habitants pour 24km² soit 4 000 hab/km².

Et pour l'ouest, entre périph et limites communales, pour environ 34km², environ 65 000 habitants, soit 1 900 hab/km².

Donc, plus on s'éloigne du centre et moins la densité est importante pour tourner aux franges de la communes à environ 1000 à 2000 hab/km² comme les communes de banlieue voisines. Mention particulière à l'ouest de Toulouse ou on a une densité de 1 900hab/km² avec à l'intérieur de cet ensemble, la Reynerie avec 9 450hab/km² (imaginez le peu de densité sorti du Mirail), mais bon c'est là qu'on a les plus grands espaces verts avec La Ramée et les plus grandes zones industrielles à St Martin (aéronautique), Basso-Cambo I, II et III, zone thibault, Route d'Espagne...) ce qui explique sûrement celà.

@ urbatoulousain31

Très juste l'analyse, ce sont les zones non encore urbanisées qui plombent la moyenne .
Il existait même des zones agricoles dans l'ancien POS de Toulouse, vignes municipales à Candie!
Ajoutez l'emprise des pistes d'aviation et leurs zones de nuisances, Montaudran (Air France), Francazal (BA101), St Martin du Touch (aéroport Blagnac).

Si l'on regarde la démographie en 1968 (383 000 habitants) le taux d'occupation des logements des quartiers urbanisés de la commune avait marqué un pic pour ensuite décroître, fuite des familles vers des zones pavillonnaires en périphérie, le centre d'agglomération baissant à un taux d'occupation très bas avec des logements occupés par des  étudiants, retraités, veufs, célibataires ...
La tendance a été inversée, ce qui explique avec la construction de nouveau logements, le sursaut démographique de la commune de Toulouse .

La construction d'une 3eme ligne de métro desservant un grand nombre de quartiers traditionnels permettrait de densifier ou re densifier, avec afflux de familles en évitant la thrombose des artères de ces quartiers .

Dans les années 1970, la décroissance démographique avait été provoqué par l'asphyxie de la circulation intra muros (création dans l'urgence des auto-ponts et mini-tunnels), la délocalisation des familles dans des lotissements de la banlieue ouest avait desserré l'étau de sur activité qui étouffait le centre ...

Le métro est le meilleurs outil pour l’urbanisation de la commune de Toulouse, pour atteindre les limites de la 1ere couronne …
Le Tramway c’est la cerise sur le gâteau, un complément, un outil pour sécuriser le réseau .

La densification du centre de l'agglomération facilité par un  outil performant comme le métro (excellent rapport entre investissement et nombre de personnes transportées) pourrait éviter à avoir à surinvestir dans les infrastructures périphériques si l’étalement urbain n’est pas maîtrisé .

A propos de densification regardez la vue satellite de Toulouse sur YahooMaps qui doit dater de 2000...c'est impressionant le nombre de résidences construites entre 2000 et aujourd'hui surtout sur le secteur entre l'avenue de Fronton et la route de Launaguet au nord du périph.

Cette étude est très intéressante, car elle conforte ce que je pensais sur la densité toulousaine.
Quand on est dans le centre ou dans les faubourgs, on voit bien que la densité de population par rapport aux batis est équivalente à bien des grandes villes françaises! C'est au delà vers la banlieue qu'il n'y a presque pas de densité dans des zones industrielles, des espaces verts ou des ZAD qui seront transformées en ZAC d'ici moins de 10 ans et c'est à partir de là que le foncier constructible libre sera quasi absent.
Disons qu'avec le PLU actuel, ce sont les espaces situés entre les faubourgs et la banlieue que les secteurs seront densifiés le long des grands axes (on le voit bien le long des routes de Launaguet, de Fronton par exemple avec des immeubles R+3 à R+5 là ou n'existaient que des zones maraichères auparavant).

Si on enlève toutes les zones peu denses et qu'on prend en compte uniquement les zones de construction que je qualifierai de plus "urbaines", je pense que la densité de population des espaces batis doit tourner aux environs de 6 à 7 000 hab/km² pour Toulouse intramuros.

Le Bois vous rend visite

Jusqu’au 18 décembre 2007, des conférences sur les «logements collectifs et performances énergétiques du bois» sont organisées dans toute la France par la Fédération Suédoise des Industries Forestières et le Comité National pour le Développement du Bois (CNDB), avec le soutien de France Bois Forêt. Programme.

Besançon, Dijon, Nancy, Colmar, Saint-Brieuc, Nantes, Niort, Bordeaux, Toulouse, Périgueux, Lille, Châlons-en-Champagne et Orléans. Ces villes accueilleront les différentes conférences programmées jusqu’au 18 décembre sur le thème des «Logements collectifs et performances énergétiques du bois»...

La suite sur
http://www.batiactu.com/data/05102007/0 … 72743.html

Selon plusieurs éléments en cours, il semblerait que les édiles toulousains aient pris conscience d'une cohésion entre développements urbains et transports :

Avec Julien Klène, architecte invité par 7 Notre quartier.
Soupetard. Bd des Crêtes: aménagement en débat

Le 4 octobre, l'association 7 notre quartier a organisé un débat permettant à Julien Klène, architecte DPLG et urbaniste, d'exposer son projet d'aménagement du boulevard des Crêtes. Un boulevard, crée en 1974, époque du « tout-voiture », qui aujourd'hui semble séparer le quartier et la ville. Le projet articule la refonte des voies de circulation, les abords du boulevard, son franchissement et l'aménagement des points extrêmes.

Julien Klène propose un décaissement des voies existantes pour l'instauration d'un site propre de transport en commun, une voie unique de circulation pour les autos, le tout arboré et encadré d'une piste cyclable et de deux promenades piétonnières. Les abords réaménagés, comme pour le cimetière de Salonique, faciliteraient les déplacements piétonniers offrant une perspective sur la plaine. La traversée s'effectuerait par trois passerelles, également utilisables par les personnes handicapées.

Le carrefour de La Gloire serait une zone 30 km/h avec la réouverture d'une rue et l'instauration d'un secteur de commerces et de petites habitations. Le parking du métro de Jolimont serait agrandi par création d'étages et une dalle piétonnière, vrai belvédère, le recouvrirait. Celui de l'avenue Yves Brunaud serait libéré pour accueillir une salle des fêtes. Déclinée en pente douce depuis le métro une zone piétonne déboucherait, via la salle des fêtes, sur la place Blouin.

Le débat a été concret et technique sur les réaménagements des abords et les modifications du carrefour de La Gloire. Les propositions sur Jolimont sont apparues réalistes et originales. La discussion s'est ensuite élargie sur le lien futur avec le site du CEAT et les transports à Toulouse.

http://www.ladepeche.fr/article/2007/10 … niser.html

Le président de Tisséo, Jean-Luc Moudenc, propose la création de « contrats d'axe » sur l'agglomération.
Urbanisme. « Pas de transports en commun sans urbaniser »

Une proposition de Tisséo qui consiste à dire : dès qu'il y a quelque part un projet de transport en commun, la collectivité qui en bénéficie doit s'engager à élaborer un projet d'urbanisme cohérent avec le projet de transport en commun.

[...] la collectivité qui a la compétence des transports, en l'occurrence Tisséo, n'a pas celle de l'urbanisme.

Commencée lundi, la 28e rencontre nationale des agences d'urbanisme s'achève ce soir au centre de congrès Pierre-Baudis par un discours de clôture de Jean-Luc Moudenc. Pour le président de Tisséo, on ne peut dissocier aujourd'hui les transports en commun des projets d'urbanisme. La création de « contrats d'axe » est l'une des recommandations du livre blanc de Tisséo.

Qu'est-ce qu'un contrat d'axe ?

Une proposition de Tisséo qui consiste à dire : dès qu'il y a quelque part un projet de transport en commun, la collectivité qui en bénéficie doit s'engager à élaborer un projet d'urbanisme cohérent avec le projet de transport en commun. Il ne sert à rien de développer un projet de transport s'il n'y a pas de population autour. Née à Toulouse, cette proposition a été déposée au Grenelle de l'environnement. J'espère qu'elle sera retenue et qu'elle deviendra une loi ou un règlement.

Quel est le mode de transport le plus adapté selon le niveau de la population ?

Là où la population est la plus dense, c'est le métro ; moins dense, c'est le tramway ; un bus en site propre est adapté à une densité moyenne, un bus classique à une faible densité. Enfin, un transport à la demande peut répondre à un habitat dispersé. Il n'est plus question d'urbaniser une zone dans une desserte de transports en commun. A Toulouse, il y a quinze ans, quand on a décidé de placer une station de métro à Borderouge, la zone était un vaste champ. Mais une ZAC était en projet… Depuis, c'est devenu systématique. Comme La Cartoucherie par exemple : l'arrivée du tramway, sur la ligne E, se fera en même temps que les premiers habitants. De même au bout de la ligne, pour la ZAC Andromède.
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des photos recentes du casino et du Palais de justice? (ou me suis-je trompé de theart??)

Ce week-end marquiho !
On a pas tous du temps libre en semaine (avant je faisais beaucoup de sessions c'était les vacs :D).
Je ferai surement quelques photos vers les minimes (j'ai remarqué pas mal de démolition récentes), marengo, le palais de justice, le mur végétal du muséum (si accessible) et ce que je peux... le casino c'est un peu loin (je fais mes déplacements à pied).Sinon j'ai remarqué qu'on a une superbe vue depuis la BU de la fac de médecine !

Et le topic aproprié c'est "chantier" ou bien "marengo".

ok! merci rock!!

rock in your mind a écrit:

Sinon j'ai remarqué qu'on a une superbe vue depuis la BU de la fac de médecine !

Ca me fait penser que je n'ai toujours pas publié les photos que j'ai fait depuis le toit de Rangueil 

Je suis content, j'ai appris un petit quelque chose au maire adjoint en charge de la coordination des travaux 

Ca doit paraître con, mais ca me fait plaisir 

J'étais complètement passé au travers du blog du Maire Mr Moudenc
A la fin, on apprend au moins qu'il ne ferme pas la porte à une 3ème ligne de métro.     
Je ne pense pas qu'il parle de densité puis associer densité à métro pour dire qu'il n'y aura jamais de ligne de métro 

Négocier la construction de la ville

Les 8, 9 et 10 octobre 2007, Toulouse accueille la 28e rencontre nationale des agences d’urbanisme. Pendant ces trois jours, près d’un millier de personnes, élus, urbanistes, sociologues, architectes, universitaires, promoteurs et bailleurs sociaux qui participent à la fabrication de la ville, partout en France, échangeront leurs points de vue autour du thème : « la ville négociée ».

J’ai souhaité que cette rencontre ait lieu à Toulouse car nous expérimentons ici, dans l’agglomération et l’aire urbaine toulousaines, de nouvelles façons de construire la ville qui permettent de concilier au mieux intérêts collectifs et intérêts individuels.

Aujourd’hui, à Toulouse, il n’est plus question pour les décisionnaires politiques ou économiques de mettre les habitants devant le fait accompli. Lorsqu’ils n’émanent pas directement de la volonté des citoyens qui, au sein des Commissions Consultatives de Quartier, et des Mairie de Quartier, élaborent en commun des projets dans le cadre de la démocratie de proximité, les projets collectifs font l’objet de discussions et d’échanges.

C’est la négociation avec les riverains, les utilisateurs et l’ensemble des acteurs concernés qui permet de faire évoluer les projets jusqu’à leur maturité et leur équilibre. Cette conviction tient lieu de méthode de travail à Toulouse.

Ainsi, j’ai demandé que le Plan Local d’Urbanisme (PLU) de Toulouse, entré en application en février 2006, soit élaboré en concertation. L’écriture de la règle d’urbanisme a été précédée d’un colloque. Tout au long de son élaboration, un comité restreint constitué des représentants des créateurs et utilisateurs de la ville a fait valoir ses compétences et ses exigences. Aujourd’hui, ce comité de travail vit toujours. Il a pour rôle d’accompagner l’évolution du PLU.

Un autre exemple est constitué par l’Agenda 21. Là aussi, j’ai souhaité que la concertation soit la plus large possible. L’adoption de l’Agenda 21 par le Conseil Municipal a été précédée d’un colloque auquel l’ensemble des Toulousains était invité à participer. De ce colloque sont ressorties 700 propositions, dont 200 sont déjà en cours de réalisation.

J’ai également grand espoir que la concertation la plus large permettra de faire émerger une solution pertinente pour le grand contournement de Toulouse. Je suis satisfait de constater que, sorti des enceintes politiques des collectivités territoriales, le débat se déroule dans une sérénité de bon aloi.

Nécessaire avec le public utilisateur des équipements, la négociation est également de mise entre les différents acteurs de la construction du bien public.

Par exemple, le Grand Toulouse a signé avec les promoteurs immobiliers une Charte de la Mixité. Les signataires de ce texte, acteurs privés de la construction immobilière, s’engagent à inclure dans leurs programmes une part de logements sociaux. C’est nouveau et c’est à Toulouse que cette démarche, qui demande au privé de construire du logement social, a été inventée.

Les collectivités toulousaines se montrent aussi particulièrement innovantes pour instaurer un lien étroit entre urbanisme et transport. Le « contrat d’axe » que nous avons imaginé associe de façon règlementaire le projet urbain et le mode de transport pour desservir les quartiers concernés. Alors qu’il est nécessaire d’éviter l’étalement urbain, l’efficacité du mode de transport, est proportionnelle à la densité de l’habitat. Pour une densité programmée très forte, une ligne de métro peut être construite, alors qu’en cas de densité faible, la desserte se fait par des bus.

La ville ne se construit plus seulement pour ses habitants et utilisateurs, elle se construit désormais avec l’ensemble de ses acteurs.

Jean-Luc Moudenc, le mardi 09 octobre 2007 à 09:25

Oui, justement, une nouveauté concernant la construction future de Toulouse, ce sera les contrats d'axe  http://www.auat-toulouse.org/IMG/pdf/Gu … _light.pdf  ou il sera question de construire Toulouse en relation avec les transports en commun. Densifier la ville le plus possible proche des lignes de métro (600m autour des stations), également proche des lignes de tramway (500m autour des stations).
D'ailleurs l'urbanisation densifiée de Borderouge Nord mais également de la ZAC Cartoucherie, de la ZAC Ponts Jumeaux et la volonté de créer Aérospace Campus sont en relation avec les lignes de TCSP

Ci-joint extrait de ce contrat d'axe les densités dans Toulouse à l'hectare

A vrai dire effectivement quand on regarde le tracé de la ligne G, de par les densités traversées et le futur Aérospace Campus qui génèrera également de la densité supplémentaire en emplois + la ZAC Montaudran, une ligne de métro entre dans cette densité voulue pour la création d'une ligne de métro plutôt que le tramway.
On voit bien que la ligne E traverse des zones moins denses que le tracé de la ligne G.
Peut être, de par ces contrats d'axe indexant densité de population et d'emplois avec transports en commun, dirigeons nous vers des réflexions pour une 3ème ligne de métro? A suivre, peut être avec les programmes 2008.

De toute façon que ce soit le candidat de droite, de gauche de dessus ou de dessous ... ils ne peuvent qu'être confortés par les résultats très positifs des 2 premières lignes.

Maintenant, faudra convaincre les sceptiques que l'investissement supplémentaire sera indispensable.
J'ai toujours en tête les 2 mêmes idées, cette ligne a un très fort potentiel, qui sera encore plus important de part le maillage qu'on va commencer à avoir.

Mais voilà, les investissements précédents à rembourser, les prolongements à réaliser, passage de 2 à 4 rames sur les lignes existantes ... faudra jongler avec tout ca.
En tout cas, le débats d'idées ne s'annonce pas stérile 

C'est effectivement une grande question car malgré les investissements lourds en matière de métro, la ville a maintenu le cap de la dette 0.
Le pari sera t-il de continuer dans ce sens, oubien d'accepter de s'endetter à nouveau pour soulager la forte croissance actuelle et future sans l'handicaper.
Certains vont biensûr prôner le tout tramway en contre poids de ce qui vont vouloir une 3ème ligne de métro et des tramways uniquement en périphérie par rapport aux densités population/emplois (ce qui me semble entre dans la droite ligne des contrats d'axe). Mais bon, ce débat tramway/métro ne date pas d'aujourd'hui, il a toujours été  depuis les années 80.

N'oublions pas en outre que la dette zéro ne vaut que pour la ville de Toulouse. Le grand toulouse et le SMTC connaissent des situations d'endettement plus importantes, logiques au vu de leurs compétences mais qui peuvent s'avérer handicapantes pour les prochains investissements, je rejoins tout à fait Romuald à ce sujet

Future ZAC MARCAISSONNE-MALEPERE : Définition d'espaces constructibles le long des axes structurants : 15,50m de façades le long de la route de Revel et de 18,50 à 23,50m de façades le long de la route de Labège.
6 hectares vont être ouverts à l'urbanisation pour la constituion d'un projet clinique.

Le futur quartier sera situé au sud-est du territoire communal en dehors du périph Est jouxtant les communes de St Orens et Labège.
Ce sera un éco quartier dense avec 169 habitants/hectare (contre 38 pour la moyenne de Toulouse), constitué d'immeubles d'habitation allant jusqu'à R+5 et d'immeubles de bureaux faisant écran entre la voie ferrée Toulouse-Narbonne et le reste du quartier.

L'emprise Malepère est en rouge et celel de marcaissone est en bleu. La totalité devrait compter environ 3 000 logements.




plan d'épannelage : R+5 le plus foncé au R+1 le plus clair.


Un quartier dense et mixte…
    Le quartier Malepère aura une densité relativement élevée par comparaison à la moyenne toulousaine (169 hab./Ha. contre 38 hab./ha en moyenne dans l’ensemble de la ville). Il proposera tous les commerces et activités nécessaires aux habitants. Cette densité associée à la présence de nombreuses activités permettra aux habitants de recourir le moins possible à leur véhicule personnel.

Isolé des nuisances acoustiques…
    Les hauteurs du bâti le long des routes de Revel et de Labège ainsi que la localisation de bureaux  en bordure de la voie ferrée permettront de limiter les impacts des nuisances sur le quartier. Par ailleurs une modélisation acoustique sera effectuée et permettra de prendre les dispositions adéquates afin de garantir aux riverains le maximum de confort acoustique depuis leurs logements

C'est avec ces dernières ZAC, avec la ZAC Garonne, la ZAC Paleficat au nord-Est et celle-ci au sud-Est en dehors du périph que l'on voit les dernières grandes assiettes foncières disponibles qui vont achever l'extension spatiale de Toulouse au sein même de son espace communal.
Ensuite, se vont être des requalifications de quartiers, des reconstructions sur zones délaissées qui vont permettre à la ville de continuer à se développer dans ses propres limites administratives. C'est sûrement à partir de là que la densification avec plus de hauteur prendra tout son sens.

Franchement, le plan masse me laisse dubitatif ... On parlait dans un autre sujet de scénariser la ville. Ca me semble manquer un peu. J'ai l'impression d'une régularité dans les décompositions d'ilôts (ilôts rectangulaires avec petits immeubles discontinus sur rue et espace creux au centre) qui vire au répétitif et finit par lasser, j'oserais même dire par écoeurer. Mais c'est une première impression à chaud et sur la base de ce seul dessin.

En tout cas, il y a 3 ilots qui ont chacun une place centrale. Surement des centres de quartiers avec des commerces pour qu'il y ait une vie de quartier.

.... un plan de masse rose ne peut pas etre complètement mauvais   
on voit pas grand chose, mais ç'est assez intriguant. on dirait qu'il ya des grand mails/espaces verts entre le bati existant et les partie neuves

LA DEPECHE

Le conseil municipal doit valider aujourd'hui la cession de l'ex-usine hydroélectrique du Ramier pour y faire un restaurant

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L'île du Ramier est-elle en passe de devenir l'île aux loisirs de Toulouse ? Avec le Stadium, la piscine municipale et Toulouse-Plage l'été, après l'ouverture du théâtre casino il y a quelques jours et le départ annoncé par le candidat Jean-Luc Moudenc du Parc des Expos sous d'autres cieux, le Ramier pourrait voir l'ex-usine hydroélectrique rénovée et transformée en un restaurant, emblématique de la nouvelle vocation loisirs attribuée à ce vaste espace central et insulaire de la Ville rose. Un espace qui doit d'ailleurs devenir un des poumons verts de l'agglomération, selon Philippe Douste-Blazy, président du Grand Toulouse, lors du dernier conseil de communauté.

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Les parcelles, en bord de Garonne et du jardin public du Ramier, d'une superficie de 1 615 m2, sont proposées au prix de 74 000 € hors taxes (prix fixé par les Domaines, c'est-à-dire l'État).

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La mairie s'est, elle, engagée à effectuer 240 000 € de travaux (hors taxes) : un aménagement de voirie et un parking ainsi que l'amenée des réseaux d'eau potable et la viabilisation du site.

Des conditions critiquées par le groupe PS. « Le prix demandé est dérisoire, surtout si l'on y ajoute les frais engagés par la municipalité pour financer une entreprise privée, s'insurge Jean-Jacques Mirassou, si ce bâtiment est obsolète en terme d'activité, sa qualité architecturale est indéniable et nous souhaiterions plutôt le dédier à un établissement public (gymnase, salle polyvalente…) ».

René Bouscatel, adjoint à l'urbanisme, défendra la délibération.

Après l'installation du Casino-théâtre, les aménagements en espaces verts et la volonté de construire un nouveau parc des expos plus grand en périphérie, celà va dans le sens de libérer l'île du Ramier de toutes autre activité que ludique, de loisirs et sportives.

Pour ceux que ça intéresse, vous devriez aller sur le site : http://www.ladepeche.fr/article/2007/10 … agues.html
L'article est intéressant. J'aimerais connaitre votre avis sur le projet et surtout sur les critiques de l'opposition PS. L'idée du PS serait de transformer le bâtiment en gymnase ou salle polyvalente par exemple (il y a même une photo dans l'article, pour se faire une idée).

Qu'en pensez-vous ?