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Sécheresse: Nelly Olin autorise la construction du barrage de Charlas
La ministre de l'Ecologie et de l'Aménagement du territoire Nelly Olin a annoncé lundi le feu vert du gouvernement pour la construction du barrage de Charlas dans le sud de la Haute-Garonne, à l'issue d'une réunion du Comité de Bassin de l'Agence Adour-Garonne.
Le projet qui prévoit la construction d'une digue de 50m de haut, s'étendant sur 625 hectares, sur les territoires de 5 communes, a été l'objet d'un débat public en 2003 sur l'intérêt scientifique, écologique et économique de l'entreprise dont le coût était estimé à 256 millions d'euros.
Pour justifier la décision de construire le barrage, Nelly Olin a rappelé que le niveau actuel de la Garonne était "celui qu'il devrait être au mois de septembre" et a tenu à rappeler l'inquiétant niveau de sécheresse que connait la France avec 31 départements classés depuis quelques jours en situation "préoccupante" ou "délicate".
"Tout est fait pour que personne ne manque d'eau potable en France", a-t-elle ajouté.
LA GARONNE, CE JUILLET 2006
LA GARONNE AU NIVEAU NORMALE
La ministre de l’Ecologie, Nelly Olin, invitée à assister lundi à une réunion du comité de bassin de l’agence Adour-Garonne à Toulouse, a donné le feu vert du gouvernement au projet de barrage de Charlas (Haute-Garonne). « L’Etat promet des briques », titre La Dépêche du Midi, qui indique -au conditionnel- que la participation nationale atteindrait 125 millions d’euros. Le plan de financement reste à boucler, souligne le quotidien régional, qui cite le président du syndicat mixte d’étude et d’aménagement de la Garonne (SMEAG), Jean Cambon : « selon le plan de financement prévu, l’Agence de Bassin contribuerait à hauteur de 50 %, les Collectivités à 25 % et l’État à 25 %. ». Le journal toulousain ajoute que le projet attendait le feu vert du gouvernement depuis 1983. « 23 ans, émaillés d’interminables polémiques entre les partisans et les opposants à cette réalisation et ponctués par un grand débat public en 2003 ».
La Dépêche du Midi est l’unique quotidien à relayer l’information ce mardi. Le Monde se contente de publier sur son site une dépêche de l’AFP : pour justifier la décision de construire le barrage, Nelly Olin a rappelé que le niveau actuel de la Garonne était "celui qu’il devrait être au mois de septembre" et a tenu à rappeler l’inquiétant niveau de sécheresse que connait la France avec 31 départements classés depuis quelques jours en situation "préoccupante" ou "délicate", retient l’agence. Le site du Nouvel Observateur publie pour sa part une dépêche de l’agence AP sur les commentaires de la ministre à propos de la sécheresse, « inquiétante » mais « maîtrisée jusqu’à présent ». AP ne signale l’autorisation ministérielle qu’en conclusion, ajoutant également la réaction des Amis de la Terre, dénonçant un barrage « disproportionné et inutile ».
Mission agrobiosciences. Revue de presse. 4 juillet 2006.
UN BON SITE :
http://images.google.fr/imgres?imgurl=h … D%26sa%3DN
Genèse : quelques repères chronologiques pour un projet.
1983 - La CACG (Compagnie d'Aménagement des Coteaux de Gascogne) communique un " avant-projet " aux communes concernées.-Création du comité de défense contre le projet.
1992 - Le ministère de l'environnement lance un programme d'étude devant définir les risques environnementaux liés à la construction de la retenue. C'est la CACG qui se voit confier cette mission.
1996 - Rendu d'un avis très réservé du Conseil scientifique chargé par le comité de Bassin de vérifier la légitimité de la construction du barrage de Charlas. Malgré cela, le comité de bassin donne partiellement son accord. Le préfet de région transmet le dossier aux ministères concernés.
1997 - Saisie de la CNDP (Commission nationale du Débat Public voir site dans les liens) par l'association " France Nature Environnement ".
2001 -29 mars : les ministres consultés se sont déclarés favorables à l'organisation d'un débat. Le dossier d'ensemble tardant à venir, la CNDP fait remarquer au maître d'ouvrage qu'un dossier peut, et même doit, se compléter au cours du débat public.
2003 - Le débat public se déroule dans les 4 derniers mois de cette année 2003, dirigé par une commission particulière de sept spécialistes en hydrologie, agriculture, aménagement d'ouvrages et présidée par Arnaud Mandement, ancien maire de Castres, sous la forme de réunions multiples dans la région et avec une réunion de conclusion, le 19 décembre à Toulouse.
2006 : La ministre de l'Ecologie et de l'Aménagement du territoire Nelly Olin a annoncé lundi le feu vert du gouvernement pour la construction du barrage de Charlas dans le sud de la Haute-Garonne
Présentation technique du projet :
Deux digues (en terre) de 60 mètres de haut sur 1,3 km de long serait construite à 150 mètres du village de Saman, elle retiendrait 110 millions de mètres cubes s'étendant sur 625 hectares (5 communes concernées : Charlas, Saman, Sarremezan, Cardeilhac et Saint Lary Boujean).
L'eau serait prise dans la Garonne en aval d'Ausson (voir schéma ci-dessous) et transportée, par gravité, dans un adducteur de 18 kilomètres, (2.5o m de diamètre) pour amener l'eau au réservoir où elle serait stockée pendant l'hiver. Le débit de transport est au maximum de 10.5 m3/s .
L'été, par un "distributeur" de 32 km de long et de 1 à 3 m de diamètre l'eau serait distribuée pour les deux tiers de cette réserve, c'est-à-dire 73 millions de m³, vers la Garonne. Le tiers restant, c'est-à-dire 37 millions de m³, est affecté à la Gascogne. Le transfert vers la Garonne se fait à un débit de 15 m3/s via la Nère puis la Louge (8m3) et le canal de Saint-Martory (7m3), celui vers la Gascogne par un débit de 14 m3/s ( vers Save, Gimone, Arrats, Gers, Osse Baïse, voir la carte).
Les objectifs :
Le système d'irrigation dit du système Neste crée sous Napoléon III, alimente les 17 rivières du Gers (14 m3/s) avec en complément une série de retenues artificielles (125 millions de m3) dont seulement une partie a un rôle collectif structurant pour les rivières. Il a connu pendant la sécheresse de 2003 des difficultés qui ont amené la préfecture de Haute-Garonne a restreindre l'usage de l'irrigation. Le barrage de Charlas a donc dans ses fonctions une part réservée à l'alimentation des rivières de Gascogne entre Louge et Gers. Elle représenterait environ un tiers des 110 Mm3 de la retenue. Les rivières qui en bénéficieraient concernent six départements : le Gers, la Gironde, la Haute-Garonne, les Hautes-Pyrénées , le Lot-et-Garonne, le Tarn-et-Garonne .
Pour les deux tiers restants (soit 73 Mm3), il s'agirait d'un soutien des étiages de la Garonne à l'amont de Toulouse jusqu’à l’estuaire . Du 1er juillet au 31 octobre 1998, le prélèvement d’eau dans la Garonne et dans sa nappe d’accompagnement pour le traitement et la distribution d’eau potable a été estimé à 57 Mm3.
Ajoutons un soutien de l'agriculture l'été (Maïs à irriguer) . On peut donner comme exemple le Lot-et-Garonne qui en 2001 a consommé 112 millions de m3, dont les deux-tiers pour l'agriculture ou le Gers qui est un producteur important de maïs (25% des surfaces, soit 100.000 hectares qui y sont consacrés). L'Uminate (Union Midi-Pyrénées Nature et Environnement) estime que les prélèvements agricoles sont de l'ordre de 400 millions de mètres cubes en période d'irrigation sur l'ensemble du fleuve.
Cela permet aussi de "sécuriser" les canaux de la Neste (qui alimente les rivières gasconnes), de Saint-Martory et du canal latéral à la Garonne tout en réduisant leurs prélèvements sur la ressource naturelle – la Garonne et la Neste- en été.
Les concepteurs et promoteurs du barrage SMEAG et CACG (voir plus bas les acteurs) insistent sur le partage des eaux ainsi réalisé pour rééquilibrer les déficits hydrauliques.
Coût
Le projet de barrage doit représenter 256 millions d’euros (hors taxes) de travaux, selon la dernière estimation du Syndicat d’économie mixte d’étude et d’aménagement de la Garonne. La digue est évalué à 83 millions d'euros, 60 millions pour l'adducteur qui amènerait l'eau de la Garonne jusqu'au réservoir, 70 millions pour le distributeur qui va rediriger l'eau vers le fleuve et ses affluents gascons .
Ce coût semble poser quelques problèmes : lors d'une session consacrée à la sécheresse, Martin Malvy, le président du conseil régional, a rappelé que le projet de Charlas allait frôler les 300 millions d'euros et que l'Etat, qui doit en financer la moitié, « ne le pourra pas puisque son budget sur les infrastructures hydrauliques ne représente que quinze millions d'euros. Il faut être réaliste ».
Les Acteurs :
Ce projet est conjointement mené par le SMEAG (Syndicat Mixte pour l'Aménagement de la Garonne) dont la présidente est Evelyne-Jean Baylet (Parti Radical de Gauche) et la CACG (Compagnie d'Aménagement des Coteaux de Gascogne) qui est une SAR (Société d'Aménagemant Régional : statut privé mais contrôle de l'Etat).
Le SMEAG associe les régions Midi-Pyrénées et Aquitaine et les départements riverains du fleuve. Il a pour mission de favoriser l'aménagement de la Garonne dans tous les domaines. La CACG est chargée de l'étude de faisabilité du barrage de Charlas, elle dirigera la construction et assurera l'entretien de l'ouvrage.
L'Agence de l'Eau Adour-Garonne : établissement public à caractère administratif, perçoit les redevances sur l'eau et répartit les aides financières en fonction des priorités (elle devrait financer le chantier à hauteur de 50 %) définies par le pouvoir politique qui est le Comité de Bassin Adour Garonne véritable "parlement de l'eau" . Représentant les décideurs et les utilisateurs de l'eau, il débat sur les objectifs et les actions à engager et vote en conséquence les redevances nécessaires.
Jean François-Poncet est président du comité de bassin Adour-Garonne, sénateur (Union pour la Majorité Présidentielle) et président du conseil général du département du Lot-et-Garonne.
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Les oppositions :
Le Comité de Défense Contre le Barrage de Charlas : créé en Octobre 1983, il regroupe des habitants des 5 communes concernées par le projet.Le président de ce comité ,Rémy Martin, a déclaré lors d'une réunion du CNPE :
« Nous ne sommes plus seuls, précise-t-il, nous sommes soutenus par la totalité des associations de protection de l'environnement, la Confédération paysanne, ATAC, les pêcheurs et les chasseurs, ainsi que par de nombreux élus et scientifiques. La sécheresse de l'été 2003 a démontré, pour le bassin Adour-Garonne, la responsabilité de la monoculture du maïs irrigué sur l'étiage des rivières : plus la sécheresse est prononcée et plus le maïs irrigué consomme de l'eau."
Il a mené plusieurs actions afin d'empêcher le commencement des travaux et saisit par le biais de " France Nature Environnement " la CNDP d'une demande d'un débat public.
Les opposants en plus des arguments concernant l'impact local (exploitations agricoles condamnées, circulation entravée, tourisme impossible)
- refusent le modèle agricole "productiviste" des champs de maïs gersois : . "Un hectare de maïs équivaut à une alimentation en eau de 650 personnes".
- Ils préconise de réduire de 25 000 à 30 000 ha la surface de maïs irriguée dans la région. et critiquent la "monoculture" de cette plante gourmande en eau dans tout le Sud-Ouest.
Notons que dans le monde agricole, le clivage est marqué entre la FNSEA, qui se prononce majoritairement en faveur de Charlas. Prenons par eemple le syndicat "Coordination rurale" qui veut lancer, une pétition régionale pour la création de la réserve d'eau de Charlas : « Nous prenons fait et cause pour ce projet, » ...« Il y a abondance, et il faut savoir capter l'abondance, comme il faut savoir stocker l'eau en cas de pénurie. On ne s'assure pas contre les incendies quand les flammes ont gagné la maison. » (extrait de la Dépêche du Midi du 08/09/2003)
En revanche, la Confédération paysanne, s'y oppose.
Les opposants contestent
- l'utilité de la dilution de la pollution et prônent au contraire sa diminution
- soulignent le coût important de l'ouvrage
- craignent des conséquences écologiques pour les rivières :
- les débits pris à la Garonne (ponction de 10 m3/s au niveau de Montréjeau entre le mois d'octobre et celui de juin vont faire passer le débit naturel du fleuve de 62 m3/s à 35 m3/s) n'aient tout comme les lâchages
- inversement sur La Louge et la Nère les débits pourront atteindre des pointes de 20 m3/s (au lieu de 3 à 5) lorsque le barrage sera vidé.
- ils rappellent que la région est une zone sismique et que la digue dominerait le village de Saman.
Le recours aux experts et au débat :
Un conseil scientifique, composé d'une vingtaine de chercheurs (Science, Economie) d'ingénieurs (EDF, GREF) et de personnalités d'assemblées administratives (Agence de l'eau, conseil supérieur de la pêche) a été sollicité par le comité de bassin Adour-Garonne pour avis.
Extraits(Avril 1996) de l'avis :
1. On ne dispose pas à l'issue de l'étude globale d'environnement d'une vision suffisamment précise des ressources en eau superficielle.
2. La valeur retenue de débit de salubrité de la Garonne à Toulouse n'est démontrée ni au plan écologique, ni au plan économique.
3. Il apparaît qu'on ne doit pas s'attendre à une élévation spectaculaire de la demande agricole en eau au cours des prochaines années.
4. La supériorité de Charlas par rapport à d'autres solutions n'est pas démontrée.
5. Trop d'incertitudes demeurent pour être assuré que le réservoir de Charlas n'aurait pas d'effet trop grave sur les écosystèmes aquatiques et riverains tant de la Nère et de la Louge que de la Garonne.
Une étude réalisée par Nicolas Delreilh (DEA d'écologie à l'université Paul Sabatier de Toulouse) souligne les risques écologiques des barrages :
- modification de la qualité des eaux notamment une augmentation du pH, un réchauffement important et une accumulation de matières en suspension (matière organique, fertilisants, phosphate en particulier).
-modification des paysages surtout qu'en été la retenue sera asséchée (impact sur le tourisme défavorable).
- modification des écosystèmes : la végétation des eaux stagnantes tend à remplacer celle des eaux courantes tout de nouvelles espèces de poissons se développent aux dépens d'autres (la truite par exemple).
La discussion dans le cadre de la CNDP (Commission Nationale du Débat Public ) doit se faire par une dizaine de réunions publiques du 8 septembre 2003 jusqu'au 19 décembre , organisées des Pyrénées à la Gironde.
Quelques prises de position :
Une présentation par le journal "Le Monde" (4.09.03)
Article du journal l'Humanité : 4 décembre 1998
Le projet de réservoir de Charlas, au sud de la Haute-Garonne, a occupé l'essentiel de la discussion. L'enquête d'utilité publique autour de cette réserve d'eau d'un volume de 110 millions de mètres cubes doit débuter au printemps 1999. La ministre de l'Environnement a déjà fait connaître son opposition au projet. Pour François Escudé, vice-président du SMEAG, la réalisation est "vitale et stratégique pour l'aménagement du territoire des régions Midi-Pyrénées et Aquitaine et des six départements que traverse le fleuve". Les opposants au réservoir de Charlas ont exprimé les raisons pour lesquelles ils refusent un tel projet. Rémy Martin, président du comité antibarrage, s'est inquiété des conséquences pour l'environnement et l'activité rurale de toute une partie du Comminges. Maurice Salles, conseiller régional communiste du Gers, a rappelé la portée de cette initiative, "avancer dans le débat public le plus large" au moment où se discute le contrat de plan Etat-région. Favorable avec les élus PCF de la région au réservoir de Charlas, il a expliqué le sens d'un tel choix : "Elaborer une politique de gestion économe de l'eau pour répondre aux besoins en eau potable de qualité pour la population, pour l'industrie et l'agriculture." Sur ce dernier point, "la question n'est pas de développer les surfaces irrigables, mais de mettre en sécurité ce qui existe déjà".
ALAIN RAYNAL
Les écologistes comme Les verts de Midi-Pyrénées ou les amis de la Terre sont opposés au projet et prônent, dans le cadre d'une politique nouvelle de l'eau : "l'arrêt de la politique du tout-barrage et l'abandon des barrages-réservoirs en chantier ou en projet, tels ceux d'Eslourenties (entre Tarbes et Pau), de Charlas (près de Saint-Gaudens), du Gers, etc. ; ".
Compléments :
L'irrigation (source : chambre d'agriculture)
Avec 270 000 hectares irrigués, soit 12 % de sa SAU, Midi-Pyrénées se place au deuxième rang des régions françaises. Le Gers vient en tête des départements suivi par le Tarn-et-Garonne, la Haute-Garonne et les Hautes-Pyrénées.
Le maïs est la culture la plus irriguée en Midi-Pyrénées. Il couvre au total une surface de 213 000 ha (1999) , superficie stable depuis 1990 mais comme le taux d'irrigation augmente (80% du maïs grain est irrigué) ce sont 30 000 hectares qui ont été irrigués en plus depuis 1990.
Le développement des superficies en soja,( Midi-Pyrénées la première région française pour cette production) contribue aussi au développement des surfaces irriguées (+25 000 hectares) en raison d 'un taux d 'irrigation élevé (60%) pour cette culture.
14 900 exploitations pratiquent l'irrigation. Ce sont les grandes exploitations orientées vers la filière «céréales, oléagineux et protéagineux » qui avec 150 000 hectares irrigués pratiquent le plus cette technique.En revanche, les exploitations fruitières irriguent sur seulement 15 000 hectares, avec des unités de petite dimension (entre 5 ha et 50 ha). Source : Agreste Midi-Pyrénées - Etudes n° 1 - décembre 2001
Les réseaux collectifs irriguent 26 % des superficies irriguées par les exploitations ne tirant profit que d 'une seule source d 'eau (2/3 du total) les retenues collinaires suivent avec 21 % suivis par le puisement dans un cours d 'eau (12 %) et les forages (9 %).
Visitez la partie de forum sur les villes d'Amérique latine :
- Santiago de Chile : http://www.paris-skyscrapers.fr/forum/v … 35&p=2
- Mexico City : http://www.paris-skyscrapers.fr/forum/v … 34&p=2
- Buenos Aires - Quartier Puerto Madero: http://www.paris-skyscrapers.fr/forum/v … p?id=30854
ZUT, J'AI OUBLIE LES POINS D'INTERROGATIONS AU TITRE :
LE BARRAGE DE CHARLAS : LA REPONSE A LA SECHERESSE DE LA GARONNE ??
SI UN DES RESPONSABLE DU SITE PEUT MODIFIER MON TITRE, CE SERAIT COOL, VU QUE CA CHANGE TOUT ...
Visitez la partie de forum sur les villes d'Amérique latine :
- Santiago de Chile : http://www.paris-skyscrapers.fr/forum/v … 35&p=2
- Mexico City : http://www.paris-skyscrapers.fr/forum/v … 34&p=2
- Buenos Aires - Quartier Puerto Madero: http://www.paris-skyscrapers.fr/forum/v … p?id=30854
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oups..chaque année au mois de Juillet la garonne atteint des niveaux aussi bas?
Ben, oui malheureusement!
Et c'est le cas actuellement!!!!
Espérons que le nouveau barrage de Charlas sera efficace!
La Depeche du Midi 30/10/07
http://www.ladepeche.fr/article/2007/10 … rface.html
Le préfet Jean-François Carenco juge le projet intéressant pour alimenter la Garonne.
Environnement. Le barrage de Charlas refait surface
Extraits : Résolu à doter Midi-Pyrénées de réserves d'eau de nature à mettre la région à l'abri d'épisodes de rupture, Jean-François Carenco a jugé, ce lundi, le projet du barrage de Charlas intéressant.
« Quels que soient les aléas climatiques, il appartient aux services de l'État et aux élus de Midi-Pyrénées de garantir la continuité de l'approvisionnement en eau potable, en eau d'irrigation, et de rechercher également des solutions de soutien d'étiage économes », a précisé Jean-François Carenco, en soulignant le caractère onéreux des opérations de lâcher « d'eau électrique » consentis par EDF en période de sécheresse.
À partir du mois de juillet, elle serait restituée au fleuve en fonction de son débit et/ou transférée vers les rivières gasconnes pour l'irrigation.
Outre le barrage (400 m), il sera nécessaire de déplacer une ligne THT et de construire 40 km de galeries souterraines de 2 m de diamètre, ce qui explique le coût estimé entre 260 et 300 m€.
.../Le préfet qui paraît avoir une préférence pour Charlas considère toutefois que le débat n'est pas encore clos. « Le 12 novembre prochain, le conseil général qui travaille sur d'autres pistes présentera ses contre-propositions à Charlas. À charge pour nous, alors, de retenir le meilleur projet, puis de passer très vite à l'action, car la solution que nous aurons retenue ne sera pas opérationnelle avant huit ans »/...
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"projet intéressant pour alimenter la Garonne", soutenir l'étiage de la Garonne parait indispensable, mais construire un projet complexe "usine à Gaz" avec alimentation des rivières Gasconnes ce qui favorisera encore plus les pompages pour irrigation du maïs parait contraire aux critères du développement durable.
Les cours d'eau descendus du plateau de Lannemezan transformés en canaux d'irrigation, une artificialisation que les écologistes rejettent .
Les pompages agricoles sont excessifs, toutes les nappes phréatiques superficielles sont véritablement siphonnées...
Le ou les barrages d'étiage de la Garonne ne seront utiles et opérationnels que si les pompages agricoles sont limités, modérés avec des plantations en adéquation avec le réchauffement climatique, surface de plantation du Maïs plafonnées au profit de cultures de substitutions comme le Tournesol ...
Quels sont les propositions alternatives du CG31, un Barrage de Charlas plus modeste, une succession de retenues d'eau sur la Garonne entre Pont du Roy et St Gaudens, si vous avez des informations ?
La Depeche du Midi 13/11/2007
http://www.ladepeche.fr/article/2007/11 … arlas.html
Conseil général. Une expertise rendue publique sur la faisabilité de cette retenue d'eau de 110 millions de m3.
Une large majorité contre le barrage de Charlas
Extraits : Le territoire d'implantation du réservoir - 600 hectares de terres agricoles noyés - est classée en zone de sismicité d'aléa 1a.
[...] pour marquer les esprits cite « les 3 milliards de francs lourds » nécessaires à cet investissement… alors que l'État s'est désengagé financièrement au profit de l'agence de bassin Adour-Garonne « qui alors ne pourra plus aider les communes à construire leur station d'épuration » renchérit Pierre Izard, utilisant tous les arguments jusqu'à citer un courrier de Jean-Luc Moudenc s'opposant à engager le moindre centime du Grand Toulouse sur ce projet..
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http://www.ladepeche.fr/article/2006/07 … iques.html
http://www.ladepeche.fr/article/2006/07 … debat.html
http://www.ladepeche.fr/article/2006/10 … arlas.html
http://www.ladepeche.fr/article/2006/10 … nstre.html
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