[France-Espagne] Traversée centrale des Pyrénées

Carte ancienne tiré du site

http://www.actival.org/-Les-Traces-.html

Autre hypothèse tirée d'une contribution sur le débat public LGV Bordeaux Toulouse   

EuroSud Enews N°19

Editorial

La prochaine étape concernant les communications transfrontalières entre l'Espagne et la France se situera au niveau des Gouvernements des deux pays, à l'occasion du prochain sommet franco-espagnol de Paris le 10 janvier prochain. Par ailleurs, la Communauté de Travail des Pyrénées a réaffirmé lors du XXVème Conseil Plénier qui s'est tenu fin septembre à Bilbao son appui dans ce dossier.

Lors de cette rencontre, les Présidents d'Aragon et d'Aquitaine ont demandé aux ministres espagnol et français la réouverture en 2012 de la ligne ferroviaire de Canfranc, considérée comme une première étape de la création d'une traversée ferroviaire centrale. D'autre part, le nouveau président de la CTP, M. George Frêche, a clairement  évoqué les communications aux travers des Pyrénées et notamment la connexion Toulouse-Saragosse par les Pyrénées aragonaises.

Enfin, les bonnes nouvelles arrivent également de l'Europe avec la décision du Parlement Européen de donner la priorité aux communications trans-européennes dans les aires disposant de zones logistiques.

 

Infrastructures Pyrénéennes
           
            Traversée  ferroviaire par les Pyrénées Centrales

Les dernières actions pour réaliser la traversée centrale pyrénéenne sont centrées sur la recherche d'un soutien plus important des pouvoirs exécutifs espagnol et français.
Après la déclaration de Monsieur Sarkozy lors de sa venue à Madrid en mai (lire la @news n°18), la réunion entre le président espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, et le premier ministre français, François Fillon, à Madrid fin juillet confirme une volonté nouvelle. Les deux responsables ont fixé comme une des priorités pour les deux gouvernements la perméabilisation des Pyrénées à travers une connexion ferroviaire. (lire)

De même, la rencontre officielle prévue entre le président aragonais, Marcelino Iglesias, et Rodriguez Zapatero, se centrera aussi sur le secteur des communications. Dans les deux réunions, les derniers accords conclus récemment seront étudiés, non pas entre la France et l'Espagne, mais entre les territoires frontaliers des deux côtés de la cordillère pyrénéenne. Ainsi, le XXVème Conseil plénier de la Communauté de Travail des Pyrénées, réuni les 20 et 21 septembre avec la devise "25 ans de création des espaces de rencontre", a abordé le sujet des communications comme une des nécessités urgentes. Ainsi l’a exprimé le président de la région française de Languedoc-Roussillon, George Frêche, qui assume la présidence de l'organisme interrégional pour les deux prochaines années. En ce sens, il s'est engagé à promouvoir différentes infrastructures tout au long de l'axe pyrénéen, y compris la connexion entre Toulouse et Saragosse, qui rassemble la réouverture du Canfranc et la Traversée Centrale des Pyrénées. (lire)

D'autre part, le projet de la traversée centrale des Pyrénées a reçu un nouveau soutien au mois de septembre, cette fois-ci du Parlement Européen. L'organisme international a montré sa volonté de résoudre urgemment les problèmes de transport de marchandises et voyageurs tant dans les Alpes que dans les Pyrénées centrales en approuvant un rapport de l'eurodéputée socialiste Ines Ayala (lire le rapport, lire l'article du Diaro del AltoAragon). Le document précise la création de passages adéquats dans les deux massifs et propose de donner priorité aux réseaux trans-européens qui se trouvent dans la zone des projets logistiques. De cette manière, l'objectif de construire un tunnel de basse altitude par les Pyrénées centrales aura l’avantage de la proximité de la Plate-forme Logistique de Saragosse (Pla-Za) et des plates-formes complémentaires de Huesca et de Teruel. Il en est de même côté français avec les plateformes de Bordeaux et Toulouse.

Lors de sa rencontre au ministère des transports, le 25 septembre, Jean-Louis Chauzy, président du Conseil Economique et Social Régional de Midi-Pyrénées, mais également de l’association Eurosud Transport, a fait moisson de bonnes nouvelles concernant la Traversée des Pyrénées. Les principales informations recueillies lors de cet entretien révèlent que le calendrier des études franco-espagnoles démarrées en 2006 a été respecté. Les études seront en effet remises aux états au plus tard en mars 2008. Elles avaient été confiées à un groupement composé des sociétés Nestear (F), Epypsa (E), Kessel und Partner (D).
La finalité de ces études est de définir des corridors pour la réalisation d’un tunnel de base sous les Pyrénées ainsi que les points de connexion de l’ouvrage avec les réseaux ferroviaires français et espagnol.
Ces premières études seront poursuivies jusqu’aux environs de 2012, date à laquelle l’État français envisage l’organisation du débat public sur le projet, selon la procédure habituellement suivie pour les grands projets d’infrastructures de transport. (lire l'article de La Dépêche du Midi et la brève du Periodico de Aragon)
Cette nouvelle a suscité de nombreuses réactions en Aragon (lire l'article).

Enfin, le 3 octobre 2007, Jean-Louis Chauzy, président du CESR Midi-Pyrénées et d’Eurosud Transport a participé à une réunion du Forum franco-espagnol de la société civile qui s’est déroulée à Paris au Quai d’Orsay sous la présidence de Henri Proglio, président de Véolia. Cette rencontre avait pour objectif de préparer le prochain sommet franco-espagnol de décembre. Jean-Louis Chauzy a fait une intervention remarquée et très applaudie sur la gravité des problèmes liés aux communications transpyrénéennes. Il a insisté sur la nécessité d’honorer les promesses faites à l’Espagne sur ce sujet et en particulier concernant la nouvelle traversée ferroviaire par les Pyrénées centrales. L’ambassadeur de France à Madrid a tenu à féliciter personnellement Jean-Louis Chauzy pour cette intervention.



Autres liaisons ferroviaires


Ligne de Canfranc.

Le Conseil Régional d'Aquitaine a obtenu de Réseau Ferré de France la réalisation d'une première étape dans la démarche de réouverture de la ligne Pau - Canfranc : en 2010, la section Oloron - Bedous sera réouverte au trafic Ter Aquitaine et fret.

La Région a obtenu de l'Etat l'inscription de la régénération des infrastructures ferroviaires de la section Pau - Oloron dans le Contrat de Projet Etat-Région 2007-2013 pour 35 millions d'euros.
A cette occasion, elle a demandé à Réseau Ferré de France de prévoir des travaux équivalents au-delà d'Oloron sur 25km. Ceux-ci permettront de prolonger le service Ter Aquitaine jusqu'à Bedous et de desservir, pour le fret, l'usine Toyal.

Ces travaux d'un montant de 30 millions d'Euros seront entièrement financés par le Conseil Régional, démontrant ainsi sa détermination constante dans ce dossier.
D'autre part, Dans le cadre du Conseil plénier de la CTP, un important pas pour la réouverture de la ligne du Canfranc s’est conclu quand les présidents d’Aragon et d'Aquitaine ont signé une lettre destinée à la ministre espagnole de l’Equipement, Magdalena Álvarez, et son homologue français, Jean-Louis Borloo, pour solliciter la création urgente d'une commission intergouvernementale pour promouvoir une connexion ferroviaire entre Bordeaux et Saragosse. (lire)

La ligne - qui serait baptisée "Goya" vu le lien du peintre avec les deux villes - passerait par Pau, Canfranc et Huesca, et est conçue principalement pour le transport de marchandises mais aussi de passagers à destination des gares de ski dans le versant espagnol.
Les travaux de remise en état des tunnels et des ouvrages d'art, la réfection de la voie pour permettre le passage des trains lourds, l'installation de la signalisation et la refonte complète de l'installation électrique en 25 000 volts est estimé entre 275 et 450 millions d'euros.

Bati actu
http://www.batiactu.com/data/21112007/2 … 63509.html

L’Europe donne la priorité aux projets ferroviaires et transfrontaliers (diaporama)

La Commission européenne a présenté ses propositions pour le financement des projets de Réseau transeuropéen de transport (RET-T) pour la période 2007-2013. Près de 75% des 5,1 milliards d’euros de ce budget seront alloués aux axes ferroviaires. Présentation des principaux projets.

Les propositions de financement pluriannuel des projets de Réseau transeuropéen de transport (RET-T) présentées par la Commission européenne font la part belle au transport ferroviaire et au développement durable. Ces décisions «sont une réponse au défi majeur que représentent les politiques de transport et du RTE. Elles seront sources de forte valeur ajoutée pour l’Union européenne et amélioreront la viabilité au regard de l’environnement du transport en Europe» explique Jacques Barrot, vice-président de la Commission chargé des transports/...

Les 30 propositions de financement de projets RTE-T pour la période 2007-2013

.../3. Axe ferroviaire à grande vitesse du sud-ouest de l’Europe

.../8. Axe multimodal Portugal/Espagne–reste de l’Europe

.../15. Galileo

.../16. Axe ferroviaire de fret Sines/Algeciras–Madrid–Paris

.../19. Interopérabilité des lignes à grande vitesse dans la péninsule
Ibérique

Sur 30 propositions 5 concernent l'espace du SUDOE !
http://www.interreg-sudoe.org/francais/index.asp

La proposition 8 est normalement celle qui concerne le corridor ferroviaire de la TCP

EUROSUD TRANSPORTS communiqué de presse 11/01/2008

Le XX ème sommet franco-espagnol fixe à 2013 l’horizon pour la fin des études de la Traversée Centrale

C’est en 2013 que seront terminées toutes les études pour la mise en oeuvre de la Traversée Centrale des Pyrénées. C’est ce qui a été signé le 10 janvier par la Commission Bilatérale  réunissant  les Ministres de l’Équipement espagnol et français, lors du sommet franco-espagnol célébré à Paris le même jour.


Toutes les études nécessaires au démarrage des travaux de la Traversée Centrale des Pyrénées seront finalisées en 2013. C’est ce qui a été approuvé le 10 janvier au palais de l’Élysée à Paris, lors du XXè sommet franco-espagnol. Une rencontre présidée par le Président de la République française, Nicolas Sarkozy, et celui du Gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, et lors de laquelle le sujet des connexions ferroviaires transpyrénéennes a tenu un rôle assez secondaire. Néanmoins, des échéances ont été fixées pour le déroulement des études et procédures de la traversée jusqu’au lancement des travaux.

Ainsi, en juin 2008 le programme d’études préalables sera finalisé, en juin 2010 les tracés possibles seront proposés et en juin 2013 ce sont les consultations dans les deux pays qui seront finalisées.

Ces décisions n’ont pas été citées par les Présidents Sarkozy et Zapatero mais ont été valorisées par le Secrétaire d’État aux infrastructures, Victor Morlan, qui représentait au plus haut niveau le Ministère du Fomento,  compte tenu de l’absence pour maladie de la ministre Magdalena Alvarez. Pour Victor Morlan, ce qui a été dit le 10 janvier “n’avait pas été dit auparavant. Maintenant les deux pays avancent ensemble et s’accordent sur le fait que cette traversée devra se faire ».

Le Secrétaire d’État considère que « pour les aragonais cette nouvelle est bonne. Pour l’Espagne les prévisions du plan d’infrastructures qui précisent la réalisation d’une traversée centrale partant de Saragosse et traversant Huesca sont consolidées». Victor Morlan n’a pas voulu se positionner sur la date possible de début des travaux, mais il a annoncé que « autour de 2011 ou 2012 nous pourrons soumettre le projet à information publique pour ensuite en finaliser la rédaction».

Le dernier sommet datait de 2006 à Gérone et à cette occasion, la Traversée avait aussi été mentionnée. Il avait été décidé de la réalisation des premières études de tracé pour le tunnel, qui devaient être finalisées pour 2007, date qui est un peu retardée. Il avait également été décidé une demande de financement à l’Union Européenne. Ces fonds ont été accordés par l’Europe fin décembre suivi d’un accord des États. 5 millions d’Euros proviendront de l’Union et autant des États, soit 10 millions d’Euros disponibles pour la poursuite des études.

Ce XXème sommet a donc confirmé et entériné les différentes annonces faites durant l’automne 2007 concernant le déroulement des études du projet et leur financement.

La Depeche du Midi 11/01/2008
http://www.ladepeche.fr/article/2008/01 … enees.html

Pays de Lourdes. Élus et valléens unis contre ce projet ont érigé un barrage routier.
Forte mobilisation contre la traversée centrale des Pyrénées

Article Depeche du Midi

http://www.ladepeche.fr/article/2007/10 … odale.html

Christian Castéran, le président de Nouvelle Traversée des Pyrénées (NTP) boit du petit lait. De part et d'autre des Pyrénées, la France et l'Espagne viennent de demander conjointement à la Commission européenne de débloquer une aide financière spéciale pour les études préliminaires à la création d'une ligne ferroviaire entre les deux pays, qui passerait sous les Pyrénées. Et s'agissant du choix du tracé, le bouillant président de NTP a bien l'intention de promouvoir le projet qu'il défend d'un tunnel ferroviaire entre le plateau de Lannemezan et Bielsa, en Espagne. Au grand dam, d'ailleurs, des associations de défense, Épine et Actival qui militent, elles, contre ce projet.

Selon Bruno Delay, l'ambassadeur de France à Madrid, un projet de 5 milliards d'euros ne doit pas seulement dépendre d'une décision des gouvernements mais doit présenter un intérêt technique et économique.

Affaire à suivre…

NPT : sur le Web : www.nouvelletraverséepyrennees.com

Publié le 03 octobre 2007

Pas sur que ça passe par là, à suivre .

Eurosud Transport E news N°21 15/03/2008

Editorial

Les accords intervenus entre la France et l’Espagne lors du sommet bilatéral du 10 janvier 2008 à Paris, concernant la question des communications transpyrénéennes et plus largement celles du sud-ouest européen, confirment clairement la volonté des deux Etats d’avancer conjointement et efficacement sur ce dossier.

L’établissement et la signature par les deux ministres concernés, d’un « programme d’études préliminaires du nouvel axe ferroviaire à grande capacité transpyrénéen » , sont une avancée considérable pour le projet qui se trouve enfin clairement identifié et porté par les deux Etats.

La création prochaine d’une structure de pilotage et d’une structure technique communes consacrées au projet, ainsi que le soutien personnel exprimé par Jacques Barrot, Vice-président de la Commission européenne et Commissaire européen chargé des transports, dans une lettre remise au président aragonais, afin de garantir les cinq millions d’euros qu'apportera l'UE pour financer ces études préalables, devraient apporter rapidement au projet de Traversée Centrale des Pyrénées, un cadre de travail structuré qui lui faisait encore défaut malgré les nombreux soutiens exprimés à ce jour dans nos deux pays./...


.../Traversée  ferroviaire par les Pyrénées Centrales

C’est une véritable feuille de route (lire le programme d'étude) jusqu’au débat public en 2013 qui a été établie entre les deux gouvernements et la victoire de José Luis Zapatero le 9 mars lors des élections législatives espagnoles (lire) devrait stabiliser ce dispositif pour quatre ans au moins.

Parmi les décisions nouvelles prises lors de ce sommet, figure la constitution prochaine d’une structure de pilotage et d’une structure technique communes aux 2 Etats, ainsi que l’annonce selon laquelle « à la fin du 1er semestre 2008, les résultats des études de trafic actuellement en cours seront présentés aux collectivités locales concernées, notamment les régions, auxquelles il pourra être proposé de s'associer à la suite du programme ».

Autre nouveauté importante, pour chacune des grandes options de tracés, les études à conduire devront notamment porter sur les besoins de transport et les trafics prévisibles, tant pour les marchandises que pour les voyageurs.

Communiqué de Presse sommet franco espagnol :

http://www.eurosud-transport.asso.fr/do … sommet.pdf

Association favorable à un nouveau tracé de la TCP .

http://nouvelletraverseedespyrenees.com/

http://www.ladepeche.fr/article/2008/08 … iaire.html

Dépêche du Midi 22 Août 2008

Lannemezan. Débat avec les détracteurs du projet de tunnel ferroviaire

Traversée Centrale des Pyrénées
Prochaine création d’un GIE
Avant chaque sommet franco-espagnol (le prochain aura lieu à Madrid à la fin avril), le projet de Traversée Centrale des Pyrénées (TCP) enregistre une avancée, au moins, verbale.
L’ambassadeur de France à Madrid, Bruno Delaye, vient d'annoncer, lors du 1er Forum Inter-Entreprises France-Espagne sur les transports entre les deux pays, la création d’un Groupement d’Intérêt Economique (GIE) sur la TCP. Ce groupement va étudier (encore) la faisabilité du projet et les tracés idoines (re-encore). Le coût des ces études est estimé à 15 M€, ils seront financés par Paris, Madrid et Bruxelles. L’objectif est de lancer un débat public en 2013 et de arrêter ensuite les choix de financement et de tracé.
Bruno Delaye a estimé le coût à 7 Mds€ (c’est bon marché) et surprise, surprise, il a déclaré que ce projet disposait « pour la première fois d’un appui politique » dans les régions françaises concernées, principalement en Midi-Pyrénées (on peut rappeler que c'est Marc Censi, président du conseil régional Midi-Pyrénées qui a lancé ce projet et son successeur à la région, Martin Malvy, a repris avec la même conviction l'idée de réaliser la TCP).

http://www.midipresse.fr/fr/index.php?g … rtid=35056

Le sujet TCP est déjà ouvert ici

La France en général » Traversée Ferroviaire des Pyrénées - TCP

https://www.pss-archi.eu/forum/viewtopic.php?id=28890

Romuald a écrit:

Traversée Centrale des Pyrénées
Prochaine création d’un GIE
Avant chaque sommet franco-espagnol (le prochain aura lieu à Madrid à la fin avril), le projet de Traversée Centrale des Pyrénées (TCP) enregistre une avancée, au moins, verbale.
L’ambassadeur de France à Madrid, Bruno Delaye, vient d'annoncer, lors du 1er Forum Inter-Entreprises France-Espagne sur les transports entre les deux pays, la création d’un Groupement d’Intérêt Economique (GIE) sur la TCP. Ce groupement va étudier (encore) la faisabilité du projet et les tracés idoines (re-encore). Le coût des ces études est estimé à 15 M€, ils seront financés par Paris, Madrid et Bruxelles. L’objectif est de lancer un débat public en 2013 et de arrêter ensuite les choix de financement et de tracé.
Bruno Delaye a estimé le coût à 7 Mds€ (c’est bon marché) et surprise, surprise, il a déclaré que ce projet disposait « pour la première fois d’un appui politique » dans les régions françaises concernées, principalement en Midi-Pyrénées (on peut rappeler que c'est Marc Censi, président du conseil régional Midi-Pyrénées qui a lancé ce projet et son successeur à la région, Martin Malvy, a repris avec la même conviction l'idée de réaliser la TCP).

http://www.midipresse.fr/fr/index.php?g … rtid=35056

http://www.ladepeche.fr/article/2009/04 … eneen.html

France-Espagne : un sommet très pyrénéen
Diplomatie. Sarkozy et Zapatero se retrouvent à Madrid pour renforcer les coopérations entre les deux pays.Traversée centrale: serpent de mer de ces rencontres bilatérales

Où on va reparler de la Traversée centrale des Pyrénées (TCP), serpent de mer qui accompagne tous les sommets bilatéraux. Ce dossier a été inscrit par la Commission européenne dans les vingt priorités du Schéma européen des grandes infrastructures de transport. La TCP ne figure qu'à la 16e place dans cette liste. Pour autant, tout le monde réitère son appui au projet et souligne l'importance du développement des infrastructures ferroviaires entre la France et l'Espagne. Aujourd'hui, seulement 3 % des 100 millions de tonnes qui traversent les Pyrénées sont acheminés par rail. Et les prévisions tablent sur un doublement du trafic d'ici 2025. Pour l'heure, le principe d'un Groupement d'intérêt économique est acquis, mais pas encore installé. Il reste toujours à définir le futur tracé de cette TCP pour laquelle trois solutions sont proposées. Lors du XXe sommet franco-espagnol de janvier 2008, les ministres des transports avaient officialisé un programme d'études préliminaires, aboutissant à un grand débat public en 2013.

Article de la Dépêche

« Une Traversée Centrale des Pyrénées est-elle vraiment nécessaire aujourd'hui ? »

http://www.ladepeche.fr/article/2009/09 … d-hui.html



Ce qui est rassurant, c'est que les espagnols sont à fond derrière le projet !

Quand ils parlent de la création d'un pole logistique coté français équivalent à celui de Saragosse ... vous pensez que c'est l'eurocentre II ?

J'ai l'impression qu'avec la mise à 2x2 voies entre Tarbes et Lourdes qui pourrait se raccrocher à la voie rapide 2x2 voies existante entre Lourdes et Argelès, c'est le tronçon n°4 qui se profile de plus en plus.

Je rejoins Djayls concernant le choix 4 qui serait déjà un compromis et de plus on entend souvent parler du tunnel sous le Vignemale.

Concernant le grand centre logistique côté français, il em semble avoir souvent entendu parler du secteur Tarbes-Lannemezan.

http://www.ladepeche.fr/article/2009/09 … d-hui.html

http://www.ladepeche.fr/content/photo/b … 3_zoom.jpg

Publié le 08/09/2009 08:34 | Christian Vignes
« Une Traversée Centrale des Pyrénées est-elle vraiment nécessaire aujourd'hui ? »
TCP. Actival organise un grand débat ouvert sur le projet de Traversée Centrale des Pyrénées.
.../le tracé par la vallée des Gaves, que l'on croyait abandonné, ne l'est pas. « Rien ne dit que la TCP, si elle se fait, ne passera pas par là. » Et ce même si aujourd'hui on parle de la NTP, qui relierait Hèches à Huesca. « Ce projet n'est inscrit nulle part, seules quelques études ont été lancées par les régions Midi-Pyrénées et Aragon. » Le flou intégral donc, mais les gens d'Actival et d'EPINE (leurs homologues en vallée d'Aure) craignent que les choses ne s'accélèrent très vite, par la signature du Groupement européen d'intérêt économique entre la France et l'Espagne à la fin de ce mois, et surtout par la présidence européenne de l'Espagne, en 2010… Et nos voisins ne cachent guère leur intention d'en profiter pour faire avancer le projet…/...

.../« Un débouché moderne pour l'avenir »
Martin Malvy, le président de la région Midi-Pyrénées, s'est toujours déclaré pour une traversée centrale et ferroviaire des Pyrénées. La majorité régionale a d'ailleurs pris une décision visant à conduire des études sur le sujet./...

Le tracé N°9 de TCP me parait le plus credible pour du long terme.

http://www.ladepeche.fr/article/2009/09 … ublic.html

Débat sur le projet de la Traversée Centrale des Pyrénées : Où était le public ?

Cela donne l'impression que le public du 65 n'envisage plus (à échéance concrete) ce projet sur son territoire.

http://www.ladepeche.fr/article/2010/06 … trale.html

Publié le 16/06/2010 08:34 | J.-M.D.
Pyrénées : bataille pour la traversée centrale
Rail

.../La semaine dernière, se tenaient à Saragosse les TEN-T Days, rencontre de haut niveau qui réunissait des ministres des Transports des 27 pays membres de l'UE. Consacrée aux réseaux transeuropéens, cette conférence a offert cependant deux lectures opposées d'un sommet sur fond de crise.

Différer les projets : une « grave erreur »
Le comité pour la réhabilitation de la ligne de Canfranc n'a vu dans ce sommet intergouvernemental qu'un enterrement de la TCP sacrifiée sur l'autel de la crise comme d'autres projets espagnols. Outre son coût, la TCP ne verrait pas le jour avant 2030. Si on prend en exemple le tunnel de 50 km sur l'axe Lyon-Turin, il se sera écoulé trente ans entre les premières études et la mise en service. Un délai jugé « déraisonnable par rapport aux services espérés de la TCP ». Selon ses partisans, le Canfranc constitue à l'opposé une « excellente pompe d'amorçage » pour les trafics France-Espagne.

À ces critiques, l'association Eurosud Transport présidée par Jean-Louis Chauzy oppose comme un démenti. « La rencontre de Saragosse a permis au contraire de confirmer l'importance de la TCP pour les échanges nord-sud. Malgré la crise qui frappe l'Europe, il a été redit que ce serait une grave erreur de différer ces investissements. Les ministres ont réitéré leur appui au projet n° 16 entre Sinés-Algesiras et Paris par Madrid et la TCP », confirme EuroSud, rappelant au passage qu'il ne s'agit pas d'opposer deux opérations. D'autant qu'un autre projet est entré dans cette compétition, celui du corridor méditerranéen pour le fret par Valence./...

http://www.legifrance.gouv.fr/affichTex … rieLien=id

JORF n°0062 du 15 mars 2011 page 4674
texte n° 18


ARRETE
Arrêté du 8 mars 2011 portant approbation de la décision de Réseau ferré de France de participer à la création du Groupement européen d'intérêt économique pour les études du projet de nouvel axe ferroviaire à grande capacité transpyrénéen « GEIE NAFGCT »

NOR: DEVT1029411A

La ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement, la ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, le ministre du budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de l'Etat, porte-parole du Gouvernement, et le secrétaire d'Etat auprès de la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement, chargé des transports,
Vu le code des transports ;
Vu la loi n° 97-135 du 13 février 1997 modifiée portant création de l'établissement public Réseau ferré de France en vue du renouveau du transport ferroviaire, notamment son article 3 ;
Vu le décret n° 97-444 du 5 mai 1997 modifié relatif aux missions et aux statuts de Réseau ferré de France, notamment ses articles 45, 60 et 62 ;
Vu la déclaration commune de la République française et du Royaume d'Espagne sur le programme d'études préliminaires du nouvel axe ferroviaire à grande capacité transpyrénéen du 10 janvier 2008 ;
Vu la déclaration commune sur les liaisons transpyrénéennes du secrétaire d'Etat chargé des transports de la République française et du secrétaire d'Etat chargé de la planification et des relations institutionnelles du Royaume d'Espagne du 27 juin 2008 ;
Vu l'avis de la mission de contrôle économique et financier des transports du 2 octobre 2009 ;
Vu la délibération du conseil d'administration de Réseau ferré de France du 14 octobre 2009,
Arrêtent :

Article 1

Est approuvée la décision de Réseau ferré de France de créer, à participation égale avec Administrador de Infraestructuras Ferroviarias (ADIF), le GEIE pour les études du projet de nouvel axe ferroviaire à grande capacité transpyrénéen, également appelé « GEIE NAFGCT ».

Article 2

La ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement, la ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, le ministre du budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de l'Etat, porte-parole du Gouvernement, et le secrétaire d'Etat auprès de la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement, chargé des transports, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.


Fait le 8 mars 2011.



La ministre de l'écologie,

du développement durable,

des transports et du logement,

Nathalie Kosciusko-Morizet

La ministre de l'économie,

des finances et de l'industrie,

Christine Lagarde

Le ministre du budget, des comptes publics,

de la fonction publique et de la réforme de l'Etat,

porte-parole du Gouvernement,

François Baroin

Le secrétaire d'Etat

auprès de la ministre de l'écologie,

du développement durable,

des transports et du logement,

chargé des transports,

Thierry Mariani

Une traversé centrale des pyrennes serait un bon point pour Toulouse. Ce ne serait pas du luxe, mais il faudrait une vrai traversé, du genre un boulevard autouroutier d'envergure européenne. Bien sur les écolo vont pas être contents...ni les habitants de cette région, mais bon, on fait pas d'omelettes sans cassez des isards einh! On peut aussi en enterrer une partie.

La Dépêche a écrit:

Il faudra m'expliquer pourquoi cette carte dit qu'il faudrait un nouveau tracé de Buzy à Pau (alors qu'une voie existe, est exploitée et a récemment été rénovée), alors qu'elle dit que de Luchon à Montréjeau on pourrait réutiliser la voie existante (à ma connaissance elle est en plus mauvais état que Buzy-Pau), et qu'elle dit même qu'on pourrait réutiliser la voie de Lourdes à Pierrefitte-Nestalas, qui a été fermée, déposée et remplacée par une piste cyclable bien avant la parution de cet article*.

Cela influe un peu sur les chiffres que l'on retrouve ensuite dans le tableau incrusté sur l'image...

(* Dire qu'il y a quelques décennies on pouvait faire une journée de travail entière et même un dîner en ville à Paris, et arriver reposé sur les "pistes" de Cauterets ou aux thermes de Luz le lendemain matin à 9h. Bon, c'est tant mieux pour nous qui pouvons profiter de nos Pyrénées sans invasion de franciliens, mais pour l'économie locale c'est un sacré gâchis...)