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Ce matin, une dépêche reuters:
Le projet Galileo de positionnement par satellite, qui était menacé par la défaillance du secteur privé et les réticences de l'Allemagne sur ses modalités de financement, est désormais sauvé.
Les ministres du Budget de l'Union européenne sont parvenus vendredi, tard dans la soirée, à un accord sur le financement de ce projet-phare appelé à rivaliser avec le GPS américain, a annoncé un porte-parole de la présidence portugaise.
"Nous avons un accord. Tout l'argent provient de fonds inutilisés, notamment de l'agriculture", a déclaré un porte-parole de la présidence portugaise de l'UE.
Le projet risquait d'être abandonné faute d'accord avant la fin de l'année: a priori, c'est donc une hypothèque sérieuse est levée, et qui peut devrait favoriser la construction du siège à Toulouse, comme cela était initaliement prévu.
Excellente nouvelle!
Espérons que cela donne une impulsion au projet de la tour sur Aérospace Campus.
Pensez-vous que Toulouse est favorite pour accueillir le siège?
Je trouve ça légitime étant donné que le projet y était initialement prévu. Dans le cas contraire, ce serait un revers pour la ville et le projet de la Zac Aérospace Campus serait peut_être revu à la baisse?
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Je pense que si les élus veulent "tapper fort" dans le domaine architectural notamment avec une grande tour accueillant des bureaux, des sièges, c'est sûrement notamment pour préparer l'arrivée du siège de Galiléo.
Galileo décolle mais pour Toulouse, le siège s'envole
L'argent sera puisé dans la cagnotte de l'UE : 1,6M€ non consommés dans la politique agricole commune de 2000 à 2006 ne seront pas reversés au budget agricole comme prévu mais à Galileo. 800M€ seront prélevés en 2008 dans d'autres programmes de recherche.
La mauvaise nouvelle, c'est que le siège de la concession Galileo, qui devait s'installer à Toulouse, n'existe plus dans la proposition que la Commission soumettra jeudi au conseil des ministres des Transports des 27 : le programme est divisé en six segments attribuables sur appels d'offres « avec des règles de non cumul » et d'obligations de sous-traitance.
http://www.ladepeche.fr/article/2007/11 … nvole.html
Pffff.....
Le montage est plus alambiqué et les responsabilités seront plus diluées mais il n'est pas certain que Toulouse tire moins profit de la mise en plce de Galileo qu'auparavant puisque, déjà, le siège était localisé à Toulouse mais un certain nombre de services, notamment techniques, étaient établis dans les autres pays (Angleterre, Italie, Allemagne, Espagne). Par contre, la vraie question sera qui va piloter cette "usine à gaz". Là je suis moins inquiet au niveau "territorial" qu'au niveau industriel.
Quoi qu'il en soit, la relance de ce projet est un bon signal pour la réalisation de la ZAC aérospace Campus
Le journaliste P.J. est sans doute influencé par Libé Toulouse, il semble reprendre la même technique journalistique d'éditos un rien provoquant pour un lectorat segmenté ...
Le papier serait plus positif pour les toulousains qui vivent dans un bain aérospatial, avec de l'information précise, et des questions pertinentes.
Galiléo est relancé, avec un nouveau mode de pilotage, la concession à un groupe d'industriel est abandonnée pour l'instant, c'est l'UE qui s'implique directement dans la réalisation .
S'il n'y a pas de siége de concessionnaire,et donc de siége pour le concessionnaire, il y aura toujours forcement un siége pour piloter le projet, commercialiser ses applications .
Toulouse est toujours le candidat potentiel pour cette fonction .
C'est aux responsables français à défendre cette localisation, comme d'autres défendent les plates-formes techniques de Galiléo .
Comme pour le nouvel aéroport P.J. avance une vision négative des dossiers en jouant sur les mots d'une manière qui peut porter préjudices aux grands projets toulousains du futur.
Il n'y a pas de concessionnaire mais il y a toujours un siége pour piloter Galiléo, il ne peut en être autrement ...
Il est étonnant que sur des sujets aussi sensibles pour l'avenir de Toulouse, un journaliste seul signe des arguments, sans qu’un dossier complet d'information approfondit de toute la rédaction ne soit publié .
Il n'y aura donc pas de siège à proprement parler mais il y aura sûrement des directions pour ces 6 pôles constituant le futur groupe. Il serait donc intéressant que Toulouse obtienne des directions parmi ces pôles, mais obtienne aussi des centres de recherches de Galiléo.
De toute façon, le prémice de Galiléo, c'est EGNOS. Chacun sait ici à Toulouse qu'EGNOS a son siège ici et son centre recherche au CNES et son de construction des satellites (Matra...).
Donc, de toute façon Toulouse qui concentre 60% des activités spatiales en Europe ne peut pas être absente du programme, c'est impossible. De plus le pôle de compétitivité AESE va permettre de programmer et installer ces compétences sur Toulouse notamment dans l'Aérospace Campus, donc ... affaire à suivre!
L'annonce normalement prévue du projet et du lauréat qui doit avoir lieu le 15 décembre n'est pas encore défini dans sa forme :
- Envoi de mails et de fax à la presse.
- convocation de la presse uniquement lors d'une réunion d'information.
- Soirée conviant équipe lauréate, partenaires, presse ...
Sûrement bientôt des nouvelles!
Diagonal a écrit:
Le journaliste P.J. est sans doute influencé par Libé Toulouse, il semble reprendre la même technique journalistique d'éditos un rien provoquant pour un lectorat segmenté ...
Diagonal : concernant P.J., pourquoi cet excès de pudeur inhabituel ?
Diagonal a écrit:
Il n'y a pas de concessionnaire mais il y a toujours un siége pour piloter Galiléo, il ne peut en être autrement ...
Il est étonnant que sur des sujets aussi sensibles pour l'avenir de Toulouse, un journaliste seul signe des arguments, sans qu’un dossier complet d'information approfondit de toute la rédaction ne soit publié .
C'est strictement le contraire du journal Les Echos ou Le Point où les dossiers sont vraiment bétons :
Laurent Marcaillou des Echos (+ équipe de journalistes partenaires) ainsi que Stéphane Thiépot du Point (plus journalistique) mènent une rédaction chiffrée et plutôt neutre, surtout Marcaillou dont le travail est vraiment remarquable à mon sens (capacité à comprendre tous les projets et à maîtriser les données économiques et macro). Il est meilleur que des équipes entière de La Dépêche, c'est bizarre !
Concernant le siège du concessionnaire supprimé, il n'en demeure pas moins que l'attribution des centre opérationnels (2 sièges de Galileo industries et 2 sièges secondaires) doit être remise sur la table. Une journaliste de 20 minutes m'a répondu aujourd'hui qu'il fallait attendre jeudi pour plus d'information.
Ma proposition fantasmatique :
1) étape 1 : Toulouse est bien placée pour tirer un centre opérationnel (d'ingénieurs à haute VA).
2) conséquence : Cela disqualifierait l'émergence d'une ville concurrente (parmi les 4 autres) qui ne pourrait se faire valoir dans ce domaine.
3) principe : vu le vote négatif de l'Allemagne, Münich devrait être dépossédée de son centre. C'est, selon moi, la ville la plus compétitive parmi les concurrentes et celle dont le gouvernement fait le plus valoir ses intérêts nationaux. Au vu du vote blanc de l'Espagne, obtenir ce qui avait été prévu pour Madrid serait aussi juste.
4) étape 2 : Toulouse aura ce qu'elle aura (mais quoi ?)
5) étape 3 : si la concession était à l'ordre de jour, nous serions les mieux placés pour récupérer le siège alors créé.
Il est permis de rêver, non ?
Je pense qu'il serait bon que le pole de competitivite Aerospace valley joue collectif avec les deux autres poles en aeronautique/spatiale en France (Astech en IDF et Pegase en PACA) - si ce n'est deja fait- , histoire de ne pas se faire voler les principaux centres decisionnels par Barcelone, Munich ou la region de Londres.
Qu'en pensez-vous?
Ne vaut-il pas mieux jouer collectif que vouloir faire cavalier seul dans un projet qui compte tenu de ses financement est largement europeen? Sachant qu'Aerospace Valley avait demande au gouvernement francais que les deux autres poles en aeronautique en France se fassent sous la condition qu'ils collaborent avec Aersopace Valley, quelle meilleure preuve pourrait-on tirer de cette collaboration que de s'unir sur le projet Galileo?
jack de mars a écrit:
Je pense qu'il serait bon que le pole de competitivite Aerospace valley joue collectif avec les deux autres poles en aeronautique/spatiale en France (Astech en IDF et Pegase en PACA) - si ce n'est deja fait- , histoire de ne pas se faire voler les principaux centres decisionnels par Barcelone, Munich ou la region de Londres.
Qu'en pensez-vous?
Ne vaut-il pas mieux jouer collectif que vouloir faire cavalier seul dans un projet qui compte tenu de ses financement est largement europeen? Sachant qu'Aerospace Valley avait demande au gouvernement francais que les deux autres poles en aeronautique en France se fassent sous la condition qu'ils collaborent avec Aersopace Valley, quelle meilleure preuve pourrait-on tirer de cette collaboration que de s'unir sur le projet Galileo?
Bonne solution, un seul pôle de compétitivité intégré dans le domaine pour les 4 régions, cela éviterait les "guéguerres" interne et le manque de visibilité à l'international .
Après avoir gagné le siège de Galiléo ce serait vraiment vache que tout soit abandonné à Toulouse. Je ne parle pas pour les 2 autres pôles de compétitivités mais au niveau européen. Ce ne serait pas honnête de tout nous enlever.
Si on avait enlevé ITER des bouches du Rhones pour l'installer à Bordeaux et inversement avec le laser mégajoules, je ne vous dis pas la gueule que vous feriez.
@ Romuald
Non la solution serait de fusionner Aérospace Valley + Astech + Pegase et de piloter tout cela depuis la Tour Galiléo de l'aérospace campus, avec des antennes en IDF, PACA, cela donnerait plus de visibilité pour la recherche et l'industrie dans le domaine aérospatial ...
Je pense que ce serait possible, car des 3 pôles, un seul est à vocation internationale, les 2 autres étant désignés comme pôles nationaux. Enfin si je ne dis pas de bétises.
Astech et Pégase évoluent dans le domaine de l'aéronautique.
La "valeur ajoutée marginale" d'Astech et de surtout de Pégase dans le "spatial pur" n'est pas suffisante pour porter ce type de projet dans l'optique de Galileo par exemple. Je comprends qu'on tentait de légitimer Pégase. Son existence a été bel et bien reconnue, mais c'est un pôle aéronautique, aucun rapport avec le spatial.
En revanche, dans en raison des domaines aéronautiques, pourquoi pas. Mais le groupement des 3 principaux groupes de taille aussi importants revient finalement à établir une politique industrielle à l'échelle nationale, donc pourquoi ne pas intégrer tous les autres territoires (Saint-Nazaire, etc) au lieu de les oublier ? Pourquoi traiter préférentiellement 90 % d'un secteur et pas 100 % dans ce cas là ?
Entièrement d'accord avec l'analyse de Philippe, je n'aurais pas fait mieux
Il n'y a pas de segmentation technologique entre spatial et avion...
En PACA, il y a Eurocopter à Marseille et l'espace à Cannes.
En IDF, il y a Dassault, Ariane espace, SNECMA ...
Lier ces grands secteurs en IDF et PACA au futur pôle de recherche aéronautique et spatial de Montaudran, Sup Aéro, ONERA etc. est sans doute une bonne idée .
Nantes, Saint Nazaire, Meaulte sont aussi des sites Airbus plutôt de production que de recherche developpement .
Ces sites semblent être destinés à une spécialisation matériaux composites des avions du futur .
Fusionner, les 3 pôles de compétitivité avec un siége de pilotage prés du centre de recherche, le plus performant à Toulouse Lespinet Montaudran augmenterait la lisibilité internationale du pôle mondial .
La Depeche du Midi 29/11/2007
http://www.ladepeche.fr/article/2007/11 … rance.html
RENCONTRE. L'ASTRONAUTE, ANCIENNE MINISTRE, ETAIT REÇUE HIER A LA CITE DE L'ESPACE POUR FETER LE CINQUANTIEME ANNIVERSAIRE DE LA CONQUETE SPATIALE.
Claudie Haigneré : « Toulouse est la capitale de l'espace en France »
.../Reçue à la Cité de l'espace dans le cadre de la soirée spéciale « 2 057 » pour fêter le cinquantième anniversaire de la conquête spatiale, Claudie Haigneré a également reçu le grand prix des amis de la Cité de l'espace dont elle est la marraine. L'occasion de se pencher avec l'astronaute sur l'avenir spatial en général et sur celui de Toulouse en particulier./...
.../En termes stratégiques, nous devons développer nos satellites européens pour accéder aux informations. Mais l'espace est aussi un facteur de développement économique/...
.../Justement, considérez-vous que Toulouse est une place forte dans ce domaine ?
Toulouse est un centre de compétence majeur pour le spatial français et européen. Tous nos partenaires internationaux connaissent Toulouse. Pour les Russes et les Américains, c'est la capitale de l'espace en France. Le pôle de compétitivité qui se construit va dynamiser, créer de l'emploi et des services.
Même sans le siège de Galliléo, qui échappe à Toulouse ?
Là où il existe un cœur de compétences, il y a de l'avenir. La valeur ajoutée est à Toulouse, il faut essayer d'en rajouter encore. Je crois qu'il ne faut pas affronter le monde économique avec des craintes./...
Les ordres de grandeurs ne sont pas les même que dans l'aéronautique, n'en déplaise à l'idée d'une non segmentation entre les deux (dans quel contexte ? pour qui ? analysé produit ? analyse institutionnelles ? analyse juridique ?). Cette "non segmentation" c'est un peu du flou, lancée comme cela sans explication.
Voyons SIM31, est-ce quelques unités en PACA et IDF font de ces zones des pôles importants dans le spatial qui justifie un de prendre du temps pour monter un dossier commun, puis négocier ce qui reviendra à Toulouse, à l'IDF et à Pégase ? Je ne le pense pas.
En d'autres termes, je vois mal Toulouse aller plaider le centre Galileo en disant : "attention, chaud devant, nous sommes quand même soutenus par la région IDF qui compte un petit pôle spatial et la région PACA qui dispose d'une unité spatiale X afin d'obtenir un siège, que nous essaierons de dispatcher sur 3 territoires : c'est pourquoi il faut nous choisir hein"
Euh, si j'ai bien compris, il n'y aura aucun centre Galiléo en France ? C'est quoi ce ministre Français qui se laisse marcher dessus par les allemands
http://fr.news.yahoo.com/rtrs/20071129/ … 50bdd.html
Il n'est jamais question dans aucun article d'aucun journal de quelque chose en France à fortiori Toulouse
http://www.lesechos.fr/info/aero/4655557.htm
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0 … 481,0.html
Oui, mais l'article n'est pas très clair comme le compromis. L'Allemagne, l'Espagne et l'Italie auront des centres de contrôle. Le Royaume Uni et la France ne sont pas citées.
Apparamment c'est l'Allemagne et l'Espagne qui ont été bien gourmands.
Mais ce qui me rassure aussi, c'est quand on regarde les concentrations d'industries et d'entreprises en amont du projet (EGNOS, études, constructions, sous-traitances) sont situées ou ? Je vous laisse deviner.
Et toute cette concentration, même s'il n'y a pas de centres de contrôles, sera quand même le vecteur essentiel du développement du projet. Après biensur, reste à savoir comment va évoluer la structure industrielle et de gestion du projet après 2012. S'il doit y avoir ensuite une intégration de Galiléo en un seul pôle, donc avec un siège, Toulouse et la France auront là, leur mot à dire.
Concrètement, ça veut dire quoi ?
De source française, on souligne que les entreprises françaises sont capables de "tout faire" dans Galileo.
"La France, de par ses capacités dans ce domaine, n'a pas de souci pour exister", a expliqué Dominique Bussereau.
Pour comprendre mieux le sujet voici 2 phrases dans un article paru hier dans les échos:
http://www.lesechos.fr/info/aero/4654946.htm
... On s'oriente donc vers un découpage du projet en six segments, qui doivent certes faire l'objet d'appels d'offres, compte tenu des règles communautaires, mais qui devraient pouvoir garantir les satellites aux experts Astrium (EADS) et OHB ...
Pas plus de précisions sur ces six segments ... espérons qu'on puisse se positionner, quand ? comment ? Je n'en sais rien
... Le principal problème, toutefois, n'est pas du côté des satellites, mais du côté des centres de contrôle au sol. L'Allemagne et l'Italie ont déjà été désignées pour en accueillir un chacune. Mais Madrid en réclame un troisième, dit « froid » car non opérationnel, chargé de réfléchir aux questions de sécurité liées au projet de radionavigation par satellite ...
Bon, il n'y aura donc aucun centre de contrôle sur notre sol.
rock in your mind a écrit:
Concrètement, ça veut dire quoi ?
De source française, on souligne que les entreprises françaises sont capables de "tout faire" dans Galileo.
"La France, de par ses capacités dans ce domaine, n'a pas de souci pour exister", a expliqué Dominique Bussereau.
Ca veut dire ce que j'ai mis juste avant ton message. Quand on regarde les concentrations d'industries et d'entreprises en amont du projet (EGNOS, études, constructions, sous-traitances) sont situées ou ? à Toulouse.
Et toute cette concentration, même s'il n'y a pas de centres de contrôles, sera quand même le vecteur essentiel du développement du projet puisqu'elle sera au centre de la conception.
Oui, mais si il y a plusieurs pôles décisionnels, on assiste pas à une décentralisation plutôt qu'une concentration ??
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