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invité05 a écrit:
comme si il n a avait pas plus urgent que faire Paris-Plage en France...
Tu parles de Paris Plage ou du fait que la ligne LGV Paris/Rennes n'est pas une nécessité ? Quoi qu'il en soit, cette ligne nouvelle entre Le Mans et Rennes permettra de désenclaver la région. Quand j'étais môme, il fallait 5h30 pour un aller Saint-Brieuc/Paris. Aujourd'hui, il faut 3 heures et dans 4/5 ans, il ne faudra plus que 2h10. Il ne me semble pas, dans ce contexte, que le but soit de faire un Paris Plage étendu au littoral breton...
je trouve important de désenclaver la Bretagne. Je suis bien content pour vous. Seuleument en 2013 aucun des projet prioriatires d axe européen ne serat abouti. La liaison avec l Espagne ne serat pas assurée ni sur la facade atlantique ni sur la facade médittéranéenne. Bordeaux Paris devrai être fini vers 2014 avec de la chance. ainsi que le côntournement de nimes et de montpellier. Quid de Montpell-Perpi et de Bordeaux Toulouse, Bordeaux Bayonne, Toulouse Perpi? Parceque je pense bien que par contre il y aurat des lignes Irun Madrid et Perpi Barcelone.
alors faudrait quand même a mon sens faire en sorte de pousser des liaisons européennes structurantes plutot que faire gagner 1h aux parisien sur la route de la Bretagne...et inversement.
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Il ne s'agit pas d'être content ou pas content. Je ne suis pas Lyonnais et pourtant j'abonde dans ton sens en ce qui concerne la LGV Lyon-Turin ou même les autres lignes. Mais Laisser la Terre des Confins de côté reviendrait à priver la Bretagne d'un dynamisme absolument primordiale en matière d'économie ou de tourisme. Tu sembles oublier que la Bretagne est à la pointe en matières de télécommunications, de start-up, et de nouvelles technologies et ce depuis le début des 30 glorieuses. La Bretagne n'est pas les Seychelles, loin s'en faut ! Et la réduire à ses plages, à ses nitrates ou à l'élevage intensif de porcs me paraît plus relever d'une méconnaissance de l'économie à une échelle régionale/nationale plutôt qu'à une véritable réflexion sur l'avenir et la cohérence des différents systèmes de transport relativement à leur attractivité ou à leurs compétences en la matière ! Et quid des relations Lyon/Brest ou de celles de Quimper/Strasbourg ? Pour ma part, il ne s'agit pas de chauvinisme mais plutôt d'une logique d'organisation des transports sur le territoire français entre ses grandes métropoles. Et cela ne m'empêche pas, bien au contraire, de batailler pour la mise en œuvre des différents projets d'interconnexion transfrontaliers (cf mes différents posts sur le sujet.) Et que dire des nécessaires transversales telles que Rennes/Nantes/Poitiers/Limoges/Clermont-Ferrant/Lyon. Certes, comme toi je l'imagine, elles n'ont pour l'instant pas un caractère prioritaire. Mais la prospective nous impose de penser à ce que sera demain sans pour autant dire : oui, c'est moi qui dois être le premier...
+1
J'ajouterais que ce projet de LGV concerne aussi Angers et Nantes et qu'au total ce sont les 6,5 millions d'habitants des régions Bretagne et Pays-de-la-Loire qui sont intéressés. Quand on sait par ailleurs que le TGV est concurrentiel avec l'avion en dessous de 3h, il n'est pas aberrant -y compris sur le seul plan de la rentabilité- d'imaginer aussi le réseau en dehors des corridors Lisbonne-Kiev ou Paris-Bratislava...
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Tu as tout à fait raison ! Mais après tout, Nantes, c'est encore la Bretagne... Bon, OK, pour Angers, c'est un peu loupé...
le renard a écrit:
+1
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J'ajouterais que ce projet de LGV concerne aussi Angers et Nantes et qu'au total ce sont les 6,5 millions d'habitants des régions Bretagne et Pays-de-la-Loire qui sont intéressés. Quand on sait par ailleurs que le TGV est concurrentiel avec l'avion en dessous de 3h, il n'est pas aberrant -y compris sur le seul plan de la rentabilité- d'imaginer aussi le réseau en dehors des corridors Lisbonne-Kiev ou Paris-Bratislava...
Ah oui! effectivment je sait pas combien de personnes prennent l avion tout les jours entre Paris et Rennes, il me semblait que on venait de dire que Rennes et deja a trois heure de Paris. Combien de temps faut-il pour rejoindre Paris a Nantes? je comprend bien que il faut désenclver la Bretagne, c est clair, seuleument la ligne TGV atlantique (Paris-Irun/Toulouse) aurat des clients potentiels au moins 5 fois plus nombreux que sur le ligne Paris Rennes. On nous pont des projets de grand contournements autoroutiers et de nouveaux aéroports alors que il suffirais de faire un peu avancer cette LGV pour rééquilibrer le territoire...
Lupus a écrit:
Juste pour agacer certains: je doute de l'importance européenne de Bordeaux-Toulouse.
Pom pom pom...
Si l'on considère le tracé en Y de LGV Bordeaux / Captieux / Agen ou Dax tel qu'il ressort des débats publics de LGV Bordeaux Toulouse et Bordeaux Espagne la ligne nouvelle entre Bordeaux et Toulouse pourra être aussi visualisé comme une ligne nouvelle entre Toulouse Dax Bayonne Bilbao .
Si l'on considère les lignes internationales très anciennes de l'UIC, la LGV regrouperait les trains Irun Toulouse Montpellier Nice Gênes Rome (axe UIC Rome Lisbonne), Irun Toulouse Montpellier Lyon Genève (axe UIC Genève Lisbonne) et Bordeaux Toulouse Montpellier Nice Milan (axe UIC Bordeaux Milan).
Il faut reconnaître que ces lignes UIC sont en pleine déconfiture négligées par la SNCF, mais existent depuis très longtemps et pourraient être relancées par le TGV .
Voila pour la découverte d'axe ferroviaires européens négligés très anciens .
@Marquinho
Je crois que tu parles plutôt du tronçon Paris/Bordeaux/Irun. Par Toulouse, il existe bien un projet pour relier la métropole à l'Espagne, mais il s'agit d'une création de ligne visant à relier Madrid à Paris via Saragosse, un tunnel transpyrénéen, Toulouse, Limoges et Orléans. Et s'il est étudié de près, il ne risque pas de voir le jour avant 2030.
Mais pour en revenir à nos brebis, je souligne qu'il n'a jamais été dit que Rennes était à 3 heures de Paris (la capitale bretonne en est à 2 heures.) Je parlais de Paris/Brest et Paris/Quimper, 2 métropoles situées aux confins du Finistère. Dans ce cas, je ne vois aucune incohérence à ramener Brest et Quimper en deçà de ces fameuses 3 heures de Paris au lieu de presque 5 heures aujourd'hui.
Si la seconde ligne a certes une vocation plus touristique, puisqu'elle passe par Vannes, Auray, Lorient, la première est d'une importance stratégique puisqu'elle permettra de relier Brest à Rennes en environ 1h15 grâce à des aménagements sur les voix existantes (suppression des sauts de mouton, rectification des courbes, suppression des passages à niveau...). Ces deux villes sont des pôles importants abritant des universités renommées et sont de vraies pépinières en matière de nouvelles entreprises, de sciences au rayonnement international (nouvelles technologies, high-tech et télécoms pour Rennes, centre océanographique, environnemental et de recherche scientifique pour Brest). Les laisser à l'écart des autres métropoles françaises serait une erreur et freinerait indubitablement leur développement. Cette liaison est essentielle pour permettre un rééquilibrage Est-Ouest ainsi que l'instauration d'un"dialogue" efficace entre les capitales bretonnes et leurs consœurs française et étrangères.
Et cela, sans compter les aménagement urbain contigus en cours qui structurent la politique de la ville en matière de transports urbains (tramway, métro), dans un soucis de cohérence avec l'arrivée du TGV, et donc de l'afflux de ces millions de nouveaux voyageurs descendant désormais directement dans le centre des villes et non plus à quelques dizaines de kilomètres .
Dernier point, les études portant sur cette ligne - même si elles ont subi de multiples retards et aléas en tout genre - ont enfin abouti. La déclaration d'utilité publique a été prononcée fin octobre de cette année. Dans ce cas, mettre en suspend ce projet au profit d'une ligne dont les études n'ont même pas encore été menées serait une absurdité tant sur le plan économique qu'environnemental ou encore urbanistique.
Mais pas de panique Marquinho ! Je milite ardemment pour un développement accéléré des lignes dont tu parles. Ayant vécu 3 ans à Salamanque et un an à Barcelone et étant un hispanophile convaincu, j'ai - tout comme toi - hâte de voir se concrétiser les lignes Pais/Bordeaux/Irun/Valladolid/Salamanque/Coimbra/Porto ou Salamanque/Badajoz/Lisbonne et Paris/Montpellier/Perpignan/Barcelone.
Je pense d'ailleurs que ses deux projets ont des chances d'aboutir beaucoup plus vite que la LGV Bretagne qui joue l'arlésienne depuis presque 20 ans (en fait depuis l'ouverture de la LGV Paris/Le Mans/Tours en 1989.) Les impératifs de cohérence européenne , tant sur le plan économique qu'environnemental ou encore - et c'est presque le plus important - culturel, vont à coup sûr donner un bon coup d'accélérateur aux relations franco-ibériques...
Timsch a écrit:
@Marquinho
Je crois que parles plutôt du tronçon Paris/Bordeaux/Irun. Par Toulouse, il existe bien un projet pour relier la métropole à l'espagne, mais il s'agit d'une création de ligne visant à relier Madrid à Paris via Saragosse, un tunnel transpyrénéen, Toulouse, Limoges et Orléans. Et s'il est étudié de près, il ne risque pas de voir le jour avant 2030.
...
Exact, mais là, tu parles de la TCP (Traversée centrale des Pyrénées)
article La Dépêche sur le sommet franco-espagnol
dont 3 tracés sont sérieusement avancés (notamment 2 dans les Hautes Pyrénées) et dont le débat public aurait lieu en 2012 pour une décision en 2 013.
D'ailleurs à ce sujet c'est JL Chauzy (président du conseil économique et social de Midi-Pyrénées et prsédient d'Euro-Sud transports) sera le rapporteur des infrastructures auprès des 2 ministères des transports espagol et français.
Ce dont parle Diagonal, c'est que les LGV Bordeaux/Irun et Bordeaux/Toulouse sont interconnectées avec un Y girondin, de sorte que les liaisons LGV ne seront pas seulement Nord-Sud mais également Est-Ouest. En effet, des liaisons transversales seront effectuées entre Bilbao-Irun et Toulouse (comme Bilbao-Irun et Bordeaux).
Timsch a écrit:
Il ne s'agit pas d'être content ou pas content. Je ne suis pas Lyonnais et pourtant j'abonde dans ton sens en ce qui concerne la LGV Lyon-Turin ou même les autres lignes. Mais Laisser la Terre des Confins de côté reviendrait à priver la Bretagne d'un dynamisme absolument primordiale en matière d'économie ou de tourisme. Tu sembles oublier que la Bretagne est à la pointe en matières de télécommunications, de start-up, et de nouvelles technologies et ce depuis le début des 30 glorieuses. La Bretagne n'est pas les Seychelles, loin s'en faut ! Et la réduire à ses plages, à ses nitrates ou à l'élevage intensif de porcs me paraît plus relever d'une méconnaissance de l'économie à une échelle régionale/nationale plutôt qu'à une véritable réflexion sur l'avenir et la cohérence des différents systèmes de transport relativement à leur attractivité ou à leurs compétences en la matière ! Et quid des relations Lyon/Brest ou de celles de Quimper/Strasbourg ? Pour ma part, il ne s'agit pas de chauvinisme mais plutôt d'une logique d'organisation des transports sur le territoire français entre ses grandes métropoles. Et cela ne m'empêche pas, bien au contraire, de batailler pour la mise en œuvre des différents projets d'interconnexion transfrontaliers (cf mes différents posts sur le sujet.) Et que dire des nécessaires transversales telles que Rennes/Nantes/Poitiers/Limoges/Clermont-Ferrant/Lyon. Certes, comme toi je l'imagine, elles n'ont pour l'instant pas un caractère prioritaire. Mais la prospective nous impose de penser à ce que sera demain sans pour autant dire : oui, c'est moi qui dois être le premier...
+1 (2 avec le renard )
A mon avis il ne faut pas opposer les projets entre eux (du genre LGV Bretagne contre LGV vers Bordeaux, etc...) mais plutôt mobiliser pour qu'ils soient jugés prioritaires. Dans ce sens les élus bretons sont assez exemplaires puisque le consensus est depuis longtemps acquis quels que soient les affinités politiques. C'est peut être pour ça que les "bouseux" bretons ont droit au TGV (qui ne s'arrête pas au beau milieu des champs d'artichauts devant une longère et une bigoudenne )
invité05 a écrit:
Ah oui! effectivment je sait pas combien de personnes prennent l avion tout les jours entre Paris et Rennes, il me semblait que on venait de dire que Rennes et deja a trois heure de Paris. Combien de temps faut-il pour rejoindre Paris a Nantes? je comprend bien que il faut désenclver la Bretagne, c est clair, seuleument la ligne TGV atlantique (Paris-Irun/Toulouse) aurat des clients potentiels au moins 5 fois plus nombreux que sur le ligne Paris Rennes.
Arff... tu te bases sur quelle étude pour avancer ça ?
Pas la comparaison démographique des seules villes de Rennes et de Toulouse j'espère. Un ensemble régional de 6,5 millions d'habitants ce pas négligeable quand même : c'est entre le Danemark (5,4 millions d'hab.) et l'Autriche (8,2 millions)... (pour info, Aquitaine+Midi-Pyrénées : 5,8 millions d'habitants)
Autre chose : qui te dis que les Brestois, les Rennais, les Nantais ou les Angevins n'ont pas aussi besoin d'aller à Bruxelles, à Munich ou à Turin ? La LGV Bretagne-Pays de la Loire peut aussi être vue comme un maillon de grands itinéraires européens. Il se trouve que la géographie et le poids de Paris font que la plupart de ces itinéraires passent par la capitale.
Enfin, comme l'a souligné Timsch, le projet de LGV ne concernera que les trajets Le Mans-Sablé-Rennes (Sablé étant à mi-chemin entre Le Mans et Angers), soit un kilométrage bien faible par rapport à la LGV Paris-Irun/Toulouse. Après Rennes, ce sera de la ligne classique aménagée, comme c'est le cas depuis quelques années de la ligne Le Mans-Nantes (aménagée aux frais de la région, au passage). En terme de coût (je ne parle même pas de la rentabilité), il n'y a pas de comparaison possible.
On nous pont des projets de grand contournements autoroutiers et de nouveaux aéroports alors que il suffirais de faire un peu avancer cette LGV pour rééquilibrer le territoire...
On est d'accord là-dessus, mais pas la peine d'opposer les projets les uns aux autres...
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le renard a écrit:
invité05 a écrit:
Ah oui! effectivment je sait pas combien de personnes prennent l avion tout les jours entre Paris et Rennes, il me semblait que on venait de dire que Rennes et deja a trois heure de Paris. Combien de temps faut-il pour rejoindre Paris a Nantes? je comprend bien que il faut désenclver la Bretagne, c est clair, seuleument la ligne TGV atlantique (Paris-Irun/Toulouse) aurat des clients potentiels au moins 5 fois plus nombreux que sur le ligne Paris Rennes.
Arff... tu te bases sur quelle étude pour avancer ça ?
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Pas la comparaison démographique des seules villes de Rennes et de Toulouse j'espère. Un ensemble régional de 6,5 millions d'habitants ce pas négligeable quand même : c'est entre le Danemark (5,4 millions d'hab.) et l'Autriche (8,2 millions)... (pour info, Aquitaine+Midi-Pyrénées : 5,8 millions d'habitants)On nous pont des projets de grand contournements autoroutiers et de nouveaux aéroports alors que il suffirais de faire un peu avancer cette LGV pour rééquilibrer le territoire...
On est d'accord là-dessus, mais pas la peine d'opposer les projets les uns aux autres...
je me base sur le fait que la LGV Atlentique amène en Espagne qui est bien plus peuplé que l Autriche, mais aussi au Portugal voire le Maroc, je signale juste le fait que la Bretagne est un cul de sac alors que Bordeaux se situe sur un axe européen MAJEUR. Je signale aussi le fait que ya vraiment urgence a construire cette ligne le plus vite possible par ce que tout les camions portant ce qui vient de la moitié Ouest de l'Espagne, ou du Portugal, a destination de l'Europe du nord passent sur le pays basque, la route des landes et la rocade Bordelaise, que c est devenu un probleme ingérable ici. La Ligne LGV devrait notament libérer des voies afin de mettre en place le ferroutage, c'est l un de point essentiel sur l'axe Sud Europe Atlantique.
Je veux pas dire que c'est plus important chez nous que chez vous ou une BIPerie dans le genre. La Bretagne est une région magnifique qui ne doit pas rester enclavée comme une île, et il ne sagit que d'un renouvellemnt de voie de Rennes a Brest. je m insurge juste contre l immobilisme et la lenteur de ces procédures. On nous parle d'écologie mais on ne fait pas avancer les projets de LGV. je trouve cela léger qu il n y ait que ça de fait...voila tout
On ne peut pas construire une ligne aussi complexe d'un seul coup de baguette magique. Il y a en effet de multiples contraintes telles que l'étude des tracés possibles, les expropriations, les délais et diverses autorisations administratives. Et c'est sans compter les recours qui peuvent considérablement dilater le temps.... (Ah ! Einstein... )
Mais depuis 2 ans maintenant les choses semblent bouger : les études et les projets se multiplient à une cadence jamais observée auparavant. Les sources de financement, essentiellement étatiques il y a peu encore sont désormais multiples - Etat, région, département, partenariat public/privé... De telle sorte que l'obstacle majeur à ces projets (financement) trouve des solutions inédites qui accélèrent d'autant plus la mise en chantier puis la mise en service des dites lignes.
En outre, tu sembles particulièrement rétif à toute argumentation, même étayée par une foultitude de personnes sensées. Il ne faut pas confondre urgence et précipitation, ou plutôt dogme et raisonnement argumenté au risque de déraper et de finalement déballer bon nombre d'arguties et de ratiocinations qui - par définition - ne se basent pas sur du factuel mais plutôt sur de l'émotionnel.
C'est bien toi qui a dit : "comme s'il n'y avait pas plus urgent que de faire Paris-Plage en France...", non ?
Alors tant pis...
Pour abonder un peu dans le sens de Marquinho, voici un des derniers articles parus sur le site du Moniteur, rubrique "Transports-Infrastructures" :
"Les professionnels s'inquiètent du financement des infrastructures ferroviaires
La Fédération nationale des travaux publics (FNTP) et le Fédération des industries ferroviaires (FIF) ont lancé un appel pressant au gouvernement pour demander la mise en place d'une stratégie forte pour assurer les objectifs du Grenelle de l'environnement en matière d'infrastructures.
Au cours d'une conférence de presse mercredi, les présidents des deux fédérations ont lancé un appel au secours au gouvernement pour que soit mis en place une structure "pérenne" capable aussi bien de planifier les constructions neuves -2.000 km de lignes TGV à l'horizon 2020- que de rénover le réseau existant, dont la plus grande partie est à bout de souffle.
"C'est un moment clé", a assuré Patrick Bernasconi, président de la FNTP, "une phase à ne pas louper" après les annonces du Grenelle de l'environnement. "Il faut identifier les projets, établir un calendrier et assurer les financements", a-t-il résumé.
"Il y a des vraies réponses à apporter de la part du gouvernement si on veut respecter les objectifs du Grenelle", a renchéri Christian Philip, président de la FIF.
De fait, le tableau est plutôt noir tant sur le plan organisation que du financement et, à l'heure actuelle, il manque beaucoup d'argent tant pour construire que pour rénover et moderniser le réseau ferroviaire.
Les deux fédérations plaident pour l'élaboration d'un Pacte national pour les infrastructures de transport, c'est à dire une loi de programmation des investissements en infrastructures.
Elles demandent également la création d'une Agence pour l'évaluation et les financements des projets avec un statut lui garantissant "autonomie et pérennité". Ils demandent également un calendrier définissant clairement les modalités de financement et de réalisation des dix principaux projets ferroviaires du Comité interministériel de l'aménagement et de compétitivité des territoires (CIACT).
Si les trois demandes sont liées, la question du financement se pose avec acuité, d'autant que les ressources d'aujourd'hui sont largement insuffisantes pour appliquer le programme revendiqué par le gouvernement.
La FNTP et la FIF proposent plusieurs pistes pour "des ressources suffisantes et affectées", dont la mise en place "dans les meilleurs délais" de la taxe poids lourds telle qu'elle existe déjà en Alsace, le déplafonnement des recettes radars au profit des infrastructures. Ils souhaitent aussi que Réseau ferré de France (RFF) puisse disposer "pleinement et librement des recettes issues de la vente de son patrimoine immobilier et foncier", ce qui n'est pas le cas actuellement.
"Les objectifs annoncés à l'issue du Grenelle sont ambitieux", s'est réjoui M. Bernasconi, mais "pour les mettre en œuvre, il faut agir dès maintenant", a insisté M. Philip et ne pas se limiter "au replâtrage et aux rustines".
Il s'agit d'avoir "une vision stratégique de l'avenir" en établissant un vrai "projet industriel", ont-ils demandé en citant en exemple le cas de Port 2000 au Havre.
"Si l'on ne construit pas des voies ferroviaires dédiées à cet équipement portuaire (un port dédié au trafic des conteneurs, ndlr), tout le bénéfice en reviendra à la Belgique et au Pays-Bas", ont-ils assuré."
Eh, Marquinho...
Timsch a écrit:
En outre, tu sembles particulièrement rétif à toute argumentation, même étayée par une foultitude de personnes sensées. Il ne faut pas confondre urgence et précipitation, ou plutôt dogme et raisonnement argumenté au risque de déraper et de finalement déballer bon nombre d'arguties et de ratiocinations qui - par définition - ne se basent pas sur du factuel mais plutôt sur de l'émotionnel.
..
lapin compris
mais oui, effectivment, ca avance enfin...le rythme reste insuffisant
LGV Montpellier-Nîmes
La Depeche du Midi 11/01/2008
http://www.ladepeche.fr/article/2008/01 … s-engagent
Cette réalisation "constitue une priorité", ont souligné la préfecture et le conseil régional dans un communiqué, en précisant que le président du conseil régional avait accepté d'être le "chef de file" du projet/...
.../Le plan de financement de l'opération a été examiné en réunion interministérielle à l'Hôtel Matignon mercredi soir.
Le coût initial de la LGV entre les deux villes, projet déclaré d'utilité publique depuis juillet 2005, s'élève à 1,4 milliard d'euros. L'Etat participant à hauteur de 754 millions d'euros, Réseau ferré de France (RFF) 140 ME et l'Europe 56 ME. Le reste est à la charge des collectivités dont 270 MEUR pour le conseil régional.
Les collectivités territoriales concernées, poursuit le communiqué, "valideront à l'issue de leurs discussions, leur participation définitive dès lors que l'Etat aura inscrit au prochain CIACT (Comité interministériel d'aménagement et de compétitivité du territoire) la LGV Montpellier-Perpignan".
Le préfet de la région Languedoc-Roussillon a déclaré à l'AFP qu'un "pas important avait été franchi" pour la réalisation de la ligne qui se trouve en concurrence avec trois autres projets. Après cet engagement de principe, l'appel d'offres pour un partenariat public-privé pourrait être lancé en 2008".
Idem sur le site du Moniteur :
LGV Nîmes-Montpellier : l'Etat et la région s'engagent
Le préfet de la région Languedoc-Roussillon Cyrille Schott et le président du Conseil régional Georges Frêche ont annoncé jeudi leur engagement de principe en faveur de la réalisation de la Ligne ferroviaire à grande vitesse (LGV) Montpellier-Nîmes.
Cette réalisation "constitue une priorité", ont souligné la préfecture et le Conseil régional dans un communiqué, en précisant que le président du Conseil régional avait accepté d'être le "chef de file" du projet. Il devrait à ce titre relancer les discussions avec le Conseil général de l'Hérault, qui en décembre avait refusé de financer sa contribution fixée à 60 millions d'euros.
La région "insiste tout particulièrement pour que le contournement Nîmes-Montpellier soit la première étape de la réalisation complète du tronçon manquant Nîmes-Perpignan" sur un axe nord-sud de l'Europe, d'Amsterdam à Séville.
Le plan de financement de l'opération a été examiné en réunion interministérielle à l'Hôtel Matignon mercredi soir.
Le coût initial de la LGV entre les deux villes, projet déclaré d'utilité publique depuis juillet 2005, s'élève à 1,4 milliard d'euros. L'Etat devrait participer à hauteur de 754 millions d'euros, Réseau ferré de France (RFF) 140 M € et l'Europe 56 M €. Le reste est à la charge des collectivités dont 270 M EUR pour le Conseil régional.
Les collectivités territoriales concernées, poursuit le communiqué, "valideront, à l'issue de leurs discussions, leur participation définitive, dès lors que l'Etat aura inscrit au prochain CIACT (Comité interministériel d'aménagement et de compétitivité du territoire) la LGV Montpellier-Perpignan".
Le préfet de la région Languedoc-Roussillon a déclaré à l'AFP qu'un "pas important avait été franchi" pour la réalisation de la ligne qui se trouve en concurrence avec trois autres projets. Après cet engagement de principe, l'appel d'offres pour un partenariat public-privé pourrait être lancé en 2008".
©AFP
(11/01/2008)
Le Moniteur 11/01/2008
LGV Nîmes-Montpellier : l'Etat et la région s'engagent
Le préfet de la région Languedoc-Roussillon Cyrille Schott et le président du Conseil régional Georges Frêche ont annoncé jeudi leur engagement de principe en faveur de la réalisation de la Ligne ferroviaire à grande vitesse (LGV) Montpellier-Nîmes.
Cette réalisation "constitue une priorité", ont souligné la préfecture et le Conseil régional
[...]
http://www.lemoniteur-expert.com/actual … 1712BF.htm
PSS - Architecture, Urbanisme, Aménagement du territoire
City Forum - Ville 3D
~ Ah tu Voi c pour sa ke Seul les pti bonhomme du Baby on ldroi dShooT - Chandler Friends s06-ep06 ~
Sur le site du moniteur en date d'aujourd'hui :
http://www.lemoniteur-expert.com/actual … 50B277.htm
http://www.batiactu.com/data/14012008/1 … 81911.html
Le Grenelle accompagnera la LGV Paca
François Fillon a confirmé lundi lors d’un déplacement à Marseille que la ligne ferroviaire à grande vitesse (LGV) en Provence-Alpes-Côte d'Azur ferait partie des 2.000 km de LGV décidés lors du Grenelle de l'environnement. /...
.../«Le choix du tracé sera arrêté à la mi-2008 et je souhaite qu'un consensus puisse se dégager lors de ce choix»/...
.../ Le tracé desservant les métropoles littorales de Marseille et de Toulon (dit «LGV des métropoles du sud») a la faveur des élus de ces villes/...
.../Un des objectifs du Grenelle : doubler le réseau de lignes à grande vitesse (LGV)
.../2.000 kilomètres de lignes à grande vitesse supplémentaires doivent être lancées d’ici à 2020, puis 2.500 kilomètres supplémentaires à plus long terme. Ce programme fera l’objet d’une concertation et d’une négociation d’ici l’été 2008 avec les collectivités territoriales, avec en tout état de cause un effort de l’Etat de 16 milliards d’euros.
Une news sur les deniers que devrait rembourser l'Etat concernant la ligne POLT (Paris/Orléans/limoge/Toulouse) sur TGV pendulaire.
http://www.lemoniteur-expert.com/actual … 702408.htm
Ceci dit, il me semble que cela rentre en contradiction avec le projet qui consiste à réhabiliter cette ligne de manière à délester la LGV Paris-Lyon. Certes, cette nouvelle ligne, contrairement à la POLT, permettrait non seulement de placer Paris au plus près des moyennes métropoles du centre de la France, mais aussi de commencer les tangentielles dont nous avons déjà largement parlé (ex: Rennes/Nantes/Poitiers/limoges/Clermont/ Lyon/Turin...Vladivostock )
Enfin, il ne s'agissait que d'une info...
La Dépêche du Midi 18/01/2008
.../L'Etat a été condamné par le Conseil d'Etat à rembourser 340.000 euros à la région Midi-Pyrénées après l'abandon du projet de TGV pendulaire sur la ligne Paris-Orléans-Limoges-Toulouse (POLT), a-t-on appris vendredi auprès du conseil régional. /
Le Conseil d'Etat a également rendu un arrêt favorable aux régions Centre et Limousin, également traversées par le projet, mais le préjudice pour manque à gagner les concernant n'a pas été retenu par le Conseil d'Etat.
Les trois régions avaient déposé un recours en 2004 devant cet instance après la décision du gouvernement de renoncer à l'aménagement de cette ligne. Seule la seule la région Midi-Pyrénées avaient fourni fourni les justificatifs des dépenses pour obtenir le remboursement des crédits d'études. /...
.../Le projet de TGV pendulaire POLT, qui devait permettre de gagner 25 minutes sur le trajet Paris-Limoges, avait été repoussé à 2025 par le Comité interministériel d'aménagement et de développement du territoire (CIADT), réuni en décembre 2003. Les conventions initiales prévoyaient une mise en service fin 2006
L'intérêt de cet article est dans le détail qui fait ressortir la date de 2025 pour l'aménagement de cet axe, certainement avec une ligne nouvelle plus performante que les aménagements POLT .
Si cette nouvelle ligne ce fait de manière plus performante - c'est vrai que 25 minutes de gain de temps, c'est relativement peu - cela rentrerait de plus en cohérence avec le projet TCP (traversée ferroviaire des Pyrénées) qui vise à relier Madrid à Paris via Saragosse, un tunnel transpyrénéen, Toulouse, Limoges, Orléans, ce qui permettra un gain de temps non négligeable entre les deux capitales, sans pour autant encombrer les futures lignes Paris/Lyon/Barcelone /Madrid ou encore Paris/Bordeaux/Irun/Valladolid/Madrid.
FIGARO 13/02/2007
«Mes projets pour
les futures lignes TGV»
Dans une interview au Figaro, Jean-Louis Borloo, ministre de l'Aménagement et du Développement durables, dévoile les futures transversales à grande vitesse. Elles créeront un axe Espagne-France-Italie
http://www.lefigaro.fr/politique/2008/0 … es-tgv.php
LE FIGARO. Le «Grenelle de l'environnement» a acté la création de quelque 2 000 kilomètres de lignes à grande vitesse. Où en est-on ?
Jean-Louis BORLOO. Le «Grenelle» avance. Après sept années d'enlisement, nous lançons l'appel d'offres pour la ligne Tours-Bordeaux. Cela représente un investissement de 7 milliards d'euros que nous engageons avec les régions Centre, Aquitaine, Poitou-Charentes et Midi-Pyrénées. C'est une avancée considérable pour aller ensuite vers Toulouse et Narbonne. De même, on prolonge les lignes entre Le Mans et Rennes, Baudrecourt et Strasbourg, ainsi que le contournement de Nîmes et Montpellier. Mais ce n'est qu'un début, nous lançons les études pour les lignes transversales : entre Nantes et Lyon en passant par Nevers, entre Toulouse et Narbonne, Nîmes et Perpignan. Ces lignes seront complétées par une radiale vers Clermont-Ferrand. Nous relions ainsi la France, l'Espagne et l'Italie et organisons la grande traversée est-ouest par le sud. Sans oublier le centre de la France
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