Dubaï (E.A.U.)

Le Moniteur 09-06-2005 a écrit:

Après Moscou, une gigantesque panne électrique paralyse Dubaï


L'émirat, qui connaît une expansion économique frénétique, a été paralysé jeudi pendant plusieurs heures par une gigantesque coupure électrique, dont les autorités avançaient pour seule explication une "panne technique inattendue".

(...)

Néanmoins, à l'aéroport, les escaliers mécaniques et les tapis roulants se sont retrouvés immobilisés, alors que les couloirs étaient plongés dans une semi-obscurité, a constaté un journaliste de l'AFP.
L'aéroport représente un énorme projet de développement correspondant aux ambitions démesurées de cette ville en plein essor. L'émirat, qui compte environ 1,2 million d'habitants, table sur plus de 30 millions de passagers en 2010 et plus de 60 millions en 2020.

(...)

La panne a eu pour conséquence la coupure des lignes téléphoniques fixes et des climatiseurs, alors que la température dépassait les quarante degrés Celsius. Les relais de communication de téléphonie mobile ont également été fortement touchés.
En mai 1999, une coupure de courant avait perturbé Dubaï pendant plus de six heures. Les autorités avaient alors affirmé qu'une baisse subite de la pression de gaz dans la centrale électrique était à l'origine de la panne, la première d'une telle ampleur dans cette ville.



(09/06/2005)

Repères
Dubaï, un des sept membres de la fédération des Emirats arabes unis, ambitionne de devenir un centre commercial, financier et touristique mondial à la faveur de projets colossaux lancés à coups de milliards pour pallier le tarissement progressif de ses réserves pétrolières.
Les coupures de courant ne sont pas rares dans les monarchies du Golfe.
Ainsi, une panne électrique au Koweït, fin octobre 2004, avait paralysé pendant près de 24 heures trois raffineries de pétrole, d'une capacité totale de 920.000 barils/jour (bj). Un responsable koweïtien avait alors attribué la panne à "des travaux de maintenance sur l'une des principales centrales" électriques de l'émirat.
En août de la même année, une coupure totale de courant électrique à Bahreïn avait privé les habitants de climatisation alors que la température y dépassait les 50 degrés.

L'article entier est sur:
http://www.lemoniteur-expert.com/depech … amp;mode=0

la panne , est ce quelle n'est pas la cause des grandes projets qu'on bati actuellement dans les deux villes ?
a mon avis le reseau d'électricité  n'est pas suffisante pour tous les nouvelles tours qu'on construit par là... 

cool!

euh Bienvenue mrx5000
mais "cool!" quoi?

Hello mxr5000 !

Oui, qu'est-ce qui est cool ?...

peut etre cette image ....

Wow, magnifique !

Héhé... J'attends ici une amie qui viendra témoigner sur Dubaï, vous verrez ce qu'elle en pense, elle a passé là-bas suffisamment de temps pour se faire une idée 
Niveau archi, la photo présentée plus haut est assez sympa, mais a un côté tape-à-l'oeil à la Las Végas assez prononcé... On peut aimer 

Moi, j'adore. C'est sans doute visuellement plus impressionant de nuit que de jour. 

En plus, selon la photo, il y a plusieurs constructions importantes juste derriere et regroupees. La meme photo dans un an et demi risque de nous faire tomber sur le cul.

Selon Emporis, "the pinacle" aurait ete abandonne puis deplace. Pourtant son statut reste "never built".

Sinon, la tour Burj sort du sol. D'apres les infos de la premiere page, j'ai cru comprendre que c'est Samsung qui financerait ce projet. J'ai du mal a comprendre comment une entreprise comme Samsung puisse se lancer dans un tel projet au moyen-orient alors qu'elle est quasi-omnipotente en Coree et qu'elle est tres tres nationnaliste (dans le sens patriotique du terme et non politique). Je pense que cette entreprise aurait plutot interet a lancer ce genre de projet chez elle, genre un siege social gigantesque. Un peu comme l'international Business Center de Seoul... Quelqu'un peut m'eclairer      

Cela s'appellerait-il simplement de la 'colonisation économique' ? 

J'ignorais que Pinacle avait été abandonnée... Déplacée également... Je sais seulement que les fondations d'un monstre pareil sur du sable, ça a un petit côté mythologique qui me rappelle des choses... Techniquement, ça paraît assez risqué, non ? Et bonjours les surcoûts, arf...

EMIRATS ARABES UNIS

Emaar double son capital

La compagnie immobilière Emaar Properties de Dubaï double son capital et le porte à 1,5 milliard de $. Détenue principalement par le gouvernement de Dubaï, Emaar Properties a décidé de porter la participation des actionnaires étrangers au capital de la société de 20% à 49%. Ces décisions visent à élargir les projets de la société et ses investissements locaux et internationaux.

http://www.businessimmo.info/index.php

LE MONITEUR 11-07-2005 a écrit:

Une cité du golf en plein désert   (Extraits)

Dans la série des projets titanesques lancés pour pallier le tarissement de ses ressources pétrolières , l’émirat de Dubaï va construire une "Cité du golf", dotée de 5 parcours, pour un coût estimé à 1,7 milliard de dollars.

(...)

Repères
Membre de la fédération des Emirats arabes unis et comptant 1,2 million d'habitants, Dubaï veut s'imposer comme un centre régional des affaires et une destination touristique pour pallier le tarissement de ses ressources pétrolières.
Il veut attirer 15 millions de visiteurs en l'an 2010 et 40 millions en 2015.

http://www.lemoniteur-expert.com/depech … amp;mode=2

Ca ne s'arrete jamais
Le pire/mieu c'est que ça se concretise, et à une vitesse grand V.

BATIACTU 18-07-2005 a écrit:

Bénéfices monstres pour une société immobilière de Dubaï
Auteur de grands projets immobiliers dans l'Emirat, la société Emaar Properties a annoncé dimanche dans un communiqué avoir dégagé un bénéfice net de 2,533 milliards de dirhams (690,1 millions de dollars) au premier semestre 2005, en hausse de 384% par rapport à la même période de l'année précédente.

(...)

Créée en 1997, Emaar Properties a annoncé en janvier des bénéfices nets records de 460 millions de dollars en 2004, en hausse de 150% par rapport à ceux réalisés en 2003.

http://www.batiactu.com/data/18072005/1 … 13448.html

Et 360m de plus pour Dubai !
Dessiné par SOM en plus 
76étages, 130 000 m²

Project Name: Al Durrah Tower 
Location: Dubai, UAE 
Client: H.E. Sheikh Mohamed bin Butti Al Hamid 
Service: Project Management 
Project Value: $140,000,000 



--------------------------------------------------------------------------------
Hill is providing project management services on the new 76-story, 360-meter tower located adjacent to the Fairmont Hotel on Sheikh Zayed Highway. The residential, commercial and retail complex includes a total built-up area of more than 130,000 square meters.

Project Name: Dubai International Airport 
Location: Dubai, UAE 
Client: Dubai Department of Civil Aviation 
Service: Claims Analysis 
Project Value: $4,100,000,000 

http://www.hillintl.com/images/marketProject5277.jpg

The DCA is engaged in an expansion program to accommodate the increase of passenger flows and airlines traffic at Dubai International Airport over the next fifteen years. The expansion program includes construction and renovations on terminal 3, concourses 2 and 3, a cargo mega-terminal, the Dubai Flower Centre and a major upgrade of the existing Terminal 2. Dubai International Airport is one of the Middle East’s busiest and fastest-growing airports. Hill is providing claims management services throughout the multi-billion dollar expansion.

le problème cé dan  50ans il vont faire quoi de ses tours bouffer par le sel  

Mais non, tand qu'il y a de l'argent, ca vas, et pour l'instant ils s'en tirent bien
Sont vraiment tarés ces princes... 2 milliards pour du Golf 
Ont peut dire qu'ils ont la folie des grandeur
Sinon pour la photos, elle donnent une bonne indications de la frénésie ambiante : remarqués qu'ils éclairent même les grues de construction !

Que pensez vous en regardent ça ???

wowow je pense a une mega city ville mdr un mega champignon comme irochima, c'est tres impressionnant,  ce n'est pas en france que l'ont verra ca

l'avant derniere photo fait tres mahnattan

Ben c'est parce que là-bas, tout est à faire.
En France tout est déjà fait pour le tourisme. 

@ lyonnais

wowow je pense a une mega city ville mdr un mega champignon comme irochima, c'est tres impressionnant, ce n'est pas en france que l'ont verra ca

Pourquoi, tu voudrais voir autant de machins vides et inesthétiques à Lyon ?... Va à Dubaï et regarde les coutumes locales, et après, on en reparle... Je n'ai aucune admiration pour ce chantier gigantesque qui, dans 30 ans, sera enseveli dans le sable, rongé par la rouille - eh oui, une tour pèse bien plus lourd 30 ans après à cause de l'oxydation de sa structure, surtout dans les conditions extraordinairement rudes de cette partie du monde - chantier qui servira à quoi ?... Des hôtels pour richissimes personnages allant se bronzer les poils sur des ilôts artificiels ?
Je ne vois pas où va Dubaï, sinon en songeant que la reconvertion touristique de l'endroit me paraît délirantecompte tenu de l'offre minable du site  - pas d'offre culturelle, des hôtels de grande classe n'étant que des pompes à fric pour contrer une éventuelle crise du pétrole - et franchement, plus ça va et plus je me dis que ce lieu n'est issu que du caprice d'un émir qui s'ennuie... Payer un séjour des mille et des cents au beau milieu d'un désert aride, très peu pour moi... Dubaï, ce sont des plages réservées aux femmes, des hommes qui payent à prix d'or une nuit avec une femme européenne en la prenant pour une pute de l'est, etc... Une pompe à 'phynances', comme dit Jarry, sans aucune considération pour les droits des uns et des autres. Je ne vois pas ce que cet endroit a de grandiose dans son ensemble...
Maintenant, à part certains projets très très audacieux que j'admire pour leur prouesse technique - qu'on verra bien vieillir, j'attends... - et qui ne servent que de produits d'appel, même s'ils restent désespérément vides, genre Burj Dubaï, je trouve que le reste de l'urbanisation est de la purée de grande hauteur, de la grosse daube sans aucune identité, un Hong-Kong d'exportation, qui ne sera jamais un standard architectural, ni plus ni moins qu'un Las Vegas moyen-oriental sans goût ni originalité.
Pleurer parce qu'on n'aura jamais ça en France --->  Commence donc par te demander, Lyonnais-Fab, si ce que tu as en face de toi ici en France n'est pas une richesse énorme, d'un point de vue patrimonial, et amène des comparaisons seulement une fois que tu auras exploré les deux points de vue, ici et là-bas. Je t'assure que devant une telle urbanisation sauvage et utilitaire, tu refuserais vite une telle uniformité...

Je te rejoins quelque peu. Le contact que j'avais à Dubai est désormais rentré en France, et elle en est très soulagée.
La vie là-bas n'est pas comme sur les cartes postales... En fait ce n'est pas assez "humain" selon elle. Toutes les relations entre les personnes sont des relations "business". Côté écologie, la nature est totalement mise de côté, on s'en fout clairement.

Enfin, je ne pense pas que les tours seront toutes rouillées dans 30 ans (on est en 2005 quand même, ya des gens pour penser à ça) mais je ne parierais pas sur ce paradis pour riche. Peut-être qu'ils ont les yeux plus gros que le ventre là-bas.

Dubaï un monde fou, fou, fou    (Extraits)

Des pistes de ski en plein désert, une forêt tropicale sous un dôme de verre... A Dubaï naissent les projets les plus fous de la planète. Dans dix ans, le robinet de l’or noir sera à sec, et ce petit bout de désert pourra dire adieu à la manne pétrolière. L’émirat veut reconvertir son économie en misant sur son capital soleil. Il a prévu d’investir 50 milliards de dollars pour devenir un eldorado touristique. Reportage

De notre envoyée spéciale

A Dubaï, on jette des Airbus A300 à la mer, mais aussi des voitures, des trains, du corail artificiel et des lingots d’or… Cela peut paraître fou! Mais loin de dilapider ses pétrodollars dans le golfe Persique, l’émirat appâte le plongeur occidental à coups de «jamais-vu». Dans la ville-émirat, il ne se passe pas une semaine sans l’annonce d’un projet touristique fracassant, sinon fantaisiste, comme celui de cet architecte allemand qui rêve de construire un hôtel sous-marin, Hydropolis, à 500 millions de dollars ou, autre idée folle, celui d’un Russe richissime Kirsan Illuminov, un monomaniaque du damier, qui souhaite faire de Dubaï la nouvelle Mecque des échecs en créant une Chess City. Il espère très sérieusement y attirer 60 millions d’amateurs. Sa ville prendra la forme d’un échiquier géant avec 32 bâtiments (blancs et noirs, forcément), les deux rois s’élèveront sur 64 étages. Ce petit jeu devrait coûter 2,6 milliards de dollars.
Avec 12 milliards de dollars en portefeuille, le promoteur immobilier local Nakheel est le maître d’½uvre des projets les plus ahurissants. Sa mission: élargir les 40 kilomètres du littoral en construisant 1 500 kilomètres de nouvelles plages paradisiaques. Chez Nakheel, contrôlé par une des grandes familles de Dubaï, on pénètre dans le temple de la mégalomanie avec un palais couleur de sable sorti d’un conte des « Mille et Une Nuits », et des fontaines qui chantent sur du marbre clair. A l’intérieur du palais, des maquettes de projets futuristes sont exposées: hôtels, villas somptueuses, hélicoptères, yachts privés… C’est ici que se dessine le futur terrain de jeu de l’industrie touristique. Dernier projet en date: la construction du plus grand front de mer du monde, le Dubaï Waterfront. Il s’étendra sur 81 kilomètres carrés, quasiment la superficie de la ville de Paris. Son coût est encore tenu secret, mais Nakheel invite les promoteurs hôteliers à participer aux festivités. La responsable commerciale s’approche de vous en désignant sur des photos satellites les fameuses îles en forme de palmier: «Palm Jumeirah a été lancée en 2001 pour 1,5 milliard de dollars. Ses villas à 1,3 million de dollars ont été vendues en trois jours!» Fort de son succès, Nakheel poursuit les grands travaux: deux autres palmiers vont bientôt voir le jour avec l’île de Jebel Ali et celle de Deira. Pour y amuser les touristes fortunés, on met sur pied un hôtel de 650 millions de dollars: Atlantis. Les clients privilégiés pourront barboter avec les dauphins, visiter les vestiges de cités antiques artificielles englouties sous les eaux ou partir à la chasse sous-marine au lingot d’or.
Plus loin, on a sorti le grand jeu, avec The World: 300 îles de 10 à 40 kilomètres carrés reconstituent un planisphère géant à quelques encablures des côtes. Le futur propriétaire aménagera son petit paradis à sa guise. «Aucune limite, sauf celle de votre imagination», se plaît-on à répéter chez Nakheel. Et celle de votre portefeuille, bien entendu. Prix affichés: 7,5 à 36 millions de dollars l’île déserte. Avis aux amateurs, la France est à vendre pour seulement 32 millions de dollars. Les rumeurs les plus folles courent sur l’identité des acquéreurs, triés sur le volet. Le chanteur anglais Rod Stewart aurait raflé la Grande-Bretagne pour 33 millions de dollars. Madonna, Elton John, David Beckham et Michael Owen s’arracheraient, eux aussi, les charmes artificiels de la nouvelle baie des milliardaires.

(...)

Il existe un autre record, rarement mis en avant: c’est la population d’immigrés. Tout ce bel édifice repose sur elle puisque 84% de la population est étrangère. «Le secret de cette ville formidable, c’est la main-d’½uvre bon marché», confie un immigré jordanien, qui s’échine depuis quinze ans sur les gratte-ciel de Dubaï. Dans cette ville champignon, les coûts de construction sont moitié moins élevés qu’en Europe. Et la main-d’½uvre afflue de toutes parts: «Nous sommes tous des mercenaires», explique ce chauffeur de taxi indien. Et tous ne sont pas logés à la même enseigne. A savoir-faire égal, un Britannique gagnera 30% de plus qu’un Arabe, qui gagnera lui-même 30% de plus qu’un Indien. Salaire de base d’un ouvrier non qualifié: 160 dollars par mois. A ce prix, les femmes et les enfants restent au pays. Ce qui explique pourquoi dans l’émirat, la gent féminine est si rare (29%).
Dans ce pays où les ouvriers du bâtiment triment jour et nuit, l’employeur confisque le passeport en échange du précieux sésame: le permis de travail. A la fin du contrat, on est promptement reconduit à l’aéroport. Bien entendu, les autorités exigent fermement que les travailleurs soient traités avec égard par l’entreprise qui les emploie. Mais certaines sociétés ne s’embarrassent pas toujours avec la réglementation. «J’en connais qui sont logés à 4 dans 9 mètres carrés. Parfois même sans eau, sans électricité, sans air conditionné», souffle le Jordanien. Quand on sait qu’au plus fort de l’été le mercure flirt avec les 50 °C à l’ombre...
Autre atout vanté par l’émirat: Dubaï reste la ville la plus sûre du monde. Il n’y a de place ni pour la mendicité, ni pour la criminalité, ni d’ailleurs... pour les sexagénaires! Passé l’âge fatidique, l’étranger est invité à rentrer chez lui. Dubaï est donc le temple de la jeunesse, de la richesse et de la beauté. A l’image de ces femmes d’expatriés britanniques délurées qu’on surnomme les «Jumeirah Jane». «Elles grimpent à trois dans ma voiture, et osent parler de sexe!», se plaint ce chauffeur de taxi indien qui a laissé sa femme au pays. Elles tiennent leur surnom du luxueux complexe de loisirs (le Jumeirah Beach Hôtel) qu’elles fréquentent au pied du Burj al-Arab. Depuis peu, on y rencontre une nouvelle curiosité venue du froid: la femme russe. Encore peu au fait des coutumes du pays, elle ose porter le string sur la plage! Les autorités locales ferment les yeux. De son côté, l’Emirien fait le grand écart, tiraillé entre le respect des traditions et le pas de géant qu’il accomplit dans le monde moderne. Pour se distinguer du reste de la plèbe, il conserve sa traditionnelle dishdash qu’il ne troquerait pour rien au monde contre un vulgaire costume-cravate. Mais que pense-t-il de l’afflux de cette faune étrangère sur son petit territoire? En parfait philosophe, le colonel Rashid applaudit: «Dubaï est le carrefour de l’Orient et de l’Occident. Le contact des étrangers nous a permis de développer notre mentalité et notre ouverture d’esprit. Nos dirigeants nous ont appris à ne pas nous méfier des étrangers. Nous devons avoir des égards pour leur nationalité, leur langue et leur religion.» Dans son appel du pied aux capitaux venus de l’extérieur, Dubaï a résolument adopté la politique la plus libérale de la région. Le vin à 30 dollars la bouteille coule à flots dans les bars huppés du centre-ville, et les touristes saoudiens peuvent désormais taquiner la roulette sur le casino flottant qui bat pavillon au large de l’émirat.
Jaloux de la popularité de Dubaï, les émirats voisins comme celui de Charjah voudraient eux aussi monnayer leur place au soleil. Mais la rigueur morale qui y règne a de quoi refroidir l’enthousiasme du touriste occidental. A moins que les émirs ne se décident à suivre l’exemple… et à faire quelques entorses à la loi islamique.

http://www.nouvelobs.com/articles/p2123/a272976.html