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Suite à la lecture d'un projet concernant le secteur de LD2, je me permet de créer un sujet assez général mais regroupant les projets relatifs à une "couture" de la dalle au tissu urbain limitrophe.
REAMENAGEMENT DES ESPACES PUBLICS DE LA DEFENSE 2
Site: La Défense , Paris
Maître d’Ouvrage: EPAD
Surface: 60 000 m2
Montant des Travaux: 70 000 000€ H.T.
Design Team: SERERO Architectes
Landscape: Office of Landscape Morphology
Lighting Design: Atelier Vincent Thiesson
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La différence verticale de sol entre la dalle et le boulevard se lit de manière encore plus prononcée aux limites de la dalle, là ou la différence entre celle-ci et le niveau du boulevard est la plus grande. Cruellement lisible, c’est en fait une muraille que les quartiers alentours ont vu s’édifier devant elle, renforcée par le creusement du sol au niveau du boulevard périphérique, qui affirme encore son insularité. Nous devons repenser la Défense en dehors d’elle-même, dans sa continuité urbaine avec les villes autour d’elle, plutôt que dans son insularité et sa connection à un réseau de transport national.
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LES STRATEGIES DE « RECOLLEMENT »
1. Le sol artificiel et le sol naturel doivent être pensés dans la continuité de l’un de l’autre, c'est-à-dire, qu’il faut « tisser » entre eux de nouveaux chemins, de nouveaux programmes, et de nouveaux paysages.
2. Nous proposons une dépression locale au niveau de la limite extérieure de la dalle et une augmentation progressive des niveaux topographiques à partir de Courbevoie pour « accrocher » les deux sites. Ceci entraîne un maillage latéral des circulations sur la dalle et Courbevoie.
3. Le mode de positionnement des tours en quinconce est plus intéressant pour frayer des chemins piétons que la position en alignement.
4. Il nous semble indispensable d’éviter toutes les passerelles entre la Défense et les quartiers alentours. Ceci ne fait que renforcer l’idée d’insularité du quartier d’affaires. Sur un moyen à long terme, la revalorisation du boulevard circulaire en tant qu’espace publique de qualité catalysera forcément un redéploiement des halls d’entrée des tours existantes sur ce boulevard. La Défense sera une ville verticale à forte porosité horizontale.
www.serero.com
L'idée est de créer des places "basses" sur le circulaire, et des cheminements piétons entre ces places et des "décaissement" de la dalle ou des places "hautes" existantes.
Il est aussi exposé un système de mise en lumière du site original, les luminaires seraient disposés selon les courbes de niveau afin de permettre au piéton de bien appréhender la topographie du site.
Merci Garagnat, ce thread est extremement interessant. on a tendance a oublier que le renouveau de la defense ne passe pas uniquement par ses tours mais aussi par l'integration urbaine de celles-ci. le site de Serrero est tres interessant. Bernard Bled avait annoncé que le cabinet serrero allait travaille sur LD2: Ce sont donc les résultats définitifs de leur travail je suppose?
l'idée de places basses entre la dalle et le circulaire est très intéressant. Les quelques rendus de l'aménagement de la dalle sont pas mal. j'aimerai avoir plus de rendus mais ca me semble tres reussi et en tout cas dans la bonne voie.
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Vraiment superbe tout ce travail
© Serero Architectes
Très impressionnant ce travail ! Les différentes idées exposées ne sont pas pour me déplaire et les rendus disponibles encore moins. Vivement que d'autres photos et d'autres shémas nous parviennent.
C'est une vision ou c'est véritablement en projet ?
Ca fait diablement envie .
Voici le texte descriptif du projet de Serrero:
CONCEPTION ET REAMENAGEMENT DES ESPACES PUBLICS DU QUARTIER D’AFFAIRES DEFENSE 2
Lauréat Consultation, 2007
Site: La Défense , Paris
Maître d’Ouvrage: Etablissement Public d'aménagement de la Défense | EPAD
Surface: 60 000 m2
Montant des Travaux: 70 000 000€ H.T.
Design Team: SERERO Architectes / David Serero, Min-Seung Shin, Julie Napoléon, Yoichi Ozawa, Louisa Gouesnard, Fabrice Zaini.
Landscape: Office of Landscape Morphology, Philippe Coignet, Silvia Zagheno.
Lighting Design: Atelier Vincent Thiesson, Vincent Thiesson, Sara Castagne.
A TOPOGRAPHIES DU SITE
Il n’y a pas une dalle de la Défense, mais des dalles; une multitude de plateaux dont l’imbrication défie toute tentative de cartographie, tout essai de compréhension dans sa totalité. Seule la pratique physique de cet espace permet de l’appréhender, de doucement construire ses propres chemins, de s’approprier de nouveaux espaces.
Les espaces publics de la Défense représentent une surface discontinue de sols, d’emmarchements, de passerelles. Malgré la position du grand Axe historique de Paris qui traverse la dalle en son milieu, quelques mètres suffisent pour se perdre, pour déambuler dans une séquence d’escaliers, de passerelles ou très vite s’enfonce le piéton. Les distances à parcourir à pied sont longues à la Défense ; les piétons évitent les marches pour préférer les pentes. A l’inverse d’une grande esplanade, la dalle de la Défense est globalement hiérarchisée, libre et ouverte et localement non-hiérarchisée, non spécifique, non identitaire.
La différence verticale de sol entre la dalle et le boulevard se lit de manière encore plus prononcée aux limites de la dalle, là ou la différence entre celle-ci et le niveau du boulevard est la plus grande. Cruellement lisible, c’est en fait une muraille que les quartiers alentours ont vu s’édifier devant elle, renforcée par le creusement du sol au niveau du boulevard périphérique, qui affirme encore son insularité. Nous devons repenser la Défense en dehors d’elle-même, dans sa continuité urbaine avec les villes autour d’elle, plutôt que dans son insularité et sa connection à un réseau de transport national.
Le sol de la dalle, sa spécificité (piétonnière) et sa conséquence (insularité) doivent maintenant se diluer, non pas par simple floutage de ces limites, mais plutôt en instaurant une dialectique continu/discontinu propre à générer des continuités nouvelles et des coupures de l’espace public significatives.
De manière surprenante, les variations topographiques du sol naturel à Courbevoie sont aussi présentes que celles de la dalle de la Défense mais sont plus visibles. Il existe déjà sur le site des systèmes « d’agrafes topographiques» qui permettent de relier par un mail planté deux niveaux différents le Parc de Courbevoie.
Une étude des sols montre que la très grande différence de hauteur (entre 10 et 13m) entre Le boulevard circulaire et les places des Reflets et des Corolles, ne permet pas de créer une descente progressive de la dalle par paliers de manière systématique. Ainsi, une pente de 4% en moyenne nécessiterait de trop longs parcours et une emprise au sol bien trop importante pour être envisageable.
En conséquence, nous avons recherché sur une efficacité maximum des transitions entre ces deux élévations. Ceci se traduit par l’émergence d’agrafes urbaines, c'est-à-dire des surfaces continues matérialisées par un revêtement en pierre naturelle (tel que le granite résistant aux variations climatiques et aux usages intenses) qui traversent l’ensemble du site de la Défense 2 dans une direction sud-ouest/nord-est.
Ces surfaces piétonnes servent de repères et de ryhtmes et s’étirent depuis l’Axe jusqu’à Courbevoie, quelque soit le niveau altimétrique du site. Le même matériau est utilisé sur la dalle, les escaliers et traversent le boulevard circulaire pour aller au-delà. Ces surfaces sont à la fois des passages piétonniers, des mailles plantées, et des balisages lumineux. Elles tendent à donner aux escaliers la plus grande lisibilité possible depuis les places basses et hautes et le boulevard circulaire.
Nous avons identifié 9 continuités ou « agrafes » de largeur variable en fonction de leurs relations avec les tours existantes ou à venir.
LES STRATEGIES DE « RECOLLEMENT »
1. Le sol artificiel et le sol naturel doivent être pensés dans la continuité de l’un de l’autre, c'est-à-dire, qu’il faut « tisser » entre eux de nouveaux chemins, de nouveaux programmes, et de nouveaux paysages.
2. Nous proposons une dépression locale au niveau de la limite extérieure de la dalle et une augmentation progressive des niveaux topographiques à partir de Courbevoie pour « accrocher » les deux sites. Ceci entraîne un maillage latéral des circulations sur la dalle et Courbevoie.
3. Le mode de positionnement des tours en quinconce est plus intéressant pour frayer des chemins piétons que la position en alignement.
4. Il nous semble indispensable d’éviter toutes les passerelles entre la Défense et les quartiers alentours. Ceci ne fait que renforcer l’idée d’insularité du quartier d’affaires. Sur un moyen à long terme, la revalorisation du boulevard circulaire en tant qu’espace publique de qualité catalysera forcément un redéploiement des halls d’entrée des tours existantes sur ce boulevard. La Défense sera une ville verticale à forte porosité horizontale.
B STRUCTURES URBAINES
1- Places Hautes
Aujourd’hui, la dalle est conçue autour de « places » aux limites relativement floues, aux usages incertains avec des qualités de sol très similaires. Ceci ne permet pas une identification et appropriation des lieux : ce sont plutôt des « anti-places » dont seul le nom (Iris, Corolles, Reflets) leur donne le caractère place. Elles manquent de centralité et de cadrage : elles ne sont pas centrées sur une sculpture ou un événement (place de la Concorde, place de la République) et ne sont pas définies par un cadre bâti (place des Vosges, Plaza Real à Barcelone). et n’ont pas d’identités propres ( place de la Contrescarpe).
Actuellement, les sculptures et les œuvres d’art publiques ne caractérisent pas des espaces, ils les jalonnent, ce sont des points sur un parcours, des éléments en tangence avec le parcours des piétons (à part la fontaine Takis ou la fontaine Agam).
Il nous faut donc introduire un système de places qui permet de véritablement séquencer les circulations et ceci ne peut se faire simplement par le traitement du sol, ou le fait de rendre accessible un espace ouvert. Il faut véritablement opérer une transformation de l’îlot de Courbevoie aux îlots de bâtiments de la dalle de la Défense, et progressivement diminuer la surface de dalle, afin d’intensifier les circulations, augmenter la qualité de ces zones.
D’autre part, le nom des places, des terrasses, des parkings ne référent à aucun passé, aucun évènement ou personne. Nous proposons d’opérer une archéologie rétroactive de ces lieux pour leur donner une cohérence plus grande. (Par exemple, la matérialisation d’iris sur la place des Iris au printemps, …)
Nous ne souhaitons pas ici développer un modèle unique et figé de places urbaines. Nous sommes plus intéressés par qualifier les lieux de manière spécifique et adapté à chacun de leur échelle.
2- Traitement du sol
En opposition avec les conditions existantes du site, où une profusion de matériaux de nature et de mise en œuvre différente a été installée sur le site, nous proposons une palette limitée de matériaux, tel que des dalles de bois, des bandes de pierre naturelle en deux tons ( blanc et beige ) et de dalles béton teintées dans la masse.
Ces matériaux seront mis en œuvre sur une trame et un calepinage continu sur tout le site et incluant les espaces publics du boulevard circulaire. Le but de cette stratégie est de donner une grande cohérence à l’ensemble des espaces publics, en dépit de l’impossibilité de constituer leur limite. Le passage d’un matériau à l’autre permettra de souligner les limites des places urbaines, les agrafes urbaines, les zones résidentielles plus privés.
3- Places Basses
Il est indispensable de proposer un traitement continu des places basses au niveau du boulevard circulaire.
Nous proposons de mettre à niveau toutes les zones de part et d’autre du boulevard circulaire initialisé par l’EPAD. Notre étude montre que l’alignement de ces surfaces à la même altitude, soit par création de nouvelles dalles, soit par la couverture des accès au parking représente un potentiel énorme. Il s’agit bien de transformer le boulevard en véritable espace, notamment dans la création de places basses ouvertes qui permettent de créer un vrai appel et un porosité du coté de la Défense (notamment au niveau des tours Dexia et D2).
Nous proposons d’appeler ces nouvelles places basses des Quais (des Iris, des Reflets, des Corolles….). Ce sont quais (d’accès, de déchargement des personnes à la Défense 2) tel que le Quai Voltaire, le Quai de la Rapée et fonctionneront parfaitement avec les typologies existantes de places, terrasses, …
D’autre part, ces nouveaux quais permettent une dilatation ponctuelle de la largeur du boulevard. Ceci permettrait de compenser les zones où le boulevard circulaire est en dessous de la largeur requise par le plan d’urbanisme de 40 mètres, (par exemple la largeur du boulevard au niveau de la tour Générali est inférieure à 30 mètres).
Cette dilatation ponctuelle offre la possibilité de création d’activités commerciales et de loisirs (Cinéma, théâtres, restaurants) sur le boulevard circulaire.
La comparaison avec les grands boulevards parisiens est intéressante à ce sujet. Leur échelle est similaire, et l’activité routière est aussi dense voire supérieur. Ceci n’empêche en rien le développement d’une vie publique et d’une activité piétonne dense en journée et en soirée.
Les places basses sont balisées par des mats de lumière dont l’altitude NF sera constante ; c’est un dispositif propre à donner aux espaces une cohérence où les grandes variations d’altitudes sont difficilement lisible (voir description AVP Eclairage)
C CIRCULATIONS
1- Analyse
La Défense est avant tout le royaume du piéton, un espace ou les flux ne se croisent plus, ils sont isolés, pire, verticalement stratifiés, et leur lien ne s’effectue que par des circulations verticales, qui traversent ces couches, mais ne permet pas de les appréhender. Peut-on réarticuler ces différents flux, les rendre plus compréhensibles et intégrés ?
La Défense était une utopie qui a fonctionné à l’inverse de la plupart des dalles en milieux urbains, aujourd’hui il faut lui donner réellement de la qualité, renforcer son une identité.
Paradoxalement, les chemins les plus utilisés ne sont pas les plus courts, mais plutôt les plus plats, tel que le montre le chemin le plus utilisé sur le site à la sortie du métro.
La vaste surface des espaces piétons participe à la difficulté d’orienter le visiteur sur le site, de lui donner des directions de circulation et de déplacement. Ceci est aussi le cas sur l’axe principal de la dalle qui offre un repère visuel certain mais ne permet pas, paradoxalement d’orienter le déplacement des piétons sur la dalle.
Après une longue réflexion sur la manière de franchir la différence de niveau entre le boulevard périphérique et la dalle de la Défense, il nous apparaît que la création d’ascenseurs extrêmement localisé et surtout visibles, à partir des places hautes et des places basses, et avec une relation constante avec ces places, est la meilleure solution pour les personnes à mobilité réduite de se déplacer.Nous avons développé une approche qui permet la cohabitation de ces flux tels que : Piétons, Vélos, Véhicule, Boulevard d’accès, Circulations techniques et accès parking.
2- La place d’Alsace
La création du nouveau parking pour la tour Générali et ces rampes d’accés au niveau du boulevard circulaire sont un frein au développement des espaces piétons en direction de la Seine. Avec l’objectif de développer un anneau piétonnier tout autour de la Défense, nous pensons indispensable de développer un dispositif de franchissement de ces rampes d’accès. Nous proposons pour remédier à ce problème la création d’une butte paysagère sur la place d’Alsace qui permettra de créer une continuité de circulation piétonne jusqu'à Puteaux. Cette butte élèvera progressivement le niveau du sol pour libérer une hauteur de 4,50 m sous les rampes d’accès au parking et reliera le niveau du boulevard à celui de la sortie du Métro Esplanade. Cette butte sera largement végétalisée pour lui donner un aspect quasi-naturel.
La place sera réaménagée de manière à offrir :
- Un réalignement des voies visant à maximiser le terre-plein central de ce carrefour.
- Une réelle surface de place urbaine de forme triangulaire en son centre, avec l’implantation de mobilier urbain (bancs, mat d’éclairage)
- Un comblement et un traitement paysager de la partie avant des parcelles contiguës à cette place.
- Un traitement uniforme en pierre des trottoirs, de la place et des rues (traitement de type Place Vendôme, ralentissement des voitures par changement de matériaux de sol de la route)
D PROGRAMME
La dalle de la Défense est un lieu unique desservi par l’un des plus grands réseaux de transport européen, mais elle conserve des espaces dépersonnalisés. On vient rarement là pour flâner en dehors des heures de bureaux, et la création d’une foule d’évènements et d’activités à la Défense n’ont que partiellement inversé ces flux.
Notre analyse des activités et programme sur le site nous révèle les éléments suivants :
1- Les commerces actifs sont localisés sur les zones de passage, les zones de transition entre des espaces de la dalle. Ils participent rarement à définir un espace ou à donner de la qualité aux espaces publics, à les structurer. Ces activités sont placées sur des lignes de flux mais ne génèrent pas de nouveaux flux.
2- Les commerces ne fonctionnent pas en dehors des heures de bureaux. Les espaces publics de La Défense sont délaissés dans la soirée due au manque d’activités. Peut-on imaginer des stratégies pour que les habitants du site se réapproprient cet espace dans la soirée ? Il nous faut inventer la Défense By Night, clubs et lounges en haut des tours, (exemples de rues à vie nocturne comme rue Mouffetard, ou rue Montorgeuil), des espaces à l’intérieur des tours pourraient être réinvestit pour un accès public. D’autres quartiers d’affaires, tels que la City à Londres, ou Wall Street à New York drainent une activité commerciale (bars et restaurant) en soirée trépidante.
3- Le centre commercial des Quatres Temps est une locomotive dans une zone diamétralement opposée à la Défense 2. C’est un centre commercial dessiné dans les années 80 de type complètement introverti. Le site de la Défense 2, en stimulant les conditions actuelles peut être un modèle alternatif de « places commerçantes » qui ne sont pas de simples répliquas de la ville traditionnelle mais plutôt une forme composite d’espace urbain assemblant zone paysagère et zone commerçante. Il manque probablement à la Défense des endroits où se perdre, un grand parc, un espace naturel qui viendrait temporairement effacer la vue des « grilles » de cet espace, le calepinage des murs rideaux, la grille des dalles de sol, la trame étages, la grille des places de parking.
Ca donne vraiment envie leur raisonnement.
Je me permettrait d'ajouter 3 pistes :
> Mettre des enseignes lumineuses sur les immeubles face aux quais, afin d'appeller visuellement le badaud à se promener vers ll'extérieur de la dalle et ne pas s'enfermer dessus (comme si la dalle était une unique solution de cheminement)
> Par la matérialisation des noms des places par leur sujets (iris aux Iris, etc...), ainsi que des quais dénommés ainsi, pourquoi ne pas appeller des secteurs "Défense 1, 2, 3, etc..." par des noms moins impersonnels faisant référence à ces noms là ?
> Il avait été mentionné de paysager le boulevard par des séquoias faisant référence à la magistralité des dimensions des tours afin de donner un repère visuel d'échelles (homme d'1m70 < lampadaires de 2,5m < arbres de -10m < grands arbres de 25m < séquoias de 50m < tours de +100m)
On voit quand même par l'intermédiaire de cette formidable étude que l'agence a eu accès à des plans définitifs de Generali, signe que la conception de la tour est déjà très avancée et que ce n'est plus un projet, qu'elle est aujourd'hui en phase de pré-construction. Ca fait plaisir de voir ce projet avance aussi vite.
Les idées développées dans cette étude sont intéressantes et semblent prometteuses. Léger bémol : bien qu'il y soit fait allusion, la réflexion ne semble pas vraiment prendre en compte la circulation des vélos.
D'apres le dircom de l'EPAD, le projet n'est pas encore accepté par l'EPAD (source forum de l'EPAD).
@Fred75
Dans ce secteur la piste cyclable est en service, non ?
@ Timsch : tu veux dire sur le circulaire ? Je parle de permettre la circulation des cyclistes sur la dalle, par l'aménagement de pistes cyclables sur celle-ci.
A propos de la circulation des vélos sur la dalle, un article est consacré à la réflexion actuelle menée par l'EPAD dans le dernier numéro d'Esplanade.
Les photo montages sont vraiment magnifiques ...ca me fait etranger pensé à ma place de SHIBUYA à Tokyo ...
enfin de l'animation et une impression de véritable circulation douce "pensée et raisonée" ...
Je fais actuelement un mémoire de fin d'étude concernant " le réaménagement de l'espace public de La Défense", il va sans dire que je suis preneur de toutes informations concernant ce domaine ... si quelqu'un avait des renseignements ...?>>>
Par ailleurs pourquoi ce projet ne concerne t-il que les 6hectares de "La Défense 2" ...? Pourquoi ne pas penser à l'echelon du quartier dans sa globalité ceci dégagerait une plus grande cohérence urbanistique.
Si chaque portion de ce territoire est pensé individuelement, n'allons nous pas nous retrouver avec des logiques d'espaces publics différentes en fonction de chaque quartier constituant La Défense ?
Parce que la Défense 2 est le quartier le plus ancien de la Défense et que c'est là que la densité de bureaux sera la plus forte à l'achèvement du plan de renouveau. Il faut bien que ça commence par quelque part. D'autre part, la rénovation du boulevard circulaire nord étant achevée, il est logique de commencer par ce secteur. Mais rassure-toi, funky93, une étude est en cours pour la Défense dans son ensemble et nous devrions bientôt en connaître les résultats.
ca se fait diablement attendre lol ...
j'en trépigne d'impatience !!! ....y'a de la nouveauté ?
Juste pour info, dans le post 3, l'immeuble que l'on voit de face c'est bien CBX ou je suis à côté de la plaque?....
si oui, c'est incroyable le changement prévu EXIT le diabolique blvrd circulaire pas tres comode !!!
Oui, c'est bien Dexia/CBX. Derrière, on distingue vaguement Europlaza et Europe. A gauche, en partant du haut il y a CB16 puis Véritas et à droite un nouvel immeuble à l'emplacement d'un autre situé actuellement en contrebas et dont on ne distingue du circulaire que le toit.
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