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LE MONITEUR 25-07-2005 a écrit:
Une sortie de route bien négociée par l’Etat
Dans le cadre du transfert des routes aux départements prévu par la loi de décentralisation d'août 2004, le ministre des Transports, Dominique Perben, a présenté la nouvelle carte du réseau routier national. L’Etat va finalement transférer moins de routes que prévu aux départements. Le futur réseau routier national comportera 11 800 kilomètres de routes nationales et d’autoroutes non concédées et 8 000 kilomètres d’autoroutes concédées.
(...)
Ce transfert des routes aux départements, prévu par la loi de décentralisation d'août 2004, avait suscité en mars un vent de fronde dans les conseils généraux, qui craignaient de ne pas avoir les moyens financiers d'entretenir ce nouveau réseau.
"L'Etat va donner la totalité des ressources qu'il consacre à ces voies transférées", c'est-à-dire 185 millions d'euros, a assuré M. Perben "sans compter les crédits destinés à la rémunération des personnels transférés qui seront naturellement également attribués aux départements".
Pour la construction de voies nouvelles, c'est le choix du "décroisement" des financements qui a été fait. Les départements ne participeront plus au financement de l'aménagement du réseau routier national pour se cantonner à leur réseau, tandis que l'Etat ne financera que la portion du réseau routier restant en son sein. "Ce système est un peu coûteux pour l'Etat", a indiqué le ministre, précisant que le décroisement était favorable aux collectivités locales.
(...)
Par ailleurs, les 24 000 fonctionnaires de l’Etat travaillant déjà sur les routes départementales du fait des précédentes étapes de décentralisation seront également transférés aux départements.
Ces agents pourront choisir de rejoindre la fonction publique territoriale ou de conserver leur statut de fonctionnaire de l’Etat en position de détachement sans limitation de durée.
Enfin, onze directions interrégionales des routes vont être créées et seront opérationnelles dès l’automne 2006. "Elle seront chargées de l’entretien et de l’exploitation du réseau ainsi que de l’ingénierie routière. Leur périmètre définitif est désormais arrêté" explique-t-on au ministère.
J-P. Defawe
Plus d'informations dans le prochain numéro du Moniteur (sortie le 29 juillet)
(25/07/2005)
Un calendrier serré
Le projet de décret établissant la carte des routes transférées sera transmis au Conseil d'Etat "dans quelques heures" et "sera publié sans doute au retour de vacances".
Les transferts doivent débuter au 1er janvier 2006 et s'achever au tard en 2008.
Pour les départements bénéficiant d’un transfert de routes dès le 1er janvier 2006, les services de l’Equipement s’occupant des routes transférées seront immédiatement et provisoirement mis à la disposition des départements pour assurer la continuité du service rendu aux usagers. Dans le courant de l’année 2006, les premiers transferts de services aux départements seront organisés.
S’agissant des nouveaux services routiers de l’Equipement, l’objectif est qu’ils soient juridiquement créés le 1er janvier 2006 et opérationnels en novembre 2006 pour l’engagement de la campagne de viabilité hivernale.
Pour respecter cette échéance, la définition précise des organisations futures (organigrammes, localisation des unités, fiches de postes) sera connue avant la fin de l’année, pour que les personnels soient affectés dans les nouvelles structures dans le courant de l’année 2006 assure-t-on au ministère de l’Equipement.
Carte du futur réseau routier national et du réseau transféré
http://www.lemoniteur-expert.com/depech … grande.gif
Carte des Directions Interregionales des Routes
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Les départements héritent de 18 000 km de routes nationales
LE MONDE | 26.07.05 |
http://medias.lemonde.fr/mmpub/edt/ill/ … 704_02.jpg
VAN DER STOCKT L./GAMMA
Le ministre des transports, Dominique Perben, a annoncé que l'Etat allait transférer aux départements la gestion de 18 000 kilomètres de voiries, lundi 25 juillet.
Oubliée, la fameuse nationale 7 chantée par Charles Trenet. Finies aussi la RN 10 ou la RN 20. Un nouveau paysage routier national se dessine. A compter du 1er janvier 2006, 18 000 kilomètres de routes nationales deviendront de "simples" départementales.
C'est l'un des effets de la loi de décentralisation du 13 août 2004 : l'Etat va transférer la gestion d'une bonne partie de son patrimoine routier aux départements. Ces derniers seront ainsi dorénavant chargés de 378 000 kilomètres de routes départementales.
1,5 million de kilomètres de voiries
Réseau routier. Au 31 décembre 2003, le réseau routier et autoroutier en France métropolitaine totalisait plus de 1,5 million de kilomètres de voiries, selon les derniers chiffres publiés par l'Union routière de France, dans son édition 2004 des Statistiques du transport.
(...)
Les autoroutes non concédées représentaient 2 543 kilomètres fin 2003. Jusqu'en 1985, il s'agissait essentiellement de rocades ou d'autoroutes dites de dégagement autour des grandes villes. Elles ont depuis lors connu un développement important, avec la transformation en autoroutes de certains grands axes (comme l'A 20 entre Vierzon et Brive-la-Gaillarde ou l'A 84 entre Caen et Rennes).
Routes nationales. Elles représentaient, fin 2003, environ 26 430 kilomètres. La majeure partie d'entre elles (environ 21 000 kilomètres) comportent 2 (ou 3) voies, alors que les chaussées séparées totalisaient 5 430 kilomètres (dont 2 000 à caractéristiques autoroutières).
Départementales et communales. Fin 2003, elles totalisaient respectivement 365 000 kilomètres et 550 000 kilomètres. Les chemins ruraux, quant à eux, représentaient environ 600 000 kilomètres.
[-] fermer
Les dispositions de ce transfert ont été présentées, lundi 25 juillet, par le ministre des transports et de l'équipement, Dominique Perben. Cette nouvelle carte routière doit encore recevoir l'accord du Conseil d'Etat. Le décret d'application de la loi a été transmis à la haute autorité administrative le 25 juillet.
(...)
Ainsi, la nationale 164, entre Montauban-de-Bretagne (Ille-et-Vilaine) et Châteaulin (Finistère), qui devait être transférée aux différents départements qu'elle traverse, a été maintenue dans le giron de l'Etat. Même cas de figure pour la nationale 106 entre Mende (Lozère) et Alès (Gard). "L a nationale 202, dans les Alpes-de-Haute-Provence, a été conservée, contrairement au projet i nitial", indique également Patrice Parisé, directeur général des routes.
Le transfert de kilomètres de bitume s'accompagnera d'un transfert financier : 185 millions d'euros seront attribués chaque année aux départements, a précisé M. Perben. "Sans compter, a-t-il ajouté, les crédits destinés à la rémunération des personnels transférés qui seront également attribués aux départements."
Cette dotation financière ne concernera cependant pas les projets de développement du réseau routier, comme la création d'une nouvelle route ou son élargissement. Le ministre a tenu à expliquer "q u'au-delà de l'exécution des contrats de plan Etat-région (CPER) l'Etat ne participera plus au financement des nouveaux projets sur le réseau transféré et que, de leur côté, les départements ne participeront plus au financement de l'aménage ment du réseau routier national". C e principe du "d écroisement des financements" devrait, selon le ministre, être favorable aux collectivités territoriales.
Pour les départements, "l 'inquiétude sur le plan du financement des infrastructures routières futures est plus à rechercher dans la position des régions", observe Yves Krattinger, sénateur (PS) et président du conseil général de la Haute-Saône, par ailleurs responsable à l'Association des départements de France (ADF) de la question de la décentralisation des routes. "Or l'exécutif régional, premier contributeur des routes dans les départements, a été absent dans ce débat sur le transfert", déclare-t-il. Les quelques exécutifs régionaux, en particulier dans l'Ouest, qui dialoguent avec les départements sur cette évolution des infrastructures restent l'exception.
(...)
"Il e st à craindre que l'Etat mette son veto au transfert des agents techniques de haut niveau", s'inquiète Yves Krattinger. L'ADF, qui approuve dans son principe l'application de cette décentralisation, regrette par ailleurs que l'Etat ne se soit pas montré plus généreux dans son calcul du transfert de nombreux départements devront s'engager au-delà de la dotation accordée et surtout qu'il n'ait pas demandé de contribution aux régions.
Dès la publication du décret d'application relatif à ce transfert des voiries vraisemblablement à la fin de l'été , chaque préfet précisera auprès du conseil général, par arrêtés, quelles sont les routes qui sont concernées par la perte du "statut" de nationales.
Au 1er janvier 2008, tous les transferts devront être achevés. En ce qui concerne les nouveaux services routiers, l'objectif est qu'ils soient juridiquement installés au 1er janvier 2006. Il est nécessaire qu'ils soient opérationnels en novembre 2006, pour la campagne de viabilité hivernale 2006-2007.
Dominique Buffier
L'article entier se trouve sur:
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0 … 532,0.html
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LE MONITEUR 28-07-2005 a écrit:
Connex devient le plus gros opérateur privé de transports urbains aux Etats-Unis
La division transport de Veolia Environnement, a signé un accord pour l'achat des actions de la société ATC, filiale de transports urbains de National Express aux Etats-Unis, à un prix de 93 millions de dollars US.
(...)Repères
L'arrivée d'opérateurs privés est encore récente sur le marché américain des transports publics, largement dominé par des régies municipales, a rappelé Connex. La part de ce marché détenue par le secteur privée est estimée actuellement entre deux et trois milliards de dollars US par an.
"Notre expérience, notamment en Europe, nous permet de convaincre les villes américaines des bénéfices qu'elles peuvent tirer des partenariats public-privé dans le transport urbain, dont le marché global est de plus de 15 mds USD par an", a commenté le directeur général de Connex, Stéphane Richard, cité dans le communiqué.
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Le Monde, 19/08/2005
Les groupes français multiplient les investissements à l'étranger
LE MONDE | 19.08.05 | 13h36 • Mis à jour le 19.08.05 | 13h36
Et si le véritable "patriotisme économique" prôné par Dominique de Villepin était, pour les entreprises françaises, de partir à l'assaut de leurs concurrents étrangers plutôt que de se réfugier dans les plis du drapeau tricolore ?
(...)
Depuis janvier, les entreprises du CAC 40 ont annoncé avoir réalisé pour plus de 40 milliards d'euros d'acquisitions, une somme qui ne tient pas compte de la croissance interne des entreprises à l'étranger, où elles construisent usines, centres logistiques et hypermarchés.
Les sociétés françaises sont ainsi devenues en quelques mois les championnes européennes des fusions-acquisitions. L'année 2005 s'annonce comme la plus dynamique depuis 2000, selon une étude du cabinet Dealogic. Il n'est pas étonnant qu'il y ait désormais plus de sociétés françaises (39) dans les 500 premiers groupes mondiaux que d'allemandes (37) ou de britanniques (35), notait récemment le magazine américain Fortune .
Cet appétit retrouvé doit moins à une subite pulsion cocardière qu'à la conjonction de facteurs économiques favorables. Depuis l'éclatement de la bulle boursière de 2000, les marchés financiers se sont assainis et les actions sont redevenues abordables, alors que les entreprises peuvent encore emprunter à des taux d'intérêt restés bas.
"D'AUTRES OCCASIONS"
De leur côté, les groupes ont redressé leur bilan. Après avoir atteint un sommet en 2001 (54 %), le taux d'endettement des sociétés du CAC 40 devrait retomber à 41 % cette année et à 34 % en 2006, prévoit le cabinet Facset JCF.
(...)
En annonçant le rachat du britannique Allied Domecq pour 10,7 milliards d'euros, qui propulse Pernod Ricard au deuxième rang mondial des vins et spiritueux, son directeur général délégué, Pierre Pringuet, soulignait qu'il examinerait encore "toutes les possibilités qui se présentent sur le marché".
En dépit d'une dette de 46,3 milliards d'euros, France Télécom s'est porté acquéreur d'Amena, numéro trois espagnol de téléphonie mobile. Cette opération sera partiellement financée par augmentation de capital (3 milliards), mais "ne changera rien à notre objectif de ratio dette nette sur MBO -marge brute...- inférieur à 2,5 fin 2005", affirmait le groupe pour rassurer ses actionnaires.
Saint-Gobain vient de lancer la plus grande offre publique d'achat (OPA) de son histoire : le groupe de matériaux de construction est prêt à consacrer plus de 5 milliards d'euros pour s'assurer le contrôle du leader mondial du Placoplâtre, British Plaster Board (BPB). Et son PDG, Jean-Louis Beffa, assure avoir "identifié d'autres occasions de taille significative" .
Il ne s'agit là que des opérations les plus spectaculaires ou les plus récentes. Vincent Bolloré poursuit ses achats dans la communication.
Premier actionnaire d'Havas (22 %) depuis juin, il a annoncé le 4 août détenir 6,03 % d'Aegis, une acquisition que nombre d'analystes interprètent comme le prélude à un rapprochement d'Havas avec le groupe britannique d'achat d'espace publicitaire.
Patron de CMA-CGM, Jacques Saadé rêve de passer de la cinquième à la troisième place mondiale des armateurs s'il peut racheter le canadien CP Ships et le français Delmas (groupe Bolloré). Quant à Arcelor, il était prêt à prendre le contrôle du sidérurgiste chinois Laiwu si Pékin n'avait mis son veto au contrôle d'un étranger.
RESTER PARMI LES PREMIERS
A la faveur de la dérégulation des marchés et de l'ouverture du capital des entreprises publiques, les groupes énergétiques veulent aussi conforter leur place dans la cour des grands. En Europe, la libéralisation leur a fait perdre des parts de marché national, et ils doivent conquérir des clients hors des frontières.
(...)
En juin, Gaz de France avait acquis (avec le britannique Centrica) la majorité du deuxième producteur belge d'électricité, SPE.
L'heure des fusions géantes des années 1998-2003 semble révolue dans le secteur pétrolier, mais Total doit se battre. Le groupe français met 751 millions d'euros dans les pétroles extra-lourds du Canada en rachetant Deer Creek Energy et devra y investir 8 milliards dans les années à venir. Areva s'est positionnée dès l'annonce, en juillet, de la mise en vente de Westinghouse, le fabricant américain de réacteurs nucléaires aux Etats-Unis.
Les observateurs ne sombrent pas pour autant dans une euphorie chauvine. Les entreprises françaises ont aussi essuyé des échecs. Comme Dexia, qui a renoncé, sous la pression de ses actionnaires belges, à se rapprocher de la banque italienne Sanpaolo IMI en novembre 2004. Ou Total, qui a fini par retirer son offre de rachat de 25 % du gazier Novatek devant les atermoiements du service antimonopole russe.
(...)
Les rumeurs sont allées bon train, cet été, sur l'intérêt de Wal-Mart pour Carrefour, du fonds d'investissement américain Colony pour Accor... et évidemment de PepsiCo pour Danone. Mais, pour le moment, les Français font davantage leurs emplettes à l'étranger que l'inverse.
Jean-Michel Bezat
Extraits de l'article paru dans l'édition du 20.08.05
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Le Monde, 19/08/2005
La consommation des ménages français en chute libre
LEMONDE.FR | 19.08.05 | 18h47 • Mis à jour le 19.08.05 | 19h03
Les ménages français, confrontés à la crainte du chômage, à un faible pouvoir d'achat et à la flambée du pétrole, ont brusquement mis un frein à leurs dépenses au deuxième trimestre, retirant l'un des soutiens clés à la croissance de l'économie.
Après avoir progressé de 1,2 % au quatrième trimestre 2004 puis de 0,8 % de janvier à mars 2005, les dépenses de consommation des ménages ont subi un très net coup d'arrêt au printemps, a annoncé, vendredi 19 août, l'Insee. Elles ont reculé de 0,3 % au cours du deuxième trimestre, la plus forte baisse jamais observée depuis le quatrième trimestre 1996. Avec un impact immédiat sur la croissance du produit intérieur brut, amputée de 0,2 point à seulement 0,1 %.
Cette chute jamais vue depuis près de dix ans n'a pas surpris les économistes, qui s'étonnaient de voir les ménages continuer à consommer vaille que vaille dans un contexte marqué par un faible pouvoir d'achat et un manque de confiance dans l'avenir. "C'était largement prévisible", commente Jan-Eric Fillieule, économiste du CCF. Les ménages "ont puisé jusqu'à maintenant dans leur épargne pour essayer de soutenir leur consommation. Mais aujourd'hui, face à la montée des incertitudes, notamment sur l'emploi, ils sont plus réticents à piocher dans leur épargne pour consommer", estime-t-il.
La baisse du taux d'épargne, encouragée en 2004 par des mesures ponctuelles lancées par le ministre des finances d'alors Nicolas Sarkozy – notamment le déblocage de l'épargne salariale – a atteint ses limites, alors que le pouvoir d'achat des ménages continue de stagner. "Cela ne pouvait pas continuer car les Français ont tendance à épargner beaucoup", souligne Pascale Hebel, spécialiste de la consommation au Credoc (Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie).
Cette experte rappelle également le ralentissement du pouvoir d'achat intervenu depuis plus de deux ans. En hausse de 3,6 % en 2002, celui-ci n'a progressé que de 0,4 % en 2003, puis de 1,4 % en 2004, selon l'Insee. Pour 2005, le Credoc prévoit une hausse à peine supérieure, de 1,5 %.
IMPACT DU PRIX DU PÉTROLE
L'envolée des cours du pétrole, immédiatement ressentie par les automobilistes à la pompe à essence, n'a rien arrangé. Au deuxième trimestre "le moral des consommateurs s'est fortement détérioré dans le sillage de prix du pétrole élevés, d'incertitudes politiques et de malaise social", relève Laure Maillard, économiste de Ixis CIB.
Résultat, malgré le recul significatif du chômage enregistré en juin, le moral des ménages n'a jamais été aussi bas. L'indice a stagné à -30 au mois de juillet, son plus faible niveau depuis le lancement par l'Insee de sa nouvelle enquête à l'automne 2003.
A une semaine de la rentrée scolaire, les dépenses dans la grande distribution paraissent ainsi "moroses", a souligné à l'AFP Michel-Edouard Leclerc, président des Centres Leclerc, qui relève que les consommateurs privilégient de plus en plus les produits les moins chers au détriment des grandes marques.
Et la situation ne devrait pas s'améliorer dans l'immédiat, craignent les économistes.
Les entreprises, qui ont fortement réduit leurs investissements au deuxième trimestre, ne paraissent guère disposées à embaucher, notamment dans le secteur industriel touché de plein fouet par la hausse des prix de l'énergie, souligne Laure Maillard.
Avec les deux principaux moteurs de la croissance économique – consommation et investissement – en panne, "il est à craindre que le chômage restera élevé, le pouvoir d'achat faible et la consommation de moins en mois soutenue", juge Marc Touati, économiste chez Natexis Banques Populaires.
Avec AFP
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Libé, 19/08/2005 (Extraits de l'article)
Bercy sera fixé lundi sur les candidatures pour les autoroutes
vendredi 19 août 2005 (Reuters - 17:50)
par Jean-Michel Bélot
PARIS - Le gouvernement sera fixé lundi sur les candidats à la privatisation des autoroutes, une opération qui devrait rapporter à l'Etat français quelque 13 milliards d'euros, dont une partie importante sera consacrée à la réduction de la dette publique, si l'opération est menée jusqu'à son terme.
Les candidats à la reprise des participations publiques dans les trois grandes concessionnaires autoroutiers ASF, Sanef et APRR ont jusqu'à lundi 22 août à 18 heures pour déposer leur candidature auprès de l'Agence des participations de l'Etat (APE).
(...)
Confronté à une conjoncture économique pour le moins morose, le Premier ministre, Dominique de Villepin, a décidé d'accélérer les privatisations, prenant ainsi sur l'épineux sujet des autoroutes le contre-pied de son prédécesseur.
Jean-Pierre Raffarin s'était en effet rangé à l'avis de son ministre des Transports, Gilles de Robien, opposé au projet de privatisation déjà âprement défendu par Bercy, préférant conserver les autoroutes dans le giron de l'Etat afin d'investir leurs généreux dividendes dans les infrastructures de transport.
Le président de l'UDF, François Bayrou, a menacé de saisir le Conseil d'Etat dès que le décret de privatisation aura été pris, estimant qu'une telle décision ne pouvait être prise sans l'accord préalable du Parlement.
(...)
UNE "PERSONNALITE INDEPENDANTE"
Afin de désamorcer le dossier, le gouvernement s'est engagé à placer l'opération "sous la surveillance d'une personnalité indépendante", qui pourrait être désignée lundi.
Depuis juillet, les autoroutes, qui représentent un investissement à faible risque en raison de revenus récurrents tirés des péages, ont aiguisé l'appétit de nombreux candidats potentiels, dont un grand nombre de groupes étrangers.
(...)
En France, le groupe de B-TP Bouygues ne déposera pas d'offre, estimant qu'un tel investissement "relève d'une logique essentiellement financière" qui ne correspond pas à sa "vocation d'entrepreneur".
De son côté, le numéro un mondial du BTP, Vinci - déjà actionnaire majoritaire (à 65,34%) de Cofiroute, le 4e concessionnaire français - devrait être en toute logique candidat à la reprise des ASF, dont il détient déjà 23,9%.
Vinci avait ramassé des titres ASF sur le marché dans les semaines ayant suivi l'introduction en Bourse de la société.
La mise sur le marché de 49% des ASF par le gouvernement Jospin en mars 2002 avait rapporté à l'Etat 1,8 milliard d'euros. En revanche, les introductions en Bourse d'APRR en 2004 et de la Sanef cette année ont été "neutres" pour les finances publiques, ne donnant lieu qu'à des augmentations de capital destinées à renforcer les fonds propres.
L'acquisition des sociétés mises en vente nécessitera en effet une situation financière solide au vu de leur endettement qui reste structurellement élevé : 7,87 milliards pour les ASF à fin 2004, 5,25 milliards pour APRR et 4,4 milliards pour la Sanef.
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Le Monde, 22/08/2005 (Extraits de l'article)
Recherche : les universités françaises réalisent des performances mitigées
LE MONDE | 22.08.05 | 13h10 • Mis à jour le 22.08.05 | 13h10
Dans la compétition internationale entre universités, la France reste une puissance moyenne. Avec 22 universités classées parmi les 500 meilleures mondiales, et seulement quatre dans les 100 premières, la France obtient un résultat modeste, selon un classement établi, pour la troisième année consécutive, par l'université Jiao Tong de Shanghaï.
Comme les années précédentes, le palmarès 2005 donne aux Etats-Unis la première place, très loin devant le Royaume-Uni, lui-même largement devant le Japon, l'Allemagne, le Canada, la France et la Suède.
(...)
UNE FAIBLE VISIBILITÉ
"Tout classement est sujet à controverse et aucun classement n'est parfaitement objectif" , reconnaissent les auteurs de l'étude. Malgré les améliorations apportées depuis la première édition, ils soulignent notamment la difficulté à mesurer l'activité d'enseignement de chaque université et le handicap des établissements spécialisés dans les sciences humaines. Lors de la publication du premier palmarès en 2003, des critiques avaient également mis en avant la difficulté à classer des universités sur de stricts critères quantitatifs.
(...)
Plusieurs facteurs sont avancés pour expliquer le positionnement médiocre de la France. La faible visibilité de ses universités d'abord : "L'éparpillement est néfaste. Sur Paris, il y a 17 universités et une myriade d'écoles" , regrette ainsi Anita Bersellini, présidente de Paris-XI. Le problème est similaire pour les métropoles régionales : Grenoble compte, par exemple, quatre établissements, Bordeaux quatre, Toulouse trois, etc.
(...)
LA LOI INTERDIT LA SÉLECTION
Dans ce type de classement, les universités françaises souffrent enfin de l'existence d'organismes de recherche (CNRS, Inserm, etc.) et de grandes écoles qui ont, historiquement, affaibli leur poids par rapport à leurs concurrentes. Elles se sont, par ailleurs, toujours vu refuser, par la loi, le droit de sélectionner leurs étudiants, contrairement à bon nombre de concurrentes. Le budget des universités françaises, jugé insuffisant par tous les acteurs, n'améliore évidemment pas la situation.
Luc Bronner
Article paru dans l'édition du 23.08.05
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Le Monde, 31/08/2005
L'Agence de l'innovation industrielle espère financer une douzaine de projets d'ici à la fin 2005
LE MONDE | 30.08.05 | 13h36 • Mis à jour le 30.08.05 | 19h20
Lors de son déplacement à Reims, Jacques Chirac a installé l'Agence de l'innovation industrielle (AII). En 2004, il avait demandé au PDG de Saint-Gobain, Jean-Louis Beffa, de réfléchir aux "conditions d'une relance ambitieuse d'une politique de grands projets scientiques et technologiques".
Quatre projets retenus
(...)
Les trois autres projets franco-allemands concernent les réseaux multimédias du futur, l'imagerie moléculaire à très hauts champs "pour mieux comprendre et soigner les maladies neuro-dégénératives, comme la maladie d'Alzheimer", et la biophotonique, qui permettra de "mieux soigner par exemple les cancers de la peau", a expliqué M. Chirac.
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Bruxelles veille au respect des lois sur les OPA
Alors que le gouvernement veut publier par décret dans les prochaines semaines la liste des secteurs industriels stratégiques (défense, cryptologie...) dans lesquels le gouvernement pourra interdire une offre publique d'achat (OPA), la mise en garde de la Commission européenne n'a pas tardé. Tout en affirmant rester "pleinement confiante" dans le fait que la France respectera les règles du marché intérieur de l'Union européenne, la Commission a indiqué qu'elle surveillerait de près l'évolution de ce projet.
"Il y a des règles et des lois européennes en place qui régissent la question des OPA, a indiqué Gregor Kreuzhuber, un porte-parole de la Commission. Nous n'avons aucune raison de soupçonner que les autorités françaises ignoreront cela."
M. Kreuzhuber a rappelé que de nombreuses sociétés françaises n'investissent pas seulement en France, mais aussi dans le reste de l'Union européenne, et qu'"aucune règle ne doit fonctionner à sens unique" .
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M. Beffa avait remis son rapport mi-janvier et plaidé pour que l'innovation industrielle fonctionne sur le modèle japonais : les responsables d'un programme s'engagent à faire travailler des PME et des laboratoires publics, en associant à leur recherche les clients potentiels.
M. Beffa présidera le conseil de surveillance de l'AII qui comprendra cinq autres personnalités qualifiées, dont Jean-François Dehecq (Sanofi Aventis), Didier Lombard (France Télécom), Pasquale Pistorio, ancien président de STMicroelectronics, ou encore Jean-Marie Lehn, prix Nobel de chimie.
Ce conseil comportera aussi trois syndicalistes, quatre parlementaires... Robert Havas (60 ans), actuel directeur du financement et de la coopération recherche et développement chez Thomson, va quitter ses fonctions pour présider le directoire. Il aura à ses côtés François Demarcq, ancien directeur de l'Ademe, et Michel Rebuffet (EADS).
(...)
Baptisé Quaero, ce programme est le plus ambitieux à ce jour. Destiné à concurrencer les technologies américaines de recherche sur Internet développées par Google, Yahoo ! et MSN, il doit permettre d'indexer et de retrouver tout document, texte, image ou son, à partir de banques d'images, de sons et de vidéo. Ces quatre projets réunissent des industriels et des laboratoires français et allemands.
D'ici à la fin de l'année, M. Beffa espère boucler une douzaine de projets. L'agence aura une mission de prospection. Un des membres du directoire sera plus particulièrement chargé d'aller voir ce qui se passe dans les laboratoires de recherche fondamentale et de faire la liaison avec des entreprises. Mais "il s'agit de projets menés par des entreprises privées pour le marché privé en association avec des laboratoires de recherche publique", indique M. Beffa.
Côté financement, l'AII interviendra sous forme de subventions ou d'avances remboursables. En réalité, les projets très coûteux seront financés par des avances et les moins coûteux par des subventions. Avec toujours le même souci : garder un équilibre public-privé.
A peine née, l'AII a déjà ses détracteurs. L'institut Montaigne, un centre de réflexion patronal créé par Claude Bébéar, s'interroge sur l'opportunité de créer une agence supplémentaire. Dans sa lettre Amicus Curiae d'août, il souligne qu'il y a "pléthore d'agences diverses et variées qui se mutliplient chaque fois qu'un nouveau problème se pose, sans remise en cause des institutions existantes".
Nathalie Brafman
Extraits de l'article paru dans l'édition du 31.08.05
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Ceci est peut etre hors-sujet, mais aujourd'hui, cela fait 8 ans après l'accident de voiture de Lady Diana sous le tunnel du pont de l'Alma, une petite pensée pour la famille royale
Rayon anniversaire j'aurais préféréque tu parles des 25 ans de solidarnosc aujourd'hui
tiens j'ai oublié solidarnosc et ses 25 ans désolé
Stickyesman a écrit:
[cit=LE MONITEUR 25-07-2005]
La célèbre "Nationale 7" aura un statut hybride tout au long de son parcours: nationale en Ile-de-France, puis départementale dans la Nièvre, elle redevient nationale entre la Nièvre et le Vaucluse, pour redevenir ensuite départementale.
C'est bizarre, sur la carte, je vois plutot que la RN7 est une Departementale de l'Ile de France jusqu'a la Nievre...
Le Figaro, 31/08/2005 (Extraits)
Seront-ils en mesure de le bousculer ?
Les pôles de compétitivité face au «modèle français»
Laurence Chavane
[31 août 2005]
En dotant l'Agence de l'innovation industrielle de un milliard d'euros dès 2005, Jacques Chirac a voulu hier répondre aux premières inquiétudes sur le financement des pôles de compétitivité. La reconnaissance d'un grand nombre de ces pôles – 67 sur les 105 présentés – pose en effet la question de leur ambition, de leur réel potentiel (nos éditions d'hier).
(...)
Cette dotation en argent public n'élude pas toute la question clef du financement des inventions. Parmi les ingrédients nécessaires à la création de ces réseaux porteurs d'innovation, il est indispensable de compter sur du capital-risque, avec des business angels audacieux prêts à investir vite et en amont dans les projets des chercheurs. Le montage français ne dit pas encore s'ils seront au rendez-vous. Jusqu'où la forte présence des préfets chargés de mettre en place le «comité de coordination» de chaque pôle associant ministères, universités, agences de recherche et collectivités locales est-elle compatible avec la dynamique du risque privé ?
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«L'innovation est un processus d'apprentissage interactif», rappelle Alain Cadix dans une étude pour le Centre d'observation économique de la Chambre de commerce et d'industrie de Paris. Elle s'enrichit de proximité géographique mais aussi culturelle, de spécialisation et d'ouverture. Elle abhorre le modèle unique et se nourrit d'expériences. L'innovation a besoin de temps. Et la France est pressée.
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Le Monde, 5/09/2005 (Extraits de l'article)
Mont-Saint-Michel : le surcoût des travaux de désensablement
LE MONDE | 05.09.05 | 14h55 • Mis à jour le 05.09.05 | 14h56
Un surcoût de 86 millions d'euros et deux ans de retard : tels sont les faits marquants de l'actuel épisode du long feuilleton des travaux pour le "rétablissement du caractère maritime du Mont-Saint-Michel", qui devraient commencer à l'automne. La mission interministérielle chargée par le gouvernement d'auditer ces nouveaux éléments devrait rendre son rapport définitif dans les prochains jours. De 134 millions d'euros en 2002, ces travaux avaient été estimés à 220 millions en septembre 2004. La fin des aménagements, dont le projet remonte à 1995, est désormais annoncée pour 2010.
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Une "voie verte" le long de la baie
Aller de Granville (Manche) à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) sans voiture devrait être possible en 2009. Les deux conseils généraux ont décidé la création d'une "voie verte", longue de 120 kilomètres et large de 3 mètres, "qui s'inscrit dans une tradition des pèlerinages au Mont-Saint-Michel" . Ce parcours, qui sera réalisé "tronçon par tronçon" , en intégrant des réseaux déjà existants, traversera trente-trois communes.
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Bataille juridique autour de 6 parcelles
Le tribunal administratif de Caen a été saisi, début juillet, d'un recours contre l'arrêté de cessibilité du 15 février 2005 concernant 6 parcelles situées à La Caserne, à l'entrée de la baie, où sont installés hôtels-restaurants et commerces en tout genre. Les plaignants deux SCI, dont l'une appartient à Eric Vannier, ancien maire du Mont-Saint-Michel et descendant de la Mère Poulard, qui a donné son nom au célèbre restaurant arguent de l'illégalité de la déclaration d'utilité publique (DUP) de juillet 2003. Ces terrains doivent notamment servir à la construction d'un parking, source de querelles entre Montois.
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"ERREUR D'APPRÉCIATION"
L'extraction des sédiments, dont la progression menace le caractère îlien du Mont coûtera 18 millions de plus. C'est une évidence : plus le démarrage des travaux prend du retard, plus la quantité de dépôts à enlever est importante. "En outre, l'augmentation du coût n'est pas exactement proportionnelle à celle du tonnage. Car les solutions à mettre en oeuvre ne sont pas forcément les mêmes", explique François-Xavier de Beaulaincourt, directeur général du Syndicat mixte pour le rétablissement du caractère maritime du Mont-Saint-Michel.
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Résultat : il faut construire un engin spécifique avec un système guidé, qui coûtera 50 % de plus que l'estimation de 2002 et que personne ne veut construire. Les grands industriels du secteur, comme Bombardier et Alstom, n'ont même pas répondu à l'appel d'offres, prétextant qu'il s'agissait d'une fabrication en trop petites séries.
"Il s'agit de travaux inhabituels pour lesquels nous n'avons pas de point de comparaison", se justifie François Malhomme, chef du projet depuis 1996 et qui se dit déçu du peu d'empressement des entreprises à répondre aux appels d'offres. "On espérait que, sur un tel projet, tout le monde se précipiterait. Pour les vannes du barrage, par exemple, on a eu une seule réponse sur les trois entreprises sélectionnées", précise-t-il.
La dernière "erreur d'estimation" porte sur les provisions. En effet, les 3 millions d'euros prévus en 2002 sont passés à 22 millions. "Pour un projet de ce genre, l'enveloppe doit être de 15 % du montant des travaux" , souligne M. de Beaulaincourt.
AU BONHEUR DU PÉLODYTE
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C'est vers la Bretagne que se tournent les attentes. Plusieurs raisons y concourrent. La Basse-Normandie et la Bretagne sont toutes les deux présidées par des socialistes, qui discutent de ce sujet. Au fil des années, la vieille rivalité autour du monument s'est enfin transformée en une prise de conscience : de chaque côté de la baie, tout le monde profite de l'engouement qu'elle suscite. Et la Bretagne sera d'autant plus concernée après la prolongation du TGV jusqu'à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine), en décembre, qui en fera l'accès le plus rapide depuis Paris, notamment pour les touristes étrangers.
"La tendance est d'accepter d'entrer dans le syndicat mixte et d'augmenter notre participation au financement des travaux, mais nous n'avons pas décidé dans quelles proportions" , explique Jean-Yves Le Drian, président (PS) de la région Bretagne, qui va mettre cette question à l'ordre du jour de la session du conseil régional d'octobre.
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Pour l'instant, les pélodytes ponctués, ces crapauds cavernicoles vert et jaune qui vivent dans la baie du Mont-Saint-Michel, sont les premiers à avoir profité de son aménagement. Douze mares ont été creusées pour qu'ils puissent frayer en paix.
Françoise Chirot
Article paru dans l'édition du 06.09.05
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AFP (Extraits)
6 septembre, 20h05
La France "regrette" que Singapour n'ait pas choisi l'avion de chasse Rafale
Le ministère français de la Défense "regrette" la décision de Singapour qui a préféré l'avion de chasse américain F-15 de Boeing au français Rafale de Dassault Aviation, mais souligne qu'elle "ne mettra pas en cause la qualité de la relation bilatérale", dans un communiqué mardi.
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Le ministère singapourien de la Défense a annoncé avoir entamé la phase finale de négociations avec le constructeur américain pour son F-15 Eagle, jusque-là seul en lice avec la version F3 du Rafale français, après l'éviction de l'Eurofighter fin avril.
La commande porte sur une vingtaine d'appareils pour un montant estimé à environ un milliard de dollars.
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AFP (Extraits)
13 septembre, 09h42
57% des Français pour une limitation à 80 km/h sur les départementales
Une majorité de Français (57%) s'est déclarée favorable à une limitation à 80 km/h de la vitesse sur les routes départementales (au lieu de 90 km/h), selon un sondage Ipsos pour la fédération française des automobile-clubs (FFAC).
42% des personnes interrogées se disent opposées à une telle mesure.
La question posée était : "si la vitesse maximale sur les routes départementales était ramenée de 90 km/h à 80 km/h, il y aurait au minimum 500 morts de moins sur les routes par an. Dans ces conditions, s'il était décidé de ramener sur les routes départementales la vitesse maximale de 90 à 80 km/h, seriez-vous tout à fait d'accord (30%), plutôt d'accord (27%), plutôt pas d'accord (15%) ou pas du tout d'accord (27%) ?". Un pour cent des sondés ne se sont pas prononcés.
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Favorable à ce que certaines sections de ces routes restent à 90 km/h, il estime qu'elles doivent "devenir l'exception et non la règle".
La FFAC souligne que le gain à attendre de cette mesure sur le plan des économies d'énergie serait "au moins aussi important" que celui qui aurait résulté de la réduction de la vitesse maximale sur les autoroutes.
Le sondage a été réalisé les 2 et 3 septembre, par téléphone, auprès d'un échantillon de 934 personnes agées de 18 ans et plus sélectionnées selon la méthode des quotas.
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AFP (Extraits)
13 septembre, 21h24
Une statue monumentale du Pape Jean-Paul II en projet dans le Morbihan
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"Seul le socle en granit sera à la charge de la commune", a-t-il précisé.
La statue monumentale du Pape pourrait être acheminée vers Ploermel dès l'automne 2006, a ajouté le maire de cette petite ville de 15.000 habitants.
Il prévoit que l'ensemble monumental pourrait prendre place dans le parc de la communauté des frères de Lamenais ou, s'ils refusent le cadeau, sur une place du centre-ville récemment baptisée par le conseil municupal "place Jean-Paul II". "L'artiste est venu repérer les lieux et a retenu ces deux emplacements", a expliqué M. Anselin.
Le maire a indiqué qu'il présenterait son projet aux élus de la ville lors du prochain conseil municipal, fin septembre.
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AFP (Extraits)
14 septembre, 11h30
Pôles compétitivité: Estrosi espère centaines milliers d'emplois d'ici 2010
Le ministre délégué à l'Aménagement du territoire Christian Estrosi espère la création de "centaines de milliers d'emplois" en France d'ici 2010 grâce aux pôles de compétitivité, a-t-il annoncé au cours d'une rencontre avec des journalistes.
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Le gouvernement avait annoncé en juillet la liste de ces pôles, qui disposeront globalement d'un budget de 1,5 milliard d'euros issu de financements combinés.
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Le Monde, 16/09/2005
Une vague de recrutements dans les collectivités locales
LE MONDE | 15.09.05 | 13h14 • Mis à jour le 15.09.05 | 13h14
Un coup d'½il aux petites annonces des journaux suffit à s'en persuader : communes, départements et régions sont en plein casting administratif. Depuis le printemps, les offres d'emploi des collectivités parues dans la presse ont augmenté de près de 5 %. Entre 2004 et 2005, les recrutements ont augmenté de plus de 20 %.
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Obstacles à l'embauche des salariés du privé
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Pour embaucher un salarié du privé, avec un statut de contractuel, les élus doivent d'abord faire la preuve qu'ils ont échoué à recruter un fonctionnaire. "Le contrôle des préfets sur les embauches de contractuels est drastique" , déplore Anne Leca, directrice du cabinet de recrutement spécialisé EKA. Ministre délégué aux collectivités territoriales, Brice Hortefeux prépare, pour la fin 2005, un projet de loi destiné à "faciliter les recrutements et la mobilité" dans l'administration locale.
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Les élus locaux anticipent les départs en retraite. D'ici à 2015, 38 % des 1,5 million d'agents territoriaux devraient avoir quitté leur fonction. Mais il ne s'agit pas seulement d'assurer la relève. Depuis vingt ans, les collectivités étoffent leurs effectifs et la mise en place des nouvelles intercommunalités accélère ce mouvement.
La vague actuelle a deux causes : le contexte postélectoral dans les départements et les régions depuis mars 2004 et, surtout, les nouvelles compétences transférées par l'Etat dans le cadre de la décentralisation.
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NOUVELLES COMPÉTENCES
De fait, les départements de droite n'échappent pas à la règle. Pour "réorganiser" ses services, Nicolas Sarkozy, nouveau patron du conseil général des Hauts-de-Seine, prévoit de recruter 320 nouveaux agents cette année dont 86 cadres, soit une hausse de 8 % de ses effectifs. A la tête du conseil général du Haut-Rhin depuis 2004, l'UDF Charles Buttner table, pour sa part, sur une hausse de près de 10 % de ses agents en 2006-2007. Soit 116 recrutements en deux ans.
Mais toutes les collectivités invoquent, en premier lieu, le poids des nouvelles compétences pour expliquer leurs recrutements. Les départements font face à des besoins sociaux de plus en plus lourds (RMI, personnes âgées, petite enfance). Outre la nouvelle prise en charge des personnes handicapées, ils s'apprêtent à gérer, au 1er janvier 2006, 18 000 kilomètres de routes nationales supplémentaires. Et à accueillir avec les régions les 93 000 personnels techniques des collèges et lycées, dans les deux ans qui viennent. Cette perspective les conduit déjà à revoir leur management et à muscler certains services. Président du conseil général du Pas-de-Calais, Dominique Dupilet (PS) crée une nouvelle direction de l'éducation et une autre chargée du contrôle de gestion. Au total, six ou sept nouveaux directeurs devraient arriver. "Pour gérer les routes, l'Etat a tendance à vouloir nous transférer d'abord ses seuls agents d'entretien. Nous allons nous battre pour récupérer aussi ses ingénieurs !", prévoit Eric Delzant, directeur général des services.
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Les élus font de plus en plus appel à des cabinets de recrutement. Ils sont cinq ou six à se répartir le marché. Avec des connivences politiques pour certains. Le cabinet Progress "rabat" essentiellement pour les collectivités de gauche. Son conseil d'administration est d'ailleurs présidé par Jean-Paul Huchon, président (PS) de la région Ile-de-France. Le cabinet Hommes et entreprises "fournit" plutôt les élus de droite.
Mais le nouveau "manager de proximité" ne court pas les rues. La pénurie de "bons" candidats guette, surtout dans les villes. Les communes de moins de 100 000 habitants ont des difficultés pour recruter. Les intercommunalités séduisent les postulants les plus ambitieux. Quelques dizaines de postes de directeurs généraux des finances, des services juridiques, de l'économie sont aujourd'hui vacants dans les villes moyennes et les intercommunalités de 10 000 à 80 000 habitants.
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Du coup, certaines collectivités soignent leur "marketing". Le conseil général du Haut-Rhin organise, pour la première fois, mercredi 5 octobre, une journée des métiers publics dans l'espoir de récolter quelques CV.
Béatrice Jérôme
Extraits de l'article paru dans l'édition du 16.09.05
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AP, 18/09/2005
Plus de 12 millions de visiteurs aux Journées du patrimoine
AP | 18.09.05 | 20:01
PARIS (AP) -- Plus de 12 millions de visiteurs ont investi ce week-end 15.480 sites en France à l'occasion des Journées européennes du Patrimoine, s'est félicité dimanche soir le ministre de la Culture Renaud Donnedieu de Vabres qui a remercié "chaleureusement tous ceux qui ont contribué au succès de ces Journées".
L'un des clous aura été la réouverture du Grand Palais et de sa nef restaurée, que plus de 100.000 visiteurs sont venus admirer. Par ailleurs, les lieux officiels et de pouvoir ont encore été plébiscités: 11.622 visiteurs à l'Elysée (11.353 en 2004), accueillis en personne par Jacques et Bernadette Chirac, mais aussi 27.376 au Sénat et 19.000 à l'Assemblée nationale. Le ministère de l'Intérieur, qui ouvrait ses portes pour la première fois, a accueilli 11.623 visiteurs.
Autre ouverture exceptionnelle, celle du Palais de l'Europe à Strasbourg qui a recensé 8.500 visites. On pourra aussi citer pêle-mêle le musée national des Douanes à Bordeaux (3.570), le château de Saint-Malo (2.448), les châteaux de la Loire comme Chambord (8.000) et Azay-le-Rideau (4.847). A Ajaccio, la citadelle a enregistré 2.800 visites
Sites incontournables, le château de Versailles a attiré 28.411 personnes et le mont Saint-Michel 13.800, alors que la très belle ancienne chocolaterie Meunier à Noisiel (Seine-et-Marne) a attiré pas moins de 16.000 amateurs de patrimoine industriel.
Belle affluence également au Palais des Archevêques à Narbonne avec 10.306 visiteurs, tandis que le musée des Beaux-Arts de Nancy en a attiré 11.718. On a aussi compté 11.318 personnes qui ont investi l'abbaye Toussaint à Angers et 8.310 autres au Palais des Papes à Avignon. AP
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AFP
22 septembre, 21h51
Brice Hortefeux tente de rassurer les petites villes sur leurs ressources
Le ministre délégué aux Collectivités territoriales, Brice Hortefeux, a tenté jeudi de rassurer les élus présents à Autun (Saône-et-Loire) aux 9èmes assises de l'Association des petites villes de France (APVF) sur les ressources à leur disposition.
Martin Malvy (PS), président de l'APVF, a cependant estimé que le ministre n'avait "pas répondu aux questions financières que nous lui avions posées". "Les clignotants sont toujours allumés", a-t-il déclaré à l'AFP.
Lors de sa visite, le ministre a déclaré que la réforme de la taxe professionnelle (TP) restait "indiscutablement justifiée par le caractère économiquement pénalisant que présente cet impôt pour les entreprises". Le plafond de la valeur ajoutée "sera maintenu à 3,5%", a-t-il précisé.
"Les ressources des collectivités vont être amputées notamment par ce plafonnement destiné à faire faire des économies à l'Etat", a dit M. Malvy. "Et que vont devenir les nombreuses communautés de communes et d'agglomération (dont les petites villes sont souvent le centre, ndlr) dont les ressources proviennent exclusivement de la TP?", s'est-il interrogé.
En outre, a annoncé le ministre, malgré "les restrictions imposées aux finances de l'Etat", "la dotation globale de fonctionnement (aux collectivités) augmentera cette année de 2,8%". "S'il y a un affichage à 2,8%, il risque d'y avoir des prélèvements derrière", selon M. Malvy.
"Le maintien et le développement des services publics sur tout le territoire seront garantis par une enveloppe spécifique de 20 millions d'euros", a révélé le ministre. "Il ne va pas rester grand-chose par département", a jugé le président de l'APVF.
Par ailleurs, M. Hortefeux a annoncé que les préfets allaient travailler en 2006, avec les Commissions départementales de la coopération intercommunale, à réajuster les périmètres des communautés de communes "sur les bassins de vie et d'emploi, les zones de chalandise".
Pour M. Malvy, "même si les périmètres ne sont souvent pas optimaux, cela a choqué certains élus que le ministre veuille révolutionner cela de façon autoritaire".
Les assises doivent se poursuivre vendredi, avec notamment un débat sur le thème "finances locales: la crise annoncée ?".
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L'Humanité, 25/09/2005 (Extraits)
france
Sondage L’action gouvernementale disqualifiée
La difficulté à trouver un logement inquiète la quasi-unanimité des Français, quelle que soit la taille de leur agglomération de résidence, selon une étude Nexity-TNS Sofres.
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Ce recul est particulièrement marqué chez les 25-34 ans, souligne l’enquête. Plus de la moitié des Français (57 %) déplorent même aujourd’hui que le logement et l’urbanisme ne soient plus une priorité du gouvernement. Dans la perspective des élections de 2007, les sondés placent désormais le logement et l’urbanisme au sixième rang de leurs préoccupations, derrière l’éducation nationale. Cet « enjeu majeur » devance la politique sociale (22 %), la justice (20 %), la sécurité (20 %) ou encore l’immigration (18 %).
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Batiactu avec AFP, 28/09/2005 (Extraits de l'article)
Plus de 7 Md¤ de crédits de paiement pour la mission Ville et Logement
Le ministère des Finances a indiqué que les quatre programmes de la mission Ville et Logement du projet de loi de Finance 2006, présenté mercredi en Conseil des ministres, disposeront de 7,19 milliards d’euros de crédits de paiement.
Parmi ces quatre programmes, deux sont consacrés à la politique du logement: aide à l'accès au logement, développement et amélioration de l'offre de logements. Ils représentent une très large majorité des crédits de la mission. Les deux autres programmes sont quant à eux consacrés à la politique de la ville: rénovation urbaine, équité sociale et territoriale.
(...)
Les «principales mesures» avancées par le ministère des Finances sont la revalorisation des aides personnelles au logement de 1,8%, déjà annoncée et appliquée depuis le 1er septembre 2005, qui «aura des effets budgétaires en 2006».
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Enfin, «100.000 logements locatifs sociaux seront financés en 2006», apprend-on dans le descriptif du projet, et «plus de 35.000 logements locatifs privés à loyers maîtrisés seront produits et 16.000 logements vacants seront remis sur le marché».
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AFP (extraits)
29 septembre, 11h41
Villepin: création de pôles d'excellence rurale en 2006
Le Premier ministre Dominique de Villepin a annoncé jeudi la création "en 2006" de pôles d'excellence rurale dans la droite ligne des pôles de compétitivité, lors de sa quatrième conférence de presse mensuelle.
La démarche des pôles de compétitivité, jusqu'ici limitée aux projets industriels, doit "être prolongée à l'échelle rurale pour valoriser le patrimoine naturel, culturel et touristique", a déclaré le Premier ministre.
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Le gouvernement a annoncé en juillet la création de 67 pôles de compétitivité, dotés d'une enveloppe globale de 1,5 milliard d'euros sur trois ans (2006-2008). Ils sont censés encourager la politique de l'innovation en France et surtout lutter contre les délocalisations industrielles.
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AFP (Extraits)
29 septembre, 20h01
Pôles excellence ruraux: stimuler l'activité économique, selon concepteur
Le député UMP Jean-Luc Warsmann, concepteur des "pôles d'excellence ruraux", s'est réjoui jeudi de la décision de Dominique de Villepin de créer, en 2006, ces pôles dont l'objectif est de stimuler l'activité économique en zone rurale.
"L'objectif est de faire émerger dans les territoires ruraux de nouveaux projets permettant de créer de l'activité économique et donc des emplois", a expliqué M. Warsmann dans un communiqué.
"Chaque projet devra être conçu par les élus et les acteurs économiques du territoire concerné (commune, syndicat de commune ou canton)", a précisé le vice-président de l'Assemblée nationale à l'AFP.
De son côté, "l'Etat s'engagerait à apporter une aide financière à chaque projet retenu" par le Comité interministériel d'aménagement et de développement du territoire (Ciadt), a poursuivi M. Warsmann.
Selon lui, l'Etat pourrait dégager des moyens de financer les projets "grâce aux recettes des privatisations".
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Parmi les projets éligibles, M. Warsmann a cité "la création ou l'extension de zones artisanales, la réalisation de bâtiments locatifs destinés à accueillir de nouvelles entreprises, la construction de structures d'hébergement à vocation touristique".
Cela concerne, a-t-il ajouté, "tout ce qui a un impact en termes économiques et d'emplois mais il faut laisser la marge de manoeuvre aux élus".
Son projet "répond à une logique très pragmatique: il s'agit de projets concrets qui peuvent être réalisés rapidement" et donner "un coup d'accélérateur au travail intercommunal".
(...)
Dominique de Villepin a annoncé jeudi, lors de sa conférence de presse mensuelle, que la question de la création de pôles d'excellence ruraux serait examinée lors du prochain Ciadt d'octobre "afin que ces pôles voient le jour en 2006".
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