Région toulousaine - Population et évolutions démographiques

Pour un 31 à 1,6 millions d'habitants l'idéal serait

550 000 habitants à Toulouse sur un territoire au vaste que la commune de Paris constellé de dents creuses et de trous de gruyéres non urbanisés, c'est plus que réaliste...

550 000 pour le reste de l'Agglomération (avec une Ecopolis de 50 000 habitants)

500 000 pour le reste de la Haute Garonne avec une densification de long des voies ferrées en particulier sur l'axe Muret / Saint Gaudens / Luchon ...

Je suis d'accord avec toi mais même avec des ZAC comme la cartoucherie (R+9) ou comme les autres (R+5 ou R+6), on est loin d'être dans la campagne ... cependant, je me demande si 100 000 habitants n'est pas un peu surchiffré, non pas que Toulouse ne recevra pas se njombre d'habitants, juste qu'il y aura plus de place ... à moins de faire du R+30 (autant rêver ...) sur plusieurs ZAC et encore .. je ne vois pas comment c'est possible mais je me rend pas bien compte, c'est possible ?

Ma question, c'est pensez vous que c'est cohérent, connaissant le foncier et les amplitude de densité (Surement R+6 ou R+7 maxi pour la périphérie, R+ 10 maxi pour le centre et R+15 voir plus pour Périole) car quel que soit le candidat qui passe aujourd'hui, je vois mal faire mieux que çà ...

Il y a aussi beaucoup de logements qui sont réhaussés, ce procédé permet de densifier les zones encore en retard.
Toulouse, avec sa superficie a encore beaucoup de place, et beaucoup de zones pavillonaires proche du centre-ville.
Si l'on regarde le quartier Châlets-Concorde,(en gros, la quartier 5 qui fait 30 000hab pour une superficie que je ne connais pas), il est majoritairement constitué de R+2/3/4 maxi et pourtant c'est un des quartier les plus denses de Toulouse.

Tonio, sais-tu qu'actuellement il y a 22 000 logements en cours ou en projet sur Toulouse intra-muros sans compter les opérations privées.
22 000 logements c'est un potentiel de 40 à 45 000 habitants supplémentaires, c'est à dire environ 500 000 habitants (pour 2015 à peu près).

Ensuite, il faut savoir que la ville va continuer à densifier les grandes avenues par des hauteurs. Excuses moi, mais passer souvent de R+2 à R+6 ou +8 , çà multiplie la population par 3 environ sur de grands axes.

Après, il faut voir que tous les quartiers périphériques proche du périph sont à des densités d'environ 2000 hab/km² avec encore de nombreux espaces vierges (à l'extérieur du périph surtout avec des densités encore moindres).

Ton point de vue est beaucoup plus interrogatif sur l'aspect "quelles vont être les tendances démographiques" plutôt que sur l'aspect réellement territorial et de densification à mon sens.

Toulouse a gagné 100 000 habitants entre 1982 et 2007. Soit en 25ans.
Je pense maintenant que l'objectif à demi avoué est de dépasser les 500 000 habitants tout simplement pour garder une majorité dans le rapport ville-centre banlieue et éviter dans le cadre des intercommunalités de plus en plus présentes d'être en infériorité numérique par rapport à la population "banlieusarde".

Et puis les objectifs actuels dans le cadre du PDU et du SCOT sont d'éviter le schéma "au fil de l'eau" mais justement de recentrer l'accueil des populations et des activités sur Toulouse et la 1ère couronne en densifiant en évitant au maximum l'étalement.

Ok, je souhaité juste soulever la question mais j'avais pas penser à la surélévation et au reste ... tant mieux, il faut prévoir plutot que de se trouver le nez au piez du mur ... Quand même 22 000 logements, c'est énorme !!! je pensais pas autant ..

22 000 concernant les initiatives publiques d'ici 2015, celà te parait énorme ? Mais au regard des 6 530 logements construits en 2007, on s'aperçoit que les ZACs ne sont pas majoritaires en terme de créations de logements sur la ville.

De toute façon faitres confiance aux investisseurs! S'il y a du monde qui arrive, ils seront là pour construire et faire du business.

Il ne faut pas avoir peur de l'économie, elle a des coté pervers c'est vrai, mais elle est là où le besoin s'en fait sentir. De plus sans elle on ne pourra rien faire, quelque soit la politique.

messages de capitole31

Au vue de la fulgurante croissance démographique du nord toulousain, serait il possible d'envisager à terme une grande conurbation entre la métropole toulousaine et l'agglomération montalbanaise?

Quels serait les avantages pour ces deux villes d'un point de vue local, régional, national, et international d'un tel rapprochement? ou bien au contraire quels en seraient les inconvénients?
Quels seraient les rôles que chacune des deux villes pourraient jouer au sein de cette entité urbaine?
Enfin, est ce que cette conurbation pourrait permettre une meilleure lisibilité internationale?

Un topic créer pour débattre de l'avenir d'un axe urbain et économique en pleine mutation.

Pourquoi ne pas y intégrer également l'agglo albigeoise qui est tout de même en passe de devenir le second pôle économique et démographique de la région?

D'ailleurs à ce sujet, retrouvez une étude de l'INSEE Midi-Pyrénées intitulé Tarn et Garonne : Territoire multipolaire sous l'influence croissante de Toulouse

Un extrait de ce 6 pages

article de la dépêche du midi de ce jour

"Le budget fait le choix
Un autre élément perturbe un marché déjà très fébrile : l'augmentation des frais liés aux déplacements avec l'explosion des prix de l'essence. Tout le monde en parle, s'en inquiète mais doit souvent faire avec. Au final, c'est encore le budget dont on dispose qui décide d'un achat tout près de Toulouse… ou en troisième couronne (lire notre 3 questions à Jacques Chassant).

Mais, depuis quelques semaines, on a l'impression que les esprits ont évolué, qu'il n'est plus question pour beaucoup de gens d'aller « s'exiler » trop loin de son travail ou de la ville préfecture.

« Quand on voit les prix à la pompe, le calcul est vite fait, commente Martine Beaurepaire, de l'Agence du Lauragais, à Auterive (30 km au sud de Toulouse). Et encore, nous avons le train à disposition, ce qui est aujourd'hui un atout important. De plus en plus d'acheteurs hésitent à partir trop loin, même si on leur propose une petite maison neuve à moins de 150 000€. Et pour la location, c'est encore pire. Avant, les T3 que nous gérons ici partaient très vite quand ils se libéraient. Maintenant, c'est plus compliqué. Ou alors, pour les 500 € de loyer, il faut un plus comme un jardin. Peut-être va-t-il falloir demander aux propriétaires de baisser leurs prix pour compenser la hausse de l'essence ? »

A l'inverse, les programmes immobiliers situés dans Toulouse ont le vent en poupes"



comme quoi ça n'a pas que du mauvais les prix du carburant.

De 1999 à 2007, la Haute garonne est passée de 1 046 000 à 1 182 000 habitants (source Conseil Général 31). +136 000 en 8 ans celà fait une moyenne de +17 000 habitants/an.

Lu sur le site de toulouse2013.eu

La ville de Toulouse
4e ville de France avec 477 000 habitants
Ville jeune : plus de 45% des habitants ont moins de 29 ans
Second pôle universitaire après Paris
110 000 étudiants dont 15% d’étrangers issus du programme Erasmus
Ville cosmopolite avec 8% d’étrangers dont 25 000 espagnols qui forment la 1ère communauté étrangère à Toulouse

477 000 hab !! je n'avais encore jamais vu  ce chiffre affirmé pour la population toulousaine. ils doivent se baser sur la croissance moyenne des années precedentes, le dernier chiffre de l'insse etant 435 000 hab pour 2007 me semble t'il. ça me parait beaucoup quand meme! a moin que cela ne soit les pronostics pour 2013!!! (a y reflechir de plus pres, oui, cela dit etre ça!! cela fait 7500 hab de plus par an, ça colle! )

Il me semblait qu'en 2005 la vile comptait déjà plus de 437.000 hts pour un agglomération de plus de 850.000 hts...
Ceci dit... 477.000 en 2008, cela ferait du 13.000 habitant par an gagné en 3 ans... un peu beaucoup mais bon pourquoi pas

j'ignore d'où sortent ces chiffres mais au 1er janvier 2008 c'est 450 000h chiffres INSEE pour la communue de TOULOUSE, s'entend

Si ce chiffre est confirmé, toulouse est peut-être la 3ème ville de france aujourd'hui...

il me semble que les derniers chiffres de lyon dont j'ai eu connaissance étaient de 465/470 000 hab. intramuros.

Il doit y avoir une erreur sur la plaquette. C'est 450 000 en 2008 et non 477 000. Le dernier chiffre INSEE étant 437 000 (ils ont dû tapper 7 au lieu de 3). Faut pas se focaliser la dessus.

  je ne crois pas a ses chiffres il doit y avoir une erreur .. en 2013 peut etre oui ..qui sait ? et toulouse est la 3eme ville universitaire actuellement lyon la detroner avec 97000 etudiants .

Moi je pense qu'ils se basent sur des chiffres de population prospectif en 2013, comme le suggère pitlapentouffle, ça me paraîtrait logique, voir issu d'une fourchette finalement assez basse (+ 5 400 hbts/an sur 5 ans).
Par contre, j'ai toujours entendu grosso-modo ce chiffre de 100 000 à 110 000 étudiants à Toulouse +agglo (qq formations à Blagnac -IUT- ou Colomiers par ex.) depuis 1998 où je suis arrivé... en tant qu'étudiant !
Les 10 000 de variations, me semble-t-il, résident dans la prise en compte (ou non) des BTS intégrés aux lycées, et qui ne sont pas réellement des filières universitaires.

C'est bizarre qu'un site officiel presente encore Toulouse comme la deuxième ville étudiante de France (elle l'a été dans les années 90) alors que Lyon est passé devant depuis une dizaine d'année déjà. Il me semble même que Lille est aujourd'hui devant Toulouse.

pour 2005/2006 (derniers chiffres), Toulouse était juste devant Lille.
Pour le nombre d'étudiants totaux, Lyon est nettement devant.
Une chose m'intrigue tout de même, sur une carte présentant les pôles universitaires (= facultés publiques), Toulouse était devant Lyon pour 2007. Mais les Facs ne représentent qu'une partie de la force estudiantine totale.

Concernant la population, les chiffres les plus plausibles tournent autour de 450 000 hab (Cf. INSEE avec un taux normal).
+13 000 hab/an (environ) concerne plutôt l'agglomération.
+20 000 hab/an (environ) l'Aire urbaine.

La différence se fait probablement au niveau des grandes écoles et de l'université catholique (université privée) qui compte 7000 étudiants. C'est d'ailleurs ce qui peut expliquer que Lyon soit passé devant car en France les effectifs des universités publiques ont tendance à stagner depuis quelques années, mais pas ceux des établissements privés qui continuent d'augmenter.

merci pour ces infos lyonnaises LU K.

l'université catholique de Toulouse est plus modeste me semble-t-il.
Quant aux grandes écoles, il y en a des nombreuses, mais de mémoire de local, aucune création n'a été notée depuis les années 1990 me semble-t-il.

Juste concernant les universités stricto sensu (cela peut toujours intéresser les aficionados) :

Puis Lyon a également bénéficié de plusieurs délocalisations comme les ENS. Ca doit faire un ensemble de 2000 étudiants environs.
Pour ceux que cela intéresse il y a également l'Atlas 2006 avec toutes les statitiques concernant les effectifs étudiants :

ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/ … as2006.pdf

C'est sans compter à Toulouse sur les écoles supérieures. 74 616 ici, c'est le nombre d'étudiants en universités.

On trouve sur ce lien
http://www.toulouse.fr/fr-32/education- … ments-235/
toutes les écoles supérieures de Toulouse (soit 15) + les autres structures de formations supérieures.

C'est avec tout celà qu'on arrive à 110 000 étudiants (derrière Lyon et au même niveau que lille et je dirais aussi Aix-Marseille)

LU K, merci pour cette source. C'est effectivement dans ce fichier que l'on a enfin cessé de fantasmer sur les stats politiques sur le site de wikipedia.

C'est une source claire : Lyon a nettement plus d'étudiants que Toulouse, tout compris.