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104 Rue d'Aubervilliers ,Paris(75)(projet)
A l’emplacement des anciennes Pompes Funèbres municipales, se tiendra « le 104 »
Cette réhabilitation donnera naissance à un ensemble pluridisciplinaire de près de 35 000m² (soit 15 000m² de surfaces utiles), dédié à la création contemporaine et ouvert sur un quartier en pleine mutation.
L'ouverture au public est prévue à l'été 2008.[...]
http://www.paris.fr/portail/Urbanisme/P … _number=78
© Atelier Novembre
Crédits photo : Mairie de Paris
Visitez le 104 !
Diaporama
La réhabilitation des anciennes pompes funèbres de la ville de Paris, 104 rue d’Aubervilliers dans le 19e arrondissement, commencée en mai 2004, est achevée. A partir d’octobre prochain, le bâtiment accueillera des artistes en résidence pour des périodes de 3 à 6 mois, mais aussi un pôle "événementiel et économique" (salons, restaurants, salles de concert).[...]
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Le CENTQUATRE ouvre ses portes
A partir du 11 octobre, voisins et passants, artistes et curieux, professionnels et amateurs, tous sont invité0101010101s à pénétrer dans le nouvel établissement artistique de la Ville de Paris : le CENTQUATRE. Ce lieu de résidence et de création artistiques, unique au monde, s’étend sur près de 40 000 m² entre le 104, rue d’Aubervilliers et le 5, rue Curial à Paris (19e).[...]
Un lieu chargé d’histoire
Le bâtiment est édifié par le diocèse en 1873, sur le site de l’ancien abattoir de la commune de la Villette. Les travaux sont confiés aux architectes Delebarre et Godon, dirigés par Baltard. Ce vaste ensemble mêlant fer, brique et pierre, recouvert d’une verrière massive caractéristique de l’architecture industrielle du XIXe siècle, fait alors référence, en cette époque de développement des préoccupations hygiénistes.
En 1905, à la séparation de l’Église et de l’État, le monopole religieux devient municipal avec la création du Service municipal des Pompes funèbres (SMPF). Contrairement à une idée très répandue, le SMPF n’avait pas vocation à accueillir de corps. En pleine activité, 27 000 corbillards partaient chaque année du 104, 1 400 personnes y travaillaient.
1928 voit l’introduction des véhicules automobiles. Les cochers deviennent chauffeurs, les palefreniers sont manutentionnaires, les maréchaux-ferrants carrossiers, les brosseurs-cireurs mécaniciens…
Sous l’Occupation, les porteurs sont parfois obligés d’aller chercher les corps des fusillés au Mont Valérien. Avec la Libération, les corps des déportés morts en camp de concentration transitent par le 104, rue d’Aubervilliers, tout comme plus tard avec les victimes des guerres d’Indochine et d’Algérie notamment.
En 1968, les cols blancs et les cols bleus fraternisent, et décident de l’autogestion du SMPF, qui dure un mois.
En 1993, la loi Sueur modifie les critères de choix du monopole en donnant une plus grande liberté aux familles. Le 10 janvier 1998, le monopole communal en matière d’obsèques disparaît définitivement, après quatre-vingt dix ans d’existence. Depuis 1997, les Pompes funèbres municipales n’occupent plus le bâtiment.
JDD 9/10/08
Le 19e va découvrir sa Villa Médicis
Les camions se succèdent sous le porche du 104, rue d'Aubervilliers, dans le 19e arrondissement, près du métro Stalingrad. Des agents de sécurité règlent leur passage, un talkie-walkie à la main. Les chauffeurs déchargent des distributeurs d'eau. Dans les ateliers situés sur les côtés, les premiers artistes commencent à s'installer, font des essais d'écrans vidéo, plongés dans l'obscurité [...]
Le Monde 11.10.08
104 : ouverture de la ruche des arts
Sept ans que Bertrand Delanoë l'attendait. Le Cent Quatre, ou 104, ouvre enfin ses portes samedi 11 octobre, à Paris, dans l'ancien site des pompes funèbres (19e arrondissement) restauré par les architectes de l'Atelier Novembre. Au programme de l'inauguration, de 14 h 30 jusqu'à 2 heures du matin, des rencontres avec les artistes en résidence et un concert de Tricky, figure britannique du mouvement trip-hop. L'entrée est gratuite. Du reste, le 104 sera ouvert tous les jours, en accès libre, par le 104, rue d'Aubervilliers ou le 5, rue Curial.[...]
http://www.lemonde.fr/culture/article/2 … _3246.html
Le Parisien 11/10/08
Paris : un nouveau temple de la culture
Vidéo
Le 104 ouvre aujourd’hui ses portes dans le XIX e . Une sorte de gigantesque cité idéale des arts, inclassable, mêlant artistes et grand public.CI, PLUS de 200 artistes seront en résidence toute l’année et le grand public pourra assister à leurs répétitions. Des salles de spectacle proposeront des concerts, des pièces de théâtre, de la danse, des performances vidéo… A l’intérieur du site, une véritable rue permet de rejoindre le quartier Aubervilliers à Riquet.On peut y aller au restaurant, boire un café, acheter un livre, aller voir une exposition ou participer à un séminaire. Bienvenue au 104 (son adresse au n o 104 rue d’Aubervilliers), vaisseau amiral de la culture selon Bertrand Delanoë, 40 000 m 2 qui ouvrent aujourd’hui en plein quartier populaire après deux ans de travaux.[...]
Le Parisien 12/10/08
Le 104 en grande pompe
«IL Y A tellement de monde qu’on ne peut pas accéder à toutes les expos. C’est pas grave, je reviendrai ! » s’exclame Luzia, conquise. Inauguré hier matin par le maire de Paris Betrand Delanoë, le 104 a fait le plein quelques heures plus tard pour son ouverture au public. Parisiens, banlieusards, touristes, entre amis ou en famille… ils sont venus nombreux pour découvrir le nouveau temple de la culture de la rue d’Aubervilliers (XIX e ).Attirer les habitants du quartier Fort de cette réussite initiale, le 104 va maintenant devoir se faire sa place dans un quartier très populaire miné par le chômage. Hier, la plupart des visiteurs étaient très « branchés » culture. Fred, informaticien adepte du théâtre, Béatrice, marionnettiste, et Alexandra, comédienne, vivent dans le XIX e . Pour eux, « il faudrait réduire les prix, si on veut que les gens les moins aisés viennent. Quand on voit que tous les artistes exposés au 104 sont des stars, on se demande si c’est le public du quartier qu’il va attirer ». Pour éviter l’écueil de la culture élitiste, la mairie a notamment réservé un espace aux associations locales.[...]
http://www.leparisien.fr/paris-75/le-10 … 273187.php
JDD 12/10/08
Le 104 inauguré en grande pompe
Le 104 est désormais un lieu ouvert. Le nouveau lieu culturel de Paris a été inauguré samedi par Bertrand Delanoë. Le maire de la capitale a appelé les artistes à s'approprier ce lieu, au milieu d'un quartier populaire du 19e arrondissement. Les premiers visiteurs, venus en curieux, en amateurs ou en voisins, sont repartis enthousiastes... ou perplexes face à l'art contemporain.[...]
L'atelier Novembre apporte un sang neuf au 104 (portfolios)
Les architectes Jacques Pajot et Marc Iseppi (atelier Novembre) ont inauguré le "104", rue d'Aubervilliers à Paris (19ème arr.), le 11 octobre 2008. Cette adresse était connue de 1873 à 1997 comme les pompes funèbres municipales. Elle devient désormais un lieu de création et d'exposition pour une douzaine d'artistes internationaux (13 800 m2 de surface utile), en contact direct avec les habitants du quartier qui peuvent y circuler librement quasiment toute la journée. Du sang neuf dans cette nouvelle artère parisienne, semblable à un passage couvert du XIXe siècle.
(...)
http://www.lemoniteur.fr/actualite/arch … 9811DF.htm
Portfolios:
http://www.lemoniteur.fr/diaporama/port … 48&x=1
Un petit aperçu de ma visite au 104, tout beau, tout neuf, tout propre. Un bâtiment et une scénographie bien léchés, aseptisés diront les mauvaises langues
Merci pour le reportage, Lavrendios.
La photo 8 est ma préférée.
C'est vrai que ça fait bizarre tellement ça a l'air propre. Un joli mélange finalement qui vaut le détour. Merci pour ces photos, ça donne envie d'une visite.
Ça ferme à 23, évacuation à 22h30.
Honnêtement : WTF?
Le rendu est vraiment extra!!! C'est vraiment une belle rénovation. Est ce que quelqu'un pourrait nous dire qui est le commanditaire de cette restructuration ??
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Le maître d'ouvrage était la Ville de Paris (à l'origine une forte volonté de Bertrand Delanoë), la maîtrise d'oeuvre Atelier Novembre.
Les travaux de restructuration ont été réalisés par Lainé Delau (filiale de Vinci Construction France)
Merci Sammy21 pour l'information. Cette réalisation peut faire figure de référence pour tous ces acteurs tant le résultat est convaincant: une belle façon de conjuguer le moderne et l'ancien.
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Rue89 a écrit:
Le 104, ce temple de glace qui jette un froid
Avec l’arrivée d’un nouveau siècle, on aurait pu penser que les concepteurs de théâtre profiteraient des erreurs et des errements du siècle précédent. Il n’en est rien: le 104 inauguré en fanfaronnade par le maire de Paris et le Nouveau théâtre de Montreuil sont des monstres froids.
En France, la seconde partie du XXe siècle a inauguré à tout de bras d’insipides salles polyvalentes et d’effrayants théâtres et autres maisons de la culture pourvus de halls arrogants. Autrement dit, soit des salles à tout faire et donc à ne rien faire de bien, soit des temples imposants où l’on n’entre pas sans un brin d’inquiétude (l’ai-je bien mérité ? est-ce pour moi cette chose là?).
[...]
source : http://www.rue89.com/balagan/2008/11/29 … e-un-froid
JDD, 15/10/2009
104, un bilan mitigé
L’établissement artistique du 19e arrondissement de Paris connaît sa deuxième grève en moins d’un mois. Enquête.
[...]
http://www.lejdd.fr/Culture/Beaux-Arts/ … ge-142355/
Le Monde, 31/10/2009
Le 104, un an d'existence, et déjà en panne
Qu'est-ce qu'un lieu de création qui n'a plus de moyens pour ses artistes ? Le 104 tangue, et son avenir va se jouer dans les jours qui viennent. Installé au 104, rue d'Aubervilliers, dans les anciennes pompes funèbres de la Ville de Paris, dans le 19e arrondissement, le 104 devait être le phare de la politique culturelle du maire, Bertrand Delanoë (PS) ; pour l'heure, l'image du paquebot dans la tempête semble plus appropriée. Un an après son inauguration, en octobre 2008, l'immense vaisseau de 40 000 m2 peine à remplir ses missions.
[...]
http://www.lemonde.fr/culture/article/2 … id=1261196
Le Parisien, 12/11/2009
Paris : les directeurs du «104» claquent la porte
Les deux directeurs du «104» rue d'Aubervilliers, vaste lieu culturel parisien, n'ont «pas souhaité demander le renouvellement de leur mandat», faute d'avoir obtenu un budget réévalué, a annoncé jeudi Christophe Girard, adjoint PS à la Culture de la mairie de Paris.
[...]
http://www.leparisien.fr/paris-75/paris … 709218.php
Ils claquent une porte bientôt fermée si ça continue. Le 104 me parait totallement absent de la scène culturelle, il passe inaperçu médiatiquement... rien d'emblématique ne s'y fait a priori. Me trompè-je?
Je n'y suis allé que deux fois. L'une pour voir la réhabilitation du lieu, l'autre pour voir la villa Arpel. La mairie semble depassé par ses "hauts lieux" de la culture qu'elle essaye d'inventer ici et là. Prochain rendez-vous, la Cité de la Mode et du Design... l'arlésienne verte...
En complément :
Le Monde, 13/11/2009
Les patrons du 104 jettent l'éponge
Le 104 cherche un nouveau capitaine. Un an après l'ouverture de ce lieu de résidence artistique, situé dans le 19e arrondissement de Paris, pôle emblématique de la nouvelle politique culturelle de la Mairie, ses deux directeurs jettent l'éponge. Jeudi 12 novembre, lors du conseil d'administration du 104, les metteurs en scène Robert Cantarella et Frédéric Fisbach ont annoncé qu'ils ne souhaitaient pas demander le renouvellement de leur mandat qui arrive à échéance, en mars 2010.
[...]
http://www.lemonde.fr/culture/article/2 … id=1261196
C'est le problème de bon nombre d'équipements publics, et plus particulièrement des équipements culturels (très à la mode en ce moment). Les élus votent le financement d'un bâtiment, son investissement ponctuel à un moment donné (et pis c'est bon pour l'image d'aller à des inaugurations), mais n'imaginent pas les frais de fonctionnement qu'il y a derrière...
Quand on connait Berlin, c'est triste de voir ce genre de situation à Paris. Berlin reussit a vivre, a bouilloner avec des lieux d'expressions artistiques divers et variés, et à ma connaissance peu ou pas subventionnés. On se retrouve avec des niches partout dans villes qui lui donnent une vie et des lieux extraordinaires! Bien sur, l'hsitoire de Berlin y est pour bcp mais pourquoi en France, des lieux comme le 104, qui devraient bouilloner, ne marchent pas? A trop vouloir faire de la gestion, je pense que le 104 est devenu un mammouth, difficille a gérer, lent et anachronique. Ou alors on en fait un lieu d'expression plastique et il faut que la ville lui donne une certaine liberté ou alors on en fait un espace d'expo comme il en existe d'autre dans la capitale. L'expo Tati avait réussi, me semble t il a amener un peu de monde et de vie à cet endroit. Il y a de quoi faire pour ce lieu...
A Berlin les lieux semblent spontannés. On pourrait peut-être (je ne connais pas vraiment le financement de ces structures) les comparer à ce qui se passe notamment à Belleville avec la Forge ou l'Ermitage.
Le 104 est trop "propre" et "lisse" pour être laissé en pâture. Le lieu est loin, à la fois du métro, de l'animation, et du centre... Le 104 sur le bassin de la Villette... ça marcherait du tonnerre à n'en pas douter. Il n'y a aucun cheminement pensé pour amener le badaud jusqu'aux anciennes pompes funèbres...
Il n'y a pas que le contenu à remettre en cause pour le coup.
La problème se posera avec la Cité de la Mode et du Design. Rien n'y mène!
Le truc avec Berlin, c'est que ça ne coûte rien ou presque de bouillonner. C'est facile de se lancer et de résister mais c'est plus en plus difficile dans le centre. Les endroits bouillonnant et spontanés sont de plus en plus éloigné du centre. Une telle dynamique est presque irreproductible à Paris, la situation ne s'y prête que guère.
Je suis d'accord avec ce qui a été dit, notamment sur la difficulté d'accès à ce lieu : on peut voir de l'art contemporain à Paris dans une demi-douzaine de quartiers plus agréables et plus faciles d'accès que la rue d'Aubervilliers...
Mais que pourrait-on faire exactement au 104, si la formule actuelle ne fonctionne pas bien ? En supposant qu'on veut garder le bâtiment (donc pas de cluster de tours, désolé...), c'est à dire des grands hangars, quel projet serait-il susceptible de lui donner une vie (si possible sans que ça coûte trop cher) ?
Girard évoquait dans un article de grandes manifestations... oui mais elles ont un coût...
Et quand il y a des "Monumenta" au Grand Palais ou des installations à Beaubourg ou au Palais de Tokyo comme dans de nombreuses galeries d'art dans le centre de Paris... il va être difficile de se faire une place... Arrive bientôt la Fondation Vuitton (et ses petites soeurs ici et là... comme Pathé...)
... je parlais de la cité de la mode, mais j'oubliais aussi la Gaité Lyrique!
On ne peut même pas venir au 104 pour l'architecture. Aussi belle soit la réhabilitation (car elle l'est), elle n'a rien de spectaculaire qui puisse attirer. Je ne vois vraiment pas le filon que peut saisir cette "institution"... d'autant plus que le lieu est vaste... le "remplir" parait mission impossible sans oeuvre de grande ampleur...
Donc pour le 104... ça ne peut pas être ni la mode, ni le design...ni la musique...ni le cinéma... ni les stars de l'art...
Il faudrait que le 104 soit une usine à talents pour exister!
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