Publicité
Nom | Fonction(s) | Hauteur | Niveaux | Année |
---|---|---|---|---|
![]() ![]() |
Bureaux | 35.00 m | R+9 | 2009 |
Personnellement, je la trouve très bien avec ce design.
Le côté terre cuite, briques ...etc me parait plus adapté à proximité du centre de Toulouse.
Pour Labège-Innopôle, proche du futur Aérospace Campus, et dans un environnement low-rise plutôt de verre et d'espaces verts, l'aspect "blanc", "acier", "verre" me parait plus approprié.
le blanc ça fait vraiment tache et ça passe très mal dans l'environnement local, pourquoi n'y aurait il pas une unité de ton entre Toulouse et sa périphérie, il faut faire attention que sous prétexte de modernité, l'on tombe au contraire dans une ringardise d'utopie de style international des années 1950 .
Le post des photos de Chericutz était exemplaire et montre que l'on peut réaliser des bâtiments tertiaires adaptés à une typologie locale faisant largement place à la terre cuite comme matériau fédérateur d'unité, même le bâtiment de Piano semble toulousain .
Cette tour de Labege ressemble à une des multiples tour administratives passe partout des préfectures de la région Centre sans personnalité architecturale .
Publicité
Ouh là là DUF! Ce n'est qu'une question de goût!!!! Ni toi ni moi ne détenons la vérité!!!!
Tu as donné ton sentiment, je donne le mien POINT!
Oui, mais l'analyse dépasse le sentiment, l'unité de style, de matériaux d'une ville est un choix politique qui en général est plutôt bien perçu et laisse une impression positive .
personnellement le blanc me gène pas, par contre DUF ou je comprends pas c'est que tu as l'air de dire, en regrettant couleur brique obligatoire, pour dire il faut une unité de ton par rapport à une ville; enfin si j'ai bien suivi.
per tolosa totjorn mai
DUF a écrit:
Oui, mais l'analyse dépasse le sentiment, l'unité de style, de matériaux d'une ville est un choix politique qui en général est plutôt bien perçu et laisse une impression positive .
C'est un choix politique surtout de la part de l'Architecte des Bâtiment de France en place, jusqu'au prochain ! La règle d'or dans les années 70 était "enduit couleur papier kraft", exigé par l'ABF du moment. Et avant, la place Wilson, par exemple était... blanche (cf. photo ancienne)
Après, tout le monde de s'extasier (à raison, c'est un très beau matériaux) sur la brique foraine comme symbole de la ville "rose" (et non "lie de vin" comme à Lille, par ex.), alors que cette brique n'est apparente partout que depuis peu de temps, finalement. Ce matériau, avant les techniques modernes et coûteuse de restauration et de sablage, n'est pas fait pour être visible car il est trop fragile à long terme (friabilité, porosité, sensibilité à l'eau...).
La façade est à l'origine enduite, ou plutôt badigeonnée, a l'exception notoire de certains bâtiments dont l'appareillage de briques foraines nobles est fait pour être vu et participe à l'étalage de la richesse de son propriétaire.
Mais couramment un bâtiment dont la structure est majoritairement composé de terre cuite se trouve dans l'un des trois cas de figure suivants :
1/ appareillage composé de briques nobles ;
2/ briques en chaînage et remplissage en alternance de lignes de briques ou de gabions et de chute de terre cuite lié par dutout-venant de ciment ;
3/ colombage et embrasures bois et remplissage (appareillé ou tout-venant)
La briquette moderne est une "hérésie" fondée sur la quête d'une "apparence toulousaine" pour attirer le chaland. Une brique de parement qui protège la structure porteuse n'est pas différente dans sa fonction qu'un bardage de terre cuite accroché comme dans les exemple que j'ai donné dans un autre post plus haut. Mais il cherche à "tromper" dans le sens où la briquette imite la foraine sans en avoir les qualité technique et esthétique.
NB. Désolé, contrairement à mon habitude je ne mettrais plus d'images "en direct" sur les post : Miaouss m'a tapé gentiment sur les doigts, il parait qu'on a pas le droit vis-à-vis des droit d'auteurs...
Architecte et urbaniste, bref, citoyen !
Chéricutz pas la peine de s'enflammer.
Au Capitole, Donjon, ou mairie, au pont Neuf, à Saint Etienne les briques n'étaient pas enduites et sont restées apparentes parce que de bonne qualité.
L'on peut donner une forte personnalité à une agglomération par le choix des matériaux et des indications qui peuvent être introduites dans le règlement des PLU ...
Briquettes de parement qui sont aussi un épiderme de façade performant, mur double peau avec briques pleines ou alvéolées intercalé d’isolants comme en Espagne ou nouveaux produits de façade de terre cuite comme ceux du catalogue Terreal peu importe.
tout ces matériaux sont à retenir pour construire un Toulouse , centre ou périphérie qui se distingue de la banalité bien affligeante de nombreuses agglomérations.
Il ne faut pas renier ses racines architecturales, surtout quand les technologies actuelles permettent de l'adapter à la modernité de la construction.
DUF a écrit:
Chéricutz pas la peine de s'enflammer.
Au Capitole, Donjon, ou mairie, au pont Neuf, à Saint Etienne les briques n'étaient pas enduites et sont restées apparentes parce que de bonne qualité.
L'on peut donner une forte personnalité à une agglomération par le choix des matériaux et des indications qui peuvent être introduites dans le règlement des PLU ...
Briquettes de parement qui sont aussi un épiderme de façade performant, mur double peau avec briques pleines ou alvéolées intercalé d’isolants comme en Espagne ou nouveaux produits de façade de terre cuite comme ceux du catalogue Terreal peu importe.
tout ces matériaux sont à retenir pour construire un Toulouse , centre ou périphérie qui se distingue de la banalité bien affligeante de nombreuses agglomérations.
Il ne faut pas renier ses racines architecturales, surtout quand les technologies actuelles permettent de l'adapter à la modernité de la construction.
Les racines architecturales (la brique) dont tu parles sont au niveau de la structure et pas du parement. Nuance... Donc parler de "banalité bien affligeante" (je te cite) dès qu'il n'y a pas la sacro-sainte terre cuite me paraît et d'une dogmatique et de deux réductrice.
Personnellement je suis de l'avis de invité01 et je trouve que cette architecture de béton blanc ne me gène pas à cause du béton blanc. C'est la pauvreté de la forme qui me titille, mais pas le matériau à l'endroit où il est utilisé.
Vouloir imposer un "modèle" là-où il n'a de sens qu'intellectuellement (toulouse = terre cuite) revient à être tout autant hors contexte, si ce n'est plus, que de proposer d'autre matériaux de manière raisonnée. Amener de la brique dans l'Innopôle n'est pas plus légitime que de construire en béton blanc car l'identité architecturale, stylique et visuelle de l'Innopôle n'est pas celle de la place du Capitole !
En fait, cela me semble aussi incongru que les immeubles de promoteurs à briquettes que l'on construit dans le cadre des premières opérations de rénovation urbaine pour les centres commerciaux de Desbals ou de Bellefontaine. Pour moi, coller un modèle estampillé "tradi" dans un environnement qui s'est urbanisé après la seconde guerre mondiale, avec une typologie, des méthodes de construction, des formes et des matériaux autre que l'alluvion de la Garonne et un contexte socio-culturelle qui ne se limite plus au Bel Canto n'est pas un signe apte à améliorer l'intégration locale du quartier que l'on souhaite redynamiser mais au contraire la négation de celui-ci comme composante de facto de l'identité locale.
On touche là un point sensible en cristallisant le "bien" et le "pas bien", un peu comme tu le fait vis-à-vis du béton d'Headlioght : c'est blanc DONC c'est mauvais. C'est à partir de là que l'on créé un clivage, qui tend à considerer certains éléments de la culture, une ville, un paysage urbain comme légitimes en niant l'histoire réelle locale - Et donc de fait encourage entre autre la stigmatisation des lieux et des habitants, également.
J'élargis le débat, là (invité01 comme Tonio m'en excuseront j'espère), mais il me semble qu'on touche à l'un des point crucial de ce qui fait la qualité de la ville et de l'architecture qui la compose : Toulouse n'est pas qu'une ville rose ; elle est aussi black ou beurre, elle est aussi béton et acier. Le Mirail n'est pas une horreur qu'il faut raser pour faire du Monné-Decroix avec plaquette et grille en fer forgé. Labège et Basso-Cambo font aussi partie de Toulouse, ce qu'il faut chercher à y faire c'est à améliorer la densité et non à se lancer dans des batailles de goûts et de couleur "locale" sur le matérique qui doit y être utiliser a priori.
Il me semble qu'autrement on tombe vide dans le stéréotype du discours nimby, mon cher DUF, qui consiste entre autre à confondre fond et forme, "patrimoine culturel" et "pavillon tradi" ; et à croire que sur le catalogue du gentil constructeur de lotissement la villa "provencale" est différente de la villa "lauragaise" et de la villa "normande", alors qu'il ne s'agit que d'artefact grossièrement inspirés (pastiche) de la modénature locale.
Pour l'anecdote je passais hier encore à l'extrémité la rue Gambetta, et l'on observé avec ma compagne, elle-meme architecte, l'ironie à pleurer d'un ersatz d'ordonnancement : ils ont plaqué sous la forme d'un (très-)bas-relief une façade en trompe-l'oeil en retour des bâtiments qui forme les arcades du Capitole.
D'une part ça ne trompe que l'inculte, mais en plus, avec un regard un peu critique, c'est d'une pauvreté affligeante ! La briquette de parement tente désespérément (et à moindre frais, bien sur) de se faire passer pour de la foraine, avec toute la richesse de modénature que cela suppose - 10 rang de briques chantournées pour composer une corniche de 50 cm de débord, profil en plein et déliés des arcatures, etc, etc...
Au final, on obtient sur le placage moderne qu'un pastiche d'une nullité architecturale d'autant plus forte qu'elle n'est finalement qu'une image commerciale, une publicité trompeuse qui fonctionne très bien sur le péquin, qui voudra par la suite la même dans son pavillon d'une banlieue uniforme et monotone. De ton rose, bien sûr...
EDIT : Et je m'enflamme si je veux, d'abord, tu n'es pas le dernier à le faire, hé ! Chacun ses dadas
Architecte et urbaniste, bref, citoyen !
Bien à partir de maintenant, on revient au sujet qui est "Head-Light" avec sa couleur blanche!
Cette tour est comme çà, POINT! C'est pas nous qui allons la refaire à la place du cabinet d'architectes Dain et Saladin de Bordeaux.
Ceci dit lorsqu'on arrive par le périph Est et qu'on se retrouve dans l'échangeur du Palays (tout de blanc vêtu), Head-Light apparait en ligne de mire.
Je n'ai pas encore vu l'impact depuis l'A61.
Prochain message HS j'efface automatiquement!
Vendredi dernier, en revenant de Carcassonne, la tour alors à R+7 était limite de passer par dessus les peupliers du bord d'autoroute. J'avais comme point de repère les 2 grues de levées, celles-ci sont dans l'axe de l'autoroute 4 kms avant la barrière de péage. Soit notre futur phare quand on arrivera de la méditérranée.
Aujourd'hui revenant d'Albi, en allant vers Ramonville on la voit beaucoup plus tard, uniquement quand on arrive à l'embranchement du Palays. Elle est actuellement à R+8. Dans ce sens là au départ elle est en compétition avec l'immeuble d'Astrium, ensuite elle ne choque absolument pas et donne même une vue plus moderne de la zone sud de Toulouse.
N'oubliez pas que dans cette zone, quand on regarde vers le Sud on ne voit qu'un mélange de voies et de pont. Head Light va donner un point de repère
Je suis étonné par la vitresse d'avancement de ce projet, pour l'avoir vu il y a 15 jours.
Impressionnant.
Un bon paquet d'étages supplémentaires n'aurait guère fait de mal à la volumétrie de l'immeuble, c'est sûr.
Ou en est la construction ? La hauteur globale doit être atteinte non?
Moi je trouve ahurissant ne serait ce que de parler de cette pseudo tour!
je l' ai vu hier c' est un banal immeuble
le fait qu' on en parle montre que l' on a vraiment rien à se mettre sous la dent à Toulouse
imaginez cet immeuble à Marseille, Lyon ou Lille........
On le verrait à peine
On est beaucoup à partager cet avis je pense...
Bienvenue JBtoulouse !
jbtoulouse a écrit:
Moi je trouve ahurissant ne serait ce que de parler de cette pseudo tour!
je l' ai vu hier c' est un banal immeuble
le fait qu' on en parle montre que l' on a vraiment rien à se mettre sous la dent à Toulouse
imaginez cet immeuble à Marseille, Lyon ou Lille........
On le verrait à peine
Mais le voit-on plu ici ? Non.
A part ça bienvenu !
Architecte et urbaniste, bref, citoyen !
Je suis bien d'accord avec ces points de vue. On a rien à se mettre sous la dent sur le Grand Toulouse. Donc, on fait avec ce que l'on a
eh oui
invité01 reflète je crois l' un des tres rares monuments pseudo modernes de toulouse
c' est d' un triste..............
Mais bon, il est quand même intéressant de voir dans quel sens se dirige Labège-Innopole. C'est la fin du low Rise R+1 aux façades de verre.
Cette petite Tour est maintenant visible depuis le périph Est en arrivant sur le Palays. Restent apparemment les finitions tel la coiffe et le cladding.
Oui, j'y suis passé hier. Elle n'a cependant pas l'aspect d'une tour, car elle fait assez cubique latéralement (soit la vue la plus fréquente en venant de Labège, du périph ou de l'autoroute). 4 ou 5 étages de plus n'aurait pas fait de mal ni mis en danger l'équilibre visuel et économique de Labège.
Mais bon R+9 c'est pas si mal pour Labège
Et oui, ce topic accouche d'une souris. Ca vous étonne ?
Architecte et urbaniste, bref, citoyen !
... et les images de synthèse de nuit faisaient passer la tour pour l'Empire State Building. Il ne restait plus que King Kong...
Ils ont encore des vieilles Golf 3 dans leur bibliothèque Archicad
Ca fait vraiment cheap comme rendu je trouve....
Architecte et urbaniste, bref, citoyen !
je suis passé devant samedi 22/11, en gros la structure extérieure, à quelques délais près, est terminée, l'aspect est pas si mal que ça, même si ça fait années 70-80, enfin goût personnel.
per tolosa totjorn mai
Publicité