Marseille - Systèmes de Traitements des Déchets de l'Agglomération

Incinérateur : la commission européenne des pétitions auditionne

La commission européenne des pétitions, qui avait été saisie au sujet de l'incinérateur que veut construire Marseille Provence métropole (MPM) tout près de Fos, par deux représentants d'associations de défense de l'environnement, de Fos et Port-saint-Louis, a entendu, hier soir, les élus de Ouest Provence ainsi que lesdites associations.

A la lumière des arguments qui lui ont été présentés, la commission rendra un avis le 6 novembre prochain. En fonction du résultat de ces auditions (les élus marseillais ont aussi été entendus) elle a le pouvoir d'interpeller le Parlement européen. Aujourd'hui, les membres de cette  commission visitent la décharge d'Entressen.

La Provence

Une commission européenne entend les anti-incinérateur


Je ne lâcherai pas l'affaire!" Bernard Granié est déterminé et le fait savoir tandis qu'il tend son index vers Marcin Libicki.
Il s'agit du président de la commission européenne des pétitions (lire ci-dessous). Il est accompagné de deux parlementaires européennes polonaise et grecque.
Le président de Ouest Provence va disposer de plus de deux heures trente pour exposer tous les arguments du refus de l'incinérateur marseillais en cours de construction aux portes de Fos. Nous sommes au siège du San. Tous les acteurs de ce dossier sont présents sauf Jean-Marc Charrier, le maire de Port-Saint-Louis, retenu par son conseil municipal.
La commission s'est déplacée depuis Bruxelles pour entendre chacune des parties. Mardi matin, elle a rencontré les élus de MPM (mais pas Jean-Claude Gaudin), et la soirée était consacrée aux "anti".

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L’Europe étudie le dossier incinérateur

Les parlementaires vont faire le point sur le problème des déchets

Une délégation du Parlement européen est de­puis mardi à Marseille et se ren­dra aujourd’hui à Entres­sen. L’objectif de ce déplacement est “d’entendre” toutes les parties concernées par le problème des déchets marseillais : Etat, ville de Mar­seille, MPM, élus de Ouest- Provence. La députée européenne PS et vice-présidente du Conseil général, Marie-Arlette Carlot­ti, fera partie de cette délégation.

(...)
Rappelons que le nouveau président de MPM, Eugène Caselli, a lancé un audit sur l’incinérateur, car l’abandon du procédé conduirait à un dédit financier important à verser au constructeur Evere.
La filière d’élimination des déchets peut également passer par la méthanisation. C’est l’une des “pistes” étudiées par l’audit.

Bernard Granié, président d’Ouest-Provence, communauté des communes limitrophes de l’installation, a une nouvelle fois précisé sa position : “L’arrêt définitif du projet d’incinérateur”. “Dès que nous aurons réglé ce dossier, nous travaillerons à la fermeture de la décharge” dit-il, en proposant l’accueil sur son territoire d’une unité de tri-compostage-méthanisation.

L'intégralité dans  Métro

Bakou a écrit:

Une commission européenne entend les anti-incinérateur

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En sus de cet article, dans l'édition papier Martigues-Istres de la Provence il y a une interview de deux mèdecins de la région qui se sont procurés des données confidentielles de l'INSERM.
Cela porte sur les écarts du taux de mortalité par cancer des villes du département.
Entre 2000 et 2003, le taux de mortalité était 106% plus élevé à Port St Louis du Rhone que dans le reste des BdR.
Entre 2003 et 2005, le taux de mortalité était 130% plus élevé à Port de Bouc et 64% plus élevé à Fos sur Mer que dans le reste des BdR.

Habitant Port de Bouc, on ne s'étonnera guère ici de ce triste record, les décès simplement dûs à la vieillesse devenant de plus en plus rare.
Ces chiffres présentés à la commision européenne en visite, montre bien que le combat contre l'incinérateur dont ne veut pas Marseille sur son territoire repose sur des précédents bel et bien tangibles.

L'Europe donne de l'air aux anti-incinérateurs

Moins d'incinération, plus de méthanisation, et limitation de la pollution des industries déjà présentes autour de Fos-sur-Mer. La commission des pétitions du Parlement européen devrait rendre, aujourd'hui à Bruxelles, son rapport sur la situation environnementale du golfe de Fos. Et selon plusieurs sources proches du dossier, ses conclusions devraient aller dans le sens des associations de riverains, mobilisées contre le projet d'incinérateur que la communauté urbaine de Marseille a commencé à construire sur place.
(...)
Principal point sur lequel la commission doit se prononcer : la pollution de l'air dans le golfe de Fos, et en particulier les particules fines, présentent-elles un danger pour la population ? Il semble que la commission des pétitions ait entendu les habitants de Fos et de Port-Saint-Louis en recommandant de limiter les implantations de nouvelles industries polluantes. Une fois approuvé par le Parlement, le rapport sera transmis à la Commission européenne qui pourrait déclencher une « procédure en infraction » contre la France, avec à la clé des pénalités financières.

L'intégralité sur 20 Minutes

On avait cru également comprendre que c'était une des conclusions du Grenelle, plus d'incinération. On va peut-être finir par s'en débarrasser de cette cochonnerie.

Les déchets à la recherche d'une solution d'urgence

« Eviter Naples ! » Le mot d'ordre a été entendu dans la bouche du préfet de Paca, Michel Sappin, comme dans celles des parlementaires européens en visite à Fos.

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Chantier

Faire machine arrière sur l'incinérateur serait encore possible. Le représentant du constructeur l'aurait déclaré aux députés européens qui l'ont rencontré le mois dernier. Même si le chantier est terminé à 75 %, la communauté urbaine de Marseille pourrait donc encore décider d'augmenter la part de méthanisation des déchets. Reste à en chiffrer le coût : des proches d'Eugène Caselli, président (PS) de la communauté urbaine, avancent un montant de 150 millions d'euros supplémentaires.

20 Minutes

Sachant que, semble-t-il, le prix de l'incinérateur aurait  volontairement été sous-évalué dans le marché, que d'ores et déjà, et qu'on estime qu'il coûtera le double de ce qui était prévu (avec les conséquences qu'on imagine pour les finances de MPM parce que ce n'était pas budgétisé). 

La décharge d'Entressen toujours entre deux eaux

Fermera, fermera pas ? Lors de leur survol en hélicoptère de la décharge d'Entressen, les députés européens de la commission des pétitions ont été agréablement surpris : finis les sacs plastiques disséminés sur des km², la décharge est désormais couverte aux deux tiers. Pour cette couverture et la dépollution de la nappe phréatique, la communauté urbaine de Marseille (MPM) a dépensé 40 millions d'euros depuis 2003. Malgré tout, la décharge n'est pas conforme à la législation européenne et doit fermer le 31 décembre. Michel Sappin, préfet de région, favorable à la fermeture, serait prêt à accorder un délai de six mois, mais uniquement pour attendre la mise en service de l'incinérateur. « Mais attention à l'Europe », met-il en garde. L'incinérateur pourrait n'être terminé qu'au début 2010.

20 Minutes

Il nous prend vraiment pour des imbéciles ce préfet. Tout le monde (proche du dossier) sait depuis longtemps que le retard du chantier avoisine un an. Et que donc quoiqu'il arrive, il faudra prolonger Entressen. Alors prolonger un peu plus un peu moins pour assurer la reconversion de l'incinérateur en unité de tri/compostage, il est où le problème ?

Encore de l'argent jeté par la fenêtre... j'suis daccord pour la reconversion !
Ce qu'il faudrait aussi c'est inciter les gens à + trier leurs déchets: mettre des "poubelles jaunes" en ville par exemple... faire de campagnes de sensibilisation... Parce-qu'on ne s'en sortira pas sinon...

Question peut-être stupide et naïve : qui a défendu bec et ongle le projet d'incinérateur pour MPM alors qu'un projet global de méthanisation était projeté à l'échelle départementale ?   

Deuxième question éventuellement stupide et naïve : ne serait-ce pas la même personne (et son équipe) qui a été épinglée par divers rapports de la chambre régionale des comptes pour une gestion calamiteuse alors même qu'il est la tête d'une des mairies les plus pauvres de France ?

Assez d'acharnement ! Tout va pour le mieux.

"Je suis heureux que l'Europe soit venu enquêter mais je pense qu'en matière de pollution et d'environnement, elle ferait mieux de se pencher sur d'autres pays que le notre. Il fallait donner le temps à M. Caselli et à sa nouvelle équipe de prendre connaissance du dossier. C'est aujourd'hui chose faite et l'on peut maintenant se réunir pour trouver une solution globale. Je ne veux plus du système des dérogations. D'ailleurs je ne me prêterai plus à ce jeu. Je veux un accord sur une stratégie d'ensemble, sur le fond, avant le 31 décembre de cette année, avec une solution acceptée par tous. A partir de là, je veux bien faire un effort et envisager une prolongation d'Entressen".

Interview de Sappin dans la Provence

Peut-être que maintenant MPM et Caselli (donc Guérini soyons clairs) et le CG donc Guérini vont s'entendre. Le plan départemental d'élimination des déchets a été retoqué parce qu'il ne prenait pas en compte l'incinérateur (un comble quand on sait que ça visait à éviter l"incinération). Selon Ereve, il est encore possible de transformer l'incinérateur en unité de tri-compostage-méthanisation : une solution globale est donc possible, allons-y.

Ordures ménagères : attention, ça va déborder...

Problème de capacité ou réglementation européenne, plusieurs décharges de la région doivent fermer

La Provence est-elle vraiment menacée par un scénario à la napolitaine, avec des décharges saturées et des ordures qui ne sont plus ramassées dans certains quartiers de la ville italienne ? C'est en tout cas la crainte du préfet de région, Michel Sappin. Si la situation du Vaucluse et des Alpes lui paraissent satisfaisantes, ce n'est pas le cas du Var et encore moins des Bouches-du-Rhône, ce département étant considéré comme "un point noir", d'autant qu'il ne dispose plus de Pland'élimination des déchets (le Conseil général doit en élaborer un nouveau dans les prochains mois): "Actuellement, nous avons 11 décharges qui traitent 1400000 tonnes de déchets par an. D'ici à la fin 2009, quatre d'entre elles doivent fermer dont Entressen, la plus grande d'Europe, qui accueille les ordures de l'agglomération marseillaise. Nous risquons donc de nous retrouver avec 700000 tonnes sur les bras…"

*

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L'incinérateur de Fos accumule les retards

Selon la communauté urbaine MPM, l'incinérateur de Fos ne peut pas fonctionner avant "mars 2010"


Commandé par le nouveau président de MPM, Eugène Caselli, un audit étudie actuellement la possibilité d'abandonner la solution de l'incinération des déchets ménagers. Photo Serge Gueroult

Non contente d'être toujours très contestée à cause de sa partie incinération (1), l'Unité de valorisation thermique que la communauté urbaine Marseille Provence Métropole fait construire à Fos-sur-Mer accumule les retards. Afin de traiter chaque année 410 000 tonnes d'ordures, 300 000 par incinération et 110 000 par méthanisation (un procédé de fabrication de gaz), elle aurait dû être mise en service… au printemps dernier. On a ensuite parlé du printemps 2009.

Dans son édition du 14 novembre, La Provence révélait que les retards pouvaient conduire à la fin de l'année 2009. La semaine dernière, Eugène Caselli, le nouveau président PS de MPM, est allé encore plus loin : lors d'une rencontre avec des chefs d'entreprise à la Chambre de commerce et d'industrie, il a parlé de "mars 2010".

Du côté d'Urbaser-Valorga, la société espagnole qui conduit le chantier, on se veut plus mesuré : "Notre planning prévoit toujours une mise en exploitation industrielle du site pour l'automne prochain. La partie incinération pourrait même fonctionner plus tôt mais le volet méthanisation nécessitant six mois de mise en route, nous ne pouvons pas livrer avant l'Unité de valorisation thermique".

Au-delà de cette querelle de dates, la communauté urbaine est confrontée à un vrai problème: l'Unité de valorisation thermique de Fos ne pouvant être au rendez-vous, elle doit trouver d'urgence une solution pour traiter les ordures des Marseillais et habitants des communes avoisinantes. En effet, la décharge d'Entressen doit toujours fermer le 31 décembre, faute d'autorisation de l'État pour fonctionner au-delà de cette date. Autant dire que l'affaire tourne au casse-tête.

Tour d'horizon des scénarios pour trouver une issue à la crise.

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L'incinérateur de Fos accumule les retards

Selon la communauté urbaine MPM, l'incinérateur de Fos ne peut pas fonctionner avant "mars 2010"


Commandé par le nouveau président de MPM, Eugène Caselli, un audit étudie actuellement la possibilité d'abandonner la solution de l'incinération des déchets ménagers. Photo Serge Gueroult

Non contente d'être toujours très contestée à cause de sa partie incinération (1), l'Unité de valorisation thermique que la communauté urbaine Marseille Provence Métropole fait construire à Fos-sur-Mer accumule les retards. Afin de traiter chaque année 410 000 tonnes d'ordures, 300 000 par incinération et 110 000 par méthanisation (un procédé de fabrication de gaz), elle aurait dû être mise en service… au printemps dernier. On a ensuite parlé du printemps 2009.

Dans son édition du 14 novembre, La Provence révélait que les retards pouvaient conduire à la fin de l'année 2009. La semaine dernière, Eugène Caselli, le nouveau président PS de MPM, est allé encore plus loin : lors d'une rencontre avec des chefs d'entreprise à la Chambre de commerce et d'industrie, il a parlé de "mars 2010".

Du côté d'Urbaser-Valorga, la société espagnole qui conduit le chantier, on se veut plus mesuré : "Notre planning prévoit toujours une mise en exploitation industrielle du site pour l'automne prochain. La partie incinération pourrait même fonctionner plus tôt mais le volet méthanisation nécessitant six mois de mise en route, nous ne pouvons pas livrer avant l'Unité de valorisation thermique".

Au-delà de cette querelle de dates, la communauté urbaine est confrontée à un vrai problème: l'Unité de valorisation thermique de Fos ne pouvant être au rendez-vous, elle doit trouver d'urgence une solution pour traiter les ordures des Marseillais et habitants des communes avoisinantes. En effet, la décharge d'Entressen doit toujours fermer le 31 décembre, faute d'autorisation de l'État pour fonctionner au-delà de cette date. Autant dire que l'affaire tourne au casse-tête.

Tour d'horizon des scénarios pour trouver une issue à la crise.

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Incinérateur de Fos : une aberration et un enjeu national


Manifestation contre l'incinérateur à Marseille (DR)

Les écologistes et un bon nombre de riverains se battent depuis plus d’une dizaine d’années contre le projet d’incinération des déchets ménagers de Marseille. La mobilisation citoyenne a suivi l’errance du projet. D’abord prévu à Saint-Menet à la Valentine (est de la ville), le projet d’incinérateur a migré vers les Aygalades (quartiers Nord de Marseille) avant d’atterrir à Fos-sur-Mer.

A l’orée des résultats de l’audit commandé par la Communauté urbaine de Marseille Provence Métropole (MPM), il est capital de faire un point sur ce dossier.

Echecs des projets d'incinération en Corse, en Auvergne...

Cet audit doit rendre des conclusions concernant l’impact sanitaire et les contraintes financières et juridiques du dossier après l’annulation par le Tribunal administratif de Marseille de la délibération prévoyant la Délégation de service public à la société Evéré. Celle-ci prévoyait le traitement par voie d’incinération de 300 000 tonnes annuelles de déchets de l’aire métropolitaine marseillaise

Se joue en fait à Fos l’avenir même de la filière de l’incinération en France après les échecs successifs des projets de Corse et de Clermont-Ferrand et le silence coupable du Grenelle de l’environnement sur la question.

Il faut rappeler ici les raisons essentielles du refus des populations locales et des écologistes à ce projet.

Le projet d’incinérateur de Fos est tout d’abord un déni démocratique. La décision unilatérale de la communauté urbaine de Marseille (MPM) sous l’ère Gaudin, prise sans réel débat d’idées, sans concertation véritable, sans stratégie ni approche globale de la problématique de la gestion des déchets ménagers, est scandaleuse.

Cette collectivité a décidé, contre l’avis de six communautés d’agglomérations situées autour de l’Etang de Berre et des populations locales d’implanter un incinérateur dans une zone géographique déjà extrêmement fragilisée et en état de saturation industrielle.

La suite dans Rue89

La communauté urbaine MPM incinérera la moitié de ses déchets

Menacé de devoir payer un dédit de 500 millions d'euros, Eugène Caselli a décidé de mettre en service la partie incinération de l'usine de Fos. Un choix d'ores et déjà très décrié


À Fos, le chantier de l'incinérateur avance. Il devrait être mis en service courant 2010. Photo Serge Guéroult

Nouveau rebondissement dans le long feuilleton de l'usine de traitement des déchets que la communauté urbaine Marseille Provence Métropole fait actuellement construire à Fos-sur-Mer : Eugène Caselli, le président PS de MPM, vient de décider de mettre en service la partie incinération, courant 2010. Interrogé par La Provence, celui qui a succédé en avril dernier à Jean-Claude Gaudin (le maire UMP de Marseille qui a lancé le projet), se justifie : "Je n'ai pas choisi l'incinération, ni ce projet. Nous allons néanmoins arriver à diminuer la part de l'incinération  et à augmenter la méthanisation. Nous arriverons à 53 % pour l'incinération et 47 % pour la méthanisation. Je gère en fonction des circonstances".

La suite dans La Provence

Incinérateur : Caselli défend son plan, l'étang de Berre contre-attaque

Le président de MPM a reçu les maires de Ouest-Provence. Ils lui ont proposé de méthaniser plus de déchets


L'incinérateur de Fos. Photo Serge Gueroult

Réunion au sommet, cet après-midi à Marseille, autour du dossier de l'usine de traitement des déchets actuellement en cours de construction à Fos-sur-Mer. D'un côté, Eugène Caselli, le président PS de la communauté urbaine Marseille Provence Métropole. De l'autre, les six maires du syndicat d'agglomération nouvelle Ouest-Provence (Fos, Miramas, Istres, Cornillon-Confoux, Port-Saint-Louis et Grans). Au terme de cette entrevue, Eugène Caselli a estimé que "la discussion a été franche, sereine, sans tabous. Chacun a présenté à son tour les solutions pour sortir de la crise de l'incinérateur."

Selon lui, "les solutions divergent, mais moins qu'auparavant. On pourrait même dire que nos points de vue se sont rapprochés". Porte-parole de Ouest-Provence, Patrick Boullay le rejoint sur "l'ambiance constructive" : "Bernard Granié lui a rendu justice d'avoir prévu d'augmenter la part de déchets méthanisés. Toutefois, nous nous opposons toujours à l'incinération et nous avons formulé une nouvelle proposition pour les 250 000 tonnes de déchets qui resteraient à traiter : la construction d'une nouvelle unité de méthanisation, pour un coût de 100 millions d'euros sur 20 ans. Ouest-Provence est prête à participer à un tour de table financier dans le cadre du Plan départemental d'élimination des déchets". Problème, ces fameuses 250 000 tonnes ne sont pas toutes méthanisables...

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Et un retournement de veste, un !

Exclusif : l'audit qui a poussé Caselli à lancer l'incinération

LaProvence.com s'est procuré l'étude réalisée pour MPM sur l'usine de traitement des déchets de Fos

Rarement un document aura été aussi attendu ! Mi-2008, deux mois après son élection à la tête de la communauté urbaine Marseille Provence Métropole, le socialiste Eugène Caselli commande un audit sur l'usine de traitement des déchets de Fos-sur-Mer.

Objectif de cette étude, savoir s'il est possible d'abandonner la partie incinération de cet équipement dont la construction a été lancée en 2005 par Jean-Claude Gaudin, le sénateur-maire UMP de Marseille, alors à la tête de MPM.

La suite dans La Provence

Je ne comprends absolument pas ce retournement de veste et d'ailleurs je ne décolère pas. Ereve est à la bourre comme c'est pas permis, ils n'arrêtent pas d'allonger la facture et encore on leur devrait un dédit si on renonçait à l'incinération. On devrait dénoncer le contrat à cause de ces retards et de ces coûts cachés, c'est nous qui devrions les dépouiller, pas eux. Guérini....

Si les clauses du contrat négocié par les précédents responsables ne le permettent pas, les nouveaux responsables n'y peuvent pas grand chose.

Vive l'écologimsme avec un champion. Citoyens, VOTEZ !

Un article du Moniteur sur le problème de la gestion des déchets dans les Alpes Maritimes :

Le département se retrouve confronté à la fermeture anticipée, « au plus tard d'ici à trois mois » précise le préfet des Alpes-Maritimes, Francis Lamy, de son seul site de stockage des déchets ménagers et assimilés, la décharge de La Glacière à Villeneuve-Loubet.

...Sans solution de remplacement, le département, gros producteur de déchets (500 kg par habitant et par an contre 360 kg en moyenne nationale) va devoir tenter à court terme d'augmenter les volumes incinérés dans les usines existantes (le cimentier Vicat a été autorisé à incinérer 125 000 t de déchets) et d'évacuer ses déchets hors du département -si tant est qu'ils soient acceptés sur d'autres sites-, avec des surcoûts très importants (12 millions d'euros par an pour une évacuation à 200 km). Pour le BTP azuréen, qui produit environ 120 000 t de DIB par an, le risque est une recrudescence des dépôts sauvages. Dans ce contexte, le conseil général des Alpes-Maritimes a décidé de lever le moratoire sur l'incinération qu'il avait pris en 2003.
Cette situation de crise est la conséquence des retards pris dans la mise en oeuvre du Plan départemental des déchets en 2004 : un seul centre de tri créé, un seul projet de centre de valorisation organique mis sur pied (3 prévus) et aucun nouveau site de stockage des déchets mis en oeuvre, compte tenu de la quasi impossibilité à faire accepter dans une commune un projet de ce type....

La suite ici : http://www.lemoniteur.fr/131-etat-et-co … s-la-crise

Sans vouloir rallumer la polémique, on voit qu'il est tout de même difficile d'éviter la  solution de l'incinération. Quant à compter sur l'accueil par des communes de nouvelles décharges, ce n'est guère plus facile.

Il faut en profiter !!! Nous leurs proposons de récupérer les dechets. Le surplus d'argent que l'opération ramène, permet de financer l'augmentation de la méthanisation de notre nouvelle décheterie. Hééé c'est pas de la bonne idée ça 

Un petit lien sur une vielle étude mais qui peut être intéressante !

http://www.atmopaca.org/files/et/080730 … _Carto.pdf