Publicité
Je rejoins entièrement Ptiloulou sur son argumentation.
Il n'y a qu'à voir le développement qui s'accélère dans les villes moyennes reliées par voies rapides notamment à Toulouse.
Il y a un espace de diffusion démographique mais également d'activités par desserement de la couronne toulousaine notamment en entrepôts et entreprises manufacturières (vesr AlbasudI et II et idem avec le développement vers le Nord du futur Eurocentre près de Montauban).
Idem le long de l'A68 jusqu'à Albi qui accélère aussi sa croissance tirée par le desserement universitaire toulousain entre autre.
Il y a un effet de seuil atteint par Toulouse qui permet d'irriguer son territoire régional plus facilement (chose qui n'était pas possible il y a 20ans et qui se retrouvait dans la relative stagnation démographique des départements voisins et de leur ville principale).
Je partage les analyses de Ptiloulou et de invité01 qui n'ont pas, selon moi, exactement le même positionnement.
Comme invité01, je pense que Toulouse a atteint un effet de seuil, mais il reste le paramètre conjoncturel de la péri-urbanisation et de l'extension des distances des navettes quotidiennes qui vient "perturber" le constat.
Ce qu'il importerait de voir serait la capacité d'attraction nette, au delà de cette "croissance dilatée du centre" un peu subie.
Mais effectivement tout discours d'opposition Toulouse/région peut être ou est certainement préjudiciable à la région entière. C'est aussi le point de vue de Robert Marconis.
Il me semble au contraire nécessaire de faire en sorte que Toulouse atteigne fonctionnellement ces villes régionales de sorte que les gens raisonnent progressivement et réellement à l'intérieur d'un périmètre. A partir delà, un début de spécialisation de chaque zone permettrait à chaque pôle régional de se rendre indispensable sur quelques segments spécialisés. Mais cela suppose une taille suffisamment grande.
Nous avons déjà une segmentation intra Unité-urbaine : électronique à Basso-Cambo/zone Thibaut, aéronautique dans l'Ouest, PME-PMI innovantes à Labèges, biotechno bientôt au Cancéropôle... nous pourrions penser à la même chose au niveau régional ou entre Toulouse et les principales villes de région le long de couloirs bien déterminés et organisés... mais dans les villes moyennes elles-mêmes ou à moins de 20/30 minutes de villes moyennes afin de leur donner les moyens de moteurs économiques intéressants.
Il ne s'agit pas d'obtenir de la croissance dans les tableaux de l'INSEE aux prochains recensements, il s'agit de leur donner les moyens d'une croissance endogène, et non une croissance dortoirisante.
Avec la croissance actuelle de la grande zone métropolitaine, c'est un pari que nous pouvons prendre pour les décennies qui arrivent, notamment grâce (Cf. les études INSEE régionales d'Aquitaine et LR)
Publicité
J'ai du mal à saisir, l'effet de seuil. Vous voulez dire qu'on a basculé vers quelque chose ?
Pour les spécialisations, je verai bien:
Montauban: Logistique et agronomie
Castres: Santé
Tarbes: Recyclage et envirronement
Albi: Education
Rodez: Tourisme et gastronomie
... ce sont des premières pistes, hein
Par exemple !
Ces spécialisations comme tu le sens vois, existent déjà.
Un idée de majeure et mineure afin que ces villes ne soient pas "mono-activité" serait un plus.
Attention : à Rodez, il y a déjà un autre segment, et industriel.
Je ne pense pas que Toulouse ait franchis un seuil particulier à ce résultat de recensement 2009.
Il y a tout simplement continuité de la croissance démographique.
Il y a une confirmation d'une légère avance sur Bordeaux, mais pas de changement de rang comme en 1999, au niveau UU ou AU. Il faudra voir avec les nouveaux périmètres.
Pas de changements qualitatifs non plus, il y a continuité d'une moyenne haute d'emplois métropolitains supérieurs.
Il me semble que le vrai seuil franchi pour Toulouse sera lorsque l'agglomération dépassera 1 millions d'habitants et la Commune 500 000, cela permettra des symboles cartographiques renforcés comme le souligne souvent Romuald.
La dépêche du Midi relevait dans un article qu'avec 2,7 millions d'habitants la région Midi Pyrénées avait retrouvé son niveau de population du XIXeme siècle.
Etonnant !
Cela nous donne l'ampleur de l'exode rural, puis de la désindustrialisation depuis les années 1970 des grands bassins traditionnels de la région, Decazeville, Millau, Carmaux - Albi, Castres-Mazamet, Ariège (Alu - textile), Tarbes non compensés suffisamment par de nouvelles implantations ou un dynamisme entrepreneurial efficace.
L'air de rien Midi Pyrénées, c'est aussi la Lorraine coté désindustrialisation hors Toulouse, et la Champagne pour l'exode rural .
Bien sur les quelques frémissements démographiques, d'excédents de quelques dizaines ou centaines d'habitants, de retraités, étrangers (Anglais, Hollandais), bobo, personnes en difficultés sociales qui choisissent l'espace rural ou villageois moins cher pour tenter de survivre, nous cachent sous le soleil et les jolis clochers cette dure réalité ...
Des bassins industriels spécialisés, la région en était constellée, ils ont été sinistrés, seul certains liés à l'aéronautique résistent.
pages 6 : http://www.insee.fr/fr/insee_regions/mi … p-n116.pdf
Vous avez les populations des Aires Urbaines régionales avec périmètre 1999.
Je partage à la fois la visions optimiste et celle plus mesurée. Je trouve également que l'agglomération toulousaine a également passé un seuil, en parallèle des évolutions sociétales et macro-économiques. Elle s'inscrit clairement dans des dynamiques internationales sur plusieurs plans (industries, services supérieurs, centres de recherche ou de formation ...) mais compte encore des fragilités dont on a pu faire état auparavant (tourisme et reconnaissance internationale limitée, absence d'industries et services financiers, faiblesse des centres décisionnels ...). Par ailleurs, le profil économique très typé autour des activités aérospatiales est porteur de force (type méga-cluster) mais aussi de faiblesses (difficultés conjoncturelles, dépendance à un faible nombre de donneurs d'ordre).
De fait, depuis quelques années la diffusion de la dynamique s'est largement élargie dans la Région. Mais elle reste porteuse de fragilités : la croissance est souvent essentiellement démographique et dépendante de Toulouse (exemple de Montauban). Mes questions précédentes revenaient surtout à dire que, malgré les volontés politiques affirmées de longue date, le rééquilibrage régional est insatisfaisant, notoirement sur le plan économique. De fait, au même titre que l'aménagement au plan national bat de l'aile, est-il possible de mettre en oeuvre une ambition de rééquilibrage régional quant les pouvoirs publics ont en réalité beaucoup perdu de leurs moyens d'intervention sur l'économie ?
Après analyse par Google Earth (vue aérienne 2006) des couronnes urbaines de Montauban, Tarbes et Albi, voici l'étalement supposé des UU.
Montauban
J'ai "halluciné" sur le mitage impressionnant le long des routes autour de Montauban dans toutes les directions, si bien que j'ai identifié 10 communes susceptibles d'intégrer l'UU de Montauban.
La Ville Dieu du Temple (par Montbeton) 2 329
Bressols 3 345
Corbarieu 1 335
Labastide St Pierre 3 508
Campsas 1 032
Léojac 1 057
St Etienne de Tulmont 3 138
Albias 2 573
Barry d'Islemade 760
Albefeuille Lagarde 639
L'UU de Montauban compterait donc 15 communes et 80 054 habitants.
A noter que du côté de Montech, j'ai un doute, et sinon si Fronton et Villaudric intègrent l'UU de Toulouse, l'UU de Montauban sera donc très proche par Labastide St Pierre par mitage le long des routes.
Albi
Cagnac les Mines 2 142
Castelnau de Lévis 1 520
Marssac du Tarn 2 769
Labastide de Lévis 947
Lagrave 1 661
Saliès 746
Frélairolles 1 190
L'UU d'Albi compterait donc 16 communes et 81 406 habitants.
Tarbes
Bazet 1 381
Sarrouilles 568
Juillan 3 760
Louey 966
Lanne 575
L'UU de Tarbes compterait alors 18 communes et 84 742 habitants
Je rajoute aujourd'hui les UU d'Agen, Castres et Pamiers.
Agen
St Hilaire de Lusignan 1 358
St Jean de Thurac 483
St Pierre de Clairac 802
Sérignac / Garonne 1 047
l'UU d'Agen compterait alors 18 communes et 79 993 habitants
Castres
Lagarrigue 1 707
Navès 711
Soual 2 125
L'UU de Castres compterait alors 9 communes et 57 526 habitants
Pamiers
Bénagues 446
Dalou 766
Rieux de Pelleport 1 063
Varilhes 2 829
L'UU de Pamiers compterait alors 6 communes et 24 682 habitants
@invité01, S'il y avait 1 ou 2 villes entre Lagarrigue et Mazamet, pourrait-on imaginer une cité linéaire Castres-Mazamet ?
Il y a Valdurenque (après Lagarrigue), mais plutôt un développement vers Labruguière 5 834 habitants après Lagarrigue en direction aéroport et nouvel hôpital.
Le lien de conurbation entre Castres et Mazamet peut se faire par là, mais il y a trop de distances pour qu'il y ait conurbation.
Vraiment félicitation pour ces travaux de bénédictins. J'essayerai de faire quelque chose à partir de la mi-mars.
Je ne sais pas ce que l'on pourrait créer dans le Sud-Tarnais, mais une association entre Castres-Mazamet et Revel pourrait donner quelque chose d'intéressant. Ex : la création d'une zone d'emploi commune entre Revel et Mazamet de concert avec la mise en 2 x 2 voies de la RN.
La capitale régionale étend son influence
"Un grand boom démographique, à tous les échelons. L'Insee a dévoilé hier ses chiffres officiels de population. Arrêtés au 1er janvier 2006, ils remplacent ceux du recensement de 1999. Sur cette période de sept ans, Midi-Pyrénées a gagné 224 000 habitants, dont 140 000 en Haute-Garonne et 48 000 à Toulouse. Que ce soit au niveau communal ou de la périphérie, Toulouse truste les podiums nationaux en matière de progression de la population (voir infographie).
(...)
Cette fièvre démographique gagne jusqu'aux campagnes. C'est une nouveauté, l'espace rural régional voit sa population augmenter, même si ce n'est que de 0,7 % par an. « Mais il est encore trop tôt et trop difficile de faire la part entre l'étalement urbain et une réelle redynamisation de l'espace rural dans cette évolution », commente prudemment Magali Demotes-Mainard, la directrice régionale de l'Insee."
Hélène Ménal, 14/01/2009, in 20 minutes
Architecte et urbaniste, bref, citoyen !
Diagonal a écrit:
Je ne pense pas que Toulouse ait franchis un seuil particulier à ce résultat de recensement 2009.
Il y a tout simplement continuité de la croissance démographique.
Il y a une confirmation d'une légère avance sur Bordeaux, mais pas de changement de rang comme en 1999, au niveau UU ou AU. Il faudra voir avec les nouveaux périmètres.
Pas de changements qualitatifs non plus, il y a continuité d'une moyenne haute d'emplois métropolitains supérieurs.
Il me semble que le vrai seuil franchi pour Toulouse sera lorsque l'agglomération dépassera 1 millions d'habitants et la Commune 500 000, cela permettra des symboles cartographiques renforcés comme le souligne souvent Romuald.
La dépêche du Midi relevait dans un article qu'avec 2,7 millions d'habitants la région Midi Pyrénées avait retrouvé son niveau de population du XIXeme siècle.
Etonnant !
Cela nous donne l'ampleur de l'exode rural, puis de la désindustrialisation depuis les années 1970 des grands bassins traditionnels de la région, Decazeville, Millau, Carmaux - Albi, Castres-Mazamet, Ariège (Alu - textile), Tarbes non compensés suffisamment par de nouvelles implantations ou un dynamisme entrepreneurial efficace.
L'air de rien Midi Pyrénées, c'est aussi la Lorraine coté désindustrialisation hors Toulouse, et la Champagne pour l'exode rural .
Bien sur les quelques frémissements démographiques, d'excédents de quelques dizaines ou centaines d'habitants, de retraités, étrangers (Anglais, Hollandais), bobo, personnes en difficultés sociales qui choisissent l'espace rural ou villageois moins cher pour tenter de survivre, nous cachent sous le soleil et les jolis clochers cette dure réalité ...
Des bassins industriels spécialisés, la région en était constellée, ils ont été sinistrés, seul certains liés à l'aéronautique résistent.
L'ampleur de l'exode rural est plus le fait du début à la moitié des années du 20ème siècle que de la fin, ce n'est pas comparable ni à la lorraine ni à la champagne, car lorsque la région "midi-pyrénées" ( car elle n'existait pas ), se vidait, au contraire les régions citées elles se peuplaient, parituculièrement la lorraine, enfin sauf si ma mémoire me joue des tours.
per tolosa totjorn mai
Ce qui se passe à Tarbes ou à Castres Mazamet où l'on enregistre un tassement démographique est du même type que la Lorraine, lié à la désindustrialisation de bassins économiques majeurs de la région en dehors de Toulouse.
Pour l'exode rural, Champagne ne perd pas beaucoup d'habitants. C’est simplement un indice négatif. Si l'on considère des territoires ruraux de Midi Pyrénées, ils perdent des habitants dans la même proportion, sans compter le vieillissement, ni de la "triche" lors de recensement des communes rurales ...
A force de dire que tout va bien dans Midi Pyrénées, l’Etat nous laisse nous débrouiller comme l'on peut alors que la situation est souvent plus contrastée qu'en Aquitaine ou en Languedoc Roussillon ...
Diagonal a écrit:
Ce qui se passe à Tarbes ou à Castres Mazamet où l'on enregistre un tassement démographique est du même type que la Lorraine, lié à la désindustrialisation de bassins économiques majeurs de la région en dehors de Toulouse.
Pour l'exode rural, Champagne ne perd pas beaucoup d'habitants. C’est simplement un indice négatif. Si l'on considère des territoires ruraux de Midi Pyrénées, ils perdent des habitants dans la même proportion, sans compter le vieillissement, ni de la "triche" lors de recensement des communes rurales ...
A force de dire que tout va bien dans Midi Pyrénées, l’Etat nous laisse nous débrouiller comme l'on peut alors que la situation est souvent plus contrastée qu'en Aquitaine ou en Languedoc Roussillon ...
je dis pas que tout va bien mais, situer l'exode de toute la région au alentours de 1970, est quand même une erreur soit d'apériation, soit de tournure de phrase, car le gros de la perte de la population remonte à bien avant.
maintenant les pertes actuelles ( de population), des zones rurales de midi-pyrénées sont sans commune mesure avec ce qu'il en était il y a un siècle
per tolosa totjorn mai
Les années 1970 ne sont pas le début de l'exode rural comme vous l'interprétez
mais celui de la désindustrialisation des bassins traditionnels de la région, charbonnage, métallurgie, textile, cuir-peau-laine et récemment armement voir GIAT à Tarbes etc.
bon laissons tomber, car là je suis plus, pourquoi avoir rebondi sur le fait que la région a retrouvé sa populaton du XIXè siècle si c'est pour parler d'autre chose.
donc ok je prend note du sens de l'intervention.
per tolosa totjorn mai
http://www.insee.fr/fr/ppp/bases-de-don … SNetSM.xls
recensement 2006 estimation 2007
Dordogne 404 052 405 500
Gironde 1 393 758 1 407 500
Landes 362 827 367 500
Lot et Garonne 322 292 324 500
Pyrénées Atl. 636 849 641 500
Aquitaine 3 119 778 3 146 500
Corrèze 240 363 241 500
Creuse 123 401 123 000
Haute Vienne 367 156 368 500
Limousin 730 920 733 000
Ariège 146 289 147 500
Aveyron 273 377 274 500
Hte Garonne 1 186 330 1 205 000
Gers 181 375 182 500
Lot 169 531 170 500
Htes Pyrénées 227 736 228 500
Tarn 365 335 368 000
Tarn et Garonne 226 849 229 500
Midi Pyrénées 2 776 822 2 806 000
A ce rythme, pour 2010 on devrait avoir à peu près
Dordogne 410 000
Gironde 1448 000
Landes 381 000
Lot et Garonne 331 000
Pyrénées Atlantiques 655 000
AQUITAINE 3225 000
Corrèze 244 000
Creuse 122 000
Haute-Vienne 372 000
LIMOUSIN 738 000
Ariège 151 000
Aveyron 277 000
Haute-Garonne 1261 000
Gers 185 000
Lot 173 000
Hautes-Pyrénées 231 000
Tarn 376 000
Tarn et Garonne 237 000
MIDI PYRENEES 2891 000
La Haute-Garonne continue de faire son retard, après avoir doublé l'Isère, l'Essonne et le val d'Oise s'apprête à doubler la Loire-Atlantique, la Seine-Maritime et se rapproche de la Seine et Marne et du val de Marne.
S'il y a bien un thème ou l'on peut étaler notre satisfaisit pour Toulouse, c'est bien sa vitalité démographique actuelle incomparable. Même Lyon, est à 70% du taux de croissance toulousain (14000 sur 20000/an).
Concernant Midi-Pyrénées, à ce rythme, le cap des 3 millions d'habitants sera franchi vers 2014.
Quoi qu'on s'étonne du rythme de croissance de la Hte Garonne ... vous allez me dire, les d'autres départements sont plus peuplés que le notre, c'est qu'ils ont eu des périodes aussi de fortes croissances
J'ai fait 2 graphiques sur les populations départementales:
Finalement: Pour les 7 départements de Midi-Pyrénées, il y a un point remarquable au alentour de 1990-1999 ! Point de départ d'une augmentation démographique importante.
Pour la haute-garonne, j'ai fait un graph à part pour ne pas pénaliser l'échelle. Résultat, on voit que la croissance est régulière depuis les années 60. Je n'ai pas l'impression que l'augmentation soit accélérée depuis les années 90.
Le sommet démographique de la région date d'environ 1881. Ce sommet a été dépassé et Midi-Pyrénées est maintenant plus peuplé qu'avant la chute.
Seulement, 5 départements sont loin de leur sommet de fin du XIXè, le tarn revient au niveau, le Tarn et garonne s'en rapproche.
La répartition de population est donc fortement à l'avantage de Toulouse et de son agglo. Un fort déséquilibre s'est crée depuis la moitié du XXè siècle qui tend à s'accentuer malgré la reprise démographique de tous les départements de la région. Le 81 et le 82 sous l'impulsion de Toulouse tirent aussi leur épingle du jeu.
ATTENTION! Remarque méthodologique : les graphiques proposés n'ont pas un temps gradué de manière proportionnelle. Faites attention à ne pas tirer de conclusions hâtives sur les comparaisons intercensitaires par exemple (temps court). En revanche, l'allure générale de la courbe n'est pas trop affectée (temps long).
Merci à Romuald.
cela montre surtout que notre population en 1801 faisait de nous l'une des deux plus peuplées régions de France.
Nous avons rattrapé notre saignée, au prix du vidage de nos campagnes et nos montagnes. Heureusement que Toulouse a capté une partie de cette déperdition et réussit à présent à stimuler, insuffler une croissance aux alentours.
Regardez l'Aveyron aussi peuplé que la Haute-Garonne, avec forcément une armature "urbaine" de l'époque de belle qualité. Idem pour le Gers.
Impressionnant, tout de même, les taux de croissance les plus élevés prennent placent dans le contexte conflictuel de Napoléon Ier.
Notre croissance démographique doit être considérée comme un rattrapage. Il nous reste encore une légitimité historique : 8e région en population actuellement, c'est bien piètre non pas au vu de notre taille (on peut être une région peu peuplée), mais au vu de notre longue tradition de peuplement.
urbatoulousain31 a écrit:
La répartition de population est donc fortement à l'avantage de Toulouse et de son agglo. Un fort déséquilibre s'est crée depuis la moitié du XXè siècle qui tend à s'accentuer malgré la reprise démographique de tous les départements de la région. Le 81 et le 82 sous l'impulsion de Toulouse tirent aussi leur épingle du jeu.
Tout à fait. C'est pour cela que les discours à l'Hotel de région qui disent en catimini que Toulouse croit au détriment des campagnes est à nuancer très fortement. Marconis pense comme nous aussi.
Pour la remarque, imaginez juste si l'autoroute était passée via Revel, Castres, Béziers-Narbonne, le Tarn aurait connu une croissance bien plus importante. Je suis persuadé que le bassin industriel de Castres aurait pu se diversifier et aurait nettement mieux résisté à la crise. Le Tarn aurait ainsi 2 villes aussi dynamiques l'une que l'autre. L'une pour l'administratif-le culture-résidentiel, l'autre pour l'économique-la recherche. Bref l'une comme ville d'Etat et l'autre comme ville de l'initiative locale (au sens large).
Mais rien n'est définitivement perdu selon moi.
Dès lors que l'autoroute vers Castres-Mazamet sera crée, un 2ème élan démographique et économique sera insuflé sur la partie sud du Tarn.
Je pense que ce département dépassera facilement les 400 000 habitants et arrivera aux 450 000 d'ici 30 ans.
Publicité