New York
© Chéricutz
Architecture – Urbanisme – Aménagement du territoire
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Aménagement du territoire | Urbain - Rural - Rurbain
"Si la limite entre la ville et la campagne pouvait ressembler à la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique, tout serait magnifique. La ville pour les hommes, la campagne pour les vaches." Luigi SNOZZI
• XIXe XXe siècle Développement industriel, développement des voies de communication, des nouveaux moyens de transport toujours plus rapides utilisant le charbon et autres énergies fossiles gaz/pétrole, l’électricité, relient les villes entre elles et réduisent les distances.
• La population des campagnes migre en masse en direction des villes et les nouveaux emplois créés par l’industrie
• Remembrement des terres agricoles, avènement de la mécanisation, agriculture intensive, tout un tas de métiers qui tournaient autour de l’activité agricole disparaissent, chute de l’emplois dans les campagnes
• Les sociétés passe d’une économie agricole à une économie industrielle
• Les territoires urbains deviennent le premier foyer de population
• L’espace agricole et rural autour des villes rétrécit et mute souvent en fonction urbaine, pression importante sur le foncier agricole
• Extension urbaine, les villes s’étendent toujours plus et absorbent la campagne proche, ce qui était autrefois un village est aujourd’hui intégré à la ville (Annexion des villages alentour par Paris en 1860, Villette, Belleville etc)
• La campagne ne représente plus seulement le grenier qui fournissait autrefois la ville voisine en denrées alimentaires, mais une vaste zone de production alimentant un marché mondial toujours plus friand de matières premières et de produits agricoles. Les deux territoires évoluent parfois de façon totalement indépendante l’un de l’autre.
• 1950-1960 émergence de la société de consommation de masse, des moyens de transport individuel
• Nouveaux quartiers pavillonnaires en rase campagne à la périphérie des villes
• Urbanisation diffuse - quantité d’espaces artificialisés occupés par des résidents et des activités urbaines, mais qui ne sont pas pour autant des villes ni plus tout a fait des campagnes - imperméabilisation des sols, nuisent aux milieux naturels et ruraux.
• Fermeture et reconversion des sites industriels dans les anciens pays industrialisés, passage à une économie post-industrielle, services, activités tertiaires etc..
• Emergence des questions environnementales
• Les villes qui se développaient en étant toujours approvisionnées par "l’arrière pays" que se soit en eau, en énergie etc.. mettent en place des gestions autonomes, autosuffisance, économie, durabilité...
• etc….
Fini la ville dévoreuse?
Quelles nouvelles relations développer entre les territoires urbains et leurs proches territoires ruraux qui aujourd’hui se tournent le dos?
Entre ces nouveaux habitants ruraux et leur mode de vie urbaine et la population rurale locale et l’activité agricole, les éventuels conflits, nuisances? (genre le bruit du poulailler d'a coté dérange le citadin qui veut sa grace matinée du week end, alors il fait une laché de renards à l'intérieur 
pour l'éleveur s'occuper de ses animaux c'est un travail de tous les jours 
)
Doit on matérialiser une frontière entre la ville et la campagne? un signal fort qui marquerait l’entrée de la ville? stopper l'urbanisation diffuse?
Mmm, beau sujet et assez épineux, je préparerai une réponse digne de cette belle entrée en matière, mais pour une fois, je vais laisser les autres "lecteurs" commenter, ne donner son avis c'est dommage je serai patiente, enfin pas trop quand même.
Par contre si jamais "renard" passe par ce tread, il appréciera qu'à son absence on l'évoque souvent, ça veut dire qu'on ne l'oublie jamais, n'est ce pas beau ça renard? 
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Me revoilà pas pour trop commenter, plutôt pour chercher
Dis-moi tu commence ton sujet par une citation, est-ce que toi t'es convaincu par cette dernière?
Ton Luigi Snozzi, ne me plaît pas trop, pour être gentille! Le Mexique est loin d'être la campagne et les U.S. loin d'être la ville dans certaines régions
Bon, allez, oublions, ce gentil garçon et parlons d'ailleurs...
C'est vrai que aujourd'hui c'est un très grand problème le thème campagne et ville...
Je pense que mis à part les difficultés que les campagnes offrent aux habitants, c'est dans la tête des gens que ça se passe. C'est une question de pensée plus qu'autre chose, la majorité des gens voudrait bien être en proximité des grandes villes, tout en ayant l'impression, je dis bien l'impression, de vivre à la campagne, du coup, la ville s'étend et la campagne disparaît, toutes les deux perdent leurs âmes.
Matérialiser l'entrée de la ville, selon moi il faut, comment c'est beaucoup plus difficile...
Je reviendrai sur ton sujet, ils sont où les autres?
Il faut peut être renommer le sujet par Dubaï SuperWorld DisneyWorl SuperUniverse pour attirer les autres, comme ça ils cliqueront sur le sujet en pensant tomber sur tout autre chose
Il n'assimile pas que les méxicains sont des "paysans" et les américains des "citadins", c'est une manière pour cet architecte d'illustrer ses idées concernant l'aménagement ville/campagne avec une image forte, la frontière américano-mexicaine est connue pour être plutôt hermétique et bien surveillée ( ça va pas?? tu crois qu'il est payé à chacunes de ses conférences pour dire que les mexicains sont des vaches et les américain des hommes)
, A part Dubai, il y a d'autres sujets qui attirent comme la Défense ou Manuelle Gautrand, ou bien même Toulouse ou Nantes qui voient leurs sujets s'amplifier grâce à notre cher "renard"
Tu vois pourquoi j'arrête moi aussi d'ouvrir des tread et des nouveaux sujets? parceque si c'est pour discuter en dialogue, je peut trouver les personnes qui s'intéressent aux mêmes sujets que moi ailleurs, sur d'autres forums ou etc...c'est ce que je vais faire très bientôt, apc, je saurais te retrouver pour dialoguer Bon, allez pour la bonne marche de ce sujet, qu'est ce que t'en penses toi? t'as pas mis ton avis, tu t'es contenté de ton architecte (parcequ'en plus il est architecte?)
Moi je suis là!
Le sujet m'intéresse, mais j'ai juste rien à dire...
Et oui, ce message est effectivement totalement inutile... :)
EDIT: bon, allez, pour que ce soit moins inutile, on va essayer de dire des trucs intelligents... Enfin, des trucs, quoi...
Bon, d'habitude, j'ai plutôt tendance à simplement "réagir" à une thèse. Ton sujet, lui, c'est une question hyper ouverte, à laquelle il est hyper difficile de répondre en un message. C'est comme si tu demandais qu'à la réponds "Dieu existe-t-il", tu voulais que les gens répondent par un "Oui" ou un "Non" accompagné d'un smiley, comme celui-là, par exemple : 
Bref, tout ca pour dire que le seul truc qui me fasse vraiment réagir dans ton entrée en matière, c'est la question sur l'entrée des villes. L'idée semble intéressante, mais elle soulève beaucoup de questions. Ceinturer une ville, c'est une bonne facon d'en augmenter la densité et de préserver les campagnes alentours, c'est vrai. Mais de quel droit empecherait-on les gens d'habiter dans un pavillon à la *** si c'est ce dont la majorité a envie? Est-ce que les questions urbaines ont atteint un point de reconnaissance assez grand dans la société pour qu'on puisse empêcher les gens d'atteindre leurs désirs en brandissant la question du bien commun? Et comment va-t-on faire? Ceinturer toutes les villes et les villages, histoire qu'aucun lotissement ne se construise?
La seul option faisable, selon moi, c'est de créer une bande circulaire de zones sauvages à protéger autour des villes, cette bande étant assez grande pour dissuader les gens de s'installer à son extérieur. Je serai bien tenté de parler de Londres, mais ca ne serait pas vraiment prudent: je ne connait absolument pas la ville.
Voilà, c'est très décousu et sans doute pas très intéressant, mais c'est quand même un essai...
Lupus a écrit:
Ton sujet, lui, c'est une question hyper ouverte, à laquelle il est hyper difficile de répondre en un message. C'est comme si tu demandais qu'à la réponds "Dieu existe-t-il", tu voulais que les gens répondent par un "Oui" ou un "Non" accompagné d'un smiley
On peut répondre à cette question
Un professeur universitaire défia ses élèves avec cette question: « Est-ce que Dieu a créé tout ce qui existe?». Un étudiant répondit bravement: - Oui, Il l'a fait!
Le professeur dit: «Dieu a tout créé?». - Oui, Monsieur, répliqua l'étudiant. Le professeur répondit: « Si Dieu a tout créé, Il a donc aussi créé le mal puisque le mal existe et selon le principe de nos travaux qui définissent ce que nous sommes, alors Dieu est mauvais ».
Un autre étudiant leva sa main et dit: «Puis-je vous poser une question professeur?».- Bien sûr, répondit le professeur. L'étudiant répliqua, «Professeur, le froid existe-t-il?». - Quel genre de question est-ce cela? Bien sûr qu'il existe. Vous n'avez jamais eu froid? dit le professeur.
Le jeune homme dit, «En fait monsieur, le froid n'existe pas. Selon la loi de physique, ce que nous considérons être le froid est en réalité l'absence de chaleur. Tout individu ou tout objet possède ou transmet de l'énergie. La chaleur est produite par un corps ou par une matière
qui transmet de l'énergie. Le zéro absolu (-460°F) est l'absence totale de chaleur, toute la matière devient inerte et incapable de réagir à cette température. Le froid n'existe pas. Nous avons créé ce mot pour décrire ce que nous ressentons si nous n'avons aucune chaleur.»
L'étudiant continua. «Professeur, l'obscurité existe-t-elle?». Le professeur répondit: - Bien sûr qu'elle existe! L'étudiant: «Vous avez encore tort Monsieur, l'obscurité n'existe pas non plus. L'obscurité est en réalité l'absence de lumière. Nous pouvons étudier la lumière, mais pas l'obscurité. En fait, nous pouvons utiliser le prisme de Newton pour fragmenter la lumière blanche en plusieurs couleurs et étudier les diverses longueurs d'onde de chaque couleur.
Vous ne pouvez pas mesurer l'obscurité. Un simple rayon de lumière peut faire irruption dans un monde d'obscurité et l'illuminer. Comment pouvez-vous savoir l'espace qu’occupe l'obscurité? Vous mesurez la quantité de lumière présente. N'est-ce pas vrai? L'obscurité est un terme utilisé par l'homme pour décrire ce qui arrive quand il n'y a pas de lumière».
Finalement, le jeune homme demanda au professeur, «Monsieur, le mal existe-t-il»? Maintenant incertain, le professeur répondit: Bien sûr, comme je l'ai déjà dit. Nous le voyons chaque jour. C'est dans les exemples quotidiens de l'inhumanité de l'homme envers l'homme. C'est dans la multitude des crimes et des violences partout dans le monde. Ces manifestations ne sont rien d'autre que du mal!
L'étudiant répondit, « le Mal n'existe pas Monsieur, ou au moins il n'existe pas de lui-même. Le Mal est simplement l'absence de Dieu. Il est comme l'obscurité et le froid, un mot que l'homme a créé pour décrire l'absence de Dieu. Dieu n'a pas créé le mal. Le Mal n'est pas comme la foi, ou l'AMOUR qui existe tout comme la LUMIÈRE et la chaleur. Le Mal est le résultat de ce qui arrive quand l'homme n'a pas l'AMOUR de Dieu dans son coeur. Il est comme le froid qui vient quand il n'y a aucune chaleur ou l'obscurité qui vient quand il n'y a aucune LUMIÈRE. »
Sinon par rapport au sujet, je suis pour qu’on matérialise une limite entre la ville d’un côté et les espaces naturels préservés de l’autre, je n’envisagerai pas de construire un véritable mur qui encerclerait la ville et qui ne ferait que séparer encore une fois les deux espaces, ils doivent être ouverts. La ville serait entourée d’une large bande verte, suffisamment large pour dissuader les gens de s'installer à l’extérieur (comme dit m’sieur lupus) Si les gens rechignent à s’installer dans les campagnes aujourd’hui c’est parce qu’elles sont trop éloignées des villes, des emplois et de toutes les activités et services quelles offrent (accès aux soins, écoles, loisirs, cinémas, piscine, boutiques etc etc…) Dans cette ceinture verte les citadins viendraient se détendre, faire du sport, se retrouver…un véritable espace plein de vie. Vous allez me dire que ça serait difficile à mettre en place dans la mesure où les terrains appartiennent à des propriétaires multiples, que la pression immobilière et foncière est forte sur les terrains a proximité des villes, que la plus-value sur la vente des terrains agricoles convertis en terrains constructibles assure une bonne partie des revenus des agriculteurs à la retraite se trouvant sans repreneur (autrement ils loueraient les terrains à un autre agriculteur qui les exploiterait) et que la municipalité devrait tout d’abord acheter les terrains et à un prix fort, mais dans un pays ou tous les terrains appartiennent à l’état, ça peut être envisageable. Les principales entrées de la ville (voies routières - ferroviaires) seraient marquées par des portes, des gratte-ciels en somme. Aujourd’hui pour voir un bout de campagne, il faut aller de plus en plus loin, on passe de plus en plus de temps sur les routes, bloqué entre ceux qui viennent travailler dans le centre ville ou dans le sens inverse, ceux qui retournent chez eux en banlieue le soir. Dans la journée, les quartiers pavillonnaires sont totalement vides, sans vie. On peut construire des bâtiments en hauteur avec de véritables espaces à vivre sur les façades, dans lesquels l’occupant n’aurait pas le sentiment d’être cloîtré dans son appartement. Les pavillons n’offrent pas plus d’espace, avec tout juste une petite bande de terrain autour de la maison et se cachent de la rue derrière une rangée de thuyas, c’est même banal un thuyas, il y en a partout. Ces constructions en hauteur et situées en pleine ville offrent une vue dégagée et sont aérées alors que le pavillon s’enferme, ensuite on est en pleine ville, si on a besoin de quelque chose ou de se rendre dans un lieu, on n’a pas besoin de faire de la route, c’est directement accessible (ok avec l’exception des centres et zones commerciales qui sont souvent situés à la périphérie des villes et donc des premiers quartiers pavillonnaires, les charges étant moins élevées, le prix du terrain à l’installation aussi et la périphérie offre de larges surfaces de terrains, la où il y avait des champs, indisponibles en centre ville) enfin la ville est pleine de vie et grouille toute la journée.
Pour re-développer l’emploi dans les campagne, on peut mettre en valeur le patrimoine, construire des auberges, développer l’écotourisme, qui pourraient faire revivre l’artisanat traditionnel… utiliser les nouveaux moyens de communication pour se faire connaître et faire sa com, ces moyens peuvent aussi permettre de travailler de chez soi ou de n’importe où, sans avoir besoin d’être présent dans un bureau en ville.
bref je reprendrai ça mieux plus tard. 
Tiens, j'ai fait fuire tout le monde 
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