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Diagonal a écrit:
http://www.lefigaro.fr/politique/2009/03/05/01002-20090305ARTFIG00042-territoire-quel-avenir-pour-les-propositions-balladur-.php
Territoire : quel avenir pour les propositions Balladur ?
Merci pour cet article Diagonal. Toujours pareil, l'opposition massive des élus locaux fait dire à tous les journalistes que la réforme sera refusée par le gouvernement. Cela étant, le gouvernement s'attendait bien évidemment à cette opposition massive (même sur ce forum on la connait depuis longtemps) et cela ne l'a pas empêché d'inviter le comité Balladur à faire une proposition de réforme.
Par ailleurs, lorsqu'on lit les réactions des lecteurs de ces articles, on réalise que les positions sont beaucoup plus favorables que celles des élus. Au-delà de quelques réactions inévitables de militants criant à l'arrière-pensée partisane, la plupart des lecteurs sont pour la simplification du mille-feuille institutionnel. Ils sont d'ailleurs nombreux à dénoncer la lâcheté du gouvernement si ce dernier recul face aux élus locaux, généralement accusés de défendre leur rente de situation.
Bref, tout ça pour dire que si l'opposition est nette chez les élus locaux, elle ne l'est certainement pas, ni dans la population, ni chez les observateurs extérieurs.
Je n'enterrerais pas si vite cette proposition de réforme. En effet, dans le fond, tous ceux qui s'intéressent un peu à la question voient bien que, sans nécessairement être parfaite, elle va clairement dans la bonne direction. Plus on débattera du fond de la réforme, plus elle gagnera en légitimité.
Dernière modification par Metropolitan (05-03-2009 11:20:58)
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Le député socialiste de l'Isère André Vallini, membre du comité Balladur, fustige jeudi les "réactions consternantes" de certains membres du PS qui critiquent la réforme des collectivités locales. Lire la suite l'article
http://fr.news.yahoo.com/3/20090305/tpl … b2994.html
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Metropolitan a écrit:
(...) dans le fond, tous ceux qui s'intéressent un peu à la question voient bien que, sans nécessairement être parfaite, elle va clairement dans la bonne direction.
Cela résume tout ce qu'il fallait dire, si cela devait être fait en une phrase.
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Dans le Centre le 28 et le 45 (par la voix de leur présidents respectifs, UMP contre région en PS) sont plutôt intéressés par la proposition de rejoindre l'IDF, les populations peut-être moins de finir en queue de peloton de région. Quoique le 28 connait déjà cette situation et sait combien elle n'est pas favorable, là étant le moins peuplé des départements -si elle entrait en IDF- elle risque de toujours finir dernière pour les opérations importantes. Néanmoins certains y voient l'opportunité de finir des projets qui trainent (A154, Voie ferrée Orléans-Chartres etc), à voir.
N'était-ce pas aujourd'hui que le rapport Balladur était rendu?
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La Tribune d'Orléans a écrit:
http://www.tribune-orleans.fr/Politique/Orleans-suspendue-au-Big-Bang-des-regions.html
Les années d’Orléans comme capitale régionale sont-elles comptées ?
[...]
Le rapport cité, pas plus que pour les autres régions, ne trace de pistes concernant son devenir. Sur le terrain, deux scenarii se font jour. D’un côté, les “Ligériens” verraient avec gourmandise l'Est des Pays de Loire -la Mayenne, la Sarthe et le Maine-et-Loire- “annexé” au Centre actuelle. Le clan des “Franciliens”, lui, rêve d’un démembrement de la région, après que le Loiret et l’Eure-et-Loir se soient unis à l’Essonne, aux Yvelines ainsi qu’à la Seine-et- Marne. Cette solution est celle défendue par le président -UMP- du conseil général du Loiret. «Si le Grand Paris -constitué de Paris, la Seine-St-Denis, le Val-de-Marne et les Hautsde- Seine- se fait, explique Eric Doligé, l’Ile-de- France va exploser. Les Yvelines, l’Essonne et la Seine-et-Marne vont se trouver orphelines.» Auquel cas, pourquoi ne pas les regrouper avec l’Eure-et-Loir et le Loiret ? «Monopoly sordide !», riposte François Bonneau, pour qui cela reviendrait à transformer ces deux derniers départements «en satellites» de la région parisienne. Mais n’est-ce pas déjà le cas, dans une certaine mesure ? Des deux scenarii évoqués, le second paraît en tout cas moins redoutable pour Orléans. Faire glisser le point de gravité de la région Centre vers l’Ouest reviendrait à l'excentrer.
Donc, estime Charles-Eric Lemaignen, le président -UMPde sa communauté d’agglomération, «à exacerber sa rivalité avec Tours», qui serait la grande gagnante de l’opération. Quant à imaginer le Loiret et l’Eure-et-Loir réuni aux franges Sud de la future ex-Ile de France, «cela ne correspond à aucune réalité historique », concède-t-il. Sauf qu’il s’agit «d’une opportunité extraordinaire pour se rapprocher de la plate-forme technologique du plateau de Saclay». Cette position est aussi celle de la CCI du Loiret et d’Eric Doligé, qui y verrait l’intérêt de développer la Cosmetic valley. «Saclay a les chercheurs et de grandes écoles que nous n’avons pas ou peu», argumente-t-il. «Eux sont intéressés par nos zones d’activités et nos entreprises.» Or, estime Charles-Eric Lemaignen, «ce sont la recherche et les transferts de technologies qui vont créer les richesses de demain». Dans l’hypothèse où ce scenario serait retenu, la trop grande proximité de l’Essonne et des Yvelines avec Paris paraît les disqualifier pour accueillir le chef-lieu d'une future région. Orléans aurait alors davantage de chances de préserver son statut de capitale régionale. Mais quantité d’eau passera sous les ponts de la Loire d’ici à une éventuelle réforme dont l’enjeu premier, aux yeux de Charles-Eric Lemaignen, réside ailleurs que sur la carte. «Le problème des Régions, ça n’est pas leur taille mais la clarification de leurs compétences.»
Une région de bric et de broc ?
[...]
Le découpage avait été confié à un jeune énarque, Serge Antoine qui avant de décéder voilà trois ans, avait raconté à L’Express la manière dont chaque région avait été délimitée. Le Centre ? «Ce n’est pas la région que l’on a créée en dernier, avec les morceaux qui restaient», avait-il expliqué. «Les découpages des administrations montraient qu’il existait, autour d’Orléans, un premier ensemble visiblement attiré par Paris, rassemblant le Loiret, le Loir-et- Cher et l’Eure-et-Loir. Plus au Sud le Cher et l’Indre faisaient figure d’électrons libres, tandis que l’Indre-et-Loire paraissait attirée vers l’Ouest. Finalement, parce que l’on avait décidé de limiter le rayonnement parisien, j’ai décidé d’élargir l’ensemble orléanais en l’associant aux trois départements du Sud.»
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Bjam1 a écrit:
http://www.lemonde.fr/politique/article … 23448.html
Edouard Balladur a écrit:
La création de onze métropoles (Lyon, Lille, Marseille, Bordeaux, Toulouse, Nantes, Nice, Strasbourg, Rouen, Toulon, Rennes) qui disposeraient aussi des compétences du département
pas de Grenoble ni de Montpellier, par contre Rennes oui, c'est assez étonnant !
ce qui est étonnant c'est d'y voir Rouen et Toulon!
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chris75020 a écrit:
Bjam1 a écrit:
http://www.lemonde.fr/politique/article … 23448.html
Edouard Balladur a écrit:
La création de onze métropoles (Lyon, Lille, Marseille, Bordeaux, Toulouse, Nantes, Nice, Strasbourg, Rouen, Toulon, Rennes) qui disposeraient aussi des compétences du département
pas de Grenoble ni de Montpellier, par contre Rennes oui, c'est assez étonnant !
ce qui est étonnant c'est d'y voir Rouen et Toulon!
Une question très bête, mais pourquoi est-il étonnant de voir Toulon ou Rouen ?
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C'est parceque la sélection n'obéit qu'à un seul critère, certes criticable, qui est de prendre les 11 intercommunalités les plus peuplées lors du dernier recensement.
1. Lyon
2. Lille
3. Marseille
4. Bordeaux
5. Toulouse
6. Nantes
7. Nice
8. Strasbourg
9. Rouen
10. Toulon
11. Rennes
@Nikos: Je ne sais pas pourquoi la sélection de Toulon étonne, d'autant que l'unité urbaine toulonaise fait également parti des 9 plus grandes du pays, peut être à cause de sa proximité avec Marseille ...
Dernière modification par artemis (05-03-2009 23:09:40)
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Ah, autant pour moi, on parle bien des intercommunalités, je sais pas pourquoi, je me basais sur les aires urbaines...
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artemis a écrit:
C'est parceque la sélection n'obéit qu'à un seul critère, certes criticable, qui est de prendre les 11 intercommunalités les plus peuplées lors du dernier recensement.
1. Lyon
2. Lille
3. Marseille
4. Bordeaux
5. Toulouse
6. Nantes
7. Nice
8. Strasbourg
9. Rouen
10. Toulon
11. Rennes
Toulon est dans les 10 premières aires et unités urbaines.
Rouen est la 13 ème unité et aire urbaine (11ème si on enlève Paris et Douai/Lens).
Je ne vois toujours rien d'étonnant ?!
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nikos a écrit:
chris75020 a écrit:
Bjam1 a écrit:
http://www.lemonde.fr/politique/article … 23448.html
pas de Grenoble ni de Montpellier, par contre Rennes oui, c'est assez étonnant !ce qui est étonnant c'est d'y voir Rouen et Toulon!
Une question très bête, mais pourquoi est-il étonnant de voir Toulon ou Rouen ?
en fait, il me semble que ces 2 villes ont un poids technopolitain beaucoup plus faible que les autres; Il m'aurait semblé plus logique d'inclure Montpellier...mais peut être ai je seulement une mauvaise image de ces 2 villes
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Perso, je ne m'étonnais pas de la présence de Rouen et Toulon, mais plutôt de l'absence de Montpellier et Grenoble et de la présence de Rennes (toutes ces agglomérations ont ~ 500000 hab.).
@Chris75020
Qu'est-ce que tu entends par "poids technopolitain" ?
Dernière modification par Bjam1 (05-03-2009 23:29:22)
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C'est vrai qu'avec Grenoble et Montpellier on aurait fait le tour des villes principales. Les villes suivantes étant assez semblables en terme de poids démographique (intercommunalités et AU, UU etc) (Tours, Clermont-Fd, etc)
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Dans le rapport ils parlent d'intercommunalités de + de 400 000 habitants basées sur les chiffres de recensement de 1999 (avec pour certaines communes les chiffres des recensements complémentaires). Ils ne se sont pas basés sur les chiffres de 2006 récents (c'est ce qui est le plus étonnant).
Grenoble, St Etienne et Montpellier devraient sûrement vitre rentrer dans le lot des métropoles, mais pour elles, ce sera par volontariat et non par décision de loi comme les 11 premières.
Ensuiet, biensûr, les périmètres qui doivent être fixés par la loi ne sont pas encore définis.
http://www.premier-ministre.gouv.fr//fr … 62867.html
5-03-2009 17:30
Nicolas Sarkozy fixe le cap de la réforme des collectivités territoriales
Le comité sur la réforme des collectivités territoriales présidé par Edouard Balladur a remis, le 5 mars, ses 20 propositions au chef de l’Etat. Nicolas Sarkozy souhaite que la plupart des mesures soient reprises dans un projet de loi présenté avant l’été.
A la suite de la remise du rapport intitulé "Il est temps de décider" par Edouard Balladur, le président de la République a tracé les lignes de force du projet de réforme des collectivités territoriales :
la confirmation du rôle des communes comme échelon de base de l’organisation territoriale et de la démocratie locale - "pour cette raison investies, mais elles seulement, d’une clause générale de compétence - et répondant au besoin de proximité et d’identité" a indiqué le Président ;
l’encouragement - sur la base du volontariat - de la fusion de départements et de régions. "Notre découpage administratif, hérité de l’histoire, passe parfois à côté de certaines synergies, et surtout certaines de nos régions sont à l’évidence trop petites pour porter les politiques économiques dont nous avons besoin", a souligné le président de la République lors de la remise du rapport ;
le rapprochement des départements et des régions en les dotant des mêmes conseillers, "ce qui est le meilleur moyen, et au surplus le seul, de rationaliser la répartition des compétences, d’éviter que tout le monde s’occupe de tout, d’avoir des politiques plus cohérentes et de faire des économies sur les dépenses" ;
l’achèvement de la carte de l’intercommunalité, "car cela n’a plus aucun sens pour une commune de gérer seule certains services de proximité". Cette carte sera également simplifiée "en cessant de créer des "pays" et en organisant la fusion, chaque fois que cela est possible, des milliers de syndicats intercommunaux (Sivom et Sivu) dans les communautés de communes, d’agglomération ou urbaines. Le processus doit aboutir en 2014 ;
la création de métropoles qui prendraient la forme de collectivités territoriales à statut particulier.
Lors de son intervention, Nicolas Sarkozy, qui a salué "le travail remarquable et l’implication" des membres du comité, a répété son engagement à mener la réforme des collectivités territoriales, jugeant, "qu’en ces temps de crise, il est indispensable de moderniser notre organisation locale, pour qu’elle soit plus efficace, plus réactive, plus démocratique, plus forte, et corrélativement moins complexe, moins coûteuse, moins lourde".
Affirmant qu’il n’était pas question d’interrompre la concertation, il a rappelé "qu’il convient aussi d’avancer, c’est le devoir du Gouvernement, et de décider, c’est le devoir de la démocratie", souhaitant, qu’"à partir d’aujourd’hui", la concertation soit "orientée vers la mise en œuvre des propositions".
Le chef de l’Etat a ainsi demandé "au Premier ministre, en lien étroit avec le Parlement, de procéder d’ici l’été à l’élaboration d’un texte reprenant les propositions".
Réforme des finances locales
A propos des questions financières qui, pour le chef de l’Etat, doivent être l’objet d’"un traitement spécifique, notamment parce qu’elles doivent être abordées en loi de finances", il a souligné les "points de consensus" entre le comité et le Gouvernement, notamment sur :
la suppression de la part de taxe professionnelle pesant sur les investissements ;
la compensation intégrale des pertes de recettes liée à cette suppression, pour laquelle Nicolas Sarkozy prend l’engagement solennel qu’elle sera financée "par des dotations budgétaires et par le transfert aux collectivités d’impôts économiques, tels que la cotisation minimale sur la valeur ajoutée ou la taxe sur les conventions d’assurance" ;
le maintien d’un lien fiscal entre les territoires et les entreprises ;
la "nécessité de limiter le cumul de différents pouvoirs de taux sur une même assiette d’imposition".
La réforme des finances locales sera néanmoins menée au même rythme que celle des collectivités, avec pour objectifs la "garantie de l’autonomie financière des collectivités locales", une plus grande "responsabilité dans l’évolution des dépenses", une réduction des "gaspillages", et "l’indispensable modernisation de la fiscalité locale pour la vitalité de notre économie".
Concernant la question de la collectivité unique en outre-mer, il a annoncé que cette mesure serait examinée dans le cadre des Etats généraux.
Grand Paris
De même, la question du Grand Paris fera l’objet d’une concertation spécifique, le président de la République ayant annoncé qu’il fallait "donner un peu plus de temps", même s’il "n’acceptera pas l’immobilisme".
Il faudra notamment prendre en compte les propositions de Christian Blanc en matière d’aménagement et d’infrastructures, la priorité pour l’Ile-de- France, ainsi que les résultats des travaux des architectes et urbanistes qui rendront leurs conclusions dans les prochains jours.
http://www.elysee.fr/documents/index.ph … ss_id=2392
Remise du rapport du Comité pour la réforme des collectivités locales présidé par M. Edouard BALLADUR au Palais de l’Élysée
Dossier de présentation du rapport Comité pour la réforme des collectivités locales "Il est temps de décider", disponible en téléchargement ci dessous :
http://www.elysee.fr/download/?mode=pre … adur_1.pdf
http://www.elysee.fr/documents/index.ph … mp;lang=fr
Allocution lors de la remise du rapport du Comité pour la réforme des collectivités locales
http://www.elysee.fr/download/?mode=pre … ocales.pdf
Dernière modification par Diagonal (06-03-2009 08:12:03)
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nikos a écrit:
chris75020 a écrit:
Bjam1 a écrit:
http://www.lemonde.fr/politique/article … 23448.html
pas de Grenoble ni de Montpellier, par contre Rennes oui, c'est assez étonnant !ce qui est étonnant c'est d'y voir Rouen et Toulon!
Une question très bête, mais pourquoi est-il étonnant de voir Toulon ou Rouen ?
Nikos, c'est très bien que tu poses la question et qu'Artémis y réponde de manière aussi claire. Cela permettra de limiter les interventions aigries ou à la va-vite. Le critère est clair. Il a été fixé à onze.
L'étonement vient souvent ud fait d'une sur-estimation de certaines villes et/ou avaient sous-estimé Rouen et Toulon. Comme quoi il n'y a pas que la force de frappe médiatique, il y a aussi son importance "réelle".
La question à venir serait plutôt non pas "pourquoi pas X ou Y ?" (posé à plat) mais plutôt "quel nombre de villes sélectionnées serait idoine ?".
Dernière modification par Philippe (06-03-2009 11:17:58)
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Philippe a écrit:
nikos a écrit:
chris75020 a écrit:
ce qui est étonnant c'est d'y voir Rouen et Toulon!Une question très bête, mais pourquoi est-il étonnant de voir Toulon ou Rouen ?
Nikos, c'est très bien que tu poses la question et qu'Artémis y réponde de manière aussi claire. Cela permettra de limiter les interventions aigries ou à la va-vite. Le critère est clair. Il a été fixé à onze.
Ceux qui s'étonnent auraient préféré voir leur ville (entièrement compréhensible) et/ou avaient sous-estimé Rouen et Toulon. Comme quoi il n'y a pas que la force de frappe médiatique, il y a aussi son importance "réelle".
La question à venir serait plutôt non pas "pourquoi pas X ou Y ?" (posé à plat) mais plutôt "quel nombre de villes sélectionnées serait idoine ?".
Personnellement étant havrais de coeur, j'aurai préféré voir Le Havre selectionné comme métropole, c'est normal, mais il faut être pragmatique.
Le fait que Rouen soit choisis comme une des 11 métropoles est un signe fort pour le choix de la futur capitale Normande. Même si je préfère largement la ville de Caen à la ville de Rouen, il me semble beaucoup plus naturel que Rouen devienne la prefecture régionale de la Grande Normandie à cause de son poids démographique.
Pour nous havrais ca ne changera pas grand chose, nous seront toujours plus interressé par l'international que par ce qui se passe dans notre propre région. Nous pourrions cependant devenir prefecture du nouveau département de Seine Mairitime...c'est toujours mieux que d'être la plus grande sous prefecture de France
Quand au maire du Havre il se dit très interressé par la création du Grand Paris et à rencontré à plusieurs reprises Bertrand Delanoé afin de discuter du developpement des relations entre ces deux villes.
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quel nombre de villes sélectionnées serait idoine ?
Oui, bonne question, sauf que ce nombre peut être élargit sur la base du volontariat, et que l'on parle de modalité de gouvernance locale, et non de sélection visant à un aménagement global du territoire, comme cela a pu être la cas pour les métropoles d'équilibre par exemple. La forme de gouvernement métropolitain n'est pas un label et des villes, ou aires urbaines moins médiatiques ou évidentes, voire plus petites, auraient aussi intérêt à ce type de structure. Je pense aux zones denses, réseaux urbains sans polarité très forte, comme le bassin minier du Nord, pour lequel ce type de structure me parait très prometteur. Il n'y a pas de nombre idéal, car il ne s'agit pas de sélectionner quelques pôles urbains forts à mettre en avant à l'échelle internationale par exemple. ce serait un autre processus, totalement différent.
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Tout à fait, il s'agit bien sur d'une question d'organisation.
La seule chose est que nous sommes en France, toute once de sélection (même fausse) fait peur, surtout à ceux qui ne sont pas concernés, d'où cette impression générale de casting alors qu'il ne s'agissait pas vraiment de chouchouter ces métropoles. Quoique, une facilité en terme d'organisation, en France en tout cas, peut être considérée comme une sorte de faveur de la République "égalitaire et tutti"...
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Tomtomfromrennes a écrit:
Oui, bonne question, sauf que ce nombre peut être élargit sur la base du volontariat, et que l'on parle de modalité de gouvernance locale, et non de sélection visant à un aménagement global du territoire, comme cela a pu être la cas pour les métropoles d'équilibre par exemple
Je trouve que tu as trop tendance à te détacher des perceptions Tomtom ! La question des capitales, c'est secondaire, la détermination a priori, c'est secondaire... Tu éludes ainsi de grands et gros problèmes je pense. Alors certes, le statut de métropole n'est qu'un label, mais je ne crois pas que l'on puisse dire que c'est insignifiant que de l'attribuer automatiquement !
Philippe a écrit:
Tout à fait, il s'agit bien sur d'une question d'organisation.
La seule chose est que nous sommes en France
Oui, et alors ? Là encore, est-ce véritablement un problème ? Je trouve cela tout à fait normal et ce n'est pas la peine de diaboliser cela.
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jack de mars a écrit:
La réponse du vice à la vertu ou vice versa
http://www.lepost.fr/article/2009/03/06 … taine.html
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Bjam1 a écrit:
Perso, je ne m'étonnais pas de la présence de Rouen et Toulon, mais plutôt de l'absence de Montpellier et Grenoble et de la présence de Rennes (toutes ces agglomérations ont ~ 500000 hab.).
@Chris75020
Qu'est-ce que tu entends par "poids technopolitain" ?
@Bjam1
Par "poids technopolitain", j'entends emploi stratégiques, recherche, universités, dynamisme....je ne sais pas si la formule est bonne en fait!
pour en revenir à ces 11 villes, ce n'est pas être aigri que d'être étonné. Je ne crois pas que le choix de ces 11 villes soit anodin, le statut de métropoles voire de "super-métropoles" comme on peut le lire dans la presse apporte une audience très positive à ces villes. c'est une mise en lumière incontestable .Je ne dis pas que Toulon et Rouen ne sont pas des villes bien mais seulement qu'eu égard à leur poids hors considération démographique, il aurait été plus logique de voir apparaître Montpellier et Grenoble. D'ailleurs George Frêche s'en est fait l'échos. Ce statut de Métropole induira beaucoup plus que simple question d'organisation.
Et si je me trompe... méa culpa; errare humanum es
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(Juste un petit point de questionnement si vous avez le courage de lire, pour apporter de l'eau au moulin de ce redécoupage qui n'est pas territorial, mais bien institutionnel :
--> https://www.pss-archi.eu/forum/viewtopic.php?id=30919 )
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C'est vrai que, selon ta définition de "poid technopolitain" (et je m'excuse d'avance au près des rouennais) il est vrai que Rouen n'apparait pas comme une ville de grand dynamisme...
J'veux dire, Caen, tous le monde connait, capitale historique de la Normandie, Stade Malherbe (club de foot) et mémorial, ça dit quelque chose.
De même, Le Havre est réputée pour être un port international, pour le HAC et son centre patrimoine mondial de l'UNESCO.
Mais Rouen ? Quid ? Inconnu au bataillon... C'est mon sentiment, je dis pas qu'il est général, mais c'est vraiment comment je ressens les choses, moi qui ne suis pas normand, je connais Caen, je connais Le Havre, mais Rouen... inconnu au bataillon !
Quant à Toulon, et bien, je sais pas, son "poid technopolitain" m'apparait encore une fois faible par rapport à des villes comme Montpellier ou Grenoble, va savoir...
C'est une question de rayonnement, moi qui suis d'origine manceaux (et parisien de fait), je connais mieux Grenoble et Montpellier pour y être aller. Grenoble, pour moi, c'est la métropole des alpes, le synchrotron européen, la capitale des nouvelles technologie. Montpellier, c'est une ville dynamique, tournée vers la méditerranée, au centre historique riche et à l'extension rapide. Tandis que Toulon, et bien, dans ma tête, ça résonne à l'identique que Nîmes ou Arles, des villes sympathiques mais pas très dynamiques !
C'est mon avis, j'dis pas qu'il a valeur de sondage...
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