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Jérusalem
apc_agency a écrit:
& une rame du tramway de Jéru dans le port d'Ashdod![]()
Chaque rame mesure 32.52m et 2.65m en largeur, elles accueilleront jusqu'à 228 passagers dont 56 places assises permanentes et huit qui se replient. 46 voitures de type de Citadis 302 assemblées dans l'usine Alstom de la Rochelle circuleront sur la première ligne de tramway construite, chaque rame inclue deux voitures. A la ligne de tramway s'ajoute la ligne bleue sur laquelle circuleront des bus articulés guidés Phileas déjà vu à Eindhoven.
Ils permettront d'emporter davantage de passagers que les bus classiques tout en ayant un moteur plus silencieux et plus propre et un plancher bas pour faciliter l'accès.
Jérusalem a une population d'environ 729 000 habitants, d'ici 2020 elle devrait passer à 950 000. Jérusalem est de loin la plus grande ville d’Israël. Le taux d'usage des transports en commun y est d’environ 52%, contre seulement 32% à Tel-Aviv ou encore 26% à Haifa. La ville souffre des embouteillages et d’un haut niveau de pollution de l'air. Le centre-ville est en déclin, les autorités municipales et nationales se consacrent fortement au développement de la ville. Jérusalem souffre d’un manque d’attractivité au sein de la population juive d'Israël. Les facteurs généralement évoqués sont l’ "orthodoxisation" de la société, qui fait fuir les laïcs et le manque d’emplois. La création de zones d’emplois constitue un enjeu primordial. Les deux premières villes israéliennes connaissent une dynamique de redistribution de la population vers les villes de banlieues et vers les villes moyennes, dynamique indépendante de la situation sécuritaire et de l’orthodoxisation. La cause principale de ces départs est la recherche d’un logement à meilleur prix, les loyers et les prix des logements ayant augmentés dans le centre des grandes agglomérations.
Une des lignes inspirées de l’urbanisme occidental consiste à stimuler la revivification du centre-ville de Jérusalem-Ouest. Des tours de bureaux vont être érigé le long des rues de Jaffa et Hillel, ainsi qu’à l’entrée occidentale de la ville. La zone piétonne sera étendue autour des axes Ben Yehuda Agrippas-Jaffa. Les nouvelles offres de transports publics seront plus efficaces, et devraient améliorer la fluidité du trafic. Deux ouvrages d’art monumentaux déjà évoqués, conçus par des architectes de renommée internationale agrémenteront le paysage. Cette politique urbaine manifeste un désir de rattraper l’Occident et d’inscrire la ville dans le cercle des grandes métropoles mondiales mais aussi surtout de rattraper Tel-Aviv en se modernisant, et ainsi concurrencer la capitale économique du pays. Une autre insiste sur la sauvegarde des espaces ouverts, qui représente un sujet à la mode dans l’urbanisme actuel, avec la montée en puissance des préoccupations environnementales. Un large éventail est proposé, du parc national à la réserve naturelle, en passant par les paysages ouverts et les zones à valeur religieuse. Une ceinture verte et un réseau de coulées vertes interne sont esquissés. Ou encore un axe qui prône la conservation du patrimoine bâti, toujours inspiré par les pratiques occidentales en matière de sauvegarde. Les critères de sélection sont architecturaux et historiques, les urbanistes s’intéressent particulièrement à l’héritage sioniste laïc (Rehavia, Nahlaot), aux demeures arabes traditionnelles (Baka, Moshava Germanit), les nombreuses églises et monastères font l’objet de respectueux égards. Enfin, la politique de transports, ressemble à celles mises en œuvre dans les grandes agglomérations européennes. Une rocade routière est tracée tout autour de l’agglomération, quatre lignes de tramway sont prévues à l’horizon 2020, et des pistes cyclables apparaissent dans les quartiers centraux (il en existe déjà à Tel-Aviv). L’influence occidentale s’explique par de nombreux facteurs. Tout d’abord, la planification urbaine au sens moderne est apparue à Jérusalem à l’époque du Mandat britannique, ensuite, à Jérusalem, la globalisation est en œuvre, la circulation des personnes et des idées entre Orient et Occident est très intense. Du point de vue d’un grand nombre de professionnels israéliens, l’architecture et l’urbanisme occidentaux incarnent la pointe du progrès. De très nombreux architectes sont formés en Europe ou aux États-Unis. À ce contingent de transnationaux s’ajoute celui des nouveaux immigrants arrivés en Israël après leurs études. La très grande majorité de la population israélienne est tournée vers l’Occident, c'est perceptible dans la fabrique urbaine. Pour de nombreux Israéliens, les enjeux capitaux du développement urbain de Jérusalem ne reposent pas sur l’aménagement ou le non-aménagement des quartiers arabes, mais plutôt sur l’autorisation ou l’interdiction d’ériger d’immenses tours de bureaux en centre-ville, la protection des espaces verts de récréation, l’ouverture d’autoroutes, la viabilité du tramway ou la hausse du coût du logement.
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