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A l'heure du tout environnement(le fameux "c'est bon pour la planète") c'est une bonne chose pour les régions du nord et ça craint pour les régions du sud !
invité01 a écrit:
Concernant les départements comprenant des grandes villes françaises, en reprenant ces estimations (basées en partie sur une extrapolation 1999-2005 avec les anciens chiffres de population avant résultats du recensement 2006) :
Nord (Lille) 2 555 020 en 1999 2 592 736 en 2030 soit +37 716 ou +1,5%
Bouches du Rhône (Marseille) 1 835 719 en 1999 2 140 628 en 2030 soit +304 909 ou +15,3%
Rhône (Lyon) 1 578 869 en 1999 1 879 089 en 2030 soit +300 220 ou +17,4%
Gironde (Bordeaux) 1 287 334 en 1999 1 667 356 en 2030 soit +380 022 ou +25,7%
Haute-Garonne (Toulouse) 1 046 338 en 1999 1 652 270 en 2030 soit +605 932 ou +44,9%
Hérault (Montpellier) 896 441 en 1999 1 390 511 en 2030 soit +494 070 ou +43,2%
Si j'extrapole dans l'extrapolation ... avec des villes comme Lyon dont l'aire urbaine actuellement à ,1,79millions d'habitants est supérieure à la population du département, on aurait une aire urbaine lyonnaise qui dépasserai facilement les 2millions d'habitants... une première en France...
De même pour Marseille et Toulouse dont la progression me surprendra toujours ... 605 932 habitants ... c'est comme si l'aire urbaine de Strasbourg avait décidé de déménager
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Comme le dit midi 31, il semble qu'on assite à une sorte de rééquilibrage démographique qu'on assiste. Le fait que ce rééquilibrage ait commencé depuis environ 40 ans (fin années 60 - début années 70 globalement), et qu'il semble vouloir se poursuivre sur des dizaines d'années, laisse à penser que c'est un mouvement de fond. Mais il faut mettre en perspective cette évolution par rapport à une période précédente.
Ainsi, de 1801 à 1968: (je divise par sous-groupes)
_la population de la Basse Normandie a été multipliée par 0,91 (càd qu'elle a baissé)
_celle du Limousin par 1,04
_celle de la région Midi-Pyrénées par 1,07
_celle de l'Auvergne par 1,09
_celle de la Bourgogne par 1,16
_celle de la Franche-Comté par 1,19
_celle de Champagne-Ardennes par 1,25
_celle de la Picardie par 1,28
_celle de la Bretagne par 1,34
_celle de l'Aquitaine par 1,37
_celle du Centre par 1,38
_celle de la Haute Normandie par 1,48
_celle de Pays de La Loire par 1,54
_celle de Languedoc-Roussillon par 1,65
_celle de la Corse par 1,67
France entière: 1,69
_celle de la Lorraine par 1,82
_celle de l'Alsace par 1,87
_celle de Rhônes-Alpes par un peu moins de 2
_celle de PACA par environ 2,7
_celle du Nord-Pas-de-Calais par un peu plus de 3
_et enfin celle de l'Ile de France par 6,84!
On remarque que sur 21 régions, seules 6 ont eu une augmentation supérieure à la moyenne nationale entre 1801 et 1968.
Parmi ces 6, toutes sont actuellement dynamiques (même si l'Ile de France un peu moins et c'est normal), sauf la Lorraine et surtout le Nord-Pas-de-Calais, qui est la région de province à avoir connu la plus grosse augmentation sur ce siècle et demi.
Parmi les régions les plus dynamiques actuellement, on trouve aussi Aquitaine, Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon, et ces régions étaient parmi les moins dynamiques entre 1801 et 1968 (moins pour LR, mais surtout Midi-Pyrénées). Même remarque dans une moindre mesure pour Bretagne et Pays de la Loire.
En revanche, Limousin, Auvergne, Bourgogne sont toujours aussi peu dynamiques.
On peut donc dire que, par rapport à la période 1801-1968: (par ordre d'importance)
Régions qui étaient dynamiques et qui le sont toujours:
Ile de France
PACA
Rhônes-Alpes
(Alsace)
Régions qui étaient dynamiques mais qui ne le sont plus:
Nord-Pas-de-Calais
Lorraine
Régions qui n'étaient pas dynamiques mais qui le sont devenues:
Midi-Pyrénées
Aquitaine
Bretagne
(Pays de la Loire)
(Languedoc-Roussillon)
Régions qui n'étaient pas dynamiques et qui le sont encore:
Limousin
Auvergne
Basse-Normandie
Bourgogne
Champagne-Ardennes
Franche-Comté
Merci Nijal pour tes calculs !
J'avais effectué des calculs il y a une quinzaine d'années à partir du Larousse édition 1914.
Il en ressortait - on pouvait l'imaginer - une répartition de la population plus homogène sur le territoire national.
Dans le cas de Midi-Pyrénées, la région d'alors semblait la (quasiment) plus populeuse de France, mais tous les départements connurent une saignée démographique extrêmement importante, sauf la Haute-Garonne (et encore, sur le long terme)... la région partage ainsi beaucoup de points communs avec des profils de régions rurales comme le Limousin ou l'Auvergne. L'exemple même d'exode rural.
Les projections départementales à l'horizon 2030 ne sont en rien nouvelles, il s'agit simplement d'une redite des projections de population effectuées par l'INSEE en 2005, et ces projections ont été invalidées par le recensement de 2006 (l'INSEE n'avait pas anticipé la croissance de la population française plus rapide que prévu), donc ça ne sert à rien de phosphorer sur ces projections dépassées.
Par exemple l'INSEE prévoyait que l'Île-de-France atteindrait 11.629.416 habitants au 1.1.2010, or l'Île-de-France a déjà atteint 11.694.000 au 1.1.2008. Au 1.1.2010 l'Île-de-France devrait plutôt avoir 11.865.000, soit plus de 200.000 habitants au dessus de la projection de l'INSEE. Pour les années après 2010 c'est encore pire. L'INSEE prévoyait que l'Île-de-France atteindrait 12.409.075 habitants en 2030, alors qu'en fait au taux actuel de croissance l'Île-de-France devrait atteindre ce chiffre en 2016.
Il faut attendre que l'INSEE refasse des projections basées sur le nouveau recensement, mais ça risque de prendre du temps vu la lenteur de l'INSEE.
Pour moi : Il faut ramener tous ces calculs à la surface des régions et donc leur capacité à absorber une population.
Personnellement, je trouve qu'il faut comparer ce qui est comparable !
Une région comme le Nord Pas de Calais (2 départements) avec 12414 km² ne peut être comparé à une région comme l'Aquitaine (5 départements) et ses 41 309 km²...
Nijal a écrit:
Comme le dit midi 31, il semble qu'on assite à une sorte de rééquilibrage démographique qu'on assiste. Le fait que ce rééquilibrage ait commencé depuis environ 40 ans (fin années 60 - début années 70 globalement)
"Emmenez-moi" (1967) - Charles Aznavour
*** Skyscraper Spirit Wonder Llama ***
phil de lille a écrit:
Pour moi : Il faut ramener tous ces calculs à la surface des régions et donc leur capacité à absorber une population.
Personnellement, je trouve qu'il faut comparer ce qui est comparable !
Une région comme le Nord Pas de Calais (2 départements) avec 12414 km² ne peut être comparé à une région comme l'Aquitaine (5 départements) et ses 41 309 km²...
Exact. Par prudence, j'avais précisé que la population était plus homogènement répartie, ce qui donne mécaniquement un avantage "absolu" - et uniquement absolu - aux grandes régions.
Et même avec une densité que l'on qualifierait de faible comparée à d'autres régions, trouver un département Aveyron aussi peuplé que la Haute-Garonne d'alors, à environ 400 000 à la fin du XIXe s me scotche totalement. En 2030, le rapport sera de 1 à 5/6 entre les deux.
Plus flagrant encore, mais je n'ai pas les chiffres sous les yeux, de la différence de trajectoire entre Aveyron et Hérault (pour prendre des départements limitrophes).
Il doit certainement y avoir des cas similaires ailleurs.
Après, quand à la capacité à absorber une population, je pense très franchement que malgré une densité phénoménale en NPDC, il y a encore possibilité d'accueillir pas mal de population. Pour une région plutôt "surpeuplée", je trouve au contraire que l'étalement est tout à fait modeste au regard de plus d'un demi siècle d'occupation humaine à plus de 300 habitants/km².
Sans vouloir donner l'impression d'être obsédé par la région parisienne, la forte croissance des départements de la petite couronne tendent à démontrer que la densité n'est jamais réellement un obstacle à la croissance démographique.
Je ne vois guère que Paris et ses 87 km² hors bois comme département que l'on pourrait juger "saturé" démographiquement. Cela étant, même les départements de la petite couronne parisienne ont encore de la marge avant d'atteindre ce seuil !
PARIS BELONGS TO EVERYONE.
Quand on voit tous les projets par Nouvel, Portzamparc et autres qui viennent d'être postés par acosty, on peut se demander jusqu'où peut aller la densité !Paris va bientôt ressembler à Coruscent
Ma carte des opérations d'urbanisme sur le Nord-Vendée (12 pages) :
https://maps.google.fr/maps/ms?msid=203 … &msa=0
Metropolitan a écrit:
Sans vouloir donner l'impression d'être obsédée par la région parisienne, la forte croissance des départements de la petite couronne tendent à démontrer que la densité n'est jamais réellement un obstacle à la croissance démographique.
Je ne vois guère que Paris et ses 87 km² hors bois comme département que l'on pourrait juger "saturé" démographiquement. Cela étant, même les départements de la petite couronne parisienne ont encore de la marge avant d'atteindre ce seuil !
L'exemple n'est sans doute pas très bien choisi, car Paris est une grosse agglomération, et qu'il y a un phénomène d'agglutinement particulier. Un territoire métropolisé, pour moi, est plus apte à accueillir de grosses densités qu'un territoire qui ne l'est pas déjà.
Philippe, tu parles de densité "phénoménale" du NPDC, mais il existe déjà une différence entre un département du Nord à plus de 450 habs/km², et un Pas-de-Calais à moins de 240 (je crois), dans lequel il y a des zones où il n'y a vraiment... rien.
Par ailleurs, il suffit de seulement traverser la frontière pour voir que nos voisins sont plus "serrés": la Flandre Belge (sans Bruxelles!), plus petite que le NPDC, abrite plus de 6M d'habs, et je ne parle pas non plus des Hollandais qui sont plus de 16M sur une surface inférieure à celle de Midi-Pyrénées.
Nijal a écrit:
Philippe, tu parles de densité "phénoménale" du NPDC, mais il existe déjà une différence entre un département du Nord à plus de 450 habs/km², et un Pas-de-Calais à moins de 240 (je crois), dans lequel il y a des zones où il n'y a vraiment... rien.
Par ailleurs, il suffit de seulement traverser la frontière pour voir que nos voisins sont plus "serrés": la Flandre Belge (sans Bruxelles!), plus petite que le NPDC, abrite plus de 6M d'habs, et je ne parle pas non plus des Hollandais qui sont plus de 16M sur une surface inférieure à celle de Midi-Pyrénées.
Exact. La province d'Anvers a 590 habs/km², et la province de Hollande du sud a 1230 habs/km². A côté même le département du Nord fait très rural. Lol.
Nijal a écrit:
Comme le dit midi 31, il semble qu'on assite à une sorte de rééquilibrage démographique qu'on assiste. Le fait que ce rééquilibrage ait commencé depuis environ 40 ans (fin années 60 - début années 70 globalement), et qu'il semble vouloir se poursuivre sur des dizaines d'années, laisse à penser que c'est un mouvement de fond. Mais il faut mettre en perspective cette évolution par rapport à une période précédente.
Ainsi, de 1801 à 1968: (je divise par sous-groupes)
_la population de la Basse Normandie a été multipliée par 0,91 (càd qu'elle a baissé)
_celle du Limousin par 1,04
_celle de la région Midi-Pyrénées par 1,07
_celle de l'Auvergne par 1,09
_celle de la Bourgogne par 1,16
_celle de la Franche-Comté par 1,19
_celle de Champagne-Ardennes par 1,25
_celle de la Picardie par 1,28
_celle de la Bretagne par 1,34
_celle de l'Aquitaine par 1,37
_celle du Centre par 1,38
_celle de la Haute Normandie par 1,48
_celle de Pays de La Loire par 1,54
_celle de Languedoc-Roussillon par 1,65
_celle de la Corse par 1,67
France entière: 1,69
_celle de la Lorraine par 1,82
_celle de l'Alsace par 1,87
_celle de Rhônes-Alpes par un peu moins de 2
_celle de PACA par environ 2,7
_celle du Nord-Pas-de-Calais par un peu plus de 3
_et enfin celle de l'Ile de France par 6,84!
On remarque que sur 21 régions, seules 6 ont eu une augmentation supérieure à la moyenne nationale entre 1801 et 1968.
Parmi ces 6, toutes sont actuellement dynamiques (même si l'Ile de France un peu moins et c'est normal), sauf la Lorraine et surtout le Nord-Pas-de-Calais, qui est la région de province à avoir connu la plus grosse augmentation sur ce siècle et demi.
Parmi les régions les plus dynamiques actuellement, on trouve aussi Aquitaine, Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon, et ces régions étaient parmi les moins dynamiques entre 1801 et 1968 (moins pour LR, mais surtout Midi-Pyrénées). Même remarque dans une moindre mesure pour Bretagne et Pays de la Loire.
En revanche, Limousin, Auvergne, Bourgogne sont toujours aussi peu dynamiques.
On peut donc dire que, par rapport à la période 1801-1968: (par ordre d'importance)
Régions qui étaient dynamiques et qui le sont toujours:
Ile de France
PACA
Rhônes-Alpes
(Alsace)
Régions qui étaient dynamiques mais qui ne le sont plus:
Nord-Pas-de-Calais
Lorraine
Régions qui n'étaient pas dynamiques mais qui le sont devenues:
Midi-Pyrénées
Aquitaine
Bretagne
(Pays de la Loire)
(Languedoc-Roussillon)
Régions qui n'étaient pas dynamiques et qui le sont encore:
Limousin
Auvergne
Basse-Normandie
Bourgogne
Champagne-Ardennes
Franche-Comté
Oui et si on faisait le même calcul pour la période 1968 - 2030 ... ?
wangchun a écrit:
Les projections départementales à l'horizon 2030 ne sont en rien nouvelles, il s'agit simplement d'une redite des projections de population effectuées par l'INSEE en 2005, et ces projections ont été invalidées par le recensement de 2006 (l'INSEE n'avait pas anticipé la croissance de la population française plus rapide que prévu), donc ça ne sert à rien de phosphorer sur ces projections dépassées.
Par exemple l'INSEE prévoyait que l'Île-de-France atteindrait 11.629.416 habitants au 1.1.2010, or l'Île-de-France a déjà atteint 11.694.000 au 1.1.2008. Au 1.1.2010 l'Île-de-France devrait plutôt avoir 11.865.000, soit plus de 200.000 habitants au dessus de la projection de l'INSEE. Pour les années après 2010 c'est encore pire. L'INSEE prévoyait que l'Île-de-France atteindrait 12.409.075 habitants en 2030, alors qu'en fait au taux actuel de croissance l'Île-de-France devrait atteindre ce chiffre en 2016.
Il faut attendre que l'INSEE refasse des projections basées sur le nouveau recensement, mais ça risque de prendre du temps vu la lenteur de l'INSEE.
Idem en Midi-Pyrénées, ou toutes les estimations sont basées sur 1999-2005 quisous-estime la croissance (sauf pour les Hautes-Pyrénées).
L'estimation pour 2010, donne
Ariège 150 313 habitants
Aveyron 272 302
Hte Garonne 1 245 143
Gers 181 543
Lot 172 281
Htes Pyrénées 230 789
Tarn 369 924
Tarn et Garonne 229 277
Région MP 2 851 572
En tenant compte de l'évolution réelle Insee 1999-2006, la population pourrait être ré-estimée à la hausse :
Ariège 151 480
Aveyron 278 845
Hte Garonne 1 266 325
Gers 186 549
Lot 174 865
Htes Pyrénées 230 803
Tarn 377 868
Tarn et Garonne238 743
Région MP 2 905 470
Bref, on voit que la Hte Garonne, le Tarn et le Tarn et Garonne sont les plus"gagnants" par rapport aux estimations précédentes.
Si bien que si l'estimation tend à se baser maintenant sur les résultats réels 2006, on pourait avoir en 2030, un correctif de la sorte :
Ariège 166 897 au lieu de 165 730
Aveyron 272 065 au lieu de 265 522
Hte Garonne 1 673 452 au lieu de 1 652 270
Gers 188 620 au lieu de 183 622
Lot 187 289 au lieu de 184 705
Htes Pyrénées à peu près idem 228 000
Tarn 396 502 au lieu de 388 558
Tarn et Garonne 268 095 au lieu de 258 629
Et la région Midi Pyrénées 3 380 949 au lieu de 3 327 051.
Pour retracer la croissance 1968 - est 2030, le coef serait de +1,52 de 2 185 000 habitants à 3 327 000.
Merci pour ces calculs invité01. Effectivement, les chiffres pour 2030 ne sont pas de la plus grande fraicheur. J'avais le même avis quand j'ai vu les projections concernant le Tarn et le Tarn-et-Garonne.
Metropolitan : je souscris complètement à ce que tu dis. La croissance des 92 et 93 dit tout.
Nijal a écrit:
Philippe, tu parles de densité "phénoménale" du NPDC, mais il existe déjà une différence entre un département du Nord à plus de 450 habs/km², et un Pas-de-Calais à moins de 240 (je crois), dans lequel il y a des zones où il n'y a vraiment... rien.
Par ailleurs, il suffit de seulement traverser la frontière pour voir que nos voisins sont plus "serrés": la Flandre Belge (sans Bruxelles!), plus petite que le NPDC, abrite plus de 6M d'habs, et je ne parle pas non plus des Hollandais qui sont plus de 16M sur une surface inférieure à celle de Midi-Pyrénées.
Nijal : Je suis tout à fait d'accord avec l'esprit de ton intervention.
En toute franchise, j'ai parlé de "densité phénoménale" pour prendre le pli suite au post de Phil de Lille, mais je n'est pas une densité si élevée (sauf comparé à Midi-Pyrénées, c'est sûr...). J'aurais dû mettre des guillemets à "phénoménal".
Même avec un département du Nord à plus de 500 hab/km², il y a de quoi faire. J'y ai été en 2005, et j'ai trouvé que l'espace y offre en fait beaucoup de possibilités et même dans la zone de Lille alors que la configuration en conurbation aurait pu grêver le foncier par rapport à une organisation uni-polaire.
Et puis les difficultés démographiques du Nord ne proviennent pas d'une saturation mécanique quelconque (= "haute densité") mais de facteurs plus économiques/sociaux.
La surface seule ne dit rien sans sa configuration : ainsi la surface urbanisable de NPDC est nettement plus importante que l'axe dorsal de PACA.
A titre d'exemple, j'ai traversé la plaine du Tonkin au nord du Vietnam.
Le delta lui-même regroupe la grande majorité de la population tonkinoise (30 M d'hab) sur 15 000 km² (je reprends la délimitation de Pierre Gourou). Et pourtant, la population est très largement rurale et l'on n'a pas l'impression d'un sentiment d'oppression quelconque (c'était en 2002). Pourtant, en raison du faible nombre (relatif) de vrais pôles urbains pour cette masse démographique, on aurait pu penser les campagnes "suffocantes".
Il existe certainement des densités très élevées ailleurs qui sont tout aussi vivables.
phil de lille a écrit:
Pour moi : Il faut ramener tous ces calculs à la surface des régions et donc leur capacité à absorber une population.
Personnellement, je trouve qu'il faut comparer ce qui est comparable !
Une région comme le Nord Pas de Calais (2 départements) avec 12414 km² ne peut être comparé à une région comme l'Aquitaine (5 départements) et ses 41 309 km²...
Je rejoins entièrement les propos précédents.
Pourquoi une région de 12 414km² n'aborberait pas plus d'habitants? Cet argument ne tient pas!
Le NPC n'est plus une région dynamique du point de vue démographique alors qu'il l'a été le siècle précédent! Les 12 414km² n'ont pas empêché au XXè siècle de connaitre une forte progression.
Et que dire de l'Ile de France alors ?
Si la superficie d'une région faisait sa pogression démographique çà se saurait !
Don les comparaisons démographiques sont tout à fait comparables. Il y a des régions dynamiques et il y a des régions qui stagnent.
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